On m'a offert le coffret et donc je l'ai lu. Un scénario pas trop mal, qui se lit très rapidement. Des dessins classiques et pas toujours bien réalisés. Une série qui je pense doit s'oublier très rapidement.
A lire quand il y a des creux BD mais sûrement pas à posséder.
Marlysa n'est pas une mauvaise bd. Non, elle a juste le défaut de se fondre dans un genre arrivé à saturation sans rien proposer de bien original pour sortir du lot. Ah si, il y a le visage de Marlysa caché sous un masque qui peut faire illusion pour alimenter un pseudo intérêt envers cette série. Mais il faut bien se rendre à l'évidence que cet artifice est bien mince pour justifier le peu de suspens présent dans les 4 premiers tomes.
Le premier tome, servant d'introduction, retrace l'enfance de Marlysa jusqu'à l'âge adulte. Il a le défaut de ne présenter que des séquences sans liens entre-elles. Les 3 autres tomes sont à l'image de films du pays de l'oncle Sam, à savoir une bonne dose d'action au détriment d'un récit construit sur des bases solides. Ainsi, le scénario est pré-maché de sorte que le lecteur n'a plus le moindre petit effort à fournir pour s'approprier le récit. On a juste droit à des mini-quêtes basiques qui s'enchaînent les unes à la suite des autres. Certes, on ne s'ennuie pas une seconde mais que retenir une fois les 4 tomes de lu si ce n'est une certaine lassitude ? A défaut de proposer quelque chose d'original, Marlysa aurait pu faire dans le second degré . . . même pas !
Le dessin, quant à lui, ressemble vaguement à du Crisse sauf que le trait, plus gras, a la fâcheuse tendance de lisser les personnages. Le tout est enlaidi par une mise en couleur ‘flachi’ du plus mauvais goût.
Pour résumer, Marlysa est une série des plus banales avec un scénario et un dessin sans grande originalité.
À première vue, cette BD est séduisante : le graphisme est soigné, élégant, pas banal, et cette idée d'un personnage capable de "goûter les couleurs" semble originale. Hélas, tout ça ne fait pas illusion bien longtemps. À la lecture, on s'aperçoit très rapidement qu'on a affaire à une histoire de détective totalement banale, et surtout ennuyeuse et affreusement mal racontée. Si les illustrations n'étaient pas de cette qualité, je n'aurais mis qu'1/5...
Ah... Voilà, j'hésitais à le poster celui-là, mais bon, puisque c'est fait...
Ce manga, qui se veut littéraire (j'ai même vu ici ou là "le premier manga littéraire"...), dessiné avec talent par Taniguchi dont le style est ici tout de même quelque peu différent d'oeuvres comme "Le journal de mon père" ou "Quartier Lointain", m'a laissé dubitatif et quelque peu sceptique... Tout d'abord, le nombre des personnages est assez imposant, et ils sont difficiles à distinguer les uns des autres, ne serait-ce que par leurs noms... Ensuite par l'écriture même de cette oeuvre : les scènes sont souvent courtes, entrecoupées, hachées, s'intercalent les unes entre les autres. Et puis il faut bien dire que leur cohérence, leur à-propos et leur signification est parfois difficile (dans mon cas et pour l'instant parfois impossible) à trouver.
Bref, j'ai trouvé "Au temps de Botchan" assez fouilli et incompréhensible, et de surcroît peu intéressant dans ses préoccupations : un écrivain qui écrit, bon ben voilà quoi... :(
Alors bon... Tout le monde lui trouve plein de qualités, c'est qu'il doit en avoir, mais à 1ère lecture elles ne me sont pas vraiment apparues...
Tome 2 :
Bon, j'ai quand même voulu perséverer un peu, et mal m'en a pris. Ce second tome m'a quand même plus plu que le premier, mais j'ai eu un mal fou à le finir. Si les passages concernant Takuboku sont plutôt intéressants malgré le fait que le personnage ne soit aucunement charismatique, voire même qu'il soit plus ou moins antipathique, on se retrouve souvent soit dans de la comptabilité (j'ai emprunté tant de yens à untel, dépensé tant pour ceci et tant pour cela), soit dans un contexte historique incompréhensible : les personnages sont innombrables, avec des noms irretenables, les événements et dates sont complètement embrouillées (un an après ce qui s'était passé trois mois avant alors que pendant ce temps... j'éxagère à peine, c'est une horreur !), bref, c'est un vrai bordel.
En fin d'album, une douzaine de pages (écrites) retracent la vie de Takuboku. Elles sont certes plus compréhensibles, mais du même niveau d'intérêt, c'est-à-dire dans mon cas proche de zéro. On remarquera tout de même que Takuboku présentait un aspect déplaisant de jalousie malsaine, lequel aspect ne transparaît pas dans l'album, possiblement à cause du dessin de Taniguchi, qui lui donne un aspect trop "sage".
Certes l'album (l'objet) est beau et de bonne qualité, mais je vais arrêter là les frais. :(
Si les dessins sont magnifiques, ils manquent pourtant d'un certain dynamisme...les couleurs (à la truelle?) rendent l'image agréable mais bien trop figée...Du coup l'impression qu'il en reste, c'est une lourdeur un peu étouffante et une certaine platitude...
L'histoire n'est pas mauvaise mais pas très originale non plus...je la trouve particulièrement légère ou trop courte ou pas assez développée pour un premier tome...On en connaît pas suffisamment pour avoir envie de la suite...
J'ai l'impression qu'avec l'explosion du Seigneur des Anneaux, les bd sur les Elfes ou héroïc-fantasy sortent de partout profitant de cette nouvelle mode...malheureusement, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous et c'est bien dommage...
La collection humour de soleil, intitulée START, commence plutot bien avec cette BD.
Le dessin est dynamique et colle parfaitement à ce genre d'histoires.
Le scenar est assez original, sans temps mort et l'humour est très present. Je trouve juste la fin un poil baclé (dommage). Qui peut ne pas aimer ces Kids, leurs facéties sont irrésistibles et tant mieux pour nous !
Bref, une série pleine d'humour même si on ne se surprend pas à rire, au moins on sourit quasiment tout du long.
Une BD plaisante et agréable à lire.
Les gros recueils de strips, est-ce une si bonne idée ? Personnellement, je ne suis pas sûr… Un gag par jour dans le baveux du matin, pourquoi pas, mais 150 strips de la même série à la file, c’est un peu lourd. C’est là qu’on se rend vraiment compte à quel point c’est répétitif, que ça ne jongle qu’avec une poignée d’idées de gags déclinées de toutes les façons possibles. Dans « Zits » par exemple, vous avez le gag « Jeremy n’aime pas que ses parents aiment un truc qui lui plaît » qui vous est servi à plusieurs sauces, légèrement différentes, mais aussi le gag « Jeremy veut un tatouage » ou encore « le père de Jeremy est un ringard total mais n’en a pas conscience ». Mais bon, c’est une critique qui est valable aussi pour Garfield ou Dilbert, hein, c’est pas particulier à Zits et on ne va pas trop en vouloir à ses auteurs pour ça ; quand on doit écrire et dessiner un gag par jour avec les mêmes personnages pendant 1, 2, 5, 10, 20 ans, c’est un peu normal de se répéter de temps en temps, on fait ce qu’on peut.
Mais revenons-en à « Zits ». Visiblement, ça s’adresse avant tout à un public de parents d’ados, qui y retrouveront des situations qu’ils ont forcément déjà vécues avec leur gosse. Ca doit fonctionner un peu comme "Jean-Claude Tergal" avec les losers comme moi : le lecteur est rassuré de voir ça en BD, parce qu’il se dit que d’autres que lui ont vécu ces situations difficiles, et qu’avec un peu de recul, on peut en rire. Dans une moindre mesure, ça peut aussi plaire aux lecteurs du même âge que le personnage principal, mais là je suis moins sûr, parce qu’on a pas toujours énormément d’humour sur soi-même à 15 ans.
Mais si comme moi, vous n’êtes ni parent d’un lycéen en crise, ni lycéen en crise vous-même, je doute que cette BD vous fasse hurler de rire. OK, généralement, c’est plutôt bien vu, on sent le vécu derrière la caricature, et en même temps, bah, ça ne dit rien de bien nouveau… Que les ados adorent arborer des coupes de cheveux et des fringues pas possibles rien que pour faire hurler leurs parents, par exemple, on ne peut pas dire que Scott et Borgman soient les premiers à faire de l’humour là-dessus, loin s’en faut... Alors bon, voilà, c’est pas foncièrement mauvais, ça fera sans doute bien marrer les gens concernés par le propos, mais moi, j’ai pas super accroché.
Un western sans véritable intrigue, une galerie de persos sans profondeurs, une ambiance particulière mais pas originale... ça se lit trop vite, et ça déçoit facilement, surtout si on admire Manara comme moi... (Nb : le dénouement est pompé sur une scène d'Un été indien.)
Grosse déception ce 1er album.
La couverture m'avait bien accroché, le fait que Corbeyran soit au scénar m'avait motivé, et j'ai l'habitude de voir de très bonnes BDs chez Delcourt.
Le plus gros problème de ce 1er tome selon moi, c'est la banalité du scénario (ce qui m'étonne vraiment venant de Corbeyran !). Il n'est pas mauvais en fait, tout coule bien, et Corbeyran signe une fois encore de bons dialogues, mais j'ai la furieuse impression d'avoir déjà lu cet album des centaines de fois.
Le dessin est plutôt bon pour un premier album. Certaines cases me semblent un peu foirées pourtant, c'est encore un peu irrégulier. Par contre, j'ai eu beaucoup plus de mal avec la couleur, je la trouve un peu trop chargée, Alice Picard ayant sans doute voulu trop bien faire et exploiter au maximum son ordi. Je crois que c'est trop travaillé en fait, et finalement, on remarque trop cette couleur. Les irrégularités du dessin et de la couleur seront ajustées dans le prochain album j'imagine, mais en attendant, j'ai un peu de mal. Il faut cependant reconnaître que pour un 1er album, c'est plutôt prometteur.
Alors cet album n'est pas un mauvais 1er album, non, loin de là, mais il ne m'a pas procuré de réel plaisir à la lecture.
Je pense que je lirai le 2nd tome, mais je ne cache pas que je ne l'attends pas avec une fervente impatience... :)
Pas grand'chose à dire sur cette toute petite BD qui, sans être ratée ou inintéressante, est loin d'être le meilleur titre de chez Treize Étrange. 4 euros, ce n'est certes pas une grosse somme, mais c'est déjà un tout petit peu cher pour si peu...
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La Sueur du soleil
On m'a offert le coffret et donc je l'ai lu. Un scénario pas trop mal, qui se lit très rapidement. Des dessins classiques et pas toujours bien réalisés. Une série qui je pense doit s'oublier très rapidement. A lire quand il y a des creux BD mais sûrement pas à posséder.
Marlysa
Marlysa n'est pas une mauvaise bd. Non, elle a juste le défaut de se fondre dans un genre arrivé à saturation sans rien proposer de bien original pour sortir du lot. Ah si, il y a le visage de Marlysa caché sous un masque qui peut faire illusion pour alimenter un pseudo intérêt envers cette série. Mais il faut bien se rendre à l'évidence que cet artifice est bien mince pour justifier le peu de suspens présent dans les 4 premiers tomes. Le premier tome, servant d'introduction, retrace l'enfance de Marlysa jusqu'à l'âge adulte. Il a le défaut de ne présenter que des séquences sans liens entre-elles. Les 3 autres tomes sont à l'image de films du pays de l'oncle Sam, à savoir une bonne dose d'action au détriment d'un récit construit sur des bases solides. Ainsi, le scénario est pré-maché de sorte que le lecteur n'a plus le moindre petit effort à fournir pour s'approprier le récit. On a juste droit à des mini-quêtes basiques qui s'enchaînent les unes à la suite des autres. Certes, on ne s'ennuie pas une seconde mais que retenir une fois les 4 tomes de lu si ce n'est une certaine lassitude ? A défaut de proposer quelque chose d'original, Marlysa aurait pu faire dans le second degré . . . même pas ! Le dessin, quant à lui, ressemble vaguement à du Crisse sauf que le trait, plus gras, a la fâcheuse tendance de lisser les personnages. Le tout est enlaidi par une mise en couleur ‘flachi’ du plus mauvais goût. Pour résumer, Marlysa est une série des plus banales avec un scénario et un dessin sans grande originalité.
Bouffe et Châtiment
À première vue, cette BD est séduisante : le graphisme est soigné, élégant, pas banal, et cette idée d'un personnage capable de "goûter les couleurs" semble originale. Hélas, tout ça ne fait pas illusion bien longtemps. À la lecture, on s'aperçoit très rapidement qu'on a affaire à une histoire de détective totalement banale, et surtout ennuyeuse et affreusement mal racontée. Si les illustrations n'étaient pas de cette qualité, je n'aurais mis qu'1/5...
Au Temps de Botchan
Weëna
Si les dessins sont magnifiques, ils manquent pourtant d'un certain dynamisme...les couleurs (à la truelle?) rendent l'image agréable mais bien trop figée...Du coup l'impression qu'il en reste, c'est une lourdeur un peu étouffante et une certaine platitude... L'histoire n'est pas mauvaise mais pas très originale non plus...je la trouve particulièrement légère ou trop courte ou pas assez développée pour un premier tome...On en connaît pas suffisamment pour avoir envie de la suite... J'ai l'impression qu'avec l'explosion du Seigneur des Anneaux, les bd sur les Elfes ou héroïc-fantasy sortent de partout profitant de cette nouvelle mode...malheureusement, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous et c'est bien dommage...
Les Kids Halloween
La collection humour de soleil, intitulée START, commence plutot bien avec cette BD. Le dessin est dynamique et colle parfaitement à ce genre d'histoires. Le scenar est assez original, sans temps mort et l'humour est très present. Je trouve juste la fin un poil baclé (dommage). Qui peut ne pas aimer ces Kids, leurs facéties sont irrésistibles et tant mieux pour nous ! Bref, une série pleine d'humour même si on ne se surprend pas à rire, au moins on sourit quasiment tout du long. Une BD plaisante et agréable à lire.
Zits
Les gros recueils de strips, est-ce une si bonne idée ? Personnellement, je ne suis pas sûr… Un gag par jour dans le baveux du matin, pourquoi pas, mais 150 strips de la même série à la file, c’est un peu lourd. C’est là qu’on se rend vraiment compte à quel point c’est répétitif, que ça ne jongle qu’avec une poignée d’idées de gags déclinées de toutes les façons possibles. Dans « Zits » par exemple, vous avez le gag « Jeremy n’aime pas que ses parents aiment un truc qui lui plaît » qui vous est servi à plusieurs sauces, légèrement différentes, mais aussi le gag « Jeremy veut un tatouage » ou encore « le père de Jeremy est un ringard total mais n’en a pas conscience ». Mais bon, c’est une critique qui est valable aussi pour Garfield ou Dilbert, hein, c’est pas particulier à Zits et on ne va pas trop en vouloir à ses auteurs pour ça ; quand on doit écrire et dessiner un gag par jour avec les mêmes personnages pendant 1, 2, 5, 10, 20 ans, c’est un peu normal de se répéter de temps en temps, on fait ce qu’on peut. Mais revenons-en à « Zits ». Visiblement, ça s’adresse avant tout à un public de parents d’ados, qui y retrouveront des situations qu’ils ont forcément déjà vécues avec leur gosse. Ca doit fonctionner un peu comme "Jean-Claude Tergal" avec les losers comme moi : le lecteur est rassuré de voir ça en BD, parce qu’il se dit que d’autres que lui ont vécu ces situations difficiles, et qu’avec un peu de recul, on peut en rire. Dans une moindre mesure, ça peut aussi plaire aux lecteurs du même âge que le personnage principal, mais là je suis moins sûr, parce qu’on a pas toujours énormément d’humour sur soi-même à 15 ans. Mais si comme moi, vous n’êtes ni parent d’un lycéen en crise, ni lycéen en crise vous-même, je doute que cette BD vous fasse hurler de rire. OK, généralement, c’est plutôt bien vu, on sent le vécu derrière la caricature, et en même temps, bah, ça ne dit rien de bien nouveau… Que les ados adorent arborer des coupes de cheveux et des fringues pas possibles rien que pour faire hurler leurs parents, par exemple, on ne peut pas dire que Scott et Borgman soient les premiers à faire de l’humour là-dessus, loin s’en faut... Alors bon, voilà, c’est pas foncièrement mauvais, ça fera sans doute bien marrer les gens concernés par le propos, mais moi, j’ai pas super accroché.
Quatre doigts - L'Homme de papier
Un western sans véritable intrigue, une galerie de persos sans profondeurs, une ambiance particulière mais pas originale... ça se lit trop vite, et ça déçoit facilement, surtout si on admire Manara comme moi... (Nb : le dénouement est pompé sur une scène d'Un été indien.)
Weëna
Grosse déception ce 1er album. La couverture m'avait bien accroché, le fait que Corbeyran soit au scénar m'avait motivé, et j'ai l'habitude de voir de très bonnes BDs chez Delcourt. Le plus gros problème de ce 1er tome selon moi, c'est la banalité du scénario (ce qui m'étonne vraiment venant de Corbeyran !). Il n'est pas mauvais en fait, tout coule bien, et Corbeyran signe une fois encore de bons dialogues, mais j'ai la furieuse impression d'avoir déjà lu cet album des centaines de fois. Le dessin est plutôt bon pour un premier album. Certaines cases me semblent un peu foirées pourtant, c'est encore un peu irrégulier. Par contre, j'ai eu beaucoup plus de mal avec la couleur, je la trouve un peu trop chargée, Alice Picard ayant sans doute voulu trop bien faire et exploiter au maximum son ordi. Je crois que c'est trop travaillé en fait, et finalement, on remarque trop cette couleur. Les irrégularités du dessin et de la couleur seront ajustées dans le prochain album j'imagine, mais en attendant, j'ai un peu de mal. Il faut cependant reconnaître que pour un 1er album, c'est plutôt prometteur. Alors cet album n'est pas un mauvais 1er album, non, loin de là, mais il ne m'a pas procuré de réel plaisir à la lecture. Je pense que je lirai le 2nd tome, mais je ne cache pas que je ne l'attends pas avec une fervente impatience... :)
Cold Train
Pas grand'chose à dire sur cette toute petite BD qui, sans être ratée ou inintéressante, est loin d'être le meilleur titre de chez Treize Étrange. 4 euros, ce n'est certes pas une grosse somme, mais c'est déjà un tout petit peu cher pour si peu...