Les derniers avis (20183 avis)

Couverture de la série Comptine d'Halloween
Comptine d'Halloween

Après lecture de cette B.D, je n'ai pas eu trop de mal a faire jaillir en moi la prose enflamée où l'ineptie de la réflexion le dispute à l'absurdité du langage. Voici donc une autre critique d'Où sont les toilettes, je lis: "Une bande dessinée qui mèle tout les clichés du film d'horreur, vu re-vu et re-re-vu mille fois, cependant l'absence d'humour et de dérision me fait abandonner la thèse de la parodie pour aller à penser que l'auteur (excusez l"urbanisme" du propos...) "s'y croyait" quand il officiait à la ponte de ce triple opus qui n'apportera pas plus au genre que Panzani au nettoyage ménager. L'auteur de ces lignes (moi) à du mal à concevoir l'utilité qui suit directement à la lecture de ces trois ouvrages et n'en comprend de même que difficilement le côté divertissant et ce, pour les motifs sus-dits." Ainsi parla Où sont les toilettes en l'an de grâce 2003. Je me permets d'ajouter aux propos de ce grand homme le fait suivant : "Graphiquement, c'est beau et ça colle bien à l'ambiance qui se veut glauque. Peu divertissant et pas novateur pour deux sous, une B.D. type séchage de cours à la FNAC du coin, qu'est ce que je vais bien pouvoir lire... tiens... fait voir ça..."

08/11/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 2/5
Couverture de la série La Vie est belle malgré tout
La Vie est belle malgré tout

Je suis un peu déçu, car j'avais beaucoup aimé Le Commis voyageur sorti récemment chez Casterman et je pensais retrouver une ambiance, un ryhtme similaires. Au lieu de cela, cette histoire tirée du comics de Seth "Palooka Ville" est certes intimiste mais ne m'a guère passionné. Au travers des recherches sur la vie d'un artiste que mène le narrateur, il se positionne dans un processus de réflexion et d'auto-critique pas vraiment prenant pour le lecteur. Car on reste dans des lieux communs et des réflexions peu poussées qui ne semblent finalement rien résoudre. Là où on aurait peut-être aimé trouver plus la vision de l'artiste, on a la vision de l'homme. Alors oui elle est vraie, mais finalement très banale, et elle ne pousse pas le lecteur à réfléchir sur les points que l'auteur soulève. Tout simplement parce qu'il n'y a pas grand chose à en dire, et à coup sûr rien de bien nouveau.

07/11/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 2/5
Couverture de la série Hamerikka
Hamerikka

Pourquoi les éditions Rackham n'ont pas choisi un plus grand format pour ce dessin en noir et blanc très très sympa ? Les planches qui regorgent de détails sont minuscules, on n'y voit rien :( Certes cela participe peut être à l'ambiance de l'histoire qui nous est racontée (l'Hamérikke c'est un grand pays où il est facile de se perdre...) mais quand même. Bref, mis à part ce regret, ce petit album est très intéressant, avec une très bonne idée de base : le rêveur poète qui rêve d'écrire, confronté au monde qui veut lui imposer ses règles d'économie, de pognon, de réussite sociale... c'est un sujet dont personnellement je ne me lasse pas. Mais... Mais là le scénario part rapidement en vrille et devient d'une banalité très discutable. Je n'en révèlerai pas plus pour les lecteurs éventuels mais j'ai été très déçu par la fin, la façon dont le scénariste semble avoir sabordé lui même, tout seul comme un grand, son beau projet. Dommage, rageant même de voir un tel potentiel gâché.

06/11/2003 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Taka Takata
Taka Takata

C'est sans haine que je dis que je n'ai pas aimé cette série. Son dessin est classique dans le style BD Franco-Belge d'humour/gros nez/etc... et n'est pas désagréable. Le contexte et les personnages sont assez originaux et il y avait sans doute de quoi faire du bon. Mais ça ne colle pas, du moins pas pour moi. L'humour tombe à plat, les histoires sont sans interêt... En fait, cette BD me laisse une impression de vide, comme si je n'avais rien lu après en avoir parcouru un tome...

05/11/2003 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Sunnymoon
Sunnymoon

Ce n'est pas vraiment mon style de BD. Blutch a du talent pour le dessin N&B mais je n'accroche pas plus que ça. Et concernant Sunnymoon en particulier, cette BD a une ambiance très soixante-huitarde à mes yeux. On y prone la libération de la femme, l'anarchie, la joie de vivre et bizarrement le dessin me rappelle Cabu avec un humour à la Lauzier. Mais je n'ai pas su percevoir le message réel de ces BDs ni m'attacher aux personnages. Ca ne m'a pas franchement plu.

05/11/2003 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série L'Étoile noire
L'Étoile noire

Bof, sans plus, c'est exactement ce que je pense de cette BD. C'est de la SF toute simple, façon pulp. Il y a beaucoup d'action, des combats, des vaisseaux spatiaux, des monstres morts-vivants, etc etc. Le dessin (Gimenez) n'est pas encore à la hauteur de son chef-d'oeuvre, La Caste des Méta-barons, sans être mauvais. Mais en résumé, l'histoire se lit vite et s'oublie aussi vite. Rien de bien grandiose dans tout ça.

04/11/2003 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Rat's
Rat's

A mes yeux, "Rat's", c'est du sous-Pacush Blues. On retrouve les rats (mais en moins bien dessinés, je trouve) et avec eux des grenouilles et d'autres. Ca se bastonne, ça parlotte à peine, y a du sang et des tripes, y a du cynisme... Mais ça n'atteint ni l'esthétisme, ni l'humour, ni l'intelligence de Pacush Blues. En outre, autant le tome 1 se laisse lire, autant les autres ne semblent qu'être une répétition du tome 1, avec quelques trucs en plus à chaque fois mais pas vraiment marrants ni intéressants.

04/11/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Le Kama Sutra
Le Kama Sutra

Une aventure franchement bidon qui sous des airs exotiques n'est qu'un prétexte à établir une sorte de catalogue de positions amoureuses. Le titre n'a donc pas été choisi à la légère. Il y a un peu d’humour (allez visiter la galerie !) mais nettement moins que Le Déclic ou d’autres albums du dessinateur italien. Il faut donc prendre cette bd pour ce qu’elle est : une pure bd de cul (en même temps, avec un titre pareil, on peut pas dire avoir été trompé sur la marchandise). Pour une fois, le dessin de Manara est en couleurs, mais celles-ci ne sont malheureusement pas toujours du plus bel effet. A réserver aux fans absolus, donc. Du même auteur, il y a mieux à lire.

04/11/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Wayne Shelton
Wayne Shelton

Wayne Shelton, la plus récente des séries de Jean Van Hamme sent déjà le vieux. Ce n'est pas en soit un reproche, je n'attends pas d'une bd qu'elle renouvelle en profondeur un genre ou la bd en général, mais ici, force est de constater que cette série n'apporte rien de neuf, non seulement à la bd mais aussi, et ça c'est un peu plus gênant, à l'oeuvre de Van Hamme en particulier. Déjà le célèbre scénariste a cette manie de travailler avec des dessinateurs au style réaliste et assez proches les uns des autres. Tant et si bien qu'on pourrait parfaitement imaginer cette série sous la plume de Francq ou de William Vance, cela n'aurait pas changé grand chose à la tonalité de ces albums. Ensuite, les ingrédients narratifs de cette série sont très proches des deux autres séries phares de Van Hamme : XIII et Largo Winch. On a non seulement la sensation d'avoir déjà lu cette histoire une bonne dizaine de fois, mais également celle que Van Hamme se plagie lui-même. J'exagère mais c'est presque ça. Ce n'est pas mauvais, loin de là, le dessin de Denayer, malgré certaines raideurs est efficace et d'une belle clarté, les couleurs sont mieux choisies que dans Largo Winch. Mais je suis plus réservé sur le scénario. Il a du mal à passionner le lecteur dans le premier tome. La mise en place des personnages est lente et laborieuse et les péripéties de la fin d'album sont non seulement peu crédibles mais tout à fait risibles. Le deuxième tome est heureusement bien meilleur, les personnages prennent un peu plus d'épaisseur (pas trop non plus) mais surtout le suspense fonctionne réellement. On regrettera juste, comme dans le premier tome, cette propension à tirer d'affaire les héros par des subterfuges plutôt "gros sabots", je sais pas combien de fois ça arrive mais le coup du gros camion qui pète tout sur son passage, c'est non seulement peu crédible mais totalement ridicule. Une fois ça passe, mais quand cela arrive 5-6 fois sur les deux albums, on ne peut s'empêcher de crier à la facilité scénaristique. Je n'épiloguerai pas sur les dernières planches du deuxième tome, crétines au possible et idéologiquement plus que douteuses, quand Van Hamme se met à faire du Steven Seagal, ça pue réellement... Il est dommage de terminer un album sur une aussi mauvaise fausse note. Un troisième tome va bientôt sortir et je n'ai pas spécialement envie de le lire. Tout ce qu'on peut espérer, c'est que la participation de Cailleteau au scénario permettra à la série de retrouver un peu de sang neuf. Pour l'instant, c'est à réserver aux inconditionnels de Van Hamme...

03/11/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5
Couverture de la série Carmen + Travis - les Récits
Carmen + Travis - les Récits

Pourquoi est-ce que je donne pas une note de 1 à cette série? Peut-être parce que certaines des histoires, bien qu'ayant un dessin hideux, ont un scénario plutôt pas mal. Je pense notamment aux deux histoires concernant Vlad (la discothèque et la formation). L'histoire concernant la jeunesse de Naoko Sonoda est également intéressante (graphiquement c'est une des plus abouties). Le second tome est également (un peu) plus intéressant, même s'il se lit toujours aussi vite. Le reste est par contre bien faible (le cross over entre Travis et Carmen notamment) voire carrément nul (qu'est ce que c'est que cette histoire de recette de cuisine?!). Bref un album décevant vu la richesse du monde imaginé par Fred Duval, brillant scénariste de Carmen et surtout de Travis. Je suis également désolé pour les jeunes pousses qui font leurs premières armes au dessin sur ces récits courts mais le résultat est loin d'être convaincant.

03/11/2003 (modifier)