Ce n'est pas encore avec ce manhwa que je vais me laisser convaincre par Tokébi moi...
Il y a une bonne mise en place de l'histoire dans ce premier tome. Par contre, je ne sais pas pourquoi, j'ai trouvé ma lecture limite lassante... Je m'attendais à beaucoup plus et j'ai été assez déçue à la dernière page.
Quelques irrégularités niveau illustrations mais cela reste assez net. Je ne me fais pas de soucis pour la suite si on se base sur ce premier tome. Allez, un bon point va. :)
J'ai entendu pas mal de choses sur ce manwha et la plupart sont positives. Je vais donc lui laisser une chance et attendre la suite pour pouvoir mieux juger.
Le dessin est vraiment le point faible de cette bd, surtout que le début rappelle La Quête de l'Oiseau du Temps dont le graphisme est bien meilleur... L'histoire reste intéressante avec quelques bonnes idées et quelques clichés (le méchant sorcier qui contrôle le roi, l'étranger que l'on retrouve tout le temps, la dame blanche...). Le dessin est très moyen et nuit beaucoup à l'histoire, les personnages sont attachants dans le texte mais pas du tout en images et c'est dommage...
Comme je l'ai déjà dit, moi, les bd au gag-par-page, c'est rare que j'accroche, à part quand c'est vraiment bon (comme pour le dieu Franquin par exemple).
Et là, même si quelques gags tiennent la route et certaines perles désopilantes, l'ensemble est creux et banal, et ça a tendance à être répétitif.
Pour dire quelque chose de positif, on peut quand même avouer qu'il y a bien pire...
Mouais, le premier tome était vraiment génial, ça respirait le grand air sur cette ile déserte, bien sur il faut que des méchants pas beaux viennent tout pêter et que le héros se retrouve investi de pouvoirs spectaculaires....
C'est du Soleil de base, les méchants poursuivent le gentil en essayant de le tuer etc...
Le deuxième tome ne m'a pas du tout laissé un souvenir impérissable, d'ailleur si on me demandait de le résumer je ne dirais que "...". On sent que le scénariste s'est inspiré d'"Aquablue" et de Lanfeust, ça saute aux yeux!
A part ça, le dessin est sympathique, même si on reconnaît la touche "Soleil" avec cette éspèce d'affreuse texture presque invisible qui recouvre chaque case (on l'aperçoit aussi dans Lanfeust) peut être que c'est du au coloriage de Lyse, je sais pas...
Pour conclure, j'éspère que le troisième tome sera plus intéressant que le numero 2, et qu'il sera plus "magique" également!
Bref, une série à lire si vous avez vraiment rien d'autre à faire...
Ok, c'est une jolie histoire, des jolis dessins, une jolie mise en page et des jolis textes.
Mais désolé, je ne trouve pas ça aussi extraordinaire que certains.
Le concept est assez original mais je pense que sur une idée de base pareille, le résultat aurait pu être mille fois mieux. Certains textes sont franchement moyens et l'histoire d'amour n'est pas fabuleuse non-plus.
En plus, ça manque singulièrement d'une touche d'humour pour un style d'oeuvre pareil.
Mais ça reste une jolie bd, originale et vite lue.
J'avais écrit une chronique pour Blam! juste après la lecture du premier tome et je l'avais noté 6/10. J'avais trouvé que malgré les nombreux points négatifs (que souligne sousoune), il méritait quand même une chance.
Mais après mûre réflexion et après avoir reparcouru les pages de cet album, je suis bien obligé de me rendre à l'évidence : c'est pas terrible.
En fait, graphiquement, c'est très irrégulier. Parfois pas mal, souvent mauvais. Si les erreurs d'anatomie vous mortifient, je vous conseille de ne pas jeter un oeil à ce manhwa, vous allez tomber de votre chaise !
Quant au scénario, l'idée de départ n'est pas forcément inintéressante (l’histoire d’un homme cassé par son entreprise qui a perdu femme et enfants après un licenciement abusif... Et décide donc d'errer au lieu de rejoindre l'au-delà... D'où l'intervention des héros). Malgré ça, c'est un peu raté. On s'ennuie quand même beaucoup.
Bref, à l'instar de la plupart des premières séries TOKEBI, Omega déçoit un peu. Dommage.
Hausmann s'atelle à gros, là : présenter une tranche de vie de momosapiens d'une manière réaliste, sans tomber dans la redite et le déja-vu, tout en passionnant le lecteur, n'était pas donné à tout le monde.
Pari en parti réussi. Car si la vision des choses semble assez novatrice, aussi bien sur le plan narratif que graphique, certains détails me gènent tout particulièrement.
Déjà, à la lecture de cette BD, on se dit que nous aussi, on serait bien parti vivre dans les grottes de Lascau, en peau de bête. C'est tout de même oublier les conditions de vie de l'époque qui, même si elles ne sont pas présentées comme idéales dans la BD, sont à mon avis bien loin de la réalité... pour les hommes. Car la condition de la femme était plutôt précaire, ça, on le comprend bien, par contre.
Un autre point négatif, c'est cette habitude qu'on les personnages de parler tout en métaphore, en comparaison... alors qu'ils ne connaissent même pas la premiere personne du singulier/pluriel. Y'a comme un sacré décalage à mon sens, entre cette primitivité dans la conjugaison, et la grande intelligence de la construction des phrases.
Enfin bref, tout cela n'est que pinailleries : l'important, et le plus triste, c'est que cette histoire ne m'a pas interessée. On ne s'attache pas aux héros, on suit tout cela d'un oeil distrait, sans vraiment s'investir dans leur avenir, tout passe trop vite.
Le dessin est superbe, surtout concernant les animaux. C'est lumineux, propre, et le style est vraiment très particulier, limite cartoon parfois (mais la peinture rend l'ensemble tout de même très réaliste).
Très fin, pas mal storyboardé et cadré, on sent qu'Hausmann n'en est pas à sa première BD, c'est sûr.
Maintenant, derrière ce florilège de compétences techniques, je dois dire que cette BD m'a laissé froid...
Besseron et son style en noir et blanc simple mais pas simpliste signe ici un album étonnant mais qui ne tient hélas pas toutes ses promesses.
Sur une idée superbe exploitant un serial killer original aux méthodes insolites, le début de la BD nous laisse augurer d'un polar tragi-comique au ton décalé et savoureux. L'itinéraire de ce couturier hors norme nous est conté depuis sa naissance jusqu'à ses premiers méfaits avec toute une série de clichés et de lieux communs. La structure du récit qui apparaissait jusqu'alors classique mais bien rodée (enquête de police sur un meurtre, flash back sur l'enfance du tueur) devient alors approximative et chaotique. Les planches muettes se succèdent pour présenter encore un peu plus le meurtrier. Mais loin d'en faire une personnalité complexe et torturé et donc de créer un profil psychologique envoûtant pour le lecteur, Besseron ne semble que vouloir s'amuser autour de son idée de base : la couture sur cadavre. Si les décors de son antre sont nécessaires pour l'approche du serial killer (et dessinées avec un trait qui sonne toujours juste), l'accumulation de ses victimes passées devient vite lassante. En même temps, le découpage de l'album continue à naviguer dans des eaux sombres au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin.
Et finalement, lorsqu'on termine (trop vite) cette BD, on reste sur une sale impression de manque de profondeur. Ce sentiment est d'autant plus dommageable que l'idée était très bonne et aurait vraiment mérité un scénario plus élaboré, un découpage en accord avec le propos, et une structure narrative mieux aboutie. Alors il est vrai que l'auteur est toujours seul maître à bord dans son œuvre mais en tant que lecteur, ce petit format aurait certainement mérité mieux…
Voilà le plus gros reproche que je ferais à cet album malgré les dessins toujours aussi réussis de Besseron : dessin urbain façon comics avec un style précis vraiment sympa.
C'est l'humour "Tchô" comme on le connait (et comme certains l'aiment) : ça rote, ça pète, ça insulte les passants,...
Du coup, comme d'habitude, on a tendance à froler parfois le mauvais goût mais Dab's n'est de loin pas celui qui s'en sort le plus mal. Car en effet, certains gags sont franchement pas mal, et la vulgarité cède même par moment la place à l'esprit.
Les meilleurs gags rappellent certains Calvin et Hobbes, mais dans l'ensemble, c'est vrai que ça vaut de loin pas, ni Zep ni Cauvin. Donc dans le genre, c'est quand-même assez réussi : divertissant!
Je l'avais dit après avoir lu "Atalante" : Crisse ne devrait pas scénariser lui-même ses séries, il devrait se contenter de les illustrer, car c'est dans ce domaine qu'il excelle.
Et là, non seulement il scénarise une nouvelle série, mais en plus, il ne l'illustre même pas. Bon, qu'il ne l'illustre pas, c'est pas trop grave parce que je suis pas sûr qu'on ait perdu au change : KERAMIDAS EST UN GENIE!!!
Ce dessinateur nous offre avec "Luuna" un dessin digne des plus grands maîtres Disney.
Mon dieu que c'est beau. Rien que pour ça, 2/5, sinon, l'histoire n'est tellement pas passionnante que, faute d'être l'une des plus belle réussites du genre, cette bd demeure une petite aventure sympa, jolie mais vraiment sans surprise.
Si Crisse est un habile dessinateur, c'est malheureusement à mon goût un mauvais scénariste.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Chunchu (Chonchu)
Ce n'est pas encore avec ce manhwa que je vais me laisser convaincre par Tokébi moi... Il y a une bonne mise en place de l'histoire dans ce premier tome. Par contre, je ne sais pas pourquoi, j'ai trouvé ma lecture limite lassante... Je m'attendais à beaucoup plus et j'ai été assez déçue à la dernière page. Quelques irrégularités niveau illustrations mais cela reste assez net. Je ne me fais pas de soucis pour la suite si on se base sur ce premier tome. Allez, un bon point va. :) J'ai entendu pas mal de choses sur ce manwha et la plupart sont positives. Je vais donc lui laisser une chance et attendre la suite pour pouvoir mieux juger.
Chevalier Malheur
Le dessin est vraiment le point faible de cette bd, surtout que le début rappelle La Quête de l'Oiseau du Temps dont le graphisme est bien meilleur... L'histoire reste intéressante avec quelques bonnes idées et quelques clichés (le méchant sorcier qui contrôle le roi, l'étranger que l'on retrouve tout le temps, la dame blanche...). Le dessin est très moyen et nuit beaucoup à l'histoire, les personnages sont attachants dans le texte mais pas du tout en images et c'est dommage...
Samson et Néon
Comme je l'ai déjà dit, moi, les bd au gag-par-page, c'est rare que j'accroche, à part quand c'est vraiment bon (comme pour le dieu Franquin par exemple). Et là, même si quelques gags tiennent la route et certaines perles désopilantes, l'ensemble est creux et banal, et ça a tendance à être répétitif. Pour dire quelque chose de positif, on peut quand même avouer qu'il y a bien pire...
Slhoka
Mouais, le premier tome était vraiment génial, ça respirait le grand air sur cette ile déserte, bien sur il faut que des méchants pas beaux viennent tout pêter et que le héros se retrouve investi de pouvoirs spectaculaires.... C'est du Soleil de base, les méchants poursuivent le gentil en essayant de le tuer etc... Le deuxième tome ne m'a pas du tout laissé un souvenir impérissable, d'ailleur si on me demandait de le résumer je ne dirais que "...". On sent que le scénariste s'est inspiré d'"Aquablue" et de Lanfeust, ça saute aux yeux! A part ça, le dessin est sympathique, même si on reconnaît la touche "Soleil" avec cette éspèce d'affreuse texture presque invisible qui recouvre chaque case (on l'aperçoit aussi dans Lanfeust) peut être que c'est du au coloriage de Lyse, je sais pas... Pour conclure, j'éspère que le troisième tome sera plus intéressant que le numero 2, et qu'il sera plus "magique" également! Bref, une série à lire si vous avez vraiment rien d'autre à faire...
K une jolie comète
Ok, c'est une jolie histoire, des jolis dessins, une jolie mise en page et des jolis textes. Mais désolé, je ne trouve pas ça aussi extraordinaire que certains. Le concept est assez original mais je pense que sur une idée de base pareille, le résultat aurait pu être mille fois mieux. Certains textes sont franchement moyens et l'histoire d'amour n'est pas fabuleuse non-plus. En plus, ça manque singulièrement d'une touche d'humour pour un style d'oeuvre pareil. Mais ça reste une jolie bd, originale et vite lue.
Omega
J'avais écrit une chronique pour Blam! juste après la lecture du premier tome et je l'avais noté 6/10. J'avais trouvé que malgré les nombreux points négatifs (que souligne sousoune), il méritait quand même une chance. Mais après mûre réflexion et après avoir reparcouru les pages de cet album, je suis bien obligé de me rendre à l'évidence : c'est pas terrible. En fait, graphiquement, c'est très irrégulier. Parfois pas mal, souvent mauvais. Si les erreurs d'anatomie vous mortifient, je vous conseille de ne pas jeter un oeil à ce manhwa, vous allez tomber de votre chaise ! Quant au scénario, l'idée de départ n'est pas forcément inintéressante (l’histoire d’un homme cassé par son entreprise qui a perdu femme et enfants après un licenciement abusif... Et décide donc d'errer au lieu de rejoindre l'au-delà... D'où l'intervention des héros). Malgré ça, c'est un peu raté. On s'ennuie quand même beaucoup. Bref, à l'instar de la plupart des premières séries TOKEBI, Omega déçoit un peu. Dommage.
Les Chasseurs de l'aube
Hausmann s'atelle à gros, là : présenter une tranche de vie de momosapiens d'une manière réaliste, sans tomber dans la redite et le déja-vu, tout en passionnant le lecteur, n'était pas donné à tout le monde. Pari en parti réussi. Car si la vision des choses semble assez novatrice, aussi bien sur le plan narratif que graphique, certains détails me gènent tout particulièrement. Déjà, à la lecture de cette BD, on se dit que nous aussi, on serait bien parti vivre dans les grottes de Lascau, en peau de bête. C'est tout de même oublier les conditions de vie de l'époque qui, même si elles ne sont pas présentées comme idéales dans la BD, sont à mon avis bien loin de la réalité... pour les hommes. Car la condition de la femme était plutôt précaire, ça, on le comprend bien, par contre. Un autre point négatif, c'est cette habitude qu'on les personnages de parler tout en métaphore, en comparaison... alors qu'ils ne connaissent même pas la premiere personne du singulier/pluriel. Y'a comme un sacré décalage à mon sens, entre cette primitivité dans la conjugaison, et la grande intelligence de la construction des phrases. Enfin bref, tout cela n'est que pinailleries : l'important, et le plus triste, c'est que cette histoire ne m'a pas interessée. On ne s'attache pas aux héros, on suit tout cela d'un oeil distrait, sans vraiment s'investir dans leur avenir, tout passe trop vite. Le dessin est superbe, surtout concernant les animaux. C'est lumineux, propre, et le style est vraiment très particulier, limite cartoon parfois (mais la peinture rend l'ensemble tout de même très réaliste). Très fin, pas mal storyboardé et cadré, on sent qu'Hausmann n'en est pas à sa première BD, c'est sûr. Maintenant, derrière ce florilège de compétences techniques, je dois dire que cette BD m'a laissé froid...
Haute Couture
Besseron et son style en noir et blanc simple mais pas simpliste signe ici un album étonnant mais qui ne tient hélas pas toutes ses promesses. Sur une idée superbe exploitant un serial killer original aux méthodes insolites, le début de la BD nous laisse augurer d'un polar tragi-comique au ton décalé et savoureux. L'itinéraire de ce couturier hors norme nous est conté depuis sa naissance jusqu'à ses premiers méfaits avec toute une série de clichés et de lieux communs. La structure du récit qui apparaissait jusqu'alors classique mais bien rodée (enquête de police sur un meurtre, flash back sur l'enfance du tueur) devient alors approximative et chaotique. Les planches muettes se succèdent pour présenter encore un peu plus le meurtrier. Mais loin d'en faire une personnalité complexe et torturé et donc de créer un profil psychologique envoûtant pour le lecteur, Besseron ne semble que vouloir s'amuser autour de son idée de base : la couture sur cadavre. Si les décors de son antre sont nécessaires pour l'approche du serial killer (et dessinées avec un trait qui sonne toujours juste), l'accumulation de ses victimes passées devient vite lassante. En même temps, le découpage de l'album continue à naviguer dans des eaux sombres au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin. Et finalement, lorsqu'on termine (trop vite) cette BD, on reste sur une sale impression de manque de profondeur. Ce sentiment est d'autant plus dommageable que l'idée était très bonne et aurait vraiment mérité un scénario plus élaboré, un découpage en accord avec le propos, et une structure narrative mieux aboutie. Alors il est vrai que l'auteur est toujours seul maître à bord dans son œuvre mais en tant que lecteur, ce petit format aurait certainement mérité mieux… Voilà le plus gros reproche que je ferais à cet album malgré les dessins toujours aussi réussis de Besseron : dessin urbain façon comics avec un style précis vraiment sympa.
Tony et Alberto
C'est l'humour "Tchô" comme on le connait (et comme certains l'aiment) : ça rote, ça pète, ça insulte les passants,... Du coup, comme d'habitude, on a tendance à froler parfois le mauvais goût mais Dab's n'est de loin pas celui qui s'en sort le plus mal. Car en effet, certains gags sont franchement pas mal, et la vulgarité cède même par moment la place à l'esprit. Les meilleurs gags rappellent certains Calvin et Hobbes, mais dans l'ensemble, c'est vrai que ça vaut de loin pas, ni Zep ni Cauvin. Donc dans le genre, c'est quand-même assez réussi : divertissant!
Luuna
Je l'avais dit après avoir lu "Atalante" : Crisse ne devrait pas scénariser lui-même ses séries, il devrait se contenter de les illustrer, car c'est dans ce domaine qu'il excelle. Et là, non seulement il scénarise une nouvelle série, mais en plus, il ne l'illustre même pas. Bon, qu'il ne l'illustre pas, c'est pas trop grave parce que je suis pas sûr qu'on ait perdu au change : KERAMIDAS EST UN GENIE!!! Ce dessinateur nous offre avec "Luuna" un dessin digne des plus grands maîtres Disney. Mon dieu que c'est beau. Rien que pour ça, 2/5, sinon, l'histoire n'est tellement pas passionnante que, faute d'être l'une des plus belle réussites du genre, cette bd demeure une petite aventure sympa, jolie mais vraiment sans surprise. Si Crisse est un habile dessinateur, c'est malheureusement à mon goût un mauvais scénariste.