Bon, je continue la séquence nostalgie avec "La capote qui tue" :) :) :)
Nan, je déconne, j'ai lu ça récemment en fait. C'est assez délirant comme BD mais c'est sûr que ce n'est pas pour les lecteurs bien pensants à l'esprit fermé (et je parle d'esprit fermé, hein, pas d'autre chose! :))
C'est tout de même assez crade par moments mais dans la lignée des BD adultes bêtes et méchantes, Ralf König se pose là !
Certaines planches sont vraiment marrantes, d'autres assez lourdingues et n'apportent rien...
C'est un secteur pas vraiment investi à ma connaissance, la BD "SM homo" :) mais sans se prendre au sérieux, König arrive à bien délirer et à dérider son lecteur sur certaines histoires...
A voir éventuellement, par simple curiosité...
Mouais, je suis assez d'accord avec l'avis de SAGERA : si Hergé n'avait pas fait Tintin, je suis persuadé qu'on jugerait différemment Jo, Zette et Jocko. Le dessin est du copier/coller du cousin reporter mais les personnages n'ont pas eu la notoriété du reporter blondinet.
Toutefois j'ai lu cette série quand j'étais gamin, sans jamais vraiment m'extasier, mais sans non plus que ce soit une punition. Difficile d'émettre un jugement favorable avec des yeux âgés de plus de 9 ans quand même...
Pour des gamins, le dessin, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, est quand même soigné, et sérieux. Quant aux histoires et aux personnages, ça ne casse pas des briques, et il s'agit encore d'une série que je n'offrirai pas à des enfants. Parce que j'aurai trop peur qu'ils ne s'endorment dessus.
Je suppose donc qu'il s'agit là de BD à réserver aux fans inconditionnels d'Hergé, dont je ne fais clairement pas partie :)
Arf, les frasques de Léon-la-Terreur!
Le moins qu'on puisse dire c'est que les auteurs ont réussi à créer un personnage haut en couleurs!
C'est bien gras, débile par moments, et dans les temps troublés de l'adolescence, je piquais ces BD à mon frère pour les lire en cachette, avec ce sentiment aigre-doux d'enfreindre les lois en lisant du lubrique...
Mais cette BD ne s'arrête pas à ça, il y a une dose d'humour bien réelle éclairée à la lumière d'un non sens parfois très bon.
Je ne dirai pas que tout est bon, il y a du tri à faire mais voilà une série qui ne laissera personne indifférent. C'est bête et méchant, mais les auteurs parviennent à faire éclater quelques tabous sans se prendre au sérieux, ce qui n'est déjà pas si mal.
A découvrir pour les curieux...
Bon, faut pas tirer à boulets rouges sur cette série qui se pose là comme "BD acquise à la cause du sport mécanique".
D'un autre côté, j'ai toujours aimé le sport mécanique, alors même gamin, lorsque je découvris Michel Vaillant, ça m'intéressait. Je dirai pas qu'il en est de même maintenant...
Faut quand même reconnaître que plus de 60 tomes qui racontent la même chose, c'est quand même lourdingue.
Quant à la narration elle est franchement déplorable. C'est certainement le plus gros défaut de cette série, avec les dessins très froids, assez impersonnels en fait, qui me gènent pas mal.
Bref, une série moisie mais dans le bon sens du terme :)
Si je n'attribue pas un 1/5 c'est un peu comme pour Buck Danny, dans son domaine, c'est la série phare.
Mais c'est tout, bref : à l'occase, si vous aimez les sports mécaniques, feuilletez en un en librairie, ça suffit en général :)
Hum, je n'ai lu que le tome 3 de cette série, mais ça me paraît suffisant...
Les Dingodossiers, c'est un recueil de pages parues dans Pilote, entre 1965 et 1967 (à la louche); ça n'est donc pas tout récent.
Les Dingodossiers, c'est certes Gotlib, alors débutant et largement angoissé à l'idée de travailler seul, mais c'est aussi l'immmmmense Goscinny, alors en plein succès.
Les Dingodossiers, c'est enfin une partie de Pilote, un état d'esprit qui se ressent à la lecture.
A la lecture, on perçoit immédiatement les différences -- extrêmement marquées -- entre ces Dingodossiers, et la future Rubrique-à-brac. Différence principalement de ton et de dynamique, le dessin étant déjà d'un niveau très proche de ce qu'il sera ensuite. Le ton est très sage, posé; les "gags" n'en sont pas vraiment, et les différentes pages se résument surtout à des exposés de situation supposément comiques. Le dessin se limite alors plus à de l'illustration qu'à autre chose...
Le dynamique s'en ressent énormément : tout est terriblement statique...
Dans ce troisième tome, on a également quelques pages faites en solo par Gotlib pour Fluide.
Et là...
Comment dire ?
C'est le bonheeeuuur ! :)
D'une page à une autre, on bascule dans un univers com-plè-tement différent ! Le dessin s'anime d'une incroyable dynamique, il bouge, les visages sont caricaturaux, expressifs, animés, l'histoire est vivante, part dans tous les sens, l'humour fait une entrée en force, dans le dessin, dans les gags, les jeux de mots, bref partout.
Honnêtement, il n'y a aucune hésitation à avoir : là où les Dingodossiers laissent en partie présager de ce que fera Gotlib plus tard, c'est bien dans la Ràb que son talent glacial et sophistiqué prendra toute son ampleur.
Quant aux Dingodossiers, s'il peut être intéressant d'y jeter un oeil, leur lecture n'est en revanche pas exactement propice à une monstrueuse poilade.
C'est une BD sympa pour les petits alsaciens qui ont envie de découvrir l'histoire de ce château sans avoir à potasser un gros bouquin historique monotone....Illustration très très moyenne. A diffuser dans les CDI des écoles.
Tome 1 : 7/10
Histoire sans héros, c'est d'abord un one-shot paru dans les années 70. Un récit d'aventure classique, très basique mais bien calibré. Le genre d'album que l'on lit sans déplaisir. Un dessin agréable, un scénario qui démontre un certain savoir-faire, même si on pourrait déplorer un manque d'originalité.
Tome 2 : 3/10
20 ans plus tard, vient s'ajouter une suite, dont l'interêt est franchement discutable. Le dessin de Dany y est inégal, certaines planches sont réussies mais d'autres sont vraiment laides. On le sent hésitant entre différents styles, il se cherche mais ne se trouve pas. C'est dommage pour un vieux routier comme lui.
De son côté, le scénario ne fait pas franchement mieux, même s'il démarre sur les chapeaux de roue et sur une intrigue à la XIII qui s'annonce palpitante, l'album s'enlise très vite jusqu'à un final rempli de lourdeurs et d'invraisemblances.
Etrange que ces deux là ait voulu donner une suite à ce que certains considéraient comme une de leurs oeuvres majeures (pas moi). Car franchement, vingt ans après, on a l'impression que Dany et Van Hamme ont quelque peu perdu de leur superbe.
De l'action pure sur fond de science-fiction. C'est ce que propose ce one-shot qui se pare de toutes les vertus les plus outrancières : hyper violence, gore, passage porno... et une bonne dose de cynisme.
Malheureusement côté "provo", les éléments scénaristiques en jeu sont tellement attendus et banal, qu'au final, ce n'est pas très incisif.
Prenez les thèmes bien dans le vent : la mondialisation, les méchantes multinationales, l'écart nord-sud, les OGM, le clonage... et mélanger le tout et vous aurez une fable par moment divertissante mais sans aucune nuances ni finesses.
Stan et Vince sont loin d'être des manchots mais les planches sont fameusement gâchées par des effets colorés façon "photoshop" qui sont d'une faute de goût assez flagrante.
Même pour le côté : "ça pète et ça viande à tous les étages", je ne vous conseille pas cette bd, dans le genre, il y a bien plus jouissif et bien plus drôle Hard Boiled et Big Guy de Darrow et Miller, par exemple.
Même si l'univers graphique surprend agréablement l'amateur de science-fiction, le scénario n'accroche pas suffisamment le lecteur. De plus, certaines prises de vue me laisse perplexe...Certaines cases gachent parfois le formidable travail réalisé...L'architecture des décors est splendide mais certains cadrages sur les personnages gâchent la qualité d'ensemble de cette production. L'histoire souffre parfois aussi d'une incohérence dans la mise en scène...
Dommage car les personnages et le scénario auraient pu être gérés autrement...
C'est vrai que le dessin et le style de Chaillet sont différents, et même meilleurs que ceux de Jacques Martin, avec lequel il a collaboré durant plus de 20 ans... Mais lorsque Chaillet se lance tout seul dans une BD historique, c'est vraiment pas bon ! Son dessin part dans tous les sens, la narration est très hachée, et malgré le sujet (la fin de l'Empire romain d'Occident), on n'a pas envie d'en lire plus...
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La Capote qui tue
Bon, je continue la séquence nostalgie avec "La capote qui tue" :) :) :) Nan, je déconne, j'ai lu ça récemment en fait. C'est assez délirant comme BD mais c'est sûr que ce n'est pas pour les lecteurs bien pensants à l'esprit fermé (et je parle d'esprit fermé, hein, pas d'autre chose! :)) C'est tout de même assez crade par moments mais dans la lignée des BD adultes bêtes et méchantes, Ralf König se pose là ! Certaines planches sont vraiment marrantes, d'autres assez lourdingues et n'apportent rien... C'est un secteur pas vraiment investi à ma connaissance, la BD "SM homo" :) mais sans se prendre au sérieux, König arrive à bien délirer et à dérider son lecteur sur certaines histoires... A voir éventuellement, par simple curiosité...
Jo, Zette et Jocko
Mouais, je suis assez d'accord avec l'avis de SAGERA : si Hergé n'avait pas fait Tintin, je suis persuadé qu'on jugerait différemment Jo, Zette et Jocko. Le dessin est du copier/coller du cousin reporter mais les personnages n'ont pas eu la notoriété du reporter blondinet. Toutefois j'ai lu cette série quand j'étais gamin, sans jamais vraiment m'extasier, mais sans non plus que ce soit une punition. Difficile d'émettre un jugement favorable avec des yeux âgés de plus de 9 ans quand même... Pour des gamins, le dessin, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, est quand même soigné, et sérieux. Quant aux histoires et aux personnages, ça ne casse pas des briques, et il s'agit encore d'une série que je n'offrirai pas à des enfants. Parce que j'aurai trop peur qu'ils ne s'endorment dessus. Je suppose donc qu'il s'agit là de BD à réserver aux fans inconditionnels d'Hergé, dont je ne fais clairement pas partie :)
Léon-la-Terreur (Léon Van Oukel)
Arf, les frasques de Léon-la-Terreur! Le moins qu'on puisse dire c'est que les auteurs ont réussi à créer un personnage haut en couleurs! C'est bien gras, débile par moments, et dans les temps troublés de l'adolescence, je piquais ces BD à mon frère pour les lire en cachette, avec ce sentiment aigre-doux d'enfreindre les lois en lisant du lubrique... Mais cette BD ne s'arrête pas à ça, il y a une dose d'humour bien réelle éclairée à la lumière d'un non sens parfois très bon. Je ne dirai pas que tout est bon, il y a du tri à faire mais voilà une série qui ne laissera personne indifférent. C'est bête et méchant, mais les auteurs parviennent à faire éclater quelques tabous sans se prendre au sérieux, ce qui n'est déjà pas si mal. A découvrir pour les curieux...
Michel Vaillant
Bon, faut pas tirer à boulets rouges sur cette série qui se pose là comme "BD acquise à la cause du sport mécanique". D'un autre côté, j'ai toujours aimé le sport mécanique, alors même gamin, lorsque je découvris Michel Vaillant, ça m'intéressait. Je dirai pas qu'il en est de même maintenant... Faut quand même reconnaître que plus de 60 tomes qui racontent la même chose, c'est quand même lourdingue. Quant à la narration elle est franchement déplorable. C'est certainement le plus gros défaut de cette série, avec les dessins très froids, assez impersonnels en fait, qui me gènent pas mal. Bref, une série moisie mais dans le bon sens du terme :) Si je n'attribue pas un 1/5 c'est un peu comme pour Buck Danny, dans son domaine, c'est la série phare. Mais c'est tout, bref : à l'occase, si vous aimez les sports mécaniques, feuilletez en un en librairie, ça suffit en général :)
Les Dingodossiers
Hum, je n'ai lu que le tome 3 de cette série, mais ça me paraît suffisant... Les Dingodossiers, c'est un recueil de pages parues dans Pilote, entre 1965 et 1967 (à la louche); ça n'est donc pas tout récent. Les Dingodossiers, c'est certes Gotlib, alors débutant et largement angoissé à l'idée de travailler seul, mais c'est aussi l'immmmmense Goscinny, alors en plein succès. Les Dingodossiers, c'est enfin une partie de Pilote, un état d'esprit qui se ressent à la lecture. A la lecture, on perçoit immédiatement les différences -- extrêmement marquées -- entre ces Dingodossiers, et la future Rubrique-à-brac. Différence principalement de ton et de dynamique, le dessin étant déjà d'un niveau très proche de ce qu'il sera ensuite. Le ton est très sage, posé; les "gags" n'en sont pas vraiment, et les différentes pages se résument surtout à des exposés de situation supposément comiques. Le dessin se limite alors plus à de l'illustration qu'à autre chose... Le dynamique s'en ressent énormément : tout est terriblement statique... Dans ce troisième tome, on a également quelques pages faites en solo par Gotlib pour Fluide. Et là... Comment dire ? C'est le bonheeeuuur ! :) D'une page à une autre, on bascule dans un univers com-plè-tement différent ! Le dessin s'anime d'une incroyable dynamique, il bouge, les visages sont caricaturaux, expressifs, animés, l'histoire est vivante, part dans tous les sens, l'humour fait une entrée en force, dans le dessin, dans les gags, les jeux de mots, bref partout. Honnêtement, il n'y a aucune hésitation à avoir : là où les Dingodossiers laissent en partie présager de ce que fera Gotlib plus tard, c'est bien dans la Ràb que son talent glacial et sophistiqué prendra toute son ampleur. Quant aux Dingodossiers, s'il peut être intéressant d'y jeter un oeil, leur lecture n'est en revanche pas exactement propice à une monstrueuse poilade.
Haut-Koenigsbourg - Le Siège de 1633
C'est une BD sympa pour les petits alsaciens qui ont envie de découvrir l'histoire de ce château sans avoir à potasser un gros bouquin historique monotone....Illustration très très moyenne. A diffuser dans les CDI des écoles.
Histoire sans Héros
Tome 1 : 7/10 Histoire sans héros, c'est d'abord un one-shot paru dans les années 70. Un récit d'aventure classique, très basique mais bien calibré. Le genre d'album que l'on lit sans déplaisir. Un dessin agréable, un scénario qui démontre un certain savoir-faire, même si on pourrait déplorer un manque d'originalité. Tome 2 : 3/10 20 ans plus tard, vient s'ajouter une suite, dont l'interêt est franchement discutable. Le dessin de Dany y est inégal, certaines planches sont réussies mais d'autres sont vraiment laides. On le sent hésitant entre différents styles, il se cherche mais ne se trouve pas. C'est dommage pour un vieux routier comme lui. De son côté, le scénario ne fait pas franchement mieux, même s'il démarre sur les chapeaux de roue et sur une intrigue à la XIII qui s'annonce palpitante, l'album s'enlise très vite jusqu'à un final rempli de lourdeurs et d'invraisemblances. Etrange que ces deux là ait voulu donner une suite à ce que certains considéraient comme une de leurs oeuvres majeures (pas moi). Car franchement, vingt ans après, on a l'impression que Dany et Van Hamme ont quelque peu perdu de leur superbe.
L'Imploseur (Now future)
De l'action pure sur fond de science-fiction. C'est ce que propose ce one-shot qui se pare de toutes les vertus les plus outrancières : hyper violence, gore, passage porno... et une bonne dose de cynisme. Malheureusement côté "provo", les éléments scénaristiques en jeu sont tellement attendus et banal, qu'au final, ce n'est pas très incisif. Prenez les thèmes bien dans le vent : la mondialisation, les méchantes multinationales, l'écart nord-sud, les OGM, le clonage... et mélanger le tout et vous aurez une fable par moment divertissante mais sans aucune nuances ni finesses. Stan et Vince sont loin d'être des manchots mais les planches sont fameusement gâchées par des effets colorés façon "photoshop" qui sont d'une faute de goût assez flagrante. Même pour le côté : "ça pète et ça viande à tous les étages", je ne vous conseille pas cette bd, dans le genre, il y a bien plus jouissif et bien plus drôle Hard Boiled et Big Guy de Darrow et Miller, par exemple.
Central Zéro
Même si l'univers graphique surprend agréablement l'amateur de science-fiction, le scénario n'accroche pas suffisamment le lecteur. De plus, certaines prises de vue me laisse perplexe...Certaines cases gachent parfois le formidable travail réalisé...L'architecture des décors est splendide mais certains cadrages sur les personnages gâchent la qualité d'ensemble de cette production. L'histoire souffre parfois aussi d'une incohérence dans la mise en scène... Dommage car les personnages et le scénario auraient pu être gérés autrement...
La dernière Prophétie
C'est vrai que le dessin et le style de Chaillet sont différents, et même meilleurs que ceux de Jacques Martin, avec lequel il a collaboré durant plus de 20 ans... Mais lorsque Chaillet se lance tout seul dans une BD historique, c'est vraiment pas bon ! Son dessin part dans tous les sens, la narration est très hachée, et malgré le sujet (la fin de l'Empire romain d'Occident), on n'a pas envie d'en lire plus...