Pour être clair, s'il y a une BD culte au monde, c'est celle-ci, tout simplement parce que c'est la première!
Si Rodolphe Töppfer (un Suisse) a été le premier à mettre des textes sous des dessins, Rudolph Dirks est lui à l'origine de la bande dessinée proprement dite.
En 1894, le New York World, appartenant à Pulitzer, publie "At the Circus in Hogan's Alley" de Richard Outcault, que certains considèrent comme l'ancêtre véritable de la BD. Pour lui répondre, son grand rival Hearst (magnat de la presse dont Orson Welles s'inspirera plus tard pour son Citizen Kane) publie en 1897 dans le New York Journal les "Katzenjammers Kids" (Pim Pam Poum en français) de Rudolph Dirks. Pour la première fois, des bulles sont ajoutées aux images qui forment un suite logique et par conséquent une histoire.
L'auteur quitta le journal en 1912, emmenant avec lui les deux enfants, Tante Pim, le capitaine et l'astronome. L'éditeur lui intenta un procès afin de les récupérer. L'arrêt de la cour est resté dans les annales : il autorisait Rudolph Dirks, le créateur, à poursuivre la série à la condition d'en changer le titre tout en permettant à l'éditeur de garder le titre de la série et d'en confier le dessin à quelqu'un d'autre.
C'est ainsi que Rudolph Dirks créa, pour le New York World de Pulitzer, "Hans and Fritz", bien vite transformé en "The Captain and the Kids", avec les mêmes personnages et le même dessin et que "The Katzenjammer Kids" se poursuivit dans le New York Journal, sous le crayon de Knerr. Il fut le dessinateur attitré de cette série jusqu'en 1949, année de sa mort. Elle a été publiée partout dans le monde et de nombreux journaux français l'ont périodiquement rééditée, principalement Mickey mais aussi Charlie Mensuel, L'Echo des Savanes et également des magazines portant leur nom tels Pim, Pam, Poum.
Une BD bon enfant qui vaut bien entendu plus pour ce qu'elle représente dans l'histoire de la BD que pour son intérêt graphique ou scénaristique. Ma note reflète mon plaisir de lecteur, non l'importance de cette BD dans l'histoire, auquel cas il faudrait mettre 5/5.
Pfff... C'est toujours la même chose, ce genre de série !
OK, les dessins sont sympas. OK, ce n'est pas une pure copie de Kenshin (l'idée ne m'a d'ailleurs jamais effleurée). Mais bon, voilà quoi... Le mec un peu niais qui dissimule des talents inimaginables, la nana garçon manqué faire-valoir qui, en fait, a un caractère bien plus sombre qu'il n'y parait, le bouffon de service qui est en réalité un grand combattant... Et l'amitié virile, le dépassement de soi, le sens de l'honneur... Blablabla... En plus, au fil des tomes, ça devient de plus en plus répétitif !
Tout ça pour dire que je ne comprends pas l'engouement pour cette série. Ce n'est pas nul, bien sur... Mais de là à trouver ça génial !
Le personnage de Yukimura Sanada me plait bien, par contre... Mais comme c'était la seule chose qui me faisait lire cette série, j'ai finalement revendu mes anciens tomes.
A réserver aux grands amateurs du genre, selon moi.
Allez 2, parce que chuis généreuse : des dessins très limites : on a des fesses ou des poitrines carrées, ça rend plus que moyen quand même...
Pis le scénar... bin je me suis un peu endormie dessus tellement c'est... ennuyeux, dénué d'intérêt, etc.....
Bof donc...
L'idée de base est intéressante...
Le choix d'aborder l'univers des contes avec dérision est une bonne idée...
Mais voilà, faut que ça soit cohérent derrière !
Le scénariste semble constamment hésiter entre un ton sérieux ou humoristique. C'est très maladroit. Quand au dessin, il manque singulièrement de maîtrise. Tout ça est assez frustrant pour le lecteur.
J'ai lu le tome 1, feuilleté le tome 2... J'ouvrirai sans doute le 3 par curiosité, pour voir si ça s'améliore... Mais mon espoir s'amenuise.
Voila une série que j'appréciais vraiment après 2 tomes.
Un scénario emballant : un monde totalement recouvert par une immense ville, mais sans se situer dans l'univers Xenon145 de l'an 2689. Un monde sans technologie, dépassé par sa démographie galopante, où les hommes n'en sont qu'à cartographier ce qui a déjà été découvert.
Associé à ça des personnages plutôt marrant, et un dessin plaisant. Bref tout pour faire une bonne série.
Malheureusement le seul mot qui me vient aujourd'hui pour la décrire: baclage
Un scénario rapidement à l'abandon, un dessin qui se détériore à vue d'oeil dans chaque album. Seul point positif, les auteurs ont quand même décidé de stopper son agonie.
Je ne met pas 1/5 en souvenir du plaisir que m'avait donné la lecture du 1er tome, mais c'est tout comme.
Apres avoir lu le tome 3 et le 4, je suis obligé de descendre la note à 2. Seul le premier cycle de cette serie est reellement indispensable (tomes 1 et 2). Le deuxieme cycle est une pale copie du premier sans l'effet de nouveauté et le tome 4 repart (un peu comme le Tome 2) dans des explications tres tres nebulleuses pour expliquer le pourquoi du comment sans vraiment y parvenir.
Oups... Revision de la note en 3/5 apres la parution du deuxieme tome qui part un petit peu en vrille.
L'histoire devient quelque peu sybilline du fait de l'intervention du paranormal dans le scenario. Le dessin qui collait parfaitement à l'ambiance sombre du premier tome se fait moins precis egalement (je trouve que les couleurs claires du deuxieme tome sont moins accrocheuses).
4/5 pour le tome 1, maintenant il faut tenir la distance. Le dessin est très beau, très sombre et colle parfaitement à l'ambiance. Fans d'Edgar Allan Poe, jetez-vous sur cet album, la série promet vraiment beaucoup.
Je rejoins totalement l'avis de Spooky. Cependant, même si les mini-récits sont insignifiant sur le plan scénaristique, la maîtrise dont fait preuve Loisel à la fois sur le plan du cadrage et du graphisme est sublime. Le caractère des protagonistes apparaît assez peu dans les histoires . . . heureusement que les signes particuliers de chacun sont explicités en tout début d'album :)
En résumé, je dirais qu'on retrouve pas mal de bonnes idées et des persos attachants mais sans véritable personnalité . . . comment est-ce possible ? Demandez à Loisel pourquoi il dessine comme il dessine et vous trouverez peut-être la réponse ;) !
Selon l'éditeur, il a fallu convaincre Partick Cothias et Régis Loisel de rééditer les histoires de Norbert le Lézard. Maintenant je comprend mieux les hésitations des auteurs même si cette réédition n'est pas futile pour autant !
Depuis le temps que j’en entends parler, j’ai quand même voulu voir par moi-même ce que valait Lanfeust dans les étoiles.
Ben… Hum… C’est de l’aventure, quoi. Il arrive des choses…
Sérieusement, c’est plutôt (dans l’ensemble assez) mauvais. Visiblement les auteurs s’amusent, et probablement nombre de lecteurs avec eux, tant mieux, mais l’histoire est complètement creuse, elle se dilue en péripéties plus ou moins opportunes et de toute façon les personnages s’en tirent toujours (sauf les secondaires, bien sûr). On ne voit pas ce que viennent faire là l’amiral, le séjour sur la station agricole me paraît inutile (comme les monstres qui l’habitent), bref, le fond de l’histoire est quasiment vide.
Ces mêmes personnages se contentent d’être là, posés sur une scène comme des marionnettes à se balader. Ainsi, il ne reste par exemple de Cixi qu’un mauvais caractère et de la jalousie, et rien d’autre. Thanos je n’en parle même pas, il est quasi-inexistant.
Le ton général est léger. Très léger. Plus encore que dans «Trolls de Troy» qui pourtant m’avait plu. En fait, j’ai eu l’impression déconcertante de lire une parodie d’Astérix et Obélix… Lanfeust = Astérix, Hébus = Obélix, et l'ordinateur du vaisseau qui fait le chienchien = Idéfix. Non ? Ca plus les jeux de mots foireux, ça fait un peu mauvaise parodie…
Le dessin est plutôt pas mal, même si son évolution ne me plaît pas trop. Bon, j’ai tout de même beaucoup aimé l’explosion qui génère une vague (p. 25)…
J'oubliais : on a l'impression qu'Arleston et Tarquin ont pris à droite à gauche des idées ou des éléments, car de fait le fond de l'histoire a déjà été abondamment traité en SF.
En résumé, le public visé me paraît assez jeune, et peut-être se satisfera-t-il avec plaisir d’une série d’aventures, joyeuse et sans prétention.
(Conseil d'achat : oui à 3 euros, sinon certainement pas !)
Mouais, bah on peut pas dire que j'ai vraiment pris du plaisir à lire cet album...
L'histoire est incroyablement lente, je me suis souvent ennuyé, et le dessin ne donne pas vraiment de dynamique non plus (les couleurs ? bon ok, n'en parlons pas)
bref, je ne relirai jamais cet album.
Quel dommage! Le dessin est vraiment superbe (dans le style un peu cartoon type "zinzins de l'espace") et les cadrages excellents (dont les gros plans sur des petits details croustillants).
Parfois tres drole, l'histoire est malheureusement parasitée par un passage 'pipi-caca' qui m'a fait completement sortir de la BD.
Un peu frustrant donc, en esperant que le deuxieme tome saura eviter ce genre d'ecueil.
Note revue a 2 apres la lecture du deuxieme qui n'est meme pas rigolo. Joli mais decevant.
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Pim Pam Poum
Pour être clair, s'il y a une BD culte au monde, c'est celle-ci, tout simplement parce que c'est la première! Si Rodolphe Töppfer (un Suisse) a été le premier à mettre des textes sous des dessins, Rudolph Dirks est lui à l'origine de la bande dessinée proprement dite. En 1894, le New York World, appartenant à Pulitzer, publie "At the Circus in Hogan's Alley" de Richard Outcault, que certains considèrent comme l'ancêtre véritable de la BD. Pour lui répondre, son grand rival Hearst (magnat de la presse dont Orson Welles s'inspirera plus tard pour son Citizen Kane) publie en 1897 dans le New York Journal les "Katzenjammers Kids" (Pim Pam Poum en français) de Rudolph Dirks. Pour la première fois, des bulles sont ajoutées aux images qui forment un suite logique et par conséquent une histoire. L'auteur quitta le journal en 1912, emmenant avec lui les deux enfants, Tante Pim, le capitaine et l'astronome. L'éditeur lui intenta un procès afin de les récupérer. L'arrêt de la cour est resté dans les annales : il autorisait Rudolph Dirks, le créateur, à poursuivre la série à la condition d'en changer le titre tout en permettant à l'éditeur de garder le titre de la série et d'en confier le dessin à quelqu'un d'autre. C'est ainsi que Rudolph Dirks créa, pour le New York World de Pulitzer, "Hans and Fritz", bien vite transformé en "The Captain and the Kids", avec les mêmes personnages et le même dessin et que "The Katzenjammer Kids" se poursuivit dans le New York Journal, sous le crayon de Knerr. Il fut le dessinateur attitré de cette série jusqu'en 1949, année de sa mort. Elle a été publiée partout dans le monde et de nombreux journaux français l'ont périodiquement rééditée, principalement Mickey mais aussi Charlie Mensuel, L'Echo des Savanes et également des magazines portant leur nom tels Pim, Pam, Poum. Une BD bon enfant qui vaut bien entendu plus pour ce qu'elle représente dans l'histoire de la BD que pour son intérêt graphique ou scénaristique. Ma note reflète mon plaisir de lecteur, non l'importance de cette BD dans l'histoire, auquel cas il faudrait mettre 5/5.
Samuraï Deeper Kyo
Pfff... C'est toujours la même chose, ce genre de série ! OK, les dessins sont sympas. OK, ce n'est pas une pure copie de Kenshin (l'idée ne m'a d'ailleurs jamais effleurée). Mais bon, voilà quoi... Le mec un peu niais qui dissimule des talents inimaginables, la nana garçon manqué faire-valoir qui, en fait, a un caractère bien plus sombre qu'il n'y parait, le bouffon de service qui est en réalité un grand combattant... Et l'amitié virile, le dépassement de soi, le sens de l'honneur... Blablabla... En plus, au fil des tomes, ça devient de plus en plus répétitif ! Tout ça pour dire que je ne comprends pas l'engouement pour cette série. Ce n'est pas nul, bien sur... Mais de là à trouver ça génial ! Le personnage de Yukimura Sanada me plait bien, par contre... Mais comme c'était la seule chose qui me faisait lire cette série, j'ai finalement revendu mes anciens tomes. A réserver aux grands amateurs du genre, selon moi.
L'Alkaest
Allez 2, parce que chuis généreuse : des dessins très limites : on a des fesses ou des poitrines carrées, ça rend plus que moyen quand même... Pis le scénar... bin je me suis un peu endormie dessus tellement c'est... ennuyeux, dénué d'intérêt, etc.....
Lothario Grimm (Le Voleur de Proxima)
Bof donc... L'idée de base est intéressante... Le choix d'aborder l'univers des contes avec dérision est une bonne idée... Mais voilà, faut que ça soit cohérent derrière ! Le scénariste semble constamment hésiter entre un ton sérieux ou humoristique. C'est très maladroit. Quand au dessin, il manque singulièrement de maîtrise. Tout ça est assez frustrant pour le lecteur. J'ai lu le tome 1, feuilleté le tome 2... J'ouvrirai sans doute le 3 par curiosité, pour voir si ça s'améliore... Mais mon espoir s'amenuise.
Les Maîtres Cartographes
Voila une série que j'appréciais vraiment après 2 tomes. Un scénario emballant : un monde totalement recouvert par une immense ville, mais sans se situer dans l'univers Xenon145 de l'an 2689. Un monde sans technologie, dépassé par sa démographie galopante, où les hommes n'en sont qu'à cartographier ce qui a déjà été découvert. Associé à ça des personnages plutôt marrant, et un dessin plaisant. Bref tout pour faire une bonne série. Malheureusement le seul mot qui me vient aujourd'hui pour la décrire: baclage Un scénario rapidement à l'abandon, un dessin qui se détériore à vue d'oeil dans chaque album. Seul point positif, les auteurs ont quand même décidé de stopper son agonie. Je ne met pas 1/5 en souvenir du plaisir que m'avait donné la lecture du 1er tome, mais c'est tout comme.
Algernon Woodcock
Apres avoir lu le tome 3 et le 4, je suis obligé de descendre la note à 2. Seul le premier cycle de cette serie est reellement indispensable (tomes 1 et 2). Le deuxieme cycle est une pale copie du premier sans l'effet de nouveauté et le tome 4 repart (un peu comme le Tome 2) dans des explications tres tres nebulleuses pour expliquer le pourquoi du comment sans vraiment y parvenir. Oups... Revision de la note en 3/5 apres la parution du deuxieme tome qui part un petit peu en vrille. L'histoire devient quelque peu sybilline du fait de l'intervention du paranormal dans le scenario. Le dessin qui collait parfaitement à l'ambiance sombre du premier tome se fait moins precis egalement (je trouve que les couleurs claires du deuxieme tome sont moins accrocheuses). 4/5 pour le tome 1, maintenant il faut tenir la distance. Le dessin est très beau, très sombre et colle parfaitement à l'ambiance. Fans d'Edgar Allan Poe, jetez-vous sur cet album, la série promet vraiment beaucoup.
Norbert le Lézard
Je rejoins totalement l'avis de Spooky. Cependant, même si les mini-récits sont insignifiant sur le plan scénaristique, la maîtrise dont fait preuve Loisel à la fois sur le plan du cadrage et du graphisme est sublime. Le caractère des protagonistes apparaît assez peu dans les histoires . . . heureusement que les signes particuliers de chacun sont explicités en tout début d'album :) En résumé, je dirais qu'on retrouve pas mal de bonnes idées et des persos attachants mais sans véritable personnalité . . . comment est-ce possible ? Demandez à Loisel pourquoi il dessine comme il dessine et vous trouverez peut-être la réponse ;) ! Selon l'éditeur, il a fallu convaincre Partick Cothias et Régis Loisel de rééditer les histoires de Norbert le Lézard. Maintenant je comprend mieux les hésitations des auteurs même si cette réédition n'est pas futile pour autant !
Lanfeust des Etoiles
Depuis le temps que j’en entends parler, j’ai quand même voulu voir par moi-même ce que valait Lanfeust dans les étoiles. Ben… Hum… C’est de l’aventure, quoi. Il arrive des choses… Sérieusement, c’est plutôt (dans l’ensemble assez) mauvais. Visiblement les auteurs s’amusent, et probablement nombre de lecteurs avec eux, tant mieux, mais l’histoire est complètement creuse, elle se dilue en péripéties plus ou moins opportunes et de toute façon les personnages s’en tirent toujours (sauf les secondaires, bien sûr). On ne voit pas ce que viennent faire là l’amiral, le séjour sur la station agricole me paraît inutile (comme les monstres qui l’habitent), bref, le fond de l’histoire est quasiment vide. Ces mêmes personnages se contentent d’être là, posés sur une scène comme des marionnettes à se balader. Ainsi, il ne reste par exemple de Cixi qu’un mauvais caractère et de la jalousie, et rien d’autre. Thanos je n’en parle même pas, il est quasi-inexistant. Le ton général est léger. Très léger. Plus encore que dans «Trolls de Troy» qui pourtant m’avait plu. En fait, j’ai eu l’impression déconcertante de lire une parodie d’Astérix et Obélix… Lanfeust = Astérix, Hébus = Obélix, et l'ordinateur du vaisseau qui fait le chienchien = Idéfix. Non ? Ca plus les jeux de mots foireux, ça fait un peu mauvaise parodie… Le dessin est plutôt pas mal, même si son évolution ne me plaît pas trop. Bon, j’ai tout de même beaucoup aimé l’explosion qui génère une vague (p. 25)… J'oubliais : on a l'impression qu'Arleston et Tarquin ont pris à droite à gauche des idées ou des éléments, car de fait le fond de l'histoire a déjà été abondamment traité en SF. En résumé, le public visé me paraît assez jeune, et peut-être se satisfera-t-il avec plaisir d’une série d’aventures, joyeuse et sans prétention. (Conseil d'achat : oui à 3 euros, sinon certainement pas !)
Orchidea
Mouais, bah on peut pas dire que j'ai vraiment pris du plaisir à lire cet album... L'histoire est incroyablement lente, je me suis souvent ennuyé, et le dessin ne donne pas vraiment de dynamique non plus (les couleurs ? bon ok, n'en parlons pas) bref, je ne relirai jamais cet album.
Rosco le Rouge
Quel dommage! Le dessin est vraiment superbe (dans le style un peu cartoon type "zinzins de l'espace") et les cadrages excellents (dont les gros plans sur des petits details croustillants). Parfois tres drole, l'histoire est malheureusement parasitée par un passage 'pipi-caca' qui m'a fait completement sortir de la BD. Un peu frustrant donc, en esperant que le deuxieme tome saura eviter ce genre d'ecueil. Note revue a 2 apres la lecture du deuxieme qui n'est meme pas rigolo. Joli mais decevant.