Les derniers avis (20383 avis)

Par alban
Note: 2/5
Couverture de la série Russell Chase
Russell Chase

Un zeste d’Indiana Jones orienté bestioles légendaires que tout le monde aimerait bien découvrir en premier et hop vous avez compris le concept. De la BD d’aventure sans grande originalité avec un thème vu et revu dans la BD : celui du Yéti. Des albums qui se lisent rapidement et pour lesquels une seconde lecture ne s’impose pas. Une série qui s’essouffle dès son second opus et dont le héros n’a pas un charisme gigantesque. J’ai oublié de vous parler des scènes d’action avec arrivée des autorités chinoises à grand renfort d’explosions en tout genre, des méchants qui veulent aussi mettre le main sur le Yéti, mais est-ce vraiment nécessaire ? Pour résumer, une lecture rapide pour ne pas se prendre la tête.

15/02/2006 (modifier)
Par alban
Note: 2/5
Couverture de la série La Loi des 12 Tables
La Loi des 12 Tables

A grand renfort de dépliants, Delcourt nous a vanté les mérites de cette série. Comme pour L'Histoire Secrète, le risque était que le soufflé retombe aussi vite qu’il est monté. J’attendais donc assez dubitativement cette nouvelle série sur le modèle de « 24 heures» (précision apportée par Corbeyran dans la plaquette) pour voir de quoi il en retournait. J’étais aussi très intrigué par ce que pouvait donner le dessin sur une série qui est annoncée sur 6 volumes de 60 pages à paraître en 2006 ! Côté dessin, j’ai plutôt été agréablement surpris, c’est loin d’être parfait mais le dessinateur s’en tire bien. Côté scénario, nous sommes à des années lumières du rythme de « 24 heures», les as du marketing devraient éviter les mentions trop racoleuses, la déception est forcément à la hauteur. Dans ce premier tome découpé en deux mois, l’histoire avance surtout au ralenti. Pour l’impression du « temps réel » (cf site Declourt), on repassera. Une déception (prévisible ?).

15/02/2006 (modifier)
Par alban
Note: 2/5
Couverture de la série Retour au collège
Retour au collège

Si l’objectif était de démontrer la superficialité des collégiens de 3ème par la superficialité du scénario alors il est atteint. Vous devez certainement me trouver particulièrement dur mais cet ouvrage m’a laissé particulièrement dubitatif. Nous découvrons sur une période bien trop courte (15 jours), une oeuvre qui est censée nous expliquer tous les aspects d’un retour en troisième avec finalement très peu de la problématique abordée. Riad Sattouf a voulu nous présenter un collège BCBG parisien, distinct de sa propre expérience dans un collège lambda, afin de percer l’abcès de ses souvenirs douloureux. Mais il n’y a décrit que la plupart de ses tourments qui semblent encore le traumatiser. Que tirer de cet ouvrage qui se borne à décrire rapidement une jeunesse dorée attirée par les marques et par l’argent, obsédée (mais ce sont plutôt les vieux démons de Riad qui remontent peut-être à la surface) par le sexe opposé ? Pas grand chose malheureusement… Quelques passages vous rappelleront certainement des souvenirs mais généraliser sur une période aussi courte de 15 jours est trop présomptueux. Riad Sattouf se rattrapera peut être avec un tome 2 dans un collège de banlieue chaude..

14/02/2006 (modifier)
Par alban
Note: 2/5
Couverture de la série L'Histoire Secrète
L'Histoire Secrète

Tome 1 : Trop simple ? J’ai été déçu par la découverte de ce tome 1. L’idée de départ, très ambitieuse, n’est pas vraiment à la hauteur du récit. En lisant le titre « Histoire secrète », on s’attend à découvrir une vision originale de l’histoire, un truc qui ferait qu’on pourrait se dire tiens ce serait amusant que cela se soit déroulé ainsi. Au lieu de cela l’histoire n’est qu’un prétexte et l’originalité consiste à « coller » des ivoires là où est la réalité (ou l’impression) historique. Dans ce premier tome, nous avons le droit à une vision de la sortie d’Egypte du peuple hébreu, l’originalité ? les fléaux auraient été infligés par ces fameuses ivoires et la mer ne s’ouvre pas sous la puissance de Dieu mais sous celle des ivoires … C’est tout me direz-vous ? c’est aussi mon impression. Et c'est sans compter sur le souci de décollage du vernis des édition "packées" :/ Tome 2 : Cette fois ci, nous revisitons « l’histoire » du graal et forcément des templiers. Quoi de neuf sous le soleil, pas grand chose et un peu d’ivoires collées par ci par là. La puissance du graal lui est conférée par les … ivoires (finalement ça devient facile de suivre) et voilà c’est à peu près tout. Autant les différentes séries Arcanes apportaient quelque chose de novateur avec un scénario plutôt amusant à découvrir, autant là, le prétexte historique déçoit d’autant plus qu’on connaît au préalable un minimum l’histoire. Le résultat est très décevant par rapport au ‘marketing’ et à la plaquette qui avait été distribuée chez tous les bons libraires…

14/02/2006 (modifier)
Par alban
Note: 2/5
Couverture de la série Invincible
Invincible

Suite aux commentaires sur Ultra, je me suis décidé à lire Invincible. Je m’attendais à quelque chose de différent de l’image que je me fais du super héros (je précise que je ne suis pas un lecteur habituel des comics) et à moins de scènes de combats qui n’apportent pas grand chose (ce que j’avais apprécié dans Ultra). Finalement j’en suis ressorti un brin déçu. La description de l’évolution d’Invincible m’a semblée un peu trop light, et j’aurais aimé une description plus approfondie de la façon dont il appréhendait son nouveau statut de super héros, ainsi que sur le regard que les autres pouvait porter sur son pouvoir. Sur la description de la vie du père et de leur vie de famille je l’ai trouvée à la limite du caricatural. Le père est le prototype même du super héros qui n’a pas beaucoup de temps pour penser à autre chose qu’à consacrer sa vie à sauver le monde. Il vit en permanence en accéléré et ne prend qu’à peine le temps de vivre avec sa famille. La description de ses relations conjugales est la limite de la caricature du pur machiste et si c’est l’effet que voulais souligner les auteurs ils ont atteint leurs objectif. Je garde un goût étrange de cette lecture dont il doit me manquer des clés pour en apprécier pleinement la saveur.

14/02/2006 (modifier)
Par alban
Note: 2/5
Couverture de la série Sir Arthur Benton
Sir Arthur Benton

Là j’ai un souci… J’en avais entendu parler via un article (dans Canal BD) et le sujet me tentait énormément. Le sujet : une britannique adhère aux idées du parti nazi et rejoint l’Allemagne avant la seconde guerre mondiale… On le retrouve à la fin de la guerre, prisonnier des alliés et racontant son histoire. Comme je m’y attendais le scénario est passionnant mais... car il y a un gros mais, je n’ai pas du tout adhéré au rythme et au système narratif. Je trouve que Tarek nous perd en détail (surtout au début de l’album) qui ne sont pas forcément nécessaires. Et j’ai aussi trouvé que le style des phrases ne collait pas vraiment avec l’époque de la série et était beaucoup trop contemporain. Sur le scénario en tant que tel, je suis quand même impatient de lire la suite car je trouve le sujet vraiment passionnant à narrer. Comment Tarek va-t-il nous présenter l’histoire de Benton qui ne renie rien de son mode de pensée au cours de ce premier album ? Comment allons nous suivre l’évolution de ce personnage ? Allons nous le haïr ? Concernant le dessin, le style est parfaitement adapté et aussi sombre que le personnage…

14/02/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série La Loi des 12 Tables
La Loi des 12 Tables

A ce jour, j'ai arrêté de lire cette série malgré la bonne impression que m'avait laissé la lecture des deux premiers tomes. En fait, j'ai eu un sentiment de ras le bol de voir la série s'étirer et d'apercevoir que la plupart des retournements de situation sont ridicules dans le troisième tome. Dommage car j'aimais bien le traitement graphique de cette série... Avis pour le premier volume : Cette série peut être classée comme une suite de la BD Asphodèle, les auteurs et les personnages sont les mêmes. Le thème principal reste toujours basé sur une sombre affaire d’ésotérisme. L’originalité de « la loi des 12 tables » vient du pari, de la part des auteurs, de publier tous les 2 mois, et ce pendant un an, un nouveau tome. L’album est composé de 2 parties. Apparemment chaque chapitre met en scène les personnages mois par mois (Janvier et Février 2006 pour le cas de cet album). Les principaux défauts qui me sont apparus dans Asphodèle sont supprimés dans cette BD notamment celui de l’emploi de couleurs trop vives par rapport au thème de l’histoire. Les tons employés dans « la loi des 12 tables » sont enfin en adéquation avec le scénario. Delcourt annonce des similitudes entre « la loi des 12 tables » et le feuilleton télévisé « 24 heures », je ne peux actuellement pas juger cette affirmation (je n’ai jamais vu « 24 heures »). Cependant, je trouve que l’histoire traîne trop en longueur. A la fin de ce tome, très peu d’informations nous sont dévoilées et certains passages m’ont semblé peu appropriés à l’avancement de la trame de l’histoire. Le travail de Defali est remarquable compte tenu des délais très courts de réalisation des albums. Son style est original, les décors sont assez détaillés et l’anatomie des personnages a ce fameux coup de patte inédit (assez bizarre, je le reconnais) de ce dessinateur. En conclusion, malgré de bonnes qualités graphiques, je pense qu’il faudra attendre le prochain tome pour voir si l’histoire commence vraiment à s’emballer… à suivre donc… Note finale : 3/5 Avis pour le deuxième volume : Ce deuxième tome est, hélas, dans la continuité du premier : l’histoire n’évolue que très lentement, il faut attendre le dernier tiers de l’album pour apercevoir une scène d’action et pour que des suspects apparaissent clairement. Paradoxalement, ce récit arrive à me donner l’envie de lire la suite… du même principe qu’un feuilleton télévisé captive des téléspectateurs. Je pense que cela est dû à l’ambiance fantastique et assez inquiétante qui se dégage tout au long de cette histoire. La mise en couleurs m’est apparue excellente et parfaitement adaptée au scénario de Corbeyran. J’aime le trait de Defali et son souci du détail dans certains décors. Pour ce dernier point, je le soupçonne énormément d’avoir réalisé des recherches et des story-boards avancés avant de commencer à dessiner « la loi des douze tables ». En plus de la lenteur de l’intrigue, mon autre reproche envers cette envie est dans la présence est de longs bavardages qui m’ont lassé par moments et par conséquent m’ont donné l’envie de tourner les pages. Par contre, Asphodèle est une femme très indépendante qui m’est apparue assez attachante et qui possède un tempérament de battante qui me fascine. « La loi des 12 tables » est une des rares séries d’ésotérisme qui a réussi à me scotcher malgré le peu d’évolution de l’intrigue. J’espère que la suite ne me décevra pas surtout au niveau du scénario… Note finale : 3/5

14/02/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Luthor (Superman - Lex Luthor)
Luthor (Superman - Lex Luthor)

J'ai acheté cette BD en espérant lire un Superman original, puisqu'au lieu d'être centré sur le fameux héros en collant bleu et slip rouge, l'album met en vedette son ennemi juré Lex Luthor. Hélas ! L'histoire ne fait jamais que recycler une intrigue vieille des années 50 et qui a déjà été régulièrement réutilisée depuis (même si cette fois, la super-créature de Luthor n'est pas Bizarro) et on ne peut pas dire qu'elle présente Luthor sous un jour vraiment nouveau, puisque le côté "je ne suis pas un criminel, je suis un idéaliste qui pense que l'humanité doit se débarrasser de Superman pour évoluer vers un avenir meilleur" a déjà été exploré plusieurs fois lui aussi (entre autres, un peu dans Kingdom Come, beaucoup dans Superman - Red Son). Sa personnalité (jalousie envers Superman, besoin d'être aimé, incapacité à vivre une vraie vie de couple) emprunte également beaucoup au Lex de la série télé Smallville, donc au bout du compte on ne peut vraiment pas dire qu'on ait affaire à une relecture particulièrement originale de la rivalité Superman/Luthor. Le scénario est parfois assez confus, la conclusion de l'histoire n'est pas tout à fait satisfaisante (tout ça pour ça ?), la nouvelle super-héroïne n'est qu'une figurante sans personnalité et au design sans originalité (et un peu repompé sur Swift de The Authority), le dessin est pas mal mais sans plus. Bref, une grosse déception !

14/02/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Maîtres du temps
Les Maîtres du temps

Voilà typiquement le genre de BD qu'on trouve dans les solderies de nos jours. Cet album a une unique qualité : il m'a véritablement donné envie de revoir le film "Les Maîtres du Temps" et m'a rappelé à quel point ce film était bon et original. Pour le reste, c'est une "BD du film" plutôt ratée. Cette BD est une simple mise sur papier des images du film, sans quasiment aucun autre ajout que les bulles de texte et un peu de narratif par-ci par-là. Le scénario est celui du film, mot pour mot. Ce scénario est bon, oui, mais ressort franchement très médiocrement sous ce format BD. Les textes sont là, les dialogues sont réussis en eux-mêmes mais hélas pas toujours faciles à comprendre quand les images ne permettent pas de transmettre les informations requises. Car le problème vient bien des images. D'une part, malgré le talent de Moebius, le rendu de cette adaptation en BD est moche. Les images sont reprises telles quelles, figées, sans la signalétique BD permettant de leur donner vie et de raconter l'histoire. Les couleurs rendent très moches, d'autant plus que leur manque d'harmonie sur une planche entière est souvent affreux. Pour palier à certains manques de détails, le dessinateur s'est senti obligé de rajouter de l'encrage sur certains personnages, et c'est franchement moche. Et surtout, sans l'animation, le récit ne passe absolument pas, voire est presque incompréhensible si on n'a pas vu le film, d'où le besoin parfois d'ajouter un texte narratif dont l'intrusion est encore pire que l'absence. Bref, regardez le film, ne lisez pas cette BD.

13/02/2006 (modifier)
Par artemis
Note: 2/5
Couverture de la série Le Bavard
Le Bavard

Bon, l'idée de départ est intéressante: "que peut-il bien se passer dans la tête de votre sexe"? Tout un programme... Oui, mais voilà, Bacilieri semble dépourvu en l'espèce d'une grande imagination et l'idée, pourtant sympa, tombe immanquablement à plat, très mal exploitée. Cette BD fait sourire 5 minutes, mais bon au demeurant, certaines n'y arrivent même pas (surtout dans ce genre là)...

12/02/2006 (modifier)