Décevant.
Ca commençait pourtant bien. Le premier tome nous présente de beaux dessins, hormis les effets de mouvements. L’histoire s’annonçe bien, avec un univers assez original...
Mais, dans le deuxième tome, le dessin perd beaucoup en qualité: certaines cases sont complètements floues! Quant à la fin de l’histoire, elle est vraiment décevante: ça tombe à plat, et on n’a pas les réponses attendues. Comme si ça appellait une suite(?). Il y a aussi un décalage entre le premier et le deuxième tome: l'histoire ne semble plus centrée sur le même sujet (peut-être à cause du changement de scénariste).
J’ai trouvé la série pas mal, mais pour un début.
En effet, après deux tomes, c’est toujours le début; on ne comprend pas encore grand-chose (du tout) et ça donne l’impression que la série peut être très longue!
Les dessins sont assez bons. Le trait de l’auteur est sympathique. Par contre, la mise en page m’a semblée un peu lourde, avec des pages très denses, des superpositions de cases et beaucoup de cases sans cadre (collant au bord de la page).
Je reste sur une impression mitigée, et je ne conseille pas la série tant qu’il n’y a pas une suite qui enrichit l’histoire.
Ma femme n'a pas aimé du tout, moi j'ai eu franchement du mal à accrocher.
Le dessin est mignon, un peu désuet dans le style manga des années 80, mais j'aime bien. Par contre, il a des défauts. Déjà j'ai mis quelque temps à réaliser que ces albums contenaient des histoires courtes totalement indépendantes : les personnages se ressemblent tellement que j'ai réalisé un peu tard que ce n'était pas le même personnage que nous suivions dans la seconde histoire par rapport à la première. Ensuite, ces mêmes personnages manquent nettement d'expressivité sur leurs visages à mon goût.
Quant aux histoires, la narration confuse m'a franchement empêché d'en profiter. Il m'arrivait souvent de revenir sur une case précédente pour comprendre ce qu'il s'était passé entre deux cases. Et les histoires en elles-mêmes ne m'ont pas accroché du tout. Ce sont des petites histoires sentimentales plutôt dédiées à des jeunes adolescent(e)s romantiques. Certaines sont relativement originales mais toutes sont trop pleines de naïveté et de simplicité pour m'avoir fait m'intéresser ne serait-ce qu'un peu aux personnages et à leurs histoires. Je ne suis même pas sûr qu'étant plus jeune j'aurais apprécié un tant soit peu plus que ça.
Qu'est ce que c'est que ce délire ? Voila pour résumer, la question que je me suis posée pendant toute la lecture. Je ne suis pas forcément cartésien, j'aime plutôt les ambiances décalées, les situations qui jouent sur différents registres, mais le récit de Conrad ressemble à une histoire racontée par un mec qui aurait trop tiré sur son pétard. C'est décousu, ça part dans tous les sens, sans jamais vraiment exploiter complètement les thèmes abordés, bref ça ressemble à un bric-à-brac assez confus, où les personnages ressemblent tous aux spectres qui viennent les hanter. Ils sont inconsistants et mus par des logiques auxquelles on ne comprend pas grand chose.
Le dessin maintenant. Il a certainement été fait avec un lance pierre. J'ai sans cesse eu l'idée qu'il était bâclé. Je ne connais pas Conrad, mais j'espère qu'il est capable de beaucoup mieux.
Bref, pour conclure, je dirais que dans la collection "air libre", cette bd, est la plus mauvaise que j'ai jamais lue.
Franchement, c'est pas pour faire le rebelle à deux sous, mais j'ai été assez déçu par ce premier opus. Premièrement j'accroche pas plus que ça aux dessins et à la couleur photoshop de cet album. La tête de la gamine sourire ouvert en demi-lune au début de l'album est un bon exemple de ce que je n'aime pas : trop simplet, un peu trop rond, pas super adapté à l'histoire, même si je reconnais une forte originalité et une grande maîtrise : juste pas à mon goût en fait.
Le scénario essaie aussi de faire preuve de pronfondeur mais finalement enfonce les mêmes portes ouvertes que "Le décalogue" ou "Le triangle secret" (ou même "La planète des singes" tant qu'on y est) à savoir qu'il ne faut pas détruire le dogme fondateur de la religion sous peine que tout s'écroule. C'est pas franchement original et à moins que le deuxième tome, que je lirai, n'aille sur des sentiers un peu différents, je pense que je vais avoir du mal à plus m'intéresser à cette série que beaucoup semblent apprécier.
Mais il en faut pour tous les goûts : encore une fois je ne critique pas la qualité intrinsèque et objective de ce premier tome.
Avis sur le tome 4 : quelle déception! Les nombreux avis enthousiastes concernant "Sin city" avaient réussi à éveiller ma curiosité. Je décidais de me rendre chez mon libraire et de feuilleter les album de "Sin city".
Là, une surprise agréable fut le dessin. Directement, j'ai accroché. Mais à la lecture, quelle déception. Le scénario est tout sauf une bonne surprise… C’est bête, plat, violent… Premièrement, le super héros a 60 ans… Ce détail rend cette BD peu crédible car une personne de 60 ans cardiaque qui se prend 6 balles dans le corps n’en réchappe pas. Il ne faut pas déconner quand même. Ensuite, l’idée du fils de sénateur méchant mais alors vraiment méchant me fait hurler de rire. C’est grotesque. Les gens sont beaucoup plus subtils que cela. Et le pompon, c’est le sénateur lui-même pire que son fils… En plus, le pauvre avec une tête pareil comment voulez-vous qu’il soit élu… On est aux Etats-Unis où des acteurs sont élus comme président… J’ai jamais vu qu’on élisait une personne complètement défigurée. En outre je n’aime pas trop qu’on entretienne ce stéréotype des politiciens mafieux et tous pourris.
Bref, l’histoire manque vraiment de subtilité et ressemble beaucoup trop à du Clint Eastwood. J’aimais bien quand j’avais 15 ans et que je n’arrivais pas à activer plus d’un neurone à la fois. Bref je préfère franchement du "Alack Sinner" de Munoz et Sampayo bien que je doive reconnaître qu’au niveau graphisme, c’est vraiment original avec de bonnes idées…
Non, non et non!
Un scénario à forte inspiration "Seigneur des anneaux", mais en moins intéressant et c'est peu de le dire (divers représentant de races multiples s'allient pour un quêeeeete et bla bla bla... je vous passe la suite, vous connaissez déjà c'est vraiment sans surprise); un dessin bien commercial; une nana bien gaulée toujours à moitié à poil pour exciter les lecteurs en manque... Voilà tout à fait le genre de bd qui me révolte car n'ayant aucun autre but que celui de profiter sans scrupules des succès du moment et de ce qui fait vendre, pour s'attaquer au porte monnaie des lecteurs de bd.
Cette bd ne m'aurait pas gêné mais là c'est trop : Les dessins, passent encore, car ils sont malgré tout sympa (et parfois à défaut de qualité il y a la quantité), mais le scénario est vraiment indigeste et ne fait que ressasser des histoires à succès que l'on connaît déjà à des fins purement et simplement commerciales.
A éviter donc, en particulier si vous aimez et respectez le travail d'Auteur.
Je viens de finir le tome 4 : Aïeaïeaïe !!!
Le niveau baisse ! Les 2 premiers tomes présentent des persos originaux, attachants, pour une fois l'héroïne est une femme de tête, cultivée, l'ambiance est poétique, voire même magique dans le tome 2, avec la scène de l'aurore boréale. Blain dépeint l'ambiance à bord du vaisseau pirate avec une économie de moyens (dialogues qui vont à l'essentiel, tout est dans les regards) qui rend les scènes très fortes.
Tome 3 : Grosse déception ! Le scénario devient n'importe quoi, Blain semble ne plus savoir où il veut en venir, l'histoire fait du sur place. J'aime toujours autant les dessins, si particuliers, pourtant, mais c'est la seule consolation de cet album. A ce moment là, je me dis que c'est sans doute l'éditeur qui lui met la pression, il va se reprendre avec le prochain tome.
Tome 4 : Ha, non, alors! C'est de pire en pire ! Isaac rentre à Paris, Isaac cambriole des apparts, Isaac se branle, Isaac cambriole des apparts, Isaac se branle ! C'est bon, on a compris !
Bref, pour résumer, T.1 ***, T.2 ****, T.3 ** et T.4 *. Ma déception est à la mesure des promesses que recélaient les deux premiers tomes. Achetez-les ils sont franchement bien, les suivants sont dispensables. J'espère revoir cet avis à la hausse avec le tome 5, mais vue la tendance, c'est pas gagné.
Une abonnée de Télérama
Je suis plutôt déçu par la reprise de cette série qui me plaisait pourtant quand j’étais ado. Peut-être parce que malgré le thème du passage à l’âge adulte et les quelques années de plus du héros, je n’ai pas eu l’impression que cet album amenait quelque chose de réellement nouveau à l’univers de la série. On y retrouve ce qui était déjà dans les tomes précédents. Quelques scènes sont un peu éculées (les marques mystérieuses), l’initiation du jeune Jimmy se conclut de manière expéditive et très naïvement puérile (le titre : le blanc et le noir donne déjà le ton, il est question (et oui !) de la fraternité entre blanc et noir…). Le dessin me paraît moins régulier qu’avant et Schatzy a une drôle de tête, on dirait qu’il fait en permanence la grimace.
Je l'attendais avec impatience, et pourtant en lisant ce tome je lui ai trouvé de gros défauts. Mais pas de petites choses, non, des défauts dans sa conception même.
Déjà il s'agit d'une biographie, et non d'une autobiographie. Celle-ci est réalisée par Tezuka Productions. Graphiquement ça ressemble beaucoup à du Tezuka, y compris au niveau des cadrages parfois étonnants et du découpage souvent vivant. Oui, mais ça ne fait qu'y ressembler. Car en y regardant bien, l'adéquation découpage / récit est franchement médiocre. Là où Tezuka réussissait avec une économie de moyen paradoxalement alliée à des choses étonnament novatrices, ici on n'a qu'une copie assez pâle, sans le génie qui va avec.
Ensuite, cette biographie justement, est à peu près le pire de ce qu'on peut faire dans le genre. Si vous la lisez, vous ne pourrez qu'imaginer tout le personnel de Tezuka Productions en larmes et à genoux devant la statue de leur dieu. Car en effet cette biographie est désespérément admirative. Même les rédactions de sixième du petit Tezuka y sont décrites avec un commentaire du style "déjà on devinait son génie". Et c'est comme ça tout le long de ce tome. :(
Enfin, la narration assurée par l'Oncle Moustache (toujours le sourire aux lèvres) impose une distance énorme entre le lecteur et le récit. Il est en particulier impossible de s'identifier un tant soit peu à Tezuka.
En plus les épisodes courts s'entassent les uns sur les autres, et paraissent parfois très peu significatifs. Bon, c'est à double tranchant, car -- et là on en vient aux deux points positifs -- ce tome est très riche en informations (heureusement), et on apprend pas mal de choses sur l'origine de certains personnages, thèmes et idées récurrents dans l'oeuvre de Tezuka.
Le dernier tiers de l'album laisse espérer (pas trop quand même) que le ton des tomes suivants sera moins mièvre. Croisons les doigts, parce que 4 tomes comme celui-ci, ce serait insupportable ! Intéressant donc, mais vraiment trop mièvre. :(
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Les Remparts d'écume
Décevant. Ca commençait pourtant bien. Le premier tome nous présente de beaux dessins, hormis les effets de mouvements. L’histoire s’annonçe bien, avec un univers assez original... Mais, dans le deuxième tome, le dessin perd beaucoup en qualité: certaines cases sont complètements floues! Quant à la fin de l’histoire, elle est vraiment décevante: ça tombe à plat, et on n’a pas les réponses attendues. Comme si ça appellait une suite(?). Il y a aussi un décalage entre le premier et le deuxième tome: l'histoire ne semble plus centrée sur le même sujet (peut-être à cause du changement de scénariste).
TDB (Trop de Bonheur)
J’ai trouvé la série pas mal, mais pour un début. En effet, après deux tomes, c’est toujours le début; on ne comprend pas encore grand-chose (du tout) et ça donne l’impression que la série peut être très longue! Les dessins sont assez bons. Le trait de l’auteur est sympathique. Par contre, la mise en page m’a semblée un peu lourde, avec des pages très denses, des superpositions de cases et beaucoup de cases sans cadre (collant au bord de la page). Je reste sur une impression mitigée, et je ne conseille pas la série tant qu’il n’y a pas une suite qui enrichit l’histoire.
Short program
Ma femme n'a pas aimé du tout, moi j'ai eu franchement du mal à accrocher. Le dessin est mignon, un peu désuet dans le style manga des années 80, mais j'aime bien. Par contre, il a des défauts. Déjà j'ai mis quelque temps à réaliser que ces albums contenaient des histoires courtes totalement indépendantes : les personnages se ressemblent tellement que j'ai réalisé un peu tard que ce n'était pas le même personnage que nous suivions dans la seconde histoire par rapport à la première. Ensuite, ces mêmes personnages manquent nettement d'expressivité sur leurs visages à mon goût. Quant aux histoires, la narration confuse m'a franchement empêché d'en profiter. Il m'arrivait souvent de revenir sur une case précédente pour comprendre ce qu'il s'était passé entre deux cases. Et les histoires en elles-mêmes ne m'ont pas accroché du tout. Ce sont des petites histoires sentimentales plutôt dédiées à des jeunes adolescent(e)s romantiques. Certaines sont relativement originales mais toutes sont trop pleines de naïveté et de simplicité pour m'avoir fait m'intéresser ne serait-ce qu'un peu aux personnages et à leurs histoires. Je ne suis même pas sûr qu'étant plus jeune j'aurais apprécié un tant soit peu plus que ça.
Le Piège Malais
Qu'est ce que c'est que ce délire ? Voila pour résumer, la question que je me suis posée pendant toute la lecture. Je ne suis pas forcément cartésien, j'aime plutôt les ambiances décalées, les situations qui jouent sur différents registres, mais le récit de Conrad ressemble à une histoire racontée par un mec qui aurait trop tiré sur son pétard. C'est décousu, ça part dans tous les sens, sans jamais vraiment exploiter complètement les thèmes abordés, bref ça ressemble à un bric-à-brac assez confus, où les personnages ressemblent tous aux spectres qui viennent les hanter. Ils sont inconsistants et mus par des logiques auxquelles on ne comprend pas grand chose. Le dessin maintenant. Il a certainement été fait avec un lance pierre. J'ai sans cesse eu l'idée qu'il était bâclé. Je ne connais pas Conrad, mais j'espère qu'il est capable de beaucoup mieux. Bref, pour conclure, je dirais que dans la collection "air libre", cette bd, est la plus mauvaise que j'ai jamais lue.
Alim le tanneur
Franchement, c'est pas pour faire le rebelle à deux sous, mais j'ai été assez déçu par ce premier opus. Premièrement j'accroche pas plus que ça aux dessins et à la couleur photoshop de cet album. La tête de la gamine sourire ouvert en demi-lune au début de l'album est un bon exemple de ce que je n'aime pas : trop simplet, un peu trop rond, pas super adapté à l'histoire, même si je reconnais une forte originalité et une grande maîtrise : juste pas à mon goût en fait. Le scénario essaie aussi de faire preuve de pronfondeur mais finalement enfonce les mêmes portes ouvertes que "Le décalogue" ou "Le triangle secret" (ou même "La planète des singes" tant qu'on y est) à savoir qu'il ne faut pas détruire le dogme fondateur de la religion sous peine que tout s'écroule. C'est pas franchement original et à moins que le deuxième tome, que je lirai, n'aille sur des sentiers un peu différents, je pense que je vais avoir du mal à plus m'intéresser à cette série que beaucoup semblent apprécier. Mais il en faut pour tous les goûts : encore une fois je ne critique pas la qualité intrinsèque et objective de ce premier tome.
Sin City
Avis sur le tome 4 : quelle déception! Les nombreux avis enthousiastes concernant "Sin city" avaient réussi à éveiller ma curiosité. Je décidais de me rendre chez mon libraire et de feuilleter les album de "Sin city". Là, une surprise agréable fut le dessin. Directement, j'ai accroché. Mais à la lecture, quelle déception. Le scénario est tout sauf une bonne surprise… C’est bête, plat, violent… Premièrement, le super héros a 60 ans… Ce détail rend cette BD peu crédible car une personne de 60 ans cardiaque qui se prend 6 balles dans le corps n’en réchappe pas. Il ne faut pas déconner quand même. Ensuite, l’idée du fils de sénateur méchant mais alors vraiment méchant me fait hurler de rire. C’est grotesque. Les gens sont beaucoup plus subtils que cela. Et le pompon, c’est le sénateur lui-même pire que son fils… En plus, le pauvre avec une tête pareil comment voulez-vous qu’il soit élu… On est aux Etats-Unis où des acteurs sont élus comme président… J’ai jamais vu qu’on élisait une personne complètement défigurée. En outre je n’aime pas trop qu’on entretienne ce stéréotype des politiciens mafieux et tous pourris. Bref, l’histoire manque vraiment de subtilité et ressemble beaucoup trop à du Clint Eastwood. J’aimais bien quand j’avais 15 ans et que je n’arrivais pas à activer plus d’un neurone à la fois. Bref je préfère franchement du "Alack Sinner" de Munoz et Sampayo bien que je doive reconnaître qu’au niveau graphisme, c’est vraiment original avec de bonnes idées…
Les Brumes d'Asceltis
Non, non et non! Un scénario à forte inspiration "Seigneur des anneaux", mais en moins intéressant et c'est peu de le dire (divers représentant de races multiples s'allient pour un quêeeeete et bla bla bla... je vous passe la suite, vous connaissez déjà c'est vraiment sans surprise); un dessin bien commercial; une nana bien gaulée toujours à moitié à poil pour exciter les lecteurs en manque... Voilà tout à fait le genre de bd qui me révolte car n'ayant aucun autre but que celui de profiter sans scrupules des succès du moment et de ce qui fait vendre, pour s'attaquer au porte monnaie des lecteurs de bd. Cette bd ne m'aurait pas gêné mais là c'est trop : Les dessins, passent encore, car ils sont malgré tout sympa (et parfois à défaut de qualité il y a la quantité), mais le scénario est vraiment indigeste et ne fait que ressasser des histoires à succès que l'on connaît déjà à des fins purement et simplement commerciales. A éviter donc, en particulier si vous aimez et respectez le travail d'Auteur.
Isaac le pirate
Je viens de finir le tome 4 : Aïeaïeaïe !!! Le niveau baisse ! Les 2 premiers tomes présentent des persos originaux, attachants, pour une fois l'héroïne est une femme de tête, cultivée, l'ambiance est poétique, voire même magique dans le tome 2, avec la scène de l'aurore boréale. Blain dépeint l'ambiance à bord du vaisseau pirate avec une économie de moyens (dialogues qui vont à l'essentiel, tout est dans les regards) qui rend les scènes très fortes. Tome 3 : Grosse déception ! Le scénario devient n'importe quoi, Blain semble ne plus savoir où il veut en venir, l'histoire fait du sur place. J'aime toujours autant les dessins, si particuliers, pourtant, mais c'est la seule consolation de cet album. A ce moment là, je me dis que c'est sans doute l'éditeur qui lui met la pression, il va se reprendre avec le prochain tome. Tome 4 : Ha, non, alors! C'est de pire en pire ! Isaac rentre à Paris, Isaac cambriole des apparts, Isaac se branle, Isaac cambriole des apparts, Isaac se branle ! C'est bon, on a compris ! Bref, pour résumer, T.1 ***, T.2 ****, T.3 ** et T.4 *. Ma déception est à la mesure des promesses que recélaient les deux premiers tomes. Achetez-les ils sont franchement bien, les suivants sont dispensables. J'espère revoir cet avis à la hausse avec le tome 5, mais vue la tendance, c'est pas gagné. Une abonnée de Télérama
Les Nouvelles Aventures de Jimmy Tousseul
Je suis plutôt déçu par la reprise de cette série qui me plaisait pourtant quand j’étais ado. Peut-être parce que malgré le thème du passage à l’âge adulte et les quelques années de plus du héros, je n’ai pas eu l’impression que cet album amenait quelque chose de réellement nouveau à l’univers de la série. On y retrouve ce qui était déjà dans les tomes précédents. Quelques scènes sont un peu éculées (les marques mystérieuses), l’initiation du jeune Jimmy se conclut de manière expéditive et très naïvement puérile (le titre : le blanc et le noir donne déjà le ton, il est question (et oui !) de la fraternité entre blanc et noir…). Le dessin me paraît moins régulier qu’avant et Schatzy a une drôle de tête, on dirait qu’il fait en permanence la grimace.
Osamu Tezuka - Biographie
Je l'attendais avec impatience, et pourtant en lisant ce tome je lui ai trouvé de gros défauts. Mais pas de petites choses, non, des défauts dans sa conception même. Déjà il s'agit d'une biographie, et non d'une autobiographie. Celle-ci est réalisée par Tezuka Productions. Graphiquement ça ressemble beaucoup à du Tezuka, y compris au niveau des cadrages parfois étonnants et du découpage souvent vivant. Oui, mais ça ne fait qu'y ressembler. Car en y regardant bien, l'adéquation découpage / récit est franchement médiocre. Là où Tezuka réussissait avec une économie de moyen paradoxalement alliée à des choses étonnament novatrices, ici on n'a qu'une copie assez pâle, sans le génie qui va avec. Ensuite, cette biographie justement, est à peu près le pire de ce qu'on peut faire dans le genre. Si vous la lisez, vous ne pourrez qu'imaginer tout le personnel de Tezuka Productions en larmes et à genoux devant la statue de leur dieu. Car en effet cette biographie est désespérément admirative. Même les rédactions de sixième du petit Tezuka y sont décrites avec un commentaire du style "déjà on devinait son génie". Et c'est comme ça tout le long de ce tome. :( Enfin, la narration assurée par l'Oncle Moustache (toujours le sourire aux lèvres) impose une distance énorme entre le lecteur et le récit. Il est en particulier impossible de s'identifier un tant soit peu à Tezuka. En plus les épisodes courts s'entassent les uns sur les autres, et paraissent parfois très peu significatifs. Bon, c'est à double tranchant, car -- et là on en vient aux deux points positifs -- ce tome est très riche en informations (heureusement), et on apprend pas mal de choses sur l'origine de certains personnages, thèmes et idées récurrents dans l'oeuvre de Tezuka. Le dernier tiers de l'album laisse espérer (pas trop quand même) que le ton des tomes suivants sera moins mièvre. Croisons les doigts, parce que 4 tomes comme celui-ci, ce serait insupportable ! Intéressant donc, mais vraiment trop mièvre. :(