Ce n'est plus une surprise mais comme d'habitude Ankama a particulièrement soigné l'édition de cet ouvrage. Un format original, une maquette très agréable, de nombreux bonus (comme des fans-art parsemés entre les strips), un grand nombre de pages. Bref que du bon. Comme d'habitude une bien belle BD.
Bien belle d'autant plus que le dessin et les couleurs sont superbes. On sent l'inspiration manga notamment au niveau des visages, les pages sont très colorées et cela donne un effet un peu cartoon vraiment sympa.
Malheureusement dans toute BD aussi jolie soit-elle, il faut avoir quelque chose à dire. Et c'est là où le bât blesse, hélas. La vie de Maliki est somme toute banale : métro, boulot, dodo. Quelques souvenirs d'enfance par ci par là, de nombreuses anecdotes sur ses 2 chats. Tout ça est bien gentillet mais ce n'est pas folichon. Un petit sourire de temps en temps, c'est au mieux ce que ces strips m'ont arraché.
Plus la lecture avançait, plus je trouvais ça long, ce qui n'est pas bon signe.
Malgré un dessin sympathique se rapprochant de celui de Dupa, le papa de Cubitus, le premier album (le seul de lu) est de piètre qualité sur le plan scénaristique. C’est même plutôt très mauvais.
Les références à l’œuvre de Conan Doyle sont évidentes mais maladroitement utilisées. La narration est linéaire et basique et les événements sont archi-prévisibles. Le Hir a pourtant l’esprit fertile (le bateau-hélicoptère, les hommes-oiseaux,…) mais ses idées ne sont pas exploitées jusqu’au bout. Dommage. On aurait aussi aimé en connaître davantage sur le peuple gardien du masque. Enfin, les dialogues sont formatés pour "coller" aux réparties de Holmes et Watson sans en atteindre la même saveur. A souligner que Le Hir orthographie parfois le nom de Cholms avec un "S" (Sholms). Même pas foutu de se relire . . . Ri-si-ble !
Bref, un coup dans l’eau. Je vois que le scénario du deuxième opus à été confié à Filippini. Peut être un gage de qualité ?
C'est assez plat en effet.
Les personnages me semblent inexpressifs au possible, et les actions narrées, y compris le Robyfoot, ne font pas preuve d'un vrai dynamisme.
Le public visé est probablement le même que celui de la série télévisée dont c'est inspiré, mais je trouve qu'il y a quand même plus intéressant, y compris dans le divertissement pur, pour la tranche des 9-12 ans, comme La Jeunesse de Picsou, Lou ! ou Sylvio.
Disons-le tout de suite, cette série est destinée aux adolescents qui s'éveillent à la sexualité, et donc avides de nudité et de choses émoustillantes.
En effet "Bambina" propose pas mal de fan service, même si cela reste assez discret : quelques tétons baladeurs, des culottes un peu moulantes, et c'est à peu près tout.
Ensuite l'histoire se résume à la quête d'un groupe de puceaux (et surtout l'un d'entre eux) de leur première expérience sexuelle. C'est lourd, bien sûr, avec un sujet pareil, mais l'auteur distille quelques moments d'humour assez sympathique. Pour le reste, y compris le dessin (malgré l'air triste de Bambina), cela reste très classique, et du coup l'ennui guette le lecteur assez vite.
A noter tout de même que la série se termine en trois tomes, ce qui ravira sans doute les amateurs du genre.
J'étais doublement intéressé par cet album.
D'abord parce que je connais mal l'histoire des Cathares et que je voulais en apprendre davantage. En cela, la mission est plutôt réussie car j'ai pu découvrir une suite d'évènements arrivés entre 1209 et 1244 en Occitanie. Et aussi grâce au dossier en texte illustré en fin d'album.
Ensuite parce que je voyais Convard et Juillard en tant qu'auteurs, connus respectivement pour Le Triangle Secret et Les 7 vies de l'épervier.
Mais premier point notable, leurs rôles sont inversés par rapport à leurs oeuvres maîtresses.
C'est Convard qui est ici au dessin. Son trait est trop inégal. Il offre des paysages parfois très réussis et quelques belles compositions. Mais ses personnages sont trop figés, trop changeants et le plus souvent difficiles à différencier. Si bien que l'ensemble manque sincèrement de technique et de régularité.
Et c'est Juillard qui est au scénario, et il faut avouer qu'il n'était pas très doué à l'époque. La narration est très hachée, le rythme chaotique, il s'attache à nombre de détails sans importance plutôt qu'à la trame principale de l'épopée des Cathares. Et au final, je n'ai presque rien compris à ce récit. D'une case à la suivante, on peut sauter du coq à l'âne, les évènements s'enchainent sans être bien cadrés et compréhensibles, les moments clés sont parfois narrés en un petit texte narratif et j'ai eu l'impression de ne quasiment rien voir du véritable récit des cathares, juste des à-côtés sans intérêt ou presque.
Bref, frustration et inintérêt ont finalement gâché ma lecture de cette BD qui manque de maîtrise et pêche par sa narration. Pas un bon exemple de BD historique à mes yeux.
D'ordinaire, j'aime bien les récits franco-belge à l'ancienne et en ligne claire, mais je n'ai vraiment pas accroché à cette série.
Graphiquement, on croirait un mélange de Tintin et de Bob et Bobette au niveau du trait. C'est bien normal venant de Bob de Moor. Mais les compositions et les mises en page, par contre, n'ont rien de terrible. On est loin du génie narratif de Hergé ou encore de l'esthétique de E.P. Jacobs.
Quant aux histoires, là encore, on se croirait en train d'observer un mélange artificiel de Bob et Bobette (surtout concernant l'oncle Zigomar qu'il est difficile de ne pas comparer à l'oncle Lambique), de Tintin et de Blake et Mortimer. Nombre de scènes et d'images semblent même être des clins d'oeil très directs à ces séries, voire peut-être même un peu de repompage.
Malgré ces références qui pourraient être un gage de qualité, les récits sont sans saveur aucune. Ce sont des histoires jeunesse emplies de naïvetés, de grosses facilités scénaristiques et qui se résument bien trop vite à une suite de péripéties sans rythme ni construction. Ce n'est ni drôle ni captivant. Il se dégage en outre un esprit désuet et trop ethno-centré (pour ne pas dire raciste parfois) qui m'a déplu.
Si bien que j'ai eu bien du mal à achever la plupart des albums que rapidement je me mettais à feuilleter plutôt qu'à suivre tant je décrochais.
J'ai bien aimé le traitement de la jeunesse, de la ruralité et de la nature à travers le personnage principal et les personnages secondaires.
Hélas dans ce que j'ai lu (je me suis arrêté au milieu du troisième tome) la trame générale de l'histoire est ennuyeuse bien que les idées de scénarios soient bien et potentiellement riches.
Le dessin et la couleur sont conventionnels.
Ce manque de dynamisme et d'originalité inhibe mon envie de poursuivre la série.
Les cosmonautes du futur nous entraînent dans les délires paranoïaques de deux enfants Gildas et Martina qui se croient entourés d'aliens et de robots. Ils vont tenter de découvrir preuve à l'appui la mystérieuse conspiration qui plane sur notre planète. Les dialogues sont soutenus entre école, bonbons et jeux de dames. Une bd certes distrayante mais trop bizarre dans sa conclusion.
On sent fortement l'influence de la série X-Files qui marqua les années 90 ainsi qu'un zeste du Truman Show avec Jim Carrey. Si on nous mentait ? Si le monde qui nous entoure n'était pas réel ? I want to believe...
Je n'ai pas adhéré à la conclusion des auteurs à la fin du premier tome et cela m'a pour tout dire gâché tout le plaisir. Certains aimeront ce côté décalé qui réserve bien des surprises. D'autres seront frustrés par cette fin brutale, ce qui est mon cas. Comment résumer l'ensemble ? Un bon début et une fin très bizarre.
Watch ne m’a pas vraiment convaincu, pourtant la trame avait l’air vraiment sympa…
Il y a de bons essais (psychologie et développement des personnages, intrigue encrée dans notre histoire contemporaine etc.) Mais la transformation ne se fait pas.
La 1er histoire (en 2 tomes) a une bonne histoire de fond situé au Sri Lanka, c’est même la raison qui m’a poussé à acheter cette série, mais… Pour moi la sauce ne prend pas, la faute peut-être au dessin qui fait « un peu jeune ».
Cette BD est peut être adressée à un public plus jeune, ado.
Scénario (coefficient 2) : 8/20
Dessin : 7/20
Univers, atmosphère : 7/20
Développements et psychologie des personnages : 10/20
(8/20)
Bon par où je commence… par la fin, puisque c’est là que ça coince pour moi, et oui à trop vouloir faire un deuxième cycle on rate la fin du premier…
Des fois ça finit mal, ça, ok d’accord je comprends, ça sert l’histoire, mais quand la fin ruine complètement tout le reste, comment apprécier ?
Pour moi c’est cela qu’il s’est passé, les 2 premiers tomes sont vraiment très bons (4/5). Bonne idée de base, dessins sympas, l’histoire est bien menée, le troisième pareil pour les 3/4 et à la fin tout fout le camp.
On passe toute l’histoire à essayer que « quelque chose » n’arrive pas et … bin ça arrive, comme quand tu cours pour prendre un train, tu cours, tu te donnes du mal, tu espères, et à l’arrivée bin tu le loupes. Et là tu te dit « mince tout ça pour ça ».
A zut ça aurait pu être génial.
Achat conseillé : non. mais si cela vous intéresse quand même malgré mon avis vous les trouverez pour 12 euros les trois un peut partout dans les boutiques de déstockage BD au tiers de sa valeur…
(4/20)
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Maliki
Ce n'est plus une surprise mais comme d'habitude Ankama a particulièrement soigné l'édition de cet ouvrage. Un format original, une maquette très agréable, de nombreux bonus (comme des fans-art parsemés entre les strips), un grand nombre de pages. Bref que du bon. Comme d'habitude une bien belle BD. Bien belle d'autant plus que le dessin et les couleurs sont superbes. On sent l'inspiration manga notamment au niveau des visages, les pages sont très colorées et cela donne un effet un peu cartoon vraiment sympa. Malheureusement dans toute BD aussi jolie soit-elle, il faut avoir quelque chose à dire. Et c'est là où le bât blesse, hélas. La vie de Maliki est somme toute banale : métro, boulot, dodo. Quelques souvenirs d'enfance par ci par là, de nombreuses anecdotes sur ses 2 chats. Tout ça est bien gentillet mais ce n'est pas folichon. Un petit sourire de temps en temps, c'est au mieux ce que ces strips m'ont arraché. Plus la lecture avançait, plus je trouvais ça long, ce qui n'est pas bon signe.
Cholms et Stetson
Malgré un dessin sympathique se rapprochant de celui de Dupa, le papa de Cubitus, le premier album (le seul de lu) est de piètre qualité sur le plan scénaristique. C’est même plutôt très mauvais. Les références à l’œuvre de Conan Doyle sont évidentes mais maladroitement utilisées. La narration est linéaire et basique et les événements sont archi-prévisibles. Le Hir a pourtant l’esprit fertile (le bateau-hélicoptère, les hommes-oiseaux,…) mais ses idées ne sont pas exploitées jusqu’au bout. Dommage. On aurait aussi aimé en connaître davantage sur le peuple gardien du masque. Enfin, les dialogues sont formatés pour "coller" aux réparties de Holmes et Watson sans en atteindre la même saveur. A souligner que Le Hir orthographie parfois le nom de Cholms avec un "S" (Sholms). Même pas foutu de se relire . . . Ri-si-ble ! Bref, un coup dans l’eau. Je vois que le scénario du deuxième opus à été confié à Filippini. Peut être un gage de qualité ?
Mikido
C'est assez plat en effet. Les personnages me semblent inexpressifs au possible, et les actions narrées, y compris le Robyfoot, ne font pas preuve d'un vrai dynamisme. Le public visé est probablement le même que celui de la série télévisée dont c'est inspiré, mais je trouve qu'il y a quand même plus intéressant, y compris dans le divertissement pur, pour la tranche des 9-12 ans, comme La Jeunesse de Picsou, Lou ! ou Sylvio.
Bambina - Déesse de l'amour
Disons-le tout de suite, cette série est destinée aux adolescents qui s'éveillent à la sexualité, et donc avides de nudité et de choses émoustillantes. En effet "Bambina" propose pas mal de fan service, même si cela reste assez discret : quelques tétons baladeurs, des culottes un peu moulantes, et c'est à peu près tout. Ensuite l'histoire se résume à la quête d'un groupe de puceaux (et surtout l'un d'entre eux) de leur première expérience sexuelle. C'est lourd, bien sûr, avec un sujet pareil, mais l'auteur distille quelques moments d'humour assez sympathique. Pour le reste, y compris le dessin (malgré l'air triste de Bambina), cela reste très classique, et du coup l'ennui guette le lecteur assez vite. A noter tout de même que la série se termine en trois tomes, ce qui ravira sans doute les amateurs du genre.
Les Cathares
J'étais doublement intéressé par cet album. D'abord parce que je connais mal l'histoire des Cathares et que je voulais en apprendre davantage. En cela, la mission est plutôt réussie car j'ai pu découvrir une suite d'évènements arrivés entre 1209 et 1244 en Occitanie. Et aussi grâce au dossier en texte illustré en fin d'album. Ensuite parce que je voyais Convard et Juillard en tant qu'auteurs, connus respectivement pour Le Triangle Secret et Les 7 vies de l'épervier. Mais premier point notable, leurs rôles sont inversés par rapport à leurs oeuvres maîtresses. C'est Convard qui est ici au dessin. Son trait est trop inégal. Il offre des paysages parfois très réussis et quelques belles compositions. Mais ses personnages sont trop figés, trop changeants et le plus souvent difficiles à différencier. Si bien que l'ensemble manque sincèrement de technique et de régularité. Et c'est Juillard qui est au scénario, et il faut avouer qu'il n'était pas très doué à l'époque. La narration est très hachée, le rythme chaotique, il s'attache à nombre de détails sans importance plutôt qu'à la trame principale de l'épopée des Cathares. Et au final, je n'ai presque rien compris à ce récit. D'une case à la suivante, on peut sauter du coq à l'âne, les évènements s'enchainent sans être bien cadrés et compréhensibles, les moments clés sont parfois narrés en un petit texte narratif et j'ai eu l'impression de ne quasiment rien voir du véritable récit des cathares, juste des à-côtés sans intérêt ou presque. Bref, frustration et inintérêt ont finalement gâché ma lecture de cette BD qui manque de maîtrise et pêche par sa narration. Pas un bon exemple de BD historique à mes yeux.
Oncle Zigomar (Johan et Stephan)
D'ordinaire, j'aime bien les récits franco-belge à l'ancienne et en ligne claire, mais je n'ai vraiment pas accroché à cette série. Graphiquement, on croirait un mélange de Tintin et de Bob et Bobette au niveau du trait. C'est bien normal venant de Bob de Moor. Mais les compositions et les mises en page, par contre, n'ont rien de terrible. On est loin du génie narratif de Hergé ou encore de l'esthétique de E.P. Jacobs. Quant aux histoires, là encore, on se croirait en train d'observer un mélange artificiel de Bob et Bobette (surtout concernant l'oncle Zigomar qu'il est difficile de ne pas comparer à l'oncle Lambique), de Tintin et de Blake et Mortimer. Nombre de scènes et d'images semblent même être des clins d'oeil très directs à ces séries, voire peut-être même un peu de repompage. Malgré ces références qui pourraient être un gage de qualité, les récits sont sans saveur aucune. Ce sont des histoires jeunesse emplies de naïvetés, de grosses facilités scénaristiques et qui se résument bien trop vite à une suite de péripéties sans rythme ni construction. Ce n'est ni drôle ni captivant. Il se dégage en outre un esprit désuet et trop ethno-centré (pour ne pas dire raciste parfois) qui m'a déplu. Si bien que j'ai eu bien du mal à achever la plupart des albums que rapidement je me mettais à feuilleter plutôt qu'à suivre tant je décrochais.
Le Cadet des Soupetard
J'ai bien aimé le traitement de la jeunesse, de la ruralité et de la nature à travers le personnage principal et les personnages secondaires. Hélas dans ce que j'ai lu (je me suis arrêté au milieu du troisième tome) la trame générale de l'histoire est ennuyeuse bien que les idées de scénarios soient bien et potentiellement riches. Le dessin et la couleur sont conventionnels. Ce manque de dynamisme et d'originalité inhibe mon envie de poursuivre la série.
Les cosmonautes du futur
Les cosmonautes du futur nous entraînent dans les délires paranoïaques de deux enfants Gildas et Martina qui se croient entourés d'aliens et de robots. Ils vont tenter de découvrir preuve à l'appui la mystérieuse conspiration qui plane sur notre planète. Les dialogues sont soutenus entre école, bonbons et jeux de dames. Une bd certes distrayante mais trop bizarre dans sa conclusion. On sent fortement l'influence de la série X-Files qui marqua les années 90 ainsi qu'un zeste du Truman Show avec Jim Carrey. Si on nous mentait ? Si le monde qui nous entoure n'était pas réel ? I want to believe... Je n'ai pas adhéré à la conclusion des auteurs à la fin du premier tome et cela m'a pour tout dire gâché tout le plaisir. Certains aimeront ce côté décalé qui réserve bien des surprises. D'autres seront frustrés par cette fin brutale, ce qui est mon cas. Comment résumer l'ensemble ? Un bon début et une fin très bizarre.
Watch
Watch ne m’a pas vraiment convaincu, pourtant la trame avait l’air vraiment sympa… Il y a de bons essais (psychologie et développement des personnages, intrigue encrée dans notre histoire contemporaine etc.) Mais la transformation ne se fait pas. La 1er histoire (en 2 tomes) a une bonne histoire de fond situé au Sri Lanka, c’est même la raison qui m’a poussé à acheter cette série, mais… Pour moi la sauce ne prend pas, la faute peut-être au dessin qui fait « un peu jeune ». Cette BD est peut être adressée à un public plus jeune, ado. Scénario (coefficient 2) : 8/20 Dessin : 7/20 Univers, atmosphère : 7/20 Développements et psychologie des personnages : 10/20 (8/20)
La Métaphore du Papillon
Bon par où je commence… par la fin, puisque c’est là que ça coince pour moi, et oui à trop vouloir faire un deuxième cycle on rate la fin du premier… Des fois ça finit mal, ça, ok d’accord je comprends, ça sert l’histoire, mais quand la fin ruine complètement tout le reste, comment apprécier ? Pour moi c’est cela qu’il s’est passé, les 2 premiers tomes sont vraiment très bons (4/5). Bonne idée de base, dessins sympas, l’histoire est bien menée, le troisième pareil pour les 3/4 et à la fin tout fout le camp. On passe toute l’histoire à essayer que « quelque chose » n’arrive pas et … bin ça arrive, comme quand tu cours pour prendre un train, tu cours, tu te donnes du mal, tu espères, et à l’arrivée bin tu le loupes. Et là tu te dit « mince tout ça pour ça ». A zut ça aurait pu être génial. Achat conseillé : non. mais si cela vous intéresse quand même malgré mon avis vous les trouverez pour 12 euros les trois un peut partout dans les boutiques de déstockage BD au tiers de sa valeur… (4/20)