Mouaiche... Bon, c'est sûr, je ne suis pas fana shônen à la base, mais bon j'en aime bien quelques-uns tout de même. Là, et bien... ça commençait super bien : le premier tome est enlevé, poilant, le héros attachant, bref, j'ai vraiment bien aimé. Mais la suite tombe dans le banal et le répétitif, et est d'autant plus décevante que ça partait sur les chapeaux de roues.
Donc, dans le genre, c'est sûr que c'est pas mal mais je préfère de loin Hikaru no Go. ^_^
Enième autobiographie en BD, Le Val des Ânes ne se démarque pas vraiment du tout-venant, sauf peut-être dans sa forme. Ainsi cet album commence par quatre courts récits, puis se poursuit par une longue histoire (en fait un collage de courtes). On a un peu l’impression que Blanchin s’est laissé guider par ses pensées, couchant sur le papier les souvenirs (avérés ou fantasmés) au fur et à mesure de leur venue. Forcément, il y a des moments drôles, d’autres assez tristes, mais le reste est d’une affligeante banalité. Le dessin n’aide pas à fermer la mâchoire, ouverte par un bâillement tenace, car il s’avère assez décevant et irrégulier. En effet, on a du mal à reconnaître les personnages d’une case à l’autre. Dommage, car cet album a été Couronné "Prix Alph-Art du Meilleur Premier Album" au festival d'Angoulême 2002. Je me demande bien pourquoi...
Ici sont rassemblés les récits les plus pessimistes de Crumb. Une vision noire du présent et de l’avenir, relayée par un dessin assez craspec par moments. Malheureusement, ces craintes sont truffées de clichés, et l’ensemble se lit très vite, et l’on n’en garde que très peu de souvenirs une fois l’album refermé…
Ceci est le premier ouvrage de Crumb que je suis amené à lire. Probablement pas son meilleur. Du moins je l’espère. Car mis à part quelques évocations historiques sur le blues, l’ensemble manque quelque peu d’intérêt. Juxtaposition d’histoires très dispersées dans l’époque de leur réalisation –des années 1970 à 1996-, elles ont pour seul point commun la musique et la passion qu’elle suscite chez Crumb. De même, la différence d’époque des récits induit des niveaux graphiques différents. Je ne suis déjà pas très fan de son trait, alors s’il évolue dans tous les sens au sein du même album, cela devient difficile. Cependant, cela reste un album sympathique, du fait de sa liberté d’expression, mais sans plus.
A la base, je n'aime pas (voire vraiment pas) le basket. J'ai donc longuement hésité à acheter cette série mais j'ai fini par m'y mettre à force de voir tant de personnes la considérer comme immanquable sur BDthèque. Hélas, j'aurais dû m'en tenir à mon intuition, pour une fois...
Alors ce que je n'ai pas aimé dans cette série tient surtout de mon goût personnel. Il n'y a rien de vraiment médiocre dans Slam Dunk et je peux comprendre que beaucoup apprécient la série. Mais voilà, il y a des gens comme moi à qui ça ne plait pas.
Concernant le dessin, c'est le style manga classique. L'auteur mélange des images très réalistes, aux décors et personnages fouillés et sérieux, et des images plus délirantes dans le style "émotions exacerbées" (pleurs, rires, surprise, etc...) spécifique aux shonens. Cela donne une impression de souffler le chaud et le froid qui ne serait en principe pas désagréable pour un lecteur qui rentre bien dans l'histoire.
Mais c'est justement dans l'histoire que je n'arrive pas à rentrer, et aux personnages que je ne m'attache pas du tout.
Le héros est une grande brute au bon coeur, mais il reste néanmoins brutal et un peu foufou. L'auteur joue sur ce côté surexcité de Sakuragi Hanamichi, sur le fait qu'il balance des coups de boule à tous ceux qui se mettent en travers de sa route, qu'il n'a qu'une idée en tête : montrer qu'il peut être le plus fort au basket et épater tout le monde pour séduire sa belle. Mais moi, il m'agace plus qu'autre chose. En outre, je désapprouve cette habitude qu'il a de recourir à la violence en permanence : non, je ne trouve pas ça marrant du tout. Alors bien sûr, l'idée c'est justement qu'il va s'assagir avec le temps, mais il ne me donne pas envie de le suivre sur la longueur.
Hormis ce personnage, les autres sont plutôt basiques et peu originaux. On a le capitaine de l'équipe très fort et très sage, le super joueur au regard ténébreux qui-fait-craquer-les-filles-mais-lui-il-s'en-fout, le gentil sportif binoclard, la bande de potes faire-valoir, la jolie fille sage dont le héros est amoureux, la fille un peu plus fofolle qui manage l'équipe, etc... Rien de nouveau dans le monde des shonens.
Quant à l'histoire, eh bien, c'est une éloge du basket. On commence par apprendre les bases avec le héros, on présente ce sport comme une passion qu'on doit respecter ("Moi, je suis basketteur", dit-il comme il aurait pu dire qu'il est chevalier de la Table Ronde), et puis ensuite l'auteur nous montre comment on peut s'amuser avec ce noble sport et affronter des équipes adverses pour se dépasser et participer à un sport fascinant... Oui mais... Et si même après avoir lu ça, on n'aime toujours pas le basket, qu'on ne s'amuse pas du tout à lire des histoires de gens qui y jouent (ou qui se bastonnent à côté) et qu'on ne s'attache pas aux personnages, on fait quoi ?
Eh bien, comme moi, on arrête de lire et on regrette d'avoir acheter des tomes de cette série.
Donc, personnellement, je ne conseille pas cette série mais je comprends que d'autres, plus passionnés par le basket ou sachant s'attacher à ces personnages, puissent aimer.
Moui, je ne suis pas complètement convaincu par ce 1er album... Ca sens le défraîchi en fait (huhu, quel jeu de mot naze, j'en ai presque honte). Ya pas mal d'idées, mais aucune n'est assez originale pour relever le tout de cette médiocrité.
Ca se veut assez drôle, mais ça tombe quand même souvent à plat, le côté débile de cette histoire ne fait pas vraiment son effet.
Même le dessin me laisse sur ma faim. On sent vraiment que le dessineux pourrait faire mieux, mais qu'il ne force pas son talent, c'est dommage.
Pourtant, ya moyen de faire un truc sympa, je lirai donc le 2e tome...
J'ai lu les deux premiers tomes, et survolé le 3e parce que vraiment, je me sentais pas de le lire...
Mouais, c'est bien déjanté, gratuitement violent, punk et trash à souhait, ça aurait donc pu me plaire, mais finalement, j'ai trouvé ça lourdingue et sans véritable saveur.
Le dessin n'est pas mauvais, mais les couleurs ont mal vieilli (ceci dit, le T3 s'améliore, faut avouer). Certaines scènes sont assez jouissives, mais c'est malheureusement trop rare...
En fait, j'attendais quand même un semblant de scénario... mais un tel vide, c'est vraiment chiant.
Ca faisait longtemps que je voulais lire cette série parce qu'elle fait quand même un peu figure de référence dans le petit monde de la BD porno.
Bizarrement, les """scénarios""" ne sont pas si mauvais que ça, c'est assez ludique, très simple, donc ça se lit tout seul, ouf ! (Manquerait plus qu'on se prenne la tête sur ce type de BD !) On peut quand même regretter cette trop grande simplicité, ça manque un peu de piquant, d'originalité.
Le dessin est bien sûr très réussi et nous fait "découvrir" tout plein de nanas plus jolies les unes que les autres (sauf Selen que je trouve assez quelconque).
Par contre, le choix des couleurs est vraiment discutable... C'est vraiment de mauvais goût, ça ressemble à nos bons vieux crayons de couleurs d'enfants (un peu mieux maîtrisés certes). Je pense que le noir et blanc aurait été plus approprié à cette série...
J'avais lu ici que le 1er tome de Spirale était le meilleur de la série alors je l'ai acheté (dans sa nouvelle version "luxe" tant qu'à faire) pour voir ce que ça donnait. Eh bien, si c'est ça le meilleur, il est clair que je ne lirais pas les autres.
Je ne vais pas m'attarder sur le dessin. Il n'est pas mauvais, convient assez bien au tout, même si certains visages avec yeux exorbités m'ont paru plutôt ratés.
Mais c'est surtout l'histoire et son traitement qui marquent dans cette BD. Ca commence de manière bien noire. L'histoire des parents de Shuichi est assez marquante. L'ennui, c'est que ça ne fait pas vraiment peur, c'est plus gore et dérangeant qu'autre chose : tout comme sousoune (avis ci-dessous), c'est plus des réactions en "Argh !" et en "Beurk !" que j'ai eues en lisant ça. ("Argh !", le mec en spirale, "AaaaAAarg !" l'idée de se découper la peau du bout des doigts (et "Re-argh !" pour celle là ! (et "Gniiii !" aussi)))
Bref, avec 2 premiers chapitres ainsi, je me suis dit que la mayonnaise pouvait peut-être prendre.
Mais l'ennui, c'est qu'après ça, chaque nouveau chapitre semble tourner au style d'un nouvel épisode de série B à chaque fois : malgré les horreurs de la fin de l'épisode précédent, dès le début du chapitre suivant, la vie a repris son cours comme avant, c'est normal, et puis on se doute à peine de ce qu'il va se passer ensuite. C'est assez lourd. D'autant que les manifestations de la spirale sont parfois carrément ridicules (le coup des cheveux ou des amants accrochés en spirale par exemple, bof bof). Jamais à aucun moment je n'ai ressenti un frisson de peur ou de quoi que ce soit après la fin du 2e chapitre, juste une impression de ridicule et de médiocre. Et puis les personnages eux-mêmes sont particulièrement inintéressants et vides à mon goût. Ils ont de plus le même côté que je trouve agaçant et récurrent dans les films d'horreur de série B d'être passifs et fatalistes face à ce qui leur arrive.
Bref, je me suis ennuyé. Seul point amusant, suite à cette lecture, je remarquais facilement toute forme en spirale qui trainait dans la maison autour de moi, mais à nouveau aucun petit frisson d'angoisse, juste une remarque purement objective "tiens, c'est en spirale, ça...".
J'en déconseille l'achat puisque moi-même suis déçu du mien.
Je vois trois parties distinctes dans cet album :
Tout d'abord, la présentation du contexte, des personnages et des enjeux qu'ils représentent. J'ai lu toute cette partie avec intérêt tant l'histoire de l'URSS et de ses "pays frères" m'a toujours intéressé. Ici, c'est très fourni en éléments sur la construction du bloc de l'est de l'après guerre, même si c'est peu compréhensible je pense pour monsieur tout le monde qui garde une culture succincte de cette Histoire.
Ensuite, viennent les chasses et diverses discussions sans réel intérêt... du moins en apparence vu qu'on en comprendra l'importance dans la dernière partie. En attendant, c'est assez lourd à lire, beaucoup trop d'anecdotes dont on se fout, c'est bien trop rébarbatif tout ça...
"Et là, c'est le drame" comme dirait l'autre. La dernière partie révèle le réel but de cette partie de chasse. Mouais, c'est pas du grandiose, c'est un peu facile et prévisible en fait.
Résultat de cette lecture ? Tout comme dans Les phalanges de l'ordre noir on a un sujet de base diablement intéressant mais ça devient vite chiant à cause d'une narration trop passive et un cruel manque d'action réelle. La lecture se révèle finalement assez poussive, c'est dommage...
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Naruto
Mouaiche... Bon, c'est sûr, je ne suis pas fana shônen à la base, mais bon j'en aime bien quelques-uns tout de même. Là, et bien... ça commençait super bien : le premier tome est enlevé, poilant, le héros attachant, bref, j'ai vraiment bien aimé. Mais la suite tombe dans le banal et le répétitif, et est d'autant plus décevante que ça partait sur les chapeaux de roues. Donc, dans le genre, c'est sûr que c'est pas mal mais je préfère de loin Hikaru no Go. ^_^
Le Val des Ânes
Enième autobiographie en BD, Le Val des Ânes ne se démarque pas vraiment du tout-venant, sauf peut-être dans sa forme. Ainsi cet album commence par quatre courts récits, puis se poursuit par une longue histoire (en fait un collage de courtes). On a un peu l’impression que Blanchin s’est laissé guider par ses pensées, couchant sur le papier les souvenirs (avérés ou fantasmés) au fur et à mesure de leur venue. Forcément, il y a des moments drôles, d’autres assez tristes, mais le reste est d’une affligeante banalité. Le dessin n’aide pas à fermer la mâchoire, ouverte par un bâillement tenace, car il s’avère assez décevant et irrégulier. En effet, on a du mal à reconnaître les personnages d’une case à l’autre. Dommage, car cet album a été Couronné "Prix Alph-Art du Meilleur Premier Album" au festival d'Angoulême 2002. Je me demande bien pourquoi...
Sans issue
Ici sont rassemblés les récits les plus pessimistes de Crumb. Une vision noire du présent et de l’avenir, relayée par un dessin assez craspec par moments. Malheureusement, ces craintes sont truffées de clichés, et l’ensemble se lit très vite, et l’on n’en garde que très peu de souvenirs une fois l’album refermé…
Mister Nostalgia
Ceci est le premier ouvrage de Crumb que je suis amené à lire. Probablement pas son meilleur. Du moins je l’espère. Car mis à part quelques évocations historiques sur le blues, l’ensemble manque quelque peu d’intérêt. Juxtaposition d’histoires très dispersées dans l’époque de leur réalisation –des années 1970 à 1996-, elles ont pour seul point commun la musique et la passion qu’elle suscite chez Crumb. De même, la différence d’époque des récits induit des niveaux graphiques différents. Je ne suis déjà pas très fan de son trait, alors s’il évolue dans tous les sens au sein du même album, cela devient difficile. Cependant, cela reste un album sympathique, du fait de sa liberté d’expression, mais sans plus.
Slam Dunk
A la base, je n'aime pas (voire vraiment pas) le basket. J'ai donc longuement hésité à acheter cette série mais j'ai fini par m'y mettre à force de voir tant de personnes la considérer comme immanquable sur BDthèque. Hélas, j'aurais dû m'en tenir à mon intuition, pour une fois... Alors ce que je n'ai pas aimé dans cette série tient surtout de mon goût personnel. Il n'y a rien de vraiment médiocre dans Slam Dunk et je peux comprendre que beaucoup apprécient la série. Mais voilà, il y a des gens comme moi à qui ça ne plait pas. Concernant le dessin, c'est le style manga classique. L'auteur mélange des images très réalistes, aux décors et personnages fouillés et sérieux, et des images plus délirantes dans le style "émotions exacerbées" (pleurs, rires, surprise, etc...) spécifique aux shonens. Cela donne une impression de souffler le chaud et le froid qui ne serait en principe pas désagréable pour un lecteur qui rentre bien dans l'histoire. Mais c'est justement dans l'histoire que je n'arrive pas à rentrer, et aux personnages que je ne m'attache pas du tout. Le héros est une grande brute au bon coeur, mais il reste néanmoins brutal et un peu foufou. L'auteur joue sur ce côté surexcité de Sakuragi Hanamichi, sur le fait qu'il balance des coups de boule à tous ceux qui se mettent en travers de sa route, qu'il n'a qu'une idée en tête : montrer qu'il peut être le plus fort au basket et épater tout le monde pour séduire sa belle. Mais moi, il m'agace plus qu'autre chose. En outre, je désapprouve cette habitude qu'il a de recourir à la violence en permanence : non, je ne trouve pas ça marrant du tout. Alors bien sûr, l'idée c'est justement qu'il va s'assagir avec le temps, mais il ne me donne pas envie de le suivre sur la longueur. Hormis ce personnage, les autres sont plutôt basiques et peu originaux. On a le capitaine de l'équipe très fort et très sage, le super joueur au regard ténébreux qui-fait-craquer-les-filles-mais-lui-il-s'en-fout, le gentil sportif binoclard, la bande de potes faire-valoir, la jolie fille sage dont le héros est amoureux, la fille un peu plus fofolle qui manage l'équipe, etc... Rien de nouveau dans le monde des shonens. Quant à l'histoire, eh bien, c'est une éloge du basket. On commence par apprendre les bases avec le héros, on présente ce sport comme une passion qu'on doit respecter ("Moi, je suis basketteur", dit-il comme il aurait pu dire qu'il est chevalier de la Table Ronde), et puis ensuite l'auteur nous montre comment on peut s'amuser avec ce noble sport et affronter des équipes adverses pour se dépasser et participer à un sport fascinant... Oui mais... Et si même après avoir lu ça, on n'aime toujours pas le basket, qu'on ne s'amuse pas du tout à lire des histoires de gens qui y jouent (ou qui se bastonnent à côté) et qu'on ne s'attache pas aux personnages, on fait quoi ? Eh bien, comme moi, on arrête de lire et on regrette d'avoir acheter des tomes de cette série. Donc, personnellement, je ne conseille pas cette série mais je comprends que d'autres, plus passionnés par le basket ou sachant s'attacher à ces personnages, puissent aimer.
Les zombies qui ont mangé le monde
Moui, je ne suis pas complètement convaincu par ce 1er album... Ca sens le défraîchi en fait (huhu, quel jeu de mot naze, j'en ai presque honte). Ya pas mal d'idées, mais aucune n'est assez originale pour relever le tout de cette médiocrité. Ca se veut assez drôle, mais ça tombe quand même souvent à plat, le côté débile de cette histoire ne fait pas vraiment son effet. Même le dessin me laisse sur ma faim. On sent vraiment que le dessineux pourrait faire mieux, mais qu'il ne force pas son talent, c'est dommage. Pourtant, ya moyen de faire un truc sympa, je lirai donc le 2e tome...
Ranxerox
J'ai lu les deux premiers tomes, et survolé le 3e parce que vraiment, je me sentais pas de le lire... Mouais, c'est bien déjanté, gratuitement violent, punk et trash à souhait, ça aurait donc pu me plaire, mais finalement, j'ai trouvé ça lourdingue et sans véritable saveur. Le dessin n'est pas mauvais, mais les couleurs ont mal vieilli (ceci dit, le T3 s'améliore, faut avouer). Certaines scènes sont assez jouissives, mais c'est malheureusement trop rare... En fait, j'attendais quand même un semblant de scénario... mais un tel vide, c'est vraiment chiant.
Sex in Italy
Ca faisait longtemps que je voulais lire cette série parce qu'elle fait quand même un peu figure de référence dans le petit monde de la BD porno. Bizarrement, les """scénarios""" ne sont pas si mauvais que ça, c'est assez ludique, très simple, donc ça se lit tout seul, ouf ! (Manquerait plus qu'on se prenne la tête sur ce type de BD !) On peut quand même regretter cette trop grande simplicité, ça manque un peu de piquant, d'originalité. Le dessin est bien sûr très réussi et nous fait "découvrir" tout plein de nanas plus jolies les unes que les autres (sauf Selen que je trouve assez quelconque). Par contre, le choix des couleurs est vraiment discutable... C'est vraiment de mauvais goût, ça ressemble à nos bons vieux crayons de couleurs d'enfants (un peu mieux maîtrisés certes). Je pense que le noir et blanc aurait été plus approprié à cette série...
Spirale
J'avais lu ici que le 1er tome de Spirale était le meilleur de la série alors je l'ai acheté (dans sa nouvelle version "luxe" tant qu'à faire) pour voir ce que ça donnait. Eh bien, si c'est ça le meilleur, il est clair que je ne lirais pas les autres. Je ne vais pas m'attarder sur le dessin. Il n'est pas mauvais, convient assez bien au tout, même si certains visages avec yeux exorbités m'ont paru plutôt ratés. Mais c'est surtout l'histoire et son traitement qui marquent dans cette BD. Ca commence de manière bien noire. L'histoire des parents de Shuichi est assez marquante. L'ennui, c'est que ça ne fait pas vraiment peur, c'est plus gore et dérangeant qu'autre chose : tout comme sousoune (avis ci-dessous), c'est plus des réactions en "Argh !" et en "Beurk !" que j'ai eues en lisant ça. ("Argh !", le mec en spirale, "AaaaAAarg !" l'idée de se découper la peau du bout des doigts (et "Re-argh !" pour celle là ! (et "Gniiii !" aussi))) Bref, avec 2 premiers chapitres ainsi, je me suis dit que la mayonnaise pouvait peut-être prendre. Mais l'ennui, c'est qu'après ça, chaque nouveau chapitre semble tourner au style d'un nouvel épisode de série B à chaque fois : malgré les horreurs de la fin de l'épisode précédent, dès le début du chapitre suivant, la vie a repris son cours comme avant, c'est normal, et puis on se doute à peine de ce qu'il va se passer ensuite. C'est assez lourd. D'autant que les manifestations de la spirale sont parfois carrément ridicules (le coup des cheveux ou des amants accrochés en spirale par exemple, bof bof). Jamais à aucun moment je n'ai ressenti un frisson de peur ou de quoi que ce soit après la fin du 2e chapitre, juste une impression de ridicule et de médiocre. Et puis les personnages eux-mêmes sont particulièrement inintéressants et vides à mon goût. Ils ont de plus le même côté que je trouve agaçant et récurrent dans les films d'horreur de série B d'être passifs et fatalistes face à ce qui leur arrive. Bref, je me suis ennuyé. Seul point amusant, suite à cette lecture, je remarquais facilement toute forme en spirale qui trainait dans la maison autour de moi, mais à nouveau aucun petit frisson d'angoisse, juste une remarque purement objective "tiens, c'est en spirale, ça...". J'en déconseille l'achat puisque moi-même suis déçu du mien.
Partie de chasse
Je vois trois parties distinctes dans cet album : Tout d'abord, la présentation du contexte, des personnages et des enjeux qu'ils représentent. J'ai lu toute cette partie avec intérêt tant l'histoire de l'URSS et de ses "pays frères" m'a toujours intéressé. Ici, c'est très fourni en éléments sur la construction du bloc de l'est de l'après guerre, même si c'est peu compréhensible je pense pour monsieur tout le monde qui garde une culture succincte de cette Histoire. Ensuite, viennent les chasses et diverses discussions sans réel intérêt... du moins en apparence vu qu'on en comprendra l'importance dans la dernière partie. En attendant, c'est assez lourd à lire, beaucoup trop d'anecdotes dont on se fout, c'est bien trop rébarbatif tout ça... "Et là, c'est le drame" comme dirait l'autre. La dernière partie révèle le réel but de cette partie de chasse. Mouais, c'est pas du grandiose, c'est un peu facile et prévisible en fait. Résultat de cette lecture ? Tout comme dans Les phalanges de l'ordre noir on a un sujet de base diablement intéressant mais ça devient vite chiant à cause d'une narration trop passive et un cruel manque d'action réelle. La lecture se révèle finalement assez poussive, c'est dommage...