La couverture de cet album m'a aussitôt fait penser à du Baudoin. Impression renforcée au feuilletage des pages car le style ressemble à un mélange entre celui du dessinateur Niçois et celui de Sfar pour le trait assez hésitant et lâché. Nous ne sommes pas là au même niveau de maîtrise que ces deux artistes d'influences mais on ressent tout de même dans certaines cases une vraie technique indiquant que l'auteur est issu d'une école d'art.
Mais ceci étant dit, je n'aime pas ce graphisme. Il m'a même rebuté un long moment avant que je me décide enfin à entamer cette BD. Trop brouillon, trop volontairement "sale", trop lâché. Même si j'ai fini par m'y faire au fil des pages, ce n'est clairement pas le genre de dessin que j'apprécie et qui me donne envie de lire.
Quant au récit, c'est une énième autobiographie, un récit de la jeunesse de l'auteur. Pourquoi pas s'il y a quelque chose à raconter et des émotions originales à partager ? Mais ce ne sont là que des suites de "conneries" de ce gamin qu'était l'auteur auquel je n'accroche clairement pas. Vies rurales, vies entre garçons avec ses frères et ses potes, bêtises en tout genre. J'en ressors avec une impression de dégoût face à la méchanceté des enfants qu'il montre sans fards, une impression même de sordide tant les anecdotes qu'il raconte ont de quoi me rebuter par moments. Tout est peut-être vrai, c'est peut-être là un témoignage pur de celui qui se donne au lecteur la main sur le coeur, mais cela ne m'a guère plus intéressé qu'un peu de voyeurisme et de curiosité.
Je ne le relirai pas.
Après lecture des 2 premiers tomes.
Je reste perplexe après ma lecture.
Les premières pages du tome 1 ont été difficiles à digérer, après la machine se met en route et la lecture devient plus facile.
Le scénario est bon sur le fond mais la narration est indigeste.
Mais je n'arrive pas à déterminer pourquoi : le scénario ou le dessin.
Ce dernier m'a déçu sur plusieurs points : il est inégal, parfois on a le droit à des photos retouchées mal maquillées, et les couleurs m'ont parues hideuses à certains moments.
Le traitement apporté à cette série nuit gravement au plaisir que l'on aurait pu ressentir.
M'intéressant à l'histoire d'Haïti, je suis tombé complètement par hasard sur cet album.
Il raconte un épisode important de celle que l'on surnomma la Perle des Antilles, et qui aujourd'hui est l'Etat le plus pauvre des toutes les Amériques. Comment en est-elle arrivée là ?
Cet album ne le dira bien sûr pas, puisqu'il ne trait qu'une petite partie de son histoire, de 1789 à 1805 environ. Haïti, qui fut la première des colonies à obtenir son indépendance, car les esclaves et affranchis qui composaient alors l'immense majorité de sa population, crut que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme s'adressait également à eux... C'était sans compter sur le pouvoir en France, qui lâcha son indépendance car elle avait d'autres chats à fouetter, mais n'oublia jamais Haïti. Cette période troublée se personnifie dans le personnage de Toussaint Louverture, affranchi qui prit les armes à cause de la morgue des Français.
Cet épisode est raconté, non pas de façon académique, comme on aurait pu le craindre et l'espérer, mais en essayant de faire des différents protagonistes de vrais personnages. Hélas, Nicolas Saint-Cyr n'est pas un vrai scénariste, et ce la se ressent dans le rythme. Celui-ci est confus, assez peu explicatif au final, et même curieusement parti-pris par moments. Dommage, car pour le coup la réalisation graphique est pas mal, largement inspiré de ce que faisait Jean Giraud à la grande époque de Blueberry. Bien sûr, Pierre Briens est loin du niveau de Giraud, mais ceux qui apprécient son trait auraient pu apprécier cette BD, sortie de façon confidentielle par Hachette dans les années 1980. Ce sont les Editions Orphie, spécialistes de l'Outre-Mer, qui rééditent cet album en 2003, de façon presque aussi confidentielle (3 000 exemplaires de tirage initial).
Le Bicentenaire de l'indépendance d'Haïti n'a pas été fêté comme il aurait dû l'être...
Bon, pas besoin de s'étendre. Je pourrais faire quasiment le même commentaire pour toutes les séries de Cauvin : détendant quand on n'a vraiment pas envie de lire quelque chose de compliqué. Amusant parfois. Un dessin ligne-claire-pour-public-peu-familier-de-la-BD. Aucune surprise, mais c'est parfois ce qu'on attend. Le personnage principal, un peu enveloppé, un peu lâche, bon copain, est tout de même attachant. De la bonne vieille BD de station-service, à récupérer éventuellement pour 1€ dans une brocante.
Ce petit album démarre de façon intrigante, on s'attend à une histoire un peu fantastique, à en apprendre plus sur la fumée noire, sur ce peuple des "insectes", mais hélas, tout cela n'est qu'un prétexte, jamais vraiment expliqué, pour servir en fait une énième variation sur les thèmes usés de la cruauté de l'enfance, de la peur irraisonnée de ceux qui sont "différents" et du racisme.
C'est malheureusement pas très subtil et assez superficiel, et ça joue un peu trop la carte de l'émotion facile, genre je vais te faire pleurer ta mère tellement mon histoire est triste. La scène où Pascal, après avoir été "démasqué" par ses petits camarades de classe, subit leurs brimades, sent franchement l'exagération pour émouvoir à tout prix : après que le pauvre gosse se soit fait insulter, tabasser jusqu'au sang, déshabiller intégralement, ligoter à un arbre tout nu, uriner dessus par son ancien meilleur ami, abandonner par sa copine, on s'attendrait presque, en tournant la page, à le voir se faire violer par des clodos séropositifs après avoir enfin réussi à se détacher seul...
C'est dommage parce qu'à côté de ça, il y a quand même quelque jolis moments, et que le dessin est plutôt chouette, mais l'ensemble est trop peu convaincant pour en faire une BD réussie.
Je connaissais déjà Baladi pour son graphisme qui ne manque pas de personnalité. Encrage épais et mises en scène originales, il a de quoi séduire. Mais hormis quelques cases sympathiques dans cet album, il ne m'a guère charmé et il m'a même régulièrement déplu notamment en ce qui concerne les personnages.
Le récit non plus ne m'a pas plu. Sorte de western fantasmé à la limite de l'onirique, il se déroule sans grande linéarité, comme improvisé. J'ai eu l'impression que l'auteur tentait de faire passer des messages philosophiques, des symboles, mais je n'ai vraiment pas accroché. L'histoire m'a paru longue et ennuyeuse, tentant vainement de se relancer par-ci par-là.
J'accroche pas du tout.
Le must de la BD commerciale de nos jours !!!
Le must, oui mais pour qui ?
Pas pour les adultes, éventuellement pour quelques adolescents, mais surtout pour les plus jeunes.
Je me demande bien où se trouve l'humour, très simple, trop simple même.
Quand je vois mon fils de 4 ans rire devant la série télévisée, je me dis que cette série de BD correspond bien aux plus jeunes, mais après ?
Je lui demanderai dans quelques années car pour moi c'est une perte de temps que de m'attarder sur un album de "Titeuf".
Le plus de cette série : avoir des expressions originales reprises dans la vie de tous les jours par les jeunes et même des moins jeunes....
Quoiqu'il en soit, il s'agit pour moi d'une BD surcotée.
Est-ce que des corps nus à longueur de page, de la docilité sexuelle à tout va, est-ce que ça fait une bonne BD ? J'ai connu Dufaux plus inspiré. Je ne connais pas la dessinatrice, son style est assez géométrique, mais garde un certain charme, mais bon, ce n'est pas l'enthousiasme...
L'orient présenté dans cette série est de pacotille, un mélange de fantasmes masculins, de pays +/- sud-arabes et improbables (alors que nous sommes quand même en Turquie).
Je suis loin de détester l'érotisme et l'exotisme, mais ce récit part dans tous les sens avec des ficelles utra-voyantes. Dufaux a-t-il joué aux dés comme dans un jeu de rôle la suite des aventures ?
Il y a parfois de bonnes trouvailles, mais noyées dans la masse. C'est une BD que je ne relierais pas de sitôt. J'ai survolé les volumes 3 & 4, je ne me suis posé réellement sur aucune page.
Dommage, c'aurait pu être nettement mieux...
Cette série aurait pu être amusante, mais ce n'est pas le cas. L'idée de base, à savoir un chien qui parle pour faire des bêtises, aurait pu me faire rire, mais Coyote la sous-exploite. De plus, c'est toujours la même chose qui arrive. Le chien a des nouveaux maîtres et retourne au chenil après avoir fait un mauvais coup. Une fois, ça me fait rire, sourire à la deuxième fois, mais après...
Après lecture du tome 1, je m'arrêterai là.
J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec cette BD.
Elle me semble trop simpliste au niveau des interactions entre les personnages.
Il manque aussi quelques personnages pour étoffer ces petits récits du quotidien.
Je n'ai pas été touché par les évènements relatés, il me semble tous d'une banalité consternante. Le dessin est simpliste mais correct et ne peut en aucun cas justifié à lui seul l'achat.
Donc une déception à titre personnel.
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Le Val des Ânes
La couverture de cet album m'a aussitôt fait penser à du Baudoin. Impression renforcée au feuilletage des pages car le style ressemble à un mélange entre celui du dessinateur Niçois et celui de Sfar pour le trait assez hésitant et lâché. Nous ne sommes pas là au même niveau de maîtrise que ces deux artistes d'influences mais on ressent tout de même dans certaines cases une vraie technique indiquant que l'auteur est issu d'une école d'art. Mais ceci étant dit, je n'aime pas ce graphisme. Il m'a même rebuté un long moment avant que je me décide enfin à entamer cette BD. Trop brouillon, trop volontairement "sale", trop lâché. Même si j'ai fini par m'y faire au fil des pages, ce n'est clairement pas le genre de dessin que j'apprécie et qui me donne envie de lire. Quant au récit, c'est une énième autobiographie, un récit de la jeunesse de l'auteur. Pourquoi pas s'il y a quelque chose à raconter et des émotions originales à partager ? Mais ce ne sont là que des suites de "conneries" de ce gamin qu'était l'auteur auquel je n'accroche clairement pas. Vies rurales, vies entre garçons avec ses frères et ses potes, bêtises en tout genre. J'en ressors avec une impression de dégoût face à la méchanceté des enfants qu'il montre sans fards, une impression même de sordide tant les anecdotes qu'il raconte ont de quoi me rebuter par moments. Tout est peut-être vrai, c'est peut-être là un témoignage pur de celui qui se donne au lecteur la main sur le coeur, mais cela ne m'a guère plus intéressé qu'un peu de voyeurisme et de curiosité. Je ne le relirai pas.
W.E.S.T
Après lecture des 2 premiers tomes. Je reste perplexe après ma lecture. Les premières pages du tome 1 ont été difficiles à digérer, après la machine se met en route et la lecture devient plus facile. Le scénario est bon sur le fond mais la narration est indigeste. Mais je n'arrive pas à déterminer pourquoi : le scénario ou le dessin. Ce dernier m'a déçu sur plusieurs points : il est inégal, parfois on a le droit à des photos retouchées mal maquillées, et les couleurs m'ont parues hideuses à certains moments. Le traitement apporté à cette série nuit gravement au plaisir que l'on aurait pu ressentir.
Toussaint Louverture et la révolution de Saint-Domingue (Haïti)
M'intéressant à l'histoire d'Haïti, je suis tombé complètement par hasard sur cet album. Il raconte un épisode important de celle que l'on surnomma la Perle des Antilles, et qui aujourd'hui est l'Etat le plus pauvre des toutes les Amériques. Comment en est-elle arrivée là ? Cet album ne le dira bien sûr pas, puisqu'il ne trait qu'une petite partie de son histoire, de 1789 à 1805 environ. Haïti, qui fut la première des colonies à obtenir son indépendance, car les esclaves et affranchis qui composaient alors l'immense majorité de sa population, crut que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme s'adressait également à eux... C'était sans compter sur le pouvoir en France, qui lâcha son indépendance car elle avait d'autres chats à fouetter, mais n'oublia jamais Haïti. Cette période troublée se personnifie dans le personnage de Toussaint Louverture, affranchi qui prit les armes à cause de la morgue des Français. Cet épisode est raconté, non pas de façon académique, comme on aurait pu le craindre et l'espérer, mais en essayant de faire des différents protagonistes de vrais personnages. Hélas, Nicolas Saint-Cyr n'est pas un vrai scénariste, et ce la se ressent dans le rythme. Celui-ci est confus, assez peu explicatif au final, et même curieusement parti-pris par moments. Dommage, car pour le coup la réalisation graphique est pas mal, largement inspiré de ce que faisait Jean Giraud à la grande époque de Blueberry. Bien sûr, Pierre Briens est loin du niveau de Giraud, mais ceux qui apprécient son trait auraient pu apprécier cette BD, sortie de façon confidentielle par Hachette dans les années 1980. Ce sont les Editions Orphie, spécialistes de l'Outre-Mer, qui rééditent cet album en 2003, de façon presque aussi confidentielle (3 000 exemplaires de tirage initial). Le Bicentenaire de l'indépendance d'Haïti n'a pas été fêté comme il aurait dû l'être...
L'Agent 212
Bon, pas besoin de s'étendre. Je pourrais faire quasiment le même commentaire pour toutes les séries de Cauvin : détendant quand on n'a vraiment pas envie de lire quelque chose de compliqué. Amusant parfois. Un dessin ligne-claire-pour-public-peu-familier-de-la-BD. Aucune surprise, mais c'est parfois ce qu'on attend. Le personnage principal, un peu enveloppé, un peu lâche, bon copain, est tout de même attachant. De la bonne vieille BD de station-service, à récupérer éventuellement pour 1€ dans une brocante.
Insekt
Ce petit album démarre de façon intrigante, on s'attend à une histoire un peu fantastique, à en apprendre plus sur la fumée noire, sur ce peuple des "insectes", mais hélas, tout cela n'est qu'un prétexte, jamais vraiment expliqué, pour servir en fait une énième variation sur les thèmes usés de la cruauté de l'enfance, de la peur irraisonnée de ceux qui sont "différents" et du racisme. C'est malheureusement pas très subtil et assez superficiel, et ça joue un peu trop la carte de l'émotion facile, genre je vais te faire pleurer ta mère tellement mon histoire est triste. La scène où Pascal, après avoir été "démasqué" par ses petits camarades de classe, subit leurs brimades, sent franchement l'exagération pour émouvoir à tout prix : après que le pauvre gosse se soit fait insulter, tabasser jusqu'au sang, déshabiller intégralement, ligoter à un arbre tout nu, uriner dessus par son ancien meilleur ami, abandonner par sa copine, on s'attendrait presque, en tournant la page, à le voir se faire violer par des clodos séropositifs après avoir enfin réussi à se détacher seul... C'est dommage parce qu'à côté de ça, il y a quand même quelque jolis moments, et que le dessin est plutôt chouette, mais l'ensemble est trop peu convaincant pour en faire une BD réussie.
Goudron Plumé
Je connaissais déjà Baladi pour son graphisme qui ne manque pas de personnalité. Encrage épais et mises en scène originales, il a de quoi séduire. Mais hormis quelques cases sympathiques dans cet album, il ne m'a guère charmé et il m'a même régulièrement déplu notamment en ce qui concerne les personnages. Le récit non plus ne m'a pas plu. Sorte de western fantasmé à la limite de l'onirique, il se déroule sans grande linéarité, comme improvisé. J'ai eu l'impression que l'auteur tentait de faire passer des messages philosophiques, des symboles, mais je n'ai vraiment pas accroché. L'histoire m'a paru longue et ennuyeuse, tentant vainement de se relancer par-ci par-là. J'accroche pas du tout.
Titeuf
Le must de la BD commerciale de nos jours !!! Le must, oui mais pour qui ? Pas pour les adultes, éventuellement pour quelques adolescents, mais surtout pour les plus jeunes. Je me demande bien où se trouve l'humour, très simple, trop simple même. Quand je vois mon fils de 4 ans rire devant la série télévisée, je me dis que cette série de BD correspond bien aux plus jeunes, mais après ? Je lui demanderai dans quelques années car pour moi c'est une perte de temps que de m'attarder sur un album de "Titeuf". Le plus de cette série : avoir des expressions originales reprises dans la vie de tous les jours par les jeunes et même des moins jeunes.... Quoiqu'il en soit, il s'agit pour moi d'une BD surcotée.
Djinn
Est-ce que des corps nus à longueur de page, de la docilité sexuelle à tout va, est-ce que ça fait une bonne BD ? J'ai connu Dufaux plus inspiré. Je ne connais pas la dessinatrice, son style est assez géométrique, mais garde un certain charme, mais bon, ce n'est pas l'enthousiasme... L'orient présenté dans cette série est de pacotille, un mélange de fantasmes masculins, de pays +/- sud-arabes et improbables (alors que nous sommes quand même en Turquie). Je suis loin de détester l'érotisme et l'exotisme, mais ce récit part dans tous les sens avec des ficelles utra-voyantes. Dufaux a-t-il joué aux dés comme dans un jeu de rôle la suite des aventures ? Il y a parfois de bonnes trouvailles, mais noyées dans la masse. C'est une BD que je ne relierais pas de sitôt. J'ai survolé les volumes 3 & 4, je ne me suis posé réellement sur aucune page. Dommage, c'aurait pu être nettement mieux...
Diego de la S.P.A.
Cette série aurait pu être amusante, mais ce n'est pas le cas. L'idée de base, à savoir un chien qui parle pour faire des bêtises, aurait pu me faire rire, mais Coyote la sous-exploite. De plus, c'est toujours la même chose qui arrive. Le chien a des nouveaux maîtres et retourne au chenil après avoir fait un mauvais coup. Une fois, ça me fait rire, sourire à la deuxième fois, mais après...
L'Immeuble d'en face
Après lecture du tome 1, je m'arrêterai là. J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec cette BD. Elle me semble trop simpliste au niveau des interactions entre les personnages. Il manque aussi quelques personnages pour étoffer ces petits récits du quotidien. Je n'ai pas été touché par les évènements relatés, il me semble tous d'une banalité consternante. Le dessin est simpliste mais correct et ne peut en aucun cas justifié à lui seul l'achat. Donc une déception à titre personnel.