Le début de l'Épervier est très bon car l'auteur a bien planté le suspense et l'atmosphère du récit. Malheureusement, l'histoire devient inintéressante quand le héros se fait arrêter et s'enfuit. Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai jamais aimé les histoires où le héros est un fugitif et réussit à passer là où il veut même si l'endroit est gardé par un million de soldats.
Par la suite, on a droit à une chasse au trésor digne de la série Barbe-Rouge. Comme je n'aime pas cette série et que les chasses au trésor ne sont pas ce que j'aime le plus, je me suis ennuyé tout le long et j'ai arrêté au milieu du tome 5. Je ne saurai jamais la fin, mais ça ne me fait pas beaucoup de peine.
Cette BD reprend vraiment la trame du roman de la Comtesse de Ségur. On y retrouve tous les personnages. On y retrouve l'idée de l'éducation des jeunes filles, de la démonstration par l'exemple, des punitions et autres fessées. Mais tout cela n'est que superficiellement traité, l'essentiel étant d'aligner les scènes porno et autres détournements à caractère érotique.
Le dessin est dans un style très désuet, façon roman de gare des années 50. Pas moche du tout, il a cependant un aspect "cheap" par son encrage et son aspect d'ensemble.
Quoiqu'il en soit, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture. Le scénario se résume bien vite à une succession de punitions puis de câlins pour consoler. Et surtout, comme le titre l'indique, la plupart des protagonistes sont de jeunes filles, à peine pubères quand ce n'est pas pubère du tout pour le cas de Marguerite. Et franchement, cela me répugne plus qu'autre chose de les voir dans des scènes pornographiques même si l'ensemble reste assez soft.
Combien y en a-t-il de BD strictement pour adultes dédiées au SM ? Je ne les compte plus et celle-ci n'ajoute rien de bien neuf au genre.
Le dessin ne me plait guère. Les personnages sont dans un style approchant le photoréalisme mais en nettement plus lisse, moins naturel. Les décors sont vides ou réduits au strict minimum en quasi permanence. C'est un genre froid que je n'aime pas malgré son réalisme parfois appréciable.
Le scénario, il n'y en a guère. C'est une suite de soumissions, dominations et autres séances d'avilissement entre personnes consentantes. Maîtresse, esclaves, transsexuels, cuir, vibromasseurs et fouets. C'est typiquement le genre d'érotisme ou de pornographie qui ne m'attire pas : ce n'est pas du tout mon fantasme. Et même si les premières scènes sont un peu émoustillantes, très vite cela devient répétitif et lassant.
Hum....
Bon le scénario reste banal malgré quelques idées bien trouvées. Quelques passages assez sympas.
Maintenant, j'avoue le graphisme me rebute. Question de goût je suppose. Je suppose aussi que de ne pas lire le "manga" Dofus fait qu'il me manque des références (enfin j'avais lu quelques volumes il y a longtemps).
Je pense que ceux qui ont aimé le manga aimeront cette bande dessinée. Surtout s'ils jouent à Dofus.
Pour les autres... J'aurais plus tendance à conseiller de passer leur chemin.
Il est bien difficile de se faire un avis sur cette série alors que je ne connais pas le jeu Dofus.
Par moment j'ai trouvé le dessin assez sympa. Par la simplicité du trait et les mimiques des visages, je trouve qu'il y a un petit côté Brüno (Biotope, Inner City Blues) des plus agréable. Mais parfois certaines cases m'ont paru trop chargées et vraiment trop fouillis. La colorisation en bichromie n'aidant pas forcement à la lisibilité.
Coté scénario on pourrait bêtement résumer les 60 pages en une bonne grosse bataille entre différents gros méchants et un barbare qui tente de les empêcher de voler un dofus. Ce serait sans doute un raccourci un peu simpliste car les amateurs du jeu y verront sans doute beaucoup plus d'intérêt que cela. Mais tant pis j'emprunte ce raccourci...
Il y a tout de même 2-3 répliques assez décalées, qui m'ont bien fait marrer, on reconnaît la touche de Run.
Une BD à réserver aux adeptes du jeu vidéo.
Do... fus !
Ton univers impitoya-a-bleuh !
Bam bambambambam
Do... fus !
Glorifie la loi du plus fort !
...
Oui, Dofus est un univers impitoyable, où des démons et des barbares avec des cerveaux de ouistiti se battent pour la possession d'oeufs sombres qui visiblement ne servent qu'à boucher diverses canalisations, qu'elles soient biologiques ou mécaniques. Un univers où les histoires se résument à l'invasion de la région par des démons que l'on voit arriver de loin, et face auxquels le seul espoir est un braillard paillard pillard.
Un univers où subitement tout passe au brun, au vert, au bleu puis au rouge, comme ça, parce que les créateurs de l'univers en ont décidé ainsi, sans véritable explication. Un univers où les démons ressemblent à d'autres créatures aperçues dans d'autres univers. Un univers où les personnages ont des noms de personnes existant dans la vie réelle (Nit Shimalan...)
Un univers où lorsque le gentil se met vraiment en colère, il parle presque en langage sms.
Impitoyable, on vous dit.
J'ai un sentiment très mitigé sur cette lecture. Ma déception est surtout liée à un scénario très décousu qui s'est totalement perdu en chemin. Il est question d'anges dans le titre mais il n'en est rien. C'est comme une abstraction imaginée par un savant fou pour révolutionner l'humanité. Dans le dernier tome, on se serait cru dans le film The Island. Le final est d'ailleurs très décevant.
Le dessinateur Bignon est malheureusement décédé alors qu'il lui restait encore huit planches à finir dans le troisième et dernier tome. C'est un collectif d'auteurs parmi ses amis qui a voulu terminer son oeuvre. Bref, une louable intention mais qui se révèle désastreuse sur le plan du graphisme de ce dernier album pas du tout uniforme. C'est simple : vous avez les planches 35,36,41,42,43,44,45 et 46 chaque fois réalisée par un auteur différent là où un seul dessinateur proche du graphisme de Bignon aurait pu suffire.
Très vite je me suis ennuyé à la lecture de ce manga...
En effet j'ai trouvé l'histoire particulièrement mal construite. On suit un groupe d'adolescents en mal de sensations fortes pénétrer dans un endroit interdit, puis comme ils se font presque tous tuer, le récit bascule sur un groupe d'autres personnages qu'ils rencontrent au cours de leur virée mortelle. Ensuite leur histoire est racontée de façon peu linéaire, peu fluide. Ca m'a singulièrement agacé.
Puis le dessin n'est pas très bon. De facture classique pour un shôjô, il s'avère d'un niveau assez médiocre. A vrai dire, j'ai trouvé les croquis de personnages proposés en annexe meilleurs que le dessin du manga lui-même !
Peut-être cela plaira-t-il à d'autres lecteurs, mais l'ambiance de mystère est pour moi plutôt ratée.
Contrairement à Spooky et Alix, je n’ai pas accroché à l’album. La faute surtout à la construction de ce récit scindé en chapitres relativement décousus (des bribes de la vie d’un paumé) qui, parfois, dévient vers des considérations sans aucun rapport.
De plus le personnage principal n’attire pas spécialement de la sympathie ni même de la compassion. C’est un type qui a touché le fond plusieurs fois. Il a cependant le mérite de vouloir sortir de sa condition et sa rencontre avec une femme va l’y aider. La narration est forte. L’emploi de la première personne n’est pas un choix anodin. Cela ajoute du poids et rend le récit plus engagé. Mais cela ne me convainc pas vraiment.
De plus, je n’ai aucune accroche particulière avec le dessin. Les premières planches dans le style "carte à gratter" cèdent la place à un encrage plus conventionnel. Je n’ai pas compris ce changement de style. Mais qu’importe finalement, cet album n’est pas fait pour moi tout simplement . . .
C’est marrant, je pensais déjà avoir avisé cette série. Voici cet oubli réparé.
Pas grand-chose à ajouter en plus de ce qui a été dit par mes prédécesseurs. C’est une série made by Cauvin. Ce n’est pas sa meilleure série, c’est clair. On peut même dire que les éclats de rires sont aux abonnés absents. Un comble pour une série humoristique. Oh, on ne peut pas dire que tout ce que scénarise Cauvin est de la daube. Parmi des séries telles que Les Tuniques Bleues, Godaille et Godasse, Pierre Tombal ou encore Sammy, le scénariste fétiche de Dupuis a produit de bons albums fort recommandables. Mais le hic, c’est qu’il ne tient pas dans la durée (qui le pourrait d’ailleurs ?). Et c’est évident qu’après 26 tomes, le sujet est épuisé. Mais tant que le lectorat suit . . . Et ce constat est aussi valable pour toutes ses séries. Côté dessins, je trouve Cox plutôt bon dans le style. Son trait est d’une grande clarté, ce qui confère aux planches une bonne lisibilité. Un talent quelque peu gâché . . .
Bref, une série pas prise de tête mais pas distrayante non plus.
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L'Epervier
Le début de l'Épervier est très bon car l'auteur a bien planté le suspense et l'atmosphère du récit. Malheureusement, l'histoire devient inintéressante quand le héros se fait arrêter et s'enfuit. Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai jamais aimé les histoires où le héros est un fugitif et réussit à passer là où il veut même si l'endroit est gardé par un million de soldats. Par la suite, on a droit à une chasse au trésor digne de la série Barbe-Rouge. Comme je n'aime pas cette série et que les chasses au trésor ne sont pas ce que j'aime le plus, je me suis ennuyé tout le long et j'ai arrêté au milieu du tome 5. Je ne saurai jamais la fin, mais ça ne me fait pas beaucoup de peine.
Les Petites filles modèles
Cette BD reprend vraiment la trame du roman de la Comtesse de Ségur. On y retrouve tous les personnages. On y retrouve l'idée de l'éducation des jeunes filles, de la démonstration par l'exemple, des punitions et autres fessées. Mais tout cela n'est que superficiellement traité, l'essentiel étant d'aligner les scènes porno et autres détournements à caractère érotique. Le dessin est dans un style très désuet, façon roman de gare des années 50. Pas moche du tout, il a cependant un aspect "cheap" par son encrage et son aspect d'ensemble. Quoiqu'il en soit, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture. Le scénario se résume bien vite à une succession de punitions puis de câlins pour consoler. Et surtout, comme le titre l'indique, la plupart des protagonistes sont de jeunes filles, à peine pubères quand ce n'est pas pubère du tout pour le cas de Marguerite. Et franchement, cela me répugne plus qu'autre chose de les voir dans des scènes pornographiques même si l'ensemble reste assez soft.
Discipline
Combien y en a-t-il de BD strictement pour adultes dédiées au SM ? Je ne les compte plus et celle-ci n'ajoute rien de bien neuf au genre. Le dessin ne me plait guère. Les personnages sont dans un style approchant le photoréalisme mais en nettement plus lisse, moins naturel. Les décors sont vides ou réduits au strict minimum en quasi permanence. C'est un genre froid que je n'aime pas malgré son réalisme parfois appréciable. Le scénario, il n'y en a guère. C'est une suite de soumissions, dominations et autres séances d'avilissement entre personnes consentantes. Maîtresse, esclaves, transsexuels, cuir, vibromasseurs et fouets. C'est typiquement le genre d'érotisme ou de pornographie qui ne m'attire pas : ce n'est pas du tout mon fantasme. Et même si les premières scènes sont un peu émoustillantes, très vite cela devient répétitif et lassant.
Dofus - Les Shushus de Rushu
Hum.... Bon le scénario reste banal malgré quelques idées bien trouvées. Quelques passages assez sympas. Maintenant, j'avoue le graphisme me rebute. Question de goût je suppose. Je suppose aussi que de ne pas lire le "manga" Dofus fait qu'il me manque des références (enfin j'avais lu quelques volumes il y a longtemps). Je pense que ceux qui ont aimé le manga aimeront cette bande dessinée. Surtout s'ils jouent à Dofus. Pour les autres... J'aurais plus tendance à conseiller de passer leur chemin.
Dofus - Les Shushus de Rushu
Il est bien difficile de se faire un avis sur cette série alors que je ne connais pas le jeu Dofus. Par moment j'ai trouvé le dessin assez sympa. Par la simplicité du trait et les mimiques des visages, je trouve qu'il y a un petit côté Brüno (Biotope, Inner City Blues) des plus agréable. Mais parfois certaines cases m'ont paru trop chargées et vraiment trop fouillis. La colorisation en bichromie n'aidant pas forcement à la lisibilité. Coté scénario on pourrait bêtement résumer les 60 pages en une bonne grosse bataille entre différents gros méchants et un barbare qui tente de les empêcher de voler un dofus. Ce serait sans doute un raccourci un peu simpliste car les amateurs du jeu y verront sans doute beaucoup plus d'intérêt que cela. Mais tant pis j'emprunte ce raccourci... Il y a tout de même 2-3 répliques assez décalées, qui m'ont bien fait marrer, on reconnaît la touche de Run. Une BD à réserver aux adeptes du jeu vidéo.
Dofus - Les Shushus de Rushu
Do... fus ! Ton univers impitoya-a-bleuh ! Bam bambambambam Do... fus ! Glorifie la loi du plus fort ! ... Oui, Dofus est un univers impitoyable, où des démons et des barbares avec des cerveaux de ouistiti se battent pour la possession d'oeufs sombres qui visiblement ne servent qu'à boucher diverses canalisations, qu'elles soient biologiques ou mécaniques. Un univers où les histoires se résument à l'invasion de la région par des démons que l'on voit arriver de loin, et face auxquels le seul espoir est un braillard paillard pillard. Un univers où subitement tout passe au brun, au vert, au bleu puis au rouge, comme ça, parce que les créateurs de l'univers en ont décidé ainsi, sans véritable explication. Un univers où les démons ressemblent à d'autres créatures aperçues dans d'autres univers. Un univers où les personnages ont des noms de personnes existant dans la vie réelle (Nit Shimalan...) Un univers où lorsque le gentil se met vraiment en colère, il parle presque en langage sms. Impitoyable, on vous dit.
La Voix des anges
J'ai un sentiment très mitigé sur cette lecture. Ma déception est surtout liée à un scénario très décousu qui s'est totalement perdu en chemin. Il est question d'anges dans le titre mais il n'en est rien. C'est comme une abstraction imaginée par un savant fou pour révolutionner l'humanité. Dans le dernier tome, on se serait cru dans le film The Island. Le final est d'ailleurs très décevant. Le dessinateur Bignon est malheureusement décédé alors qu'il lui restait encore huit planches à finir dans le troisième et dernier tome. C'est un collectif d'auteurs parmi ses amis qui a voulu terminer son oeuvre. Bref, une louable intention mais qui se révèle désastreuse sur le plan du graphisme de ce dernier album pas du tout uniforme. C'est simple : vous avez les planches 35,36,41,42,43,44,45 et 46 chaque fois réalisée par un auteur différent là où un seul dessinateur proche du graphisme de Bignon aurait pu suffire.
Drug-on
Très vite je me suis ennuyé à la lecture de ce manga... En effet j'ai trouvé l'histoire particulièrement mal construite. On suit un groupe d'adolescents en mal de sensations fortes pénétrer dans un endroit interdit, puis comme ils se font presque tous tuer, le récit bascule sur un groupe d'autres personnages qu'ils rencontrent au cours de leur virée mortelle. Ensuite leur histoire est racontée de façon peu linéaire, peu fluide. Ca m'a singulièrement agacé. Puis le dessin n'est pas très bon. De facture classique pour un shôjô, il s'avère d'un niveau assez médiocre. A vrai dire, j'ai trouvé les croquis de personnages proposés en annexe meilleurs que le dessin du manga lui-même ! Peut-être cela plaira-t-il à d'autres lecteurs, mais l'ambiance de mystère est pour moi plutôt ratée.
Assis debout
Contrairement à Spooky et Alix, je n’ai pas accroché à l’album. La faute surtout à la construction de ce récit scindé en chapitres relativement décousus (des bribes de la vie d’un paumé) qui, parfois, dévient vers des considérations sans aucun rapport. De plus le personnage principal n’attire pas spécialement de la sympathie ni même de la compassion. C’est un type qui a touché le fond plusieurs fois. Il a cependant le mérite de vouloir sortir de sa condition et sa rencontre avec une femme va l’y aider. La narration est forte. L’emploi de la première personne n’est pas un choix anodin. Cela ajoute du poids et rend le récit plus engagé. Mais cela ne me convainc pas vraiment. De plus, je n’ai aucune accroche particulière avec le dessin. Les premières planches dans le style "carte à gratter" cèdent la place à un encrage plus conventionnel. Je n’ai pas compris ce changement de style. Mais qu’importe finalement, cet album n’est pas fait pour moi tout simplement . . .
L'Agent 212
C’est marrant, je pensais déjà avoir avisé cette série. Voici cet oubli réparé. Pas grand-chose à ajouter en plus de ce qui a été dit par mes prédécesseurs. C’est une série made by Cauvin. Ce n’est pas sa meilleure série, c’est clair. On peut même dire que les éclats de rires sont aux abonnés absents. Un comble pour une série humoristique. Oh, on ne peut pas dire que tout ce que scénarise Cauvin est de la daube. Parmi des séries telles que Les Tuniques Bleues, Godaille et Godasse, Pierre Tombal ou encore Sammy, le scénariste fétiche de Dupuis a produit de bons albums fort recommandables. Mais le hic, c’est qu’il ne tient pas dans la durée (qui le pourrait d’ailleurs ?). Et c’est évident qu’après 26 tomes, le sujet est épuisé. Mais tant que le lectorat suit . . . Et ce constat est aussi valable pour toutes ses séries. Côté dessins, je trouve Cox plutôt bon dans le style. Son trait est d’une grande clarté, ce qui confère aux planches une bonne lisibilité. Un talent quelque peu gâché . . . Bref, une série pas prise de tête mais pas distrayante non plus.