C’est la version « coquine » des voyages de Gulliver. Le dessin est très beau, visuellement, c’est du grand Manara. Sa Gulliver version féminine est belle, sensuelle, et …vachement bonne. Mais bon…l’intérêt de l’album s’arrête là, l’histoire, on la connaît déjà et l’adaptation qu’en fait Manara a totalement laissé de côté le caractère philosophique du conte de Swift. Seules quelques pointes d’humour bienvenues font que l’on passe tout de même un bon moment. Et si finalement, on ne s’ennuie pas, c’est surtout parce que cette intrigue très linéaire, trop linéaire, se lit bien vite. En 10 minutes chrono, l’album est bouclé… et malheureusement aussi vite oublié. Non, vraiment, on est loin de la truculence du premier tome de « Le déclic » et de celui de « Le Parfum de l’invisible ». Peut mieux faire !
Bon, ben désolé mais je pense exactement la même chose qu'ArzaK du premier au dernier mot. En conséquence je ne vais pas faire très long si ce n'est vous conseiller de feuilleter ce bouquin de Manara pour ces toujours très beaux dessins (la couleur passe même assez bien, mieux que dans Piranese), ça ne vous prendra pas beaucoup de temps! Par contre si vous chercher une histoire plus étoffée, à même de titiller vos fantasmes, préférez de loin "Le parfum de l'invisible", meilleur bouquin de Manara à ce jour à mon avis.
Il s'agit de l'album posthume de Will, inachevé par lui mais terminé par ses amis dessinateurs qui se passent le crayon : Walthéry, Hausman, Geerts, Loisel, Mézières, Batem, Colman, Fournier, Frank Pé, Hardy, Hermann, Wasterlain, Dany, Derib, Franz, Le Gall, Maltaite, Plessix, Roba.
L'entreprise est d'emblée sympathique, malheureusement le résultat laisse dubitatif. Le fait de passer d'un dessinateurs à l'autre toutes les 2-3 pages, par moments à toutes les pages, déssert de manière incroyable le scénario. Difficile de considérer cet album comme une histoire unique. Le scénario était peut-être très uniforme au départ, mais passé par les mains de tous ces dessinateurs, on a la sensation que cela part dans tous les sens. Il fallait pourtant s'y attendre, comment voulez vous passer sans entraves de Roba à Hermann en passant par les couleurs hideuses (j’insiste) de Dany (qui n’a jamais rien fait d’aussi laid)? Le héros a toujours une gueule différente et l'atmosphère change du tout au tout. C'est déstabilisant, on n'arrive pas à s'accrocher à l'histoire, ni même à la juger...
Pour prendre une comparaison un peu facile : c’est un peu comme si dans un film de fiction, on changeait de genre, de ton et d’acteur à chaque minute. La fiction s’auto-détruit alors d’elle-même, les personnages n’existent plus, pas plus que les lieux…
Ce n’était donc pas, à mon avis, une bonne idée, il aurait mieux fallu laisser terminer l’album par un seul dessinateur et laisser les autres faire des hommages libres par des illustrations ou de courtes histoires.
Cela me paraît donc plus être une curiosité qu'autre chose. Même le fan de Will risque de ne pas être enchanté, il n'y a que 6 planches de l'auteur...
Petite digression : cet album pourrait même avoir un intérêt pédagogique, pour montrer, par exemple, à des étudiants en bd à quel point le style d'un dessin a une influence sur un scénario et une histoire.
En résumé : c'est peut-être le dernier album de Will mais ce n'est pas son meilleur, et le pauvre n'y a rien pu faire, malgré la bonne volonté et la sincérité (dont je ne doute pas) de ses amis.
Troisième série du cycle des stryges et franchement pas la meilleure.
Je n'accroche pas du tout sur le dessin. Et le scénario me semble trop alambiqué pour être interessant. Dommage.
A eviter pour moi !
Tout le monde m'avait vanté les mérites de cette série, je me suis donc laissé tenter ...
j'aurais peut-être pas du.
Le dessin fait trés dessin animé (trop et c'est pas non plus du blacksad) et le scénario ne m'a pas du tout convaincu.
Maintenant les gouts et les couleurs...
Pour l'instant je ne conseille pas cette série.
1. Le paradis des cailloux
Dargaud et sa très sympathique collection « Poisson Pilote » livre ici une nouvelle série humoristique qui ne révolutionne certes pas la BD mais qui présente quelques planches sympathiques.
Samedi & Dimanche sont deux lézards affublés de bonnets pure laine 100% mouton. Ils sont en train de pêcher bien tranquilles sur des cailloux, à quelques mètres de leur plage. Et là paf ! Samedi se pose les questions : mais qu’est ce qu’ils fichent là, d’où ils viennent, qu’y a t-il d’autre sur cette île… Questions existentielles qui tranchent nettement avec leur univers coléreux et le ton résolument joyeux de cette histoire.
Les couleurs vives de Walter & Yuka (les coloristes maison qui avaient déjà officié pour Blain dans Isaac le pirate) ne sont pas étrangères à la gaieté qui se dégage de cet album.
Le ton est plaisant, et les personnages secondaires tels que l’oiseau Roberto et Bob le tyrannosaure apportent quelques scènes souriantes.
Le dessin en lui même n’est pas franchement spectaculaire, ce n’est pas la priorité principale des auteurs qui nous offrent là un album sans grande prétention mais qui se laisse lire. Les messages philosophiques ne sont pas non plus le but, même si certaines déclarations sont ambiguës et le message de Carpe Diem qu’elles véhiculent est quand même bien consensuel.
1. L'héritage des 30 velus
Il n’y a pas que Lincoln dans la vie et avant de connaître la vague de succès qui a accompagné son dernier opus, Jérôme Jouvray avait livré la série « La région » pour les sympathiques éditions Paquet. Voici le premier tome d’une histoire agréable à lire mais qui pêche encore par quelques défauts.
Le dessin pourra en rebuter plus d’un, personnellement, c’est loin d’être ce que je préfère dans la BD et le trait de Jouvray est bien plus supérieur dans Lincoln. Ici c’est un trait gras, très gras, avec des individus aux physionomies sommaires avec des couleurs très marquées.
Passé ce dessin lourd à appréhender, nous sommes plongés dans une histoire amusante mais aux idées graves, contée sur un ton malgré tout léger. Le régionalisme et l’esprit cocardier avec toutes les extrémités que ces sentiments peuvent engendrer sont ici poussés au paroxysme. Et c’est bien le plus grand intérêt de cet album parfois un peu trop chargé en dialogues. Les phylactères prennent énormément de place, il faut dire aussi qu’on ne s’attarde pas sur les arrières-plans. Mais le message à faire passer est ambitieux, d’autant plus que les moyens mis en œuvre (dessin et ton) restent encore une fois axés sur la satire comique. A ce sujet, on peut relever certains dialogues savoureux qui relèvent ce dessin qui flirte avec le repoussant (avis perso bien sûr).
A lire malgré tout par curiosité, mais aussi pour l’excellente idée qui nourrit ce scénario. Ceux qui ont aimé Lincoln le liront avec d’autant plus d’acuité.
Un bouquin intéressant (c'est presque obligatoire quand on est publié chez Aire Libre) mais qui passe un poil à côté de l'objectif. C'est une histoire vraiment dure qui est racontée et pourtant on peine à être réellement touché ou ému. La construction narrative est intéressante même si les ellipses sont un peu trop nombreuses et le rythme est un peu monotone.
J'aime assez le dessin, très adapté au ton de l'histoire ainsi que les couleurs, notamment celle de cette fumée qui survole toute l'histoire. Au passage je pense qu'elle est bleue parce que les cigarettes étant vieilles et sèches, la fumée est différente (mais c'est une explication tout à fait personnelle). La fin est touchante même si le happy end des dernières cases est un peu facile et dommage.
Autant Lanfeust de Troy fait partie de mes BD préférées, autant cette suite n'est à mon avis pas à la hauteur. Pourtant je ne faisais pas partie des gens qui enterraient cette série avant même sa sortie. J'ai attendu patiemment la sortie du tome 1, que j'ai trouvé assez moyen, puis celle du tome 2 qui m'a paru ennuyeux.
Le dessin et les couleurs sont toujours assez sympas mais le scénario est relativement vide pour le moment. On ne sait pas très où tout cela va nous mener.
Alors bon je me dis que cette histoire est peut-être longue à lancer donc j'attends le prochain tome pour confirmer ou infirmer mon sentiment général.
Comme à son habitude, Tardi manque d'objectivité dans sa manière de raconter, contrairement à ce qui est dit en bas. On retrouve d'ailleurs ce manque d'objectivité dans Le Cri du Peuple... Tardi ne montre qu'un aspect de la grande guerre, un aspect véridique qui montre le gaspillage de vies humaines. Mais cette guerre a également vu combattre des hommes qui croyaient en ce combat. L'histoire de ces hommes manque dans cette bd. Bref trop de généralité à mon goût.
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Gulliveriana
C’est la version « coquine » des voyages de Gulliver. Le dessin est très beau, visuellement, c’est du grand Manara. Sa Gulliver version féminine est belle, sensuelle, et …vachement bonne. Mais bon…l’intérêt de l’album s’arrête là, l’histoire, on la connaît déjà et l’adaptation qu’en fait Manara a totalement laissé de côté le caractère philosophique du conte de Swift. Seules quelques pointes d’humour bienvenues font que l’on passe tout de même un bon moment. Et si finalement, on ne s’ennuie pas, c’est surtout parce que cette intrigue très linéaire, trop linéaire, se lit bien vite. En 10 minutes chrono, l’album est bouclé… et malheureusement aussi vite oublié. Non, vraiment, on est loin de la truculence du premier tome de « Le déclic » et de celui de « Le Parfum de l’invisible ». Peut mieux faire !
Gulliveriana
Bon, ben désolé mais je pense exactement la même chose qu'ArzaK du premier au dernier mot. En conséquence je ne vais pas faire très long si ce n'est vous conseiller de feuilleter ce bouquin de Manara pour ces toujours très beaux dessins (la couleur passe même assez bien, mieux que dans Piranese), ça ne vous prendra pas beaucoup de temps! Par contre si vous chercher une histoire plus étoffée, à même de titiller vos fantasmes, préférez de loin "Le parfum de l'invisible", meilleur bouquin de Manara à ce jour à mon avis.
L'Arbre des deux printemps
Il s'agit de l'album posthume de Will, inachevé par lui mais terminé par ses amis dessinateurs qui se passent le crayon : Walthéry, Hausman, Geerts, Loisel, Mézières, Batem, Colman, Fournier, Frank Pé, Hardy, Hermann, Wasterlain, Dany, Derib, Franz, Le Gall, Maltaite, Plessix, Roba. L'entreprise est d'emblée sympathique, malheureusement le résultat laisse dubitatif. Le fait de passer d'un dessinateurs à l'autre toutes les 2-3 pages, par moments à toutes les pages, déssert de manière incroyable le scénario. Difficile de considérer cet album comme une histoire unique. Le scénario était peut-être très uniforme au départ, mais passé par les mains de tous ces dessinateurs, on a la sensation que cela part dans tous les sens. Il fallait pourtant s'y attendre, comment voulez vous passer sans entraves de Roba à Hermann en passant par les couleurs hideuses (j’insiste) de Dany (qui n’a jamais rien fait d’aussi laid)? Le héros a toujours une gueule différente et l'atmosphère change du tout au tout. C'est déstabilisant, on n'arrive pas à s'accrocher à l'histoire, ni même à la juger... Pour prendre une comparaison un peu facile : c’est un peu comme si dans un film de fiction, on changeait de genre, de ton et d’acteur à chaque minute. La fiction s’auto-détruit alors d’elle-même, les personnages n’existent plus, pas plus que les lieux… Ce n’était donc pas, à mon avis, une bonne idée, il aurait mieux fallu laisser terminer l’album par un seul dessinateur et laisser les autres faire des hommages libres par des illustrations ou de courtes histoires. Cela me paraît donc plus être une curiosité qu'autre chose. Même le fan de Will risque de ne pas être enchanté, il n'y a que 6 planches de l'auteur... Petite digression : cet album pourrait même avoir un intérêt pédagogique, pour montrer, par exemple, à des étudiants en bd à quel point le style d'un dessin a une influence sur un scénario et une histoire. En résumé : c'est peut-être le dernier album de Will mais ce n'est pas son meilleur, et le pauvre n'y a rien pu faire, malgré la bonne volonté et la sincérité (dont je ne doute pas) de ses amis.
Le Clan des chimères
Troisième série du cycle des stryges et franchement pas la meilleure. Je n'accroche pas du tout sur le dessin. Et le scénario me semble trop alambiqué pour être interessant. Dommage. A eviter pour moi !
Lock
Tout le monde m'avait vanté les mérites de cette série, je me suis donc laissé tenter ... j'aurais peut-être pas du. Le dessin fait trés dessin animé (trop et c'est pas non plus du blacksad) et le scénario ne m'a pas du tout convaincu. Maintenant les gouts et les couleurs... Pour l'instant je ne conseille pas cette série.
Samedi et Dimanche
1. Le paradis des cailloux Dargaud et sa très sympathique collection « Poisson Pilote » livre ici une nouvelle série humoristique qui ne révolutionne certes pas la BD mais qui présente quelques planches sympathiques. Samedi & Dimanche sont deux lézards affublés de bonnets pure laine 100% mouton. Ils sont en train de pêcher bien tranquilles sur des cailloux, à quelques mètres de leur plage. Et là paf ! Samedi se pose les questions : mais qu’est ce qu’ils fichent là, d’où ils viennent, qu’y a t-il d’autre sur cette île… Questions existentielles qui tranchent nettement avec leur univers coléreux et le ton résolument joyeux de cette histoire. Les couleurs vives de Walter & Yuka (les coloristes maison qui avaient déjà officié pour Blain dans Isaac le pirate) ne sont pas étrangères à la gaieté qui se dégage de cet album. Le ton est plaisant, et les personnages secondaires tels que l’oiseau Roberto et Bob le tyrannosaure apportent quelques scènes souriantes. Le dessin en lui même n’est pas franchement spectaculaire, ce n’est pas la priorité principale des auteurs qui nous offrent là un album sans grande prétention mais qui se laisse lire. Les messages philosophiques ne sont pas non plus le but, même si certaines déclarations sont ambiguës et le message de Carpe Diem qu’elles véhiculent est quand même bien consensuel.
Contrebande (La Région)
1. L'héritage des 30 velus Il n’y a pas que Lincoln dans la vie et avant de connaître la vague de succès qui a accompagné son dernier opus, Jérôme Jouvray avait livré la série « La région » pour les sympathiques éditions Paquet. Voici le premier tome d’une histoire agréable à lire mais qui pêche encore par quelques défauts. Le dessin pourra en rebuter plus d’un, personnellement, c’est loin d’être ce que je préfère dans la BD et le trait de Jouvray est bien plus supérieur dans Lincoln. Ici c’est un trait gras, très gras, avec des individus aux physionomies sommaires avec des couleurs très marquées. Passé ce dessin lourd à appréhender, nous sommes plongés dans une histoire amusante mais aux idées graves, contée sur un ton malgré tout léger. Le régionalisme et l’esprit cocardier avec toutes les extrémités que ces sentiments peuvent engendrer sont ici poussés au paroxysme. Et c’est bien le plus grand intérêt de cet album parfois un peu trop chargé en dialogues. Les phylactères prennent énormément de place, il faut dire aussi qu’on ne s’attarde pas sur les arrières-plans. Mais le message à faire passer est ambitieux, d’autant plus que les moyens mis en œuvre (dessin et ton) restent encore une fois axés sur la satire comique. A ce sujet, on peut relever certains dialogues savoureux qui relèvent ce dessin qui flirte avec le repoussant (avis perso bien sûr). A lire malgré tout par curiosité, mais aussi pour l’excellente idée qui nourrit ce scénario. Ceux qui ont aimé Lincoln le liront avec d’autant plus d’acuité.
Un peu de fumée bleue...
Un bouquin intéressant (c'est presque obligatoire quand on est publié chez Aire Libre) mais qui passe un poil à côté de l'objectif. C'est une histoire vraiment dure qui est racontée et pourtant on peine à être réellement touché ou ému. La construction narrative est intéressante même si les ellipses sont un peu trop nombreuses et le rythme est un peu monotone. J'aime assez le dessin, très adapté au ton de l'histoire ainsi que les couleurs, notamment celle de cette fumée qui survole toute l'histoire. Au passage je pense qu'elle est bleue parce que les cigarettes étant vieilles et sèches, la fumée est différente (mais c'est une explication tout à fait personnelle). La fin est touchante même si le happy end des dernières cases est un peu facile et dommage.
Lanfeust des Etoiles
Autant Lanfeust de Troy fait partie de mes BD préférées, autant cette suite n'est à mon avis pas à la hauteur. Pourtant je ne faisais pas partie des gens qui enterraient cette série avant même sa sortie. J'ai attendu patiemment la sortie du tome 1, que j'ai trouvé assez moyen, puis celle du tome 2 qui m'a paru ennuyeux. Le dessin et les couleurs sont toujours assez sympas mais le scénario est relativement vide pour le moment. On ne sait pas très où tout cela va nous mener. Alors bon je me dis que cette histoire est peut-être longue à lancer donc j'attends le prochain tome pour confirmer ou infirmer mon sentiment général.
C'était la guerre des tranchées
Comme à son habitude, Tardi manque d'objectivité dans sa manière de raconter, contrairement à ce qui est dit en bas. On retrouve d'ailleurs ce manque d'objectivité dans Le Cri du Peuple... Tardi ne montre qu'un aspect de la grande guerre, un aspect véridique qui montre le gaspillage de vies humaines. Mais cette guerre a également vu combattre des hommes qui croyaient en ce combat. L'histoire de ces hommes manque dans cette bd. Bref trop de généralité à mon goût.