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Couverture de la série Le Seigneur d'Ombre
Le Seigneur d'Ombre

De trop grandes ressemblances avec "le seigneur des anneaux", Istin devrait, à mon avis, se cantonner aux dessins qui lui réussissent mieux. En revanche les dessins sont nickels, hormis une double-page de guerre qui fait trop penser à celles que l'on peut voir dans "les chroniques de la lune noire". Bref aucune innovation dans cet album :( : à feuilleter pour les dessins et uniquement pour ça.

17/07/2003 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Les Chasse Fourrés
Les Chasse Fourrés

Le dessin énergique et les couleurs pastelles ont attiré mon regard vers cette bd qui puise dans le mythe des lutins, elfes, farfadets et autres génies des bois. L'histoire en elle-même est assez convenue et plutôt ennuyeuse à suivre. Un petit groupe de lutins (formé par Amilamie, Basajaun, les Marmousets et Akerbeltz) part à la recherche d'une source miraculeuse, guidé en chemin par Azti, le mage, et conseillé par Mari, la divinité. En cours de route, ils feront la rencontre d'humains mais cela reste anecdotique. Le rôle du méchant de service, puisqu'il en faut toujours un, est tenu par Sorgin la Sorcière. Grosso modo (tiens, un modo :)) ils vont de source en source jusqu'a en trouver une qui n'est pas tarie. Il est aussi question d'envoûtement, d'amulette et tout le toutim. Cela dure pendant 40 pages très peu exaltantes (comme signalé plus haut). Le final, classique et peu original, se voit confronter la méchante sorcière (ouh, la vilaine-euh !) aux lutins des bois... je vous laisse deviner comment l’histoire se termine. ;)

17/07/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Aux médianes de Cymbiola (Métamorphoses)
Aux médianes de Cymbiola (Métamorphoses)

Difficile de juger cette bd. Premièrement parce que par rapport à ce qu'a fait Schuiten depuis, on est clairement un bon cran en-dessous (si pas deux...). Deuxièmement parce que depuis la fin des années 70, on a fait beaucoup mieux dans le genre. Pourtant, je suis certain qu'en 1979, cette bd avait son potentiel d'originalité, mais maintenant face aux "Cités obscures", elle fait un peu pâle figure. Le scénario est intéressant mais carrément inabouti, je trouve. Dans sa première partie, il cultive le mystère de manière un peu trop gratuite pour retomber, dans le prologue, dans le déjà-vu et le convenu. Autre défaut : on ne sent pas les personnages, on ne vit pas avec eux, ils sont trop distants, trop froids... et on ne les différencie pas les uns des autres. Renard et Schuiten se partage le dessin. Et cela se sent. Ca manque d'homogénéité. Et puis y'a un côté un peu tape-à-l'oeil qu'ont souvent les dessinateurs débutants qui se la jouent façon "Regarde ce que je sais faire : pleins de traits et des perspectives de la mort!" C'est sûr, certaines planches sont superbes, on en ferait de beau poster pour coller aux murs de son salon. Mais comme bd, dès qu'il s'agit de passer d'une case à l'autre, le découpage n'assure pas de la même manière...

16/07/2003 (modifier)
Couverture de la série L'Homme du Sertão (La Macumba du Gringo)
L'Homme du Sertão (La Macumba du Gringo)

Ca faisait très longtemps que j'avais lu cet album, dans la collection 16/22 de Dargaud. A l'époque je ne connaissais pas du tout Pratt, et je trouvais ça pas terrible du tout et assez mal dessiné. Maintenant que j'ai lu deux/trois Corto Maltese, je trouve l'histoire toujours assez quelconque, le dessin toujours pas génial, mais je comprends un peu mieux la place du récit dans l'oeuvre d'Hugo Pratt, avec tout ce côté magie vaudou esprit rêves... Alors bon, l'histoire n'est pas très développée, il s'agit plus d'une nouvelle que d'autre chose. Gringo Vargas a été tué et son âme erre, et demande vengeance. Cela donne lieu à quelques interactions avec les vivants (en particulier sa petite amie et la Macumba) et les morts, et un dénouement peu surprenant. Si le suspense ne fonctionne que moyennement, l'ambiance est en revanche très convaincante, tant dans la suggestion du paysage que de l'onirisme. Les personnages sont fiers, farouches, ombrageux et bien campés dans leur rôle. Le sens de l'honneur façon XIXème siècle est bien présent, et ajoute un charme désuet à l'ensemble. A réserver aux fans de Pratt, tout de même...

15/07/2003 (modifier)
Par Cedricval
Note: 2/5
Couverture de la série Salem la Noire
Salem la Noire

Avec cet album j'ai eu l'impression que les auteurs avaient fait un "collage" en reprenant des ingrédients à la base très connus. Bref, comment faire du neuf avec du vieux. Les personnages sont toujours très figés, l'humour est heureusement assez fort présent pour relever la sauce.

15/07/2003 (modifier)
Couverture de la série Le dernier loup d'Oz
Le dernier loup d'Oz

J'avais acheté cette BD après avoir été plus qu'attiré par l'aspect onirique de sa couverture, qui a été réutilisée pour un catalogue promotionnel de matériel de Jeu de Rôle. L'aspect graphique de l'album est aussi abouti que celui de la couverture, davantage même. Et c'est là que l'aspect trop détaillé du trait de Lidwine entre en jeu: le lecteur se retrouve face à une profusion de détail qui le perdent totalement, et on ne sait parfois plus trop ùu donenr de la tête dans cette surenchère de finesse et de perfectionnisme. A vouloir trop parfaire ses planches, à soigner de façon maladive les détails et fioritures de ses cases, Lidwine propose au lecteur un album graphiquement indigeste. C'est très beau, d'accord, mais c'est aussi TROP beau, trop parfait, trop détaillé. Et les couleurs plutôt réussies n'arrive cependant pas à palier à cette overdose de minutie. Le scénario ne rattrape en rien ce sens de la minutie dans lequel baigne les dessins. C'est labyrinthique à souhait, dû sans doute à la profusion de personnages dont on arrive à grand peine à savoir si ils sont principaux ou secondaires. Cette quête autour d'un artefact magique sens trop le rechauffé, l'heroic fantasy caricaturale. Quand elle est maîtrisée, l'Heroic fantasy peut offrir de bonnes choses au lecteur, comme Les Légendes des Contrées Oubliées ou Le Grand Pouvoir du Chninkel. Mais là non. A vouloir mettre sur pied un univers cohérent, Lidwine n'a réussi qu'à perdre le lecteur dans un déluge de maîtrise. Graphiquement très abouti (mais c'est également l'un de ses défauts), cet album dont la suite est annoncée depuis plus de 10 ans n'a réussi qu'à provoquer qu'une seule chose chez moi: un affreux mal de tête. Lecteurs, à moins que le challenge ne vous attire, passez votre chemin.

15/07/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série De l'autre côté de la nuit
De l'autre côté de la nuit

Cette bd italienne un peu « hype », qui partage ses influences entre le comics et le manga dissimule difficilement ses airs de baudruche. Tout au long de la lecture de cet album, j’étais intrigué, réellement passionné : impossible pour moi de décrocher, j’étais réellement pris par l’action, les personnages, le mystère. J’étais certes un peu agacé par le côté « mode » affiché (lire une bd qui présente Offspring et Green Day comme références musicales ultimes, ça fait sourire)… mais intéressé par ce dessin vif et dynamique, pas toujours d’une lisibilité exemplaire, mais réellement envoûtant (et auquel cette affreuse couverture ne rend pas justice). L’ennui c’est que la résolution de l’intrigue est franchement décevante, à la limite du minable : la baudruche se dégonfle, comme un gâteau qu’on aurait fait trop gonfler et qui tout à coup éclate et débouche sur le vide… Domage…

14/07/2003 (modifier)
Par Kikid
Note: 2/5
Couverture de la série Naüja
Naüja

Contrairement à beaucoup de monde ici, j'ai pour ma part vraiment bien aimé le tome 1 ! Il proposait un scénario sympa (lent OK, mais sympa), et j'étais intrigué par cette fameuse "Naüja", le continent inexploré... Par contre le tome 2... médiocre ! Je n'ai plus du tout accroché au scénario... J'espère que la suite relèvera le niveau ! Concernant les dessins, bin c'est vraiment très beau, ça ressemble un peu à des crayonnés, et ça rend très bien. De plus la couleur est assez splendide... Bref, faut voir la suite...

14/07/2003 (modifier)
Couverture de la série Caravane (Zentner)
Caravane (Zentner)

Bah, étant donné le genre et la mise en oeuvre très particuliers de cet album, soit on rentre dedans très vite et on tombera sous le charme, soit on y reste hérmétique d'un bout à l'autre, avec une sensation d'agacement mêlée d'ennui qui va s'accentuant au fil des 168 pages. Inutile de dire que dans mon cas c'est la deuxième option qui s'est produite... Le ton général rappelle un peu celui de "L'alchimiste", de Paulo Cuelho. Livre qui se veut initiatique, révélant les mystères de l'âme à qui le lit, faisant voyager le lecteur dans l'espace et dans l'introspection, et qui déjà m'avait laissé imperméable, mais qui a eu un succès certain. Le ton général se veut poétique, à mon avis dans le pire sens du terme, puisqu'il rabâche un même thème (la caravane) de plein de points de vue différents, mais toujours sur le même mode, rêveur, nostalgique et empreint d'une pseudo-sagesse. Typiquement le genre de chose que je n'apprécie pas. :( Evidemment ça devient vite lourd, puisqu'il ne se passe rien, que le propos est dit redit et rerépété... En plus le dessin est très très simpliste, et ne me plaît vraiment pas plus que ça. Bref, pour moi une traversée du désert.

13/07/2003 (modifier)
Par Sandy
Note: 2/5
Couverture de la série Harry Dickson
Harry Dickson

Lorsque c'est sorti, j'en attendais beaucoup : enquêtes fantastiques, dessins jacobiens, c'était un prolongement de "Blake et Mortimer", avec une nouvelle fraîcheur. Mais non. Le dessin est presque caricatural et forcé. Et les enquêtes sont très fouillis, sans trop d'intérêt. Très peu de plaisir à lire... Dommage, cela ressemble finalement à une simple opération marketing.

13/07/2003 (modifier)