Je ne vais pas trop m'attarder sur le dessin (ni la couleur) : il est très simple, presque minimaliste, sûrement pas d'un grand niveau artistique ni technique mais bon, ce n'est pas l'essentiel ici. Soyons franc, c'est plutôt moche, mais ça n'empêche pas la lecture.
Pour le reste, ce sont pour la plupart des gags des monologues imaginaires de patients sur un divan de psychanalyste. Ca commence en général par le patient qui parle de lui, de sa famille, de son corps, de son état d'esprit, etc... tout ce qu'on peut trouver chez quelqu'un qui se fait psychanalyser quoi. Et puis il y a toujours la dernière case où vient une chute avec un mot surprenant, un contexte absurde, une révélation humoristique. Une technique de gag très basique, donc, et sans grande surprise.
Et les gags en eux-mêmes ne sont pas franchement surprenants non plus. On s'attend toujours plus ou moins à la chute et il est difficile de faire mieux que sourire dans le meilleur des cas.
Ca peut peut-être plaire à ceux qui sont intéressés par la psychanalyse et la psychologie, mais personnellement, j'ai trouvé cette BD d'humour très moyenne.
Côté dessin, c'est potable. Noir et blanc, c'est un style très typée gags avec gros nez mais un peu trash au passage. Le genre qui colle parfaitement aux BDs d'humour caustique dans la lignée des Wolinski et autres Reiser, mais en plus soigné, plus propre et d'une certaine manière avec moins d'âme finalement.
Côté humour, par contre, c'est vraiment pas ça. Ca se veut caustique et ironique, mais c'est une critique de la société avec de gros sabots, sans aucune finesse, aucune originalité, aucune surprise à mes yeux. L'auteur, à mon sens, tient plus compte de son envie de faire passer des messages politiques, humanistes et pessimistes que d'une envie de faire rigoler le lecteur. Et comme le message en question est trop grossier dans sa démarche et franchement déjà-vu, c'est raté en ce qui me concerne.
Pas vraiment drôle, quoi...
J'ai mis une semaine à terminer ce 1er album tellement ça ne m'intéressait pas.
C'est un sacré bordel cette histoire, ça part dans tous les sens au point qu'on ne comprend pas toujours tout, au point qu'on confond les personnages, sans fil d'ariane, sans lien entre les scènes (certaines me sont restés obscures jusqu'à la fin) Je veux bien que le scénariste ait eu l'ambition de faire quelqu'un chose de travaillé et réfléchi, mais là c'est trop, ça rend la lecture laborieuse.
Quand on ajoute à ça un dessin des plus froid... J'imagine que les noir et blanc doivent pas être laid (sans pour autant qu'ils soient beaux) mais cette couleur à l'informatique est réellement ratée. Et puis j'ai été agacé par les différents copier coller utilisés à plusieurs reprise : zou, on reprend un case, on zoom un peu, parfois on modifie juste un peu une ombre, on retire un personnage, et paf, on recolle l'image (cf pages 24, 36, 41 (deux fois !), et je dois en oublier)
Et n'oublions pas une mise en scène dramatiquement ratée : les cadrages sont simplistes au possible, la mise en page d'une simplicité affligeante tout au long de l'album...
Pourtant, malgré tous ces défauts (et pas des moindres !), je pense que je lirai le T2 avant de décider de vendre ou non mon T1. L'idée de base me plait bien, et les auteurs ne peuvent que s'améliorer ;)
Moui, c'est pas de l'érotisme ça, c'est du charme mignon quoi.
Le truc étonnant, c'est qu'il y a un semblant de scénario (ridicule, certes) Le coup des vieux nazis qui se retrouvent dans des corps de femme m'a pas mal agacé à vrai dire. Je ne veux pas faire de procès d'intention aux auteurs, mais bon, rendre les nazis "bandants" comme ça, ça me gêne un peu...
Sinon, le dessin est sympa oui, malgré des couleurs ratées, un peu vieillotes.
Bref, si vous aimez ce que fait Dany, ça pourrait éventuellement vous plaire, mais n'esperez pas être emoustillés par cette BD... :(
Phénix (aussi connu sous le nom de Malik) livre son deuxième album érotique et le résultat n'est pas beaucoup plus convaincant que le premier. Certes la mise en page est vraiment originale mais le concept laisse quand même songeur (cf le résumé de l'histoire). Au départ prévue complétement muet (l'histoire a d'ailleurs été prépubliée comme cela), cette histoire a été agrémentée de quelques textes off en haut de page qui n'apporte vraiment rien à l'ensemble. Au final c'est un peu du n'importe quoi, c'est pas vraiment excitant mais ça se feuillète tranquillement, dommage que la couleur ait été faite les yeux fermés sur certaines pages.
Le canevas de départ est extrêmement séduisant: un homme tout ce qu'il y a de plus banal, qui s'emmerderait même carrément dans sa vie, percute malheureusement une bagnole de flic et tue un important témoin, un maffieu repenti. Bien vite il s'interroge sur cet accident un peu trop parfait et tache de déméler les fils de l'intrigue.
Malheureusement, la suite n'est pas à la hauteur de l'idée. Rien de fondamentalement raté mais on dénoue un peu trop vite le sac de noeud, qui plus est en suivant un type banal qui se révèle plus rapide et intelligent que n'importe quel flic de haut vol. Le dessin est propre, semi-réaliste, mais jamais vraiment enthousiasmant même si les angles de vue sont souvent extrêmement bien choisis, donnant beaucoup de peps à l'ensemble.
L'histoire devrait, je crois, se terminer au prochain tome mais j'ai grandement peur que l'on ait déjà eu le plus intéressant avec les 20 premières pages de ce tome.
C'est regretable que les auteurs essayent d'exploiter à fond le filon de TROY. C'est un BD qui n'était pas utile, et qui a un petit soupçon de "faisons du fric en attendant". Mais cela reste une bonne petite BD d'humour, et on rigole quand même. Par contre, l'interêt, c'est quand même le prix (2€), c'est pour cela que je conseille l'achat.
Je n'ai jamais été un grand fan de Sfar, sans pour autant détester.
Le petit monde du Golem représente exactement ce que je n'aime pas chez lui : un monde absurde qui pourrait me plaire si il y avait un minimum de fond dans cette histoire.
C'est bien trop vide pour m'intéresser (je me dis que je dois être passé à coté, mais ça, je n'y peux pas grand chose et ça ne m'empêchera pas de dormir)
Quand même un bon point relatif pour le dessin qui est plus travaillé que dans les autres oeuvres de Sfar que j'ai pu lire à ce jour.
Effectivement, c'est vraiment comme les dingodossiers et la rubrique à brac... et je trouve ça complètement indigeste.
Oui bien sûr, il y a du génie dans cette BD, mais c'est tellement lourd à lire, j'en reviens pas. Désolé pour la comparaison, mais j'ai l'impression de lire le blake et mortimer de l'humour : ya de l'idée, mais c'est relou.
Bien sûr, ça a un peu vieilli, mais ce n'est pas bien grave.
Premier tome de lu seulement (l’occasion qui fait que) et rien que le titre de la série annonce déjà la couleur. Album qui se veut sans doute dans la lignée des Joe Bar Team et cie, il en est pourtant bien loin. Les dessins, sans être franchement géniaux, restent malgré tout soignés. La moto est ici un prétexte pour des "gags" gentillets ou l’humour fait défaut. Bref, c’est pas drôle, très prévisible, parfois tiré en longueur et souvent répétitif. Toutefois, il s’en dégage l’impression curieuse que l’auteur a essayé de faire de son mieux et qu’il s’y est appliqué même si le résultat n’est pas au rendez-vous.
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Bulles de divan
Je ne vais pas trop m'attarder sur le dessin (ni la couleur) : il est très simple, presque minimaliste, sûrement pas d'un grand niveau artistique ni technique mais bon, ce n'est pas l'essentiel ici. Soyons franc, c'est plutôt moche, mais ça n'empêche pas la lecture. Pour le reste, ce sont pour la plupart des gags des monologues imaginaires de patients sur un divan de psychanalyste. Ca commence en général par le patient qui parle de lui, de sa famille, de son corps, de son état d'esprit, etc... tout ce qu'on peut trouver chez quelqu'un qui se fait psychanalyser quoi. Et puis il y a toujours la dernière case où vient une chute avec un mot surprenant, un contexte absurde, une révélation humoristique. Une technique de gag très basique, donc, et sans grande surprise. Et les gags en eux-mêmes ne sont pas franchement surprenants non plus. On s'attend toujours plus ou moins à la chute et il est difficile de faire mieux que sourire dans le meilleur des cas. Ca peut peut-être plaire à ceux qui sont intéressés par la psychanalyse et la psychologie, mais personnellement, j'ai trouvé cette BD d'humour très moyenne.
C'est l'an 2000
Côté dessin, c'est potable. Noir et blanc, c'est un style très typée gags avec gros nez mais un peu trash au passage. Le genre qui colle parfaitement aux BDs d'humour caustique dans la lignée des Wolinski et autres Reiser, mais en plus soigné, plus propre et d'une certaine manière avec moins d'âme finalement. Côté humour, par contre, c'est vraiment pas ça. Ca se veut caustique et ironique, mais c'est une critique de la société avec de gros sabots, sans aucune finesse, aucune originalité, aucune surprise à mes yeux. L'auteur, à mon sens, tient plus compte de son envie de faire passer des messages politiques, humanistes et pessimistes que d'une envie de faire rigoler le lecteur. Et comme le message en question est trop grossier dans sa démarche et franchement déjà-vu, c'est raté en ce qui me concerne. Pas vraiment drôle, quoi...
Je suis légion
J'ai mis une semaine à terminer ce 1er album tellement ça ne m'intéressait pas. C'est un sacré bordel cette histoire, ça part dans tous les sens au point qu'on ne comprend pas toujours tout, au point qu'on confond les personnages, sans fil d'ariane, sans lien entre les scènes (certaines me sont restés obscures jusqu'à la fin) Je veux bien que le scénariste ait eu l'ambition de faire quelqu'un chose de travaillé et réfléchi, mais là c'est trop, ça rend la lecture laborieuse. Quand on ajoute à ça un dessin des plus froid... J'imagine que les noir et blanc doivent pas être laid (sans pour autant qu'ils soient beaux) mais cette couleur à l'informatique est réellement ratée. Et puis j'ai été agacé par les différents copier coller utilisés à plusieurs reprise : zou, on reprend un case, on zoom un peu, parfois on modifie juste un peu une ombre, on retire un personnage, et paf, on recolle l'image (cf pages 24, 36, 41 (deux fois !), et je dois en oublier) Et n'oublions pas une mise en scène dramatiquement ratée : les cadrages sont simplistes au possible, la mise en page d'une simplicité affligeante tout au long de l'album... Pourtant, malgré tous ces défauts (et pas des moindres !), je pense que je lirai le T2 avant de décider de vendre ou non mon T1. L'idée de base me plait bien, et les auteurs ne peuvent que s'améliorer ;)
Au Bonheur des Dames (Une Femme dans la Peau / Johanna)
Moui, c'est pas de l'érotisme ça, c'est du charme mignon quoi. Le truc étonnant, c'est qu'il y a un semblant de scénario (ridicule, certes) Le coup des vieux nazis qui se retrouvent dans des corps de femme m'a pas mal agacé à vrai dire. Je ne veux pas faire de procès d'intention aux auteurs, mais bon, rendre les nazis "bandants" comme ça, ça me gêne un peu... Sinon, le dessin est sympa oui, malgré des couleurs ratées, un peu vieillotes. Bref, si vous aimez ce que fait Dany, ça pourrait éventuellement vous plaire, mais n'esperez pas être emoustillés par cette BD... :(
Les Centaures (IPM)
Phénix (aussi connu sous le nom de Malik) livre son deuxième album érotique et le résultat n'est pas beaucoup plus convaincant que le premier. Certes la mise en page est vraiment originale mais le concept laisse quand même songeur (cf le résumé de l'histoire). Au départ prévue complétement muet (l'histoire a d'ailleurs été prépubliée comme cela), cette histoire a été agrémentée de quelques textes off en haut de page qui n'apporte vraiment rien à l'ensemble. Au final c'est un peu du n'importe quoi, c'est pas vraiment excitant mais ça se feuillète tranquillement, dommage que la couleur ait été faite les yeux fermés sur certaines pages.
De sang froid
Le canevas de départ est extrêmement séduisant: un homme tout ce qu'il y a de plus banal, qui s'emmerderait même carrément dans sa vie, percute malheureusement une bagnole de flic et tue un important témoin, un maffieu repenti. Bien vite il s'interroge sur cet accident un peu trop parfait et tache de déméler les fils de l'intrigue. Malheureusement, la suite n'est pas à la hauteur de l'idée. Rien de fondamentalement raté mais on dénoue un peu trop vite le sac de noeud, qui plus est en suivant un type banal qui se révèle plus rapide et intelligent que n'importe quel flic de haut vol. Le dessin est propre, semi-réaliste, mais jamais vraiment enthousiasmant même si les angles de vue sont souvent extrêmement bien choisis, donnant beaucoup de peps à l'ensemble. L'histoire devrait, je crois, se terminer au prochain tome mais j'ai grandement peur que l'on ait déjà eu le plus intéressant avec les 20 premières pages de ce tome.
Gnomes de Troy
C'est regretable que les auteurs essayent d'exploiter à fond le filon de TROY. C'est un BD qui n'était pas utile, et qui a un petit soupçon de "faisons du fric en attendant". Mais cela reste une bonne petite BD d'humour, et on rigole quand même. Par contre, l'interêt, c'est quand même le prix (2€), c'est pour cela que je conseille l'achat.
Le Petit Monde du Golem
Je n'ai jamais été un grand fan de Sfar, sans pour autant détester. Le petit monde du Golem représente exactement ce que je n'aime pas chez lui : un monde absurde qui pourrait me plaire si il y avait un minimum de fond dans cette histoire. C'est bien trop vide pour m'intéresser (je me dis que je dois être passé à coté, mais ça, je n'y peux pas grand chose et ça ne m'empêchera pas de dormir) Quand même un bon point relatif pour le dessin qui est plus travaillé que dans les autres oeuvres de Sfar que j'ai pu lire à ce jour.
Trucs-en-Vrac
Effectivement, c'est vraiment comme les dingodossiers et la rubrique à brac... et je trouve ça complètement indigeste. Oui bien sûr, il y a du génie dans cette BD, mais c'est tellement lourd à lire, j'en reviens pas. Désolé pour la comparaison, mais j'ai l'impression de lire le blake et mortimer de l'humour : ya de l'idée, mais c'est relou. Bien sûr, ça a un peu vieilli, mais ce n'est pas bien grave.
Phil Traere
Premier tome de lu seulement (l’occasion qui fait que) et rien que le titre de la série annonce déjà la couleur. Album qui se veut sans doute dans la lignée des Joe Bar Team et cie, il en est pourtant bien loin. Les dessins, sans être franchement géniaux, restent malgré tout soignés. La moto est ici un prétexte pour des "gags" gentillets ou l’humour fait défaut. Bref, c’est pas drôle, très prévisible, parfois tiré en longueur et souvent répétitif. Toutefois, il s’en dégage l’impression curieuse que l’auteur a essayé de faire de son mieux et qu’il s’y est appliqué même si le résultat n’est pas au rendez-vous.