Je lisais toujours le gag de Franky Snow dans Tchô et je le trouvais souvent médiocre mais c'est assez dur de se faire un vrai avis sur une Bd lorsqu'on en lit une page par mois. On se dit qu'on est mal tombé, que, sans-doute, le reste est mieux.
Mais il m'a suffit de lire un album complet des aventures du surfeur à mêche bleue pour comprendre que je m'étais trompé.
Car en effet, il m'a fallu tourner pas mal de pages pour trouver un gag pas mal, et j'en ai trouvé 2 dans toute la Bd, et c'est pas beaucoup.
Les textes sont pas géniaux (y a pourtant un genre qui aurait pu être vachement sympa), et les gags pas drôles.
Les dessins sont assez réussis et dans l'ensemble, cette série me divertit quand-même un peu, mais non, je ne ris pas du tout.
Etonnament, Franky Snow s'impose comme l'une des plus marrantes séries découvertes dans Tchô, alors imaginez le reste.
Décidemment, n'est pas Zep qui veut...
Oui, c'est vrai qu'on dirait du Disney un peu zarbouille.
Il y a 2-3 inventions sympa comme la cascade qui se change en forêt à gravité inversée (enfin ceux qui liront comprendront) et puis les dessins sont zoulis tout plein...
Mais le scénario est bien vide, on lit sans s'accrocher aux personnages et on voit la volonté de l'auteur de mettre sa bd à la portée de tous les publics.
Une oeuvre un peu quelconque quoi, mais attendons de voir la suite.
Je suis conscient de ne pas avoir trop apprécié une bd qui en vaut peut-être la peine : les dessins, même s'ils sont spéciaux, font preuve d'un talent graphique indéniable.
Après, le scénario, c'est pile ou face. On aime du premier coup ou on n'accroche pas... Moi je me suis accroché 4 tomes et puis flop, je commençais déjà à me perdre entre tous ces anges, ces doubles identités, et ces secrets familiaux.
Pour ceux qui aiment les scénarios tordus...
Je ne vais pas m'étaler sur cette bd, les auteurs s'en sont déjà chargés... Je n'aime pas le dessin et les couleurs que je trouve sans finesse et racoleurs (les couvertures de femmes à l'érotisme agressif résument assez bien le contenu, je trouve). Le scénario, sans être vraiment mauvais, est loin d'être motivant... Bref, j'ai acheté les 2 premiers tomes en même temps que la série des "chroniques de la lune noire", et ce jour-là, je n'ai pas réalisé mes meilleurs investissements.
Bon, je préviens de suite : mettre un 2 est vraiment injuste parce que cette série n'est quand même pas une daube. Ma note se justifie juste parce que je suis un peu grand pour vraiment me sentir concerné par les aventures de ce club de copains. Mais pour les gamins, c'est vraiment un univers qui peut être marrant à découvrir. Tous les archétypes sont là, et cette bd qui s'inscrit résolument dans l'école de la bonne vieille bd franco-belge, a le mérite d'être bien construite et pleine de bons sentiments. Que demander de plus à ce type de production destinée à un très jeune public ?
Complètement absurdes dans leurs idées, ces histoires courtes en deux pages sont assez délirantes. Illustrées par le graphisme si typique de Fred, mais ici en un noir et blanc à l’encre de Chine assez superbe, elles ne parviennent malheureusement pas à convaincre, tant leur chute est souvent prévisible et peu marquée.
L’album est tout de même assez plaisant, mais la construction en histoires (très) courtes lui ôte à mon avis une bonne partie de son charme, qui réside surtout dans l’univers loufoque et absurde, et qui trouvera son apogée dans « Philémon ».
Bref, ça se lit bien, mais c’est vite oublié.
J'aimais beaucoup cette BD lorsque j'étais gosse.
Force m'est pourtant de constater que la qualité va en décroissant. Scenarii et dessins périclitent. Ca devient n'importe quoi. Les auteurs (mais cela vient peut-être du fait qu'initialement, Gos était seul pour mener la barque ?) ont perdu tout sens de la perspective et de l'échelle.
Je garde cependant une certain tendresse pour les Galaxiens et compagnie. C'est pourquoi je recommande malgré tout l'achat des premiers albums - pour les enfants, faut-il le dire ? - (disons jusqu'au "Secret des Trolls"). En ce qui me concerne, je ne me suis arrêté qu'au n° 20 ; j'aurais dû être réaliste plus tôt.
Voilà ce que j'appelle un Jim médiocre.
Si les dessins sont toujours assez "fun" (désolé, Piehr, je te vole ton expression) et les textes toujours pas mal, ici, ce sont les chutes qui déçoivent.
Donc, si l'idée est originale et si l'introduction est excellente, le résultat est franchement moyen. Jim a fait bien mieux, oh oui!
Je n’ai pas trop accroché aux aventures de cet aviateur redresseur de tort. Cela fait partie des choses que je lis et que j’oublie aussi vite. Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé, mais je n’ai pas été passionné. Tout cela est d’un académisme et d’un conventionnalisme un peu « navrant »…
Je m’explique : chacune des trois intrigues me donne la sensation de déjà-vu. Chacune des situations dramatiques ressemble à un cliché. J’ai rien contre la bd d’aventure conventionnelle (même si c’est loin d’être ma tasse de thé) mais quand le scénariste semble à ce point s’être conformé au manuel du parfait petit scénariste, l’ennui n’est pas loin. Pour moi, même n’importe quel album de Blake et Mortimer contient plus d’originalité que l’ensemble de ces trois tomes. Ici, j’ai la sensation d’être d’emblée dans la redite, dans l’intrigue bien faite mais cousue de fil blanc du début à la fin. Et ce sentiment ne m’a pas lâché du premier ou troisième tome. Même si j’ai une nette préférence pour le deuxième, ces trois scénarios sont trop carrés, trop lisses à mon goût. Un peu comme si Corbeyran mettait en application un de ces manuels de scénario généralement américain vendus dans le commerce, le genre de bouquin rarement écrit par un scénariste professionnel (qui eux, vous diront qu’il n’existe aucune règle et que tous les trucs sont autant de pièges) et qui vous racontent qu’une scène de parlote doit toujours alterner avec une scène d’action (snif !) et que le climax doit se situer exactement au 4/5 du film… Si vous cherchez à respecter toutes ses règles qui sont autant de cages, de freins à l’originalité, vous obtenez un truc tout lisse, bien construit mais manquant d’âme…
Heureusement, Corbeyran nous a montré depuis qu’il avait autre chose à dire…
Le dessin ? Je n’ai pas grand-chose à en dire. Il est agréable, mais son classicisme ne fait que renforcer encore plus la sensation d’académisme que me procurait déjà le scénario…
J'ai nettement eu l'impression en découvrant cette série que le temps ne l'avait guère épargnée. Je trouve en effet que le graphisme trés rigide et le scénario un peu décousu soutiennent mal la comparaison avec des oeuvres plus contemporaines. Le côté "femme libérée" de violette parait de plus un peu dater...
Bref, je me suis franchement ennuyée à la lecture de cette série. Je la relirai dans quelques temps pour voir si je ne suis pas passée à côté de l'essentiel. Ca arrive parfois....
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Franky Snow
Je lisais toujours le gag de Franky Snow dans Tchô et je le trouvais souvent médiocre mais c'est assez dur de se faire un vrai avis sur une Bd lorsqu'on en lit une page par mois. On se dit qu'on est mal tombé, que, sans-doute, le reste est mieux. Mais il m'a suffit de lire un album complet des aventures du surfeur à mêche bleue pour comprendre que je m'étais trompé. Car en effet, il m'a fallu tourner pas mal de pages pour trouver un gag pas mal, et j'en ai trouvé 2 dans toute la Bd, et c'est pas beaucoup. Les textes sont pas géniaux (y a pourtant un genre qui aurait pu être vachement sympa), et les gags pas drôles. Les dessins sont assez réussis et dans l'ensemble, cette série me divertit quand-même un peu, mais non, je ne ris pas du tout. Etonnament, Franky Snow s'impose comme l'une des plus marrantes séries découvertes dans Tchô, alors imaginez le reste. Décidemment, n'est pas Zep qui veut...
Les Passagers de la Dernière Vague
Oui, c'est vrai qu'on dirait du Disney un peu zarbouille. Il y a 2-3 inventions sympa comme la cascade qui se change en forêt à gravité inversée (enfin ceux qui liront comprendront) et puis les dessins sont zoulis tout plein... Mais le scénario est bien vide, on lit sans s'accrocher aux personnages et on voit la volonté de l'auteur de mettre sa bd à la portée de tous les publics. Une oeuvre un peu quelconque quoi, mais attendons de voir la suite.
Angel Sanctuary
Je suis conscient de ne pas avoir trop apprécié une bd qui en vaut peut-être la peine : les dessins, même s'ils sont spéciaux, font preuve d'un talent graphique indéniable. Après, le scénario, c'est pile ou face. On aime du premier coup ou on n'accroche pas... Moi je me suis accroché 4 tomes et puis flop, je commençais déjà à me perdre entre tous ces anges, ces doubles identités, et ces secrets familiaux. Pour ceux qui aiment les scénarios tordus...
666
Je ne vais pas m'étaler sur cette bd, les auteurs s'en sont déjà chargés... Je n'aime pas le dessin et les couleurs que je trouve sans finesse et racoleurs (les couvertures de femmes à l'érotisme agressif résument assez bien le contenu, je trouve). Le scénario, sans être vraiment mauvais, est loin d'être motivant... Bref, j'ai acheté les 2 premiers tomes en même temps que la série des "chroniques de la lune noire", et ce jour-là, je n'ai pas réalisé mes meilleurs investissements.
Les 4 As
Bon, je préviens de suite : mettre un 2 est vraiment injuste parce que cette série n'est quand même pas une daube. Ma note se justifie juste parce que je suis un peu grand pour vraiment me sentir concerné par les aventures de ce club de copains. Mais pour les gamins, c'est vraiment un univers qui peut être marrant à découvrir. Tous les archétypes sont là, et cette bd qui s'inscrit résolument dans l'école de la bonne vieille bd franco-belge, a le mérite d'être bien construite et pleine de bons sentiments. Que demander de plus à ce type de production destinée à un très jeune public ?
Le Petit Cirque
Complètement absurdes dans leurs idées, ces histoires courtes en deux pages sont assez délirantes. Illustrées par le graphisme si typique de Fred, mais ici en un noir et blanc à l’encre de Chine assez superbe, elles ne parviennent malheureusement pas à convaincre, tant leur chute est souvent prévisible et peu marquée. L’album est tout de même assez plaisant, mais la construction en histoires (très) courtes lui ôte à mon avis une bonne partie de son charme, qui réside surtout dans l’univers loufoque et absurde, et qui trouvera son apogée dans « Philémon ». Bref, ça se lit bien, mais c’est vite oublié.
Le Scrameustache
J'aimais beaucoup cette BD lorsque j'étais gosse. Force m'est pourtant de constater que la qualité va en décroissant. Scenarii et dessins périclitent. Ca devient n'importe quoi. Les auteurs (mais cela vient peut-être du fait qu'initialement, Gos était seul pour mener la barque ?) ont perdu tout sens de la perspective et de l'échelle. Je garde cependant une certain tendresse pour les Galaxiens et compagnie. C'est pourquoi je recommande malgré tout l'achat des premiers albums - pour les enfants, faut-il le dire ? - (disons jusqu'au "Secret des Trolls"). En ce qui me concerne, je ne me suis arrêté qu'au n° 20 ; j'aurais dû être réaliste plus tôt.
Maigrir - La Torture / Le Supplice
Voilà ce que j'appelle un Jim médiocre. Si les dessins sont toujours assez "fun" (désolé, Piehr, je te vole ton expression) et les textes toujours pas mal, ici, ce sont les chutes qui déçoivent. Donc, si l'idée est originale et si l'introduction est excellente, le résultat est franchement moyen. Jim a fait bien mieux, oh oui!
L'As de Pique
Je n’ai pas trop accroché aux aventures de cet aviateur redresseur de tort. Cela fait partie des choses que je lis et que j’oublie aussi vite. Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé, mais je n’ai pas été passionné. Tout cela est d’un académisme et d’un conventionnalisme un peu « navrant »… Je m’explique : chacune des trois intrigues me donne la sensation de déjà-vu. Chacune des situations dramatiques ressemble à un cliché. J’ai rien contre la bd d’aventure conventionnelle (même si c’est loin d’être ma tasse de thé) mais quand le scénariste semble à ce point s’être conformé au manuel du parfait petit scénariste, l’ennui n’est pas loin. Pour moi, même n’importe quel album de Blake et Mortimer contient plus d’originalité que l’ensemble de ces trois tomes. Ici, j’ai la sensation d’être d’emblée dans la redite, dans l’intrigue bien faite mais cousue de fil blanc du début à la fin. Et ce sentiment ne m’a pas lâché du premier ou troisième tome. Même si j’ai une nette préférence pour le deuxième, ces trois scénarios sont trop carrés, trop lisses à mon goût. Un peu comme si Corbeyran mettait en application un de ces manuels de scénario généralement américain vendus dans le commerce, le genre de bouquin rarement écrit par un scénariste professionnel (qui eux, vous diront qu’il n’existe aucune règle et que tous les trucs sont autant de pièges) et qui vous racontent qu’une scène de parlote doit toujours alterner avec une scène d’action (snif !) et que le climax doit se situer exactement au 4/5 du film… Si vous cherchez à respecter toutes ses règles qui sont autant de cages, de freins à l’originalité, vous obtenez un truc tout lisse, bien construit mais manquant d’âme… Heureusement, Corbeyran nous a montré depuis qu’il avait autre chose à dire… Le dessin ? Je n’ai pas grand-chose à en dire. Il est agréable, mais son classicisme ne fait que renforcer encore plus la sensation d’académisme que me procurait déjà le scénario…
Tendre Violette
J'ai nettement eu l'impression en découvrant cette série que le temps ne l'avait guère épargnée. Je trouve en effet que le graphisme trés rigide et le scénario un peu décousu soutiennent mal la comparaison avec des oeuvres plus contemporaines. Le côté "femme libérée" de violette parait de plus un peu dater... Bref, je me suis franchement ennuyée à la lecture de cette série. Je la relirai dans quelques temps pour voir si je ne suis pas passée à côté de l'essentiel. Ca arrive parfois....