Je me demande encore pourquoi j'ai emprunté les trois tomes. Tout d'abord, je ne suis vraiment pas fan de ce style de dessin et en plus j'ai eu un peu de difficulté à reconnaitre les différentes filles aux cheveux blonds parce qu'elles ont toutes plus ou moins la même tête.
Ensuite, le scénario est du pur shojo romantique naïf qui m'ennuie profondément. Je me fichais pas mal de la relation de l'héroïne avec le garçon dont elle est amoureuse et les différentes péripéties ne m'ont pas du tout captivé et j'ai arrêté ma lecture au milieu du tome 2. Si je ne mets pas 1 étoile, c'est parce que je pense que ce n'est pas totalement mauvais et que les fillettes vont surement apprécier. C'est juste que je ne suis pas le public cible.
Évidemment il ne faut pas s'attendre à la bande dessinée de l'année quand la revanche des blondes vous tombe entre les mains.
Je ne sais pas quelle est la part d'Eve Angeli dans les scenarii des gags, je pense qu'elle se contente de prêter son image et d'en faire la promotion à la télévision contre compensation financière. Tout le monde est gagnant, l'éditeur lui va augmenter ses ventes.
Côté histoires, cela a la mérite d'être un peu original. Pour une fois ce sont les blondes qui ont le beau rôle et se vengent des machos et des brunes.
De la bédé pop-corn.
Une des principales qualités de ce comic réside dans son avant-propos. En effet, celui-ci, en situant le personnage de Wolverine dans l’histoire des X-men, en présentant les auteurs et en expliquant la raison d’être de ce premier opus des aventures en solo du héros griffu, est vraiment parvenu à piquer ma curiosité et à susciter mon intérêt pour ledit opus.
Dès les premières pages, l’on comprend que les auteurs ont davantage misé sur le rythme et l’ambiance générale que sur l’intrigue, qui se révèle relativement basique, classique et sans grande surprise. Pour faire court : Wolverine part au Japon sur les traces d’une femme, le père de cette dernière, un des grands manitous de la pègre locale, bat notre héros, qui ne manquera bien entendu pas de revenir laver cet affront par la suite.
C’est Frank Miller qui se charge de la partie graphique, avec plus ou moins de talent. Le dessin est généralement correct mais n’est jamais franchement génial. Par ailleurs, je dois bien avouer que la mise en couleurs est incroyablement repoussante ! :|
D’un point de vue plus général, le personnage de Wolverine m’a toujours paru trop bestial pour développer un récit d’une quelconque profondeur. Et si je commence tout doucement à m’habituer au X-man, il demeure toutefois à son sujet un point qui ne cesse de me tarauder : avec tout l’adamantium plaqué sur son ossature et avec son pouvoir de régénération, il me paraît carrément increvable, l’animal !!! Et si tel est le cas, s’il est véritablement immortel, ses aventures perdent quand même pas mal de leur intérêt, non ??? :?)
Quel abime ! Quelle descente dans l'enfer du quotidien d'un flic blasé ! Ça laisse pantois...
Daeninckx, que je connais comme auteur de polar, adapte ici l'œuvre d'un "collègue". Et pour du polar, c'est noir. C'est froid. C'est dur. Et l'ascenseur continue de descendre...
Reste que si l'ambiance glauque et sordide de la vie ce flic est terriblement bien rendue et d'un réalisme assez terrifiant, j'ai des doutes quant à la fidélité par rapport à de la trame initiale du roman...
Car, comme à mon habitude, c'est après avoir fini la BD que j'ai lu la 4e de couverture... Et là, surprise, j'ai eu l'impression qu'on ne parlait pas de la même histoire... Ce qui semble être le fil conducteur du roman ne m'a paru qu'un épisode parmi d'autres. Ça fait un peu tâche... et c'est ce qui explique mon 2/5. Car sans ce recadrage scénaristique, j'avais trouvé la BD pas mal en elle-même. Dommage...
Cette BD est aussi pour moi ma première confrontation avec le trait de Mako. Un dessin précis, emprunt d'un grand réalisme, qui colle parfaitement au genre. Il nous traine avec lui dans ses ambiances sordides et nocturnes. Parfait !
Ses découpages son agréables et la lecture aisée... Sans être un grand fan de ce genre de dessin, c'est du travail bien fait et efficace.
Alors, au final une petite déception tout de même, car si la BD en elle-même se tient bien, elle semble manquer son but si vous commencez par en lire le résumé...
Mon sentiment est assez proche de ce que j'avais pu écrire à l'époque sur Godkiller des mêmes auteurs. Le dessin n'est franchement pas agréable, enchaînant de plus les scènes dénudées et de sexe gratuitement. Et cette colorisation n'arrange rien.
Côté histoire, c'est un peu les mêmes thèmes cyberpunk que dans l'album précité. Ici une jeune femme superbe - enfin c'est ce qu'on veut nous faire passer mais ses seins sont horribles - couche avec un réalisateur de cinéma. Elle est ensuite clonée pour devenir une héroïne du dernier blockbuster du ciné holographique et mise à disposition d'une riche population voulant se taper une star.
Delépine essaie d'esquisser ce que pourrait être notre société d'ici quelques dizaines d'années si les dérives consuméristes actuelles persistent et visualise à l'extrême ce que les progrès de la science pourraient entrainer comme travers auprès de personnes cupides.
Ou alors c'est juste une bande dessinée racoleuse...
Ma première déception chez manolosanctis. Les Aventuriers du dimanche se pose comme une relecture du "Donjon de Naheulbeuk" et autres "Donjon", avec ses personnages fort dissemblables, ses situations incongrues et son dessin quelque peu naïf. Il y a aussi une volonté manifeste de faire des clins d'oeil aux MMORPG du genre, mais c'est quand même assez maladroit.
J’ai d’abord du mal avec le dessin. Il manque à mon goût de maîtrise, et la colorisation me semble assez limitée sur une bonne partie des cases. Ensuite l’histoire, même si elle ne démarre pas trop mal avec l’arrivée des différents aventuriers et la découverte du Donjon qu’ils ont réservé, elle s’avère d’une grande platitude assez vite. Le premier tome s’achève sur un cliffhanger un peu maladroit, mais peut-être la suite réserve-t-elle d’autres surprises, car l’album en ligne est l’un des favoris sur le site de l’éditeur…
Je lirai la suite pour voir si j'accroche plus, mais mon avis est pour l’heure relativement négatif…
Malgré un dessin (et une colorisation) que j’ai beaucoup aimé pour son élégance, sa douceur, son style caricatural très personnel et sa précision, je n’ai pas été emballé par ce récit. Je trouve en effet que celui-ci s’égare un peu et sous-exploite certaines idées ébauchées au départ pour retomber sur du fantastique très basique et sans surprise. Les passages en flash-back ne me sont pas apparus très utiles, l’usage d’un personnage tel qu’Aleister Crowley ne se justifie pas spécialement et sa personnalité propre est sous-employée.
Une déception, donc, mais un trait élégant et caricatural et une colorisation chaude que j’avais déjà remarqués dans Winston Hoggart et qui m’apparaissent encore plus convaincants ici.
Après la lecture du premier tome.
J'avais vraiment apprécié Groenland Manhattan de la même auteur et pourtant avec "Ida" ça ne le fait pas du tout.
La faute revient surtout aux personnages insupportables, il est impossible de s'attacher à eux et surtout à Ida. L'histoire est un carnet de voyage mondain accéléré et non développé.
Le dessin est beau case par case mais quelle cacophonie dans ces pages !!!
La suite se fera sans moi, quelle déception de ne pas voir confirmer cette auteure pleine de talents.
Note : 2.5/5
A la lecture des premiers tomes de cette série, je la trouvais pas mal.
Le concept est sans surprise mais efficace. Une jeune fille se découvre des dons particuliers et rejoint dans son combat contre d'étranges démons une autre fille combattante et son mentor plus âgé. S'ensuivent des enquêtes et des combats qui ne m'ont pas trop passionnés mais qui se lisent bien. En parallèle se dessine une trame plus complexe tandis que le mystère s'épaissit autour des personnages principaux et d'autres qui viennent s'ajouter au récit. Une grande part de l'intrigue se joue sur les relations parfois ambiguës entre les personnages, amitié, affection et haine.
Le dessin, même s'il est un peu inégal sur certains tomes, est de bonne qualité, avec des personnages soignés. L'une des particularités de ce manga est son esthétique volontairement gothic lolita et il faut admettre que les vêtements (ou devrais-je dire costumes ?) sont jolis et bien rendus.
Malheureusement, au fil des tomes, j'ai peu à peu lâché l'affaire et c'est presque avec désintérêt que je suis allé jusqu'au bout de la série.
Le côté embrouillé de la narration a commencé à m'agacer. Certains passages manquent vraiment de clarté tandis que le passage du temps est régulièrement mal mis en scène. La lecture manque de fluidité.
Mais c'est surtout la façon dont le récit tourne à la tragédie romantique à l'eau de rose sur les derniers tomes qui m'a déçu. Je me serais cru en train de lire un manga de Clamp (que je n'aime pas). L'intrigue devient confuse et les facilités s'enchainent. La grande confrontation finale qui remplit presque tout le dernier tome m'a paru complètement alambiquée, avec une Sumiré dont je n'ai vraiment pas compris le comportement, pas plus que celui des jumelles Lola et Laïla, sans parler de la motivation du méchant Aion et de la manière dont il utilise pour cela les deux héroïnes.
Tout cela m'a paru lourdement artificiel et a gâché tout mon ressenti sur la série dans son ensemble.
Mouais, pas convaincue la fille... je manque peut-être de référence vis à vis de tous les univers brassés dans ce premier tome, mais j'ai trouvé que la sauce ne prenait pas, que le mélange était un peu artificiel... une facilité pour les auteurs plus qu'une réelle alchimie qui fonctionne...
J'ai également trouvé que cela manquait un peu de liant entre le temps présent et les souvenirs, j'ai d'ailleurs mis du temps à repérer le code graphique (au départ j'avais trouvé très sympas ces cases aux bords flous, mais je n'ai pas percuté qu'il étaient devenus nets pour la trame principale, du coup j'étais un peu perdue avant de finalement me rendre compte de l'astuce... il faut dire que ça saute un peu du coq à l'âne rapidement dans la première partie du récit).
Autre point gênant à mes yeux (dont j'ai trouvé une explication sur la fin, mais donc un peu tard, et pas franchement convaincante), c'est la raison du saut dans le vide du héros : c'est bien pratique pour embrayer sur la suite, mais ça parait tellement incongru que ça sabote un peu la structure du récit.
Le dessin qui semble franchement pas vilain au feuilletage a quand même quelques perpectives et anatomies assez approximatives et, pour une fois que c'est un héros masculin qui est dans le plus simple appareil, il aurait peut-être fallu choisir un dessinateur qui sache (qui pense à) dessiner ce qui se trouve sous la ceinture (et pas que de dos ou de profil). Pas que ce soit le but de ma lecture non plus, mais c'est quand même assez ridicule. Certaines cases manquent de précision (celle où notre "écoute" le sable par exemple) et même si on découvre le fin mot quelques pages plus loin, le mal est fait... La couleur est très réussie par contre et les visages aussi.
Je lirai peut-être la suite si j'ai la possibilité de l'emprunter car je suis quand même intriguée par ce récit qui semble faire l'unanimité, mais ça ne me manquera pas de passer à côté !
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Croque-pockle
Je me demande encore pourquoi j'ai emprunté les trois tomes. Tout d'abord, je ne suis vraiment pas fan de ce style de dessin et en plus j'ai eu un peu de difficulté à reconnaitre les différentes filles aux cheveux blonds parce qu'elles ont toutes plus ou moins la même tête. Ensuite, le scénario est du pur shojo romantique naïf qui m'ennuie profondément. Je me fichais pas mal de la relation de l'héroïne avec le garçon dont elle est amoureuse et les différentes péripéties ne m'ont pas du tout captivé et j'ai arrêté ma lecture au milieu du tome 2. Si je ne mets pas 1 étoile, c'est parce que je pense que ce n'est pas totalement mauvais et que les fillettes vont surement apprécier. C'est juste que je ne suis pas le public cible.
La Revanche des blondes
Évidemment il ne faut pas s'attendre à la bande dessinée de l'année quand la revanche des blondes vous tombe entre les mains. Je ne sais pas quelle est la part d'Eve Angeli dans les scenarii des gags, je pense qu'elle se contente de prêter son image et d'en faire la promotion à la télévision contre compensation financière. Tout le monde est gagnant, l'éditeur lui va augmenter ses ventes. Côté histoires, cela a la mérite d'être un peu original. Pour une fois ce sont les blondes qui ont le beau rôle et se vengent des machos et des brunes. De la bédé pop-corn.
Wolverine - Je suis Wolverine
Une des principales qualités de ce comic réside dans son avant-propos. En effet, celui-ci, en situant le personnage de Wolverine dans l’histoire des X-men, en présentant les auteurs et en expliquant la raison d’être de ce premier opus des aventures en solo du héros griffu, est vraiment parvenu à piquer ma curiosité et à susciter mon intérêt pour ledit opus. Dès les premières pages, l’on comprend que les auteurs ont davantage misé sur le rythme et l’ambiance générale que sur l’intrigue, qui se révèle relativement basique, classique et sans grande surprise. Pour faire court : Wolverine part au Japon sur les traces d’une femme, le père de cette dernière, un des grands manitous de la pègre locale, bat notre héros, qui ne manquera bien entendu pas de revenir laver cet affront par la suite. C’est Frank Miller qui se charge de la partie graphique, avec plus ou moins de talent. Le dessin est généralement correct mais n’est jamais franchement génial. Par ailleurs, je dois bien avouer que la mise en couleurs est incroyablement repoussante ! :| D’un point de vue plus général, le personnage de Wolverine m’a toujours paru trop bestial pour développer un récit d’une quelconque profondeur. Et si je commence tout doucement à m’habituer au X-man, il demeure toutefois à son sujet un point qui ne cesse de me tarauder : avec tout l’adamantium plaqué sur son ossature et avec son pouvoir de régénération, il me paraît carrément increvable, l’animal !!! Et si tel est le cas, s’il est véritablement immortel, ses aventures perdent quand même pas mal de leur intérêt, non ??? :?)
Dernière station avant l'autoroute
Quel abime ! Quelle descente dans l'enfer du quotidien d'un flic blasé ! Ça laisse pantois... Daeninckx, que je connais comme auteur de polar, adapte ici l'œuvre d'un "collègue". Et pour du polar, c'est noir. C'est froid. C'est dur. Et l'ascenseur continue de descendre... Reste que si l'ambiance glauque et sordide de la vie ce flic est terriblement bien rendue et d'un réalisme assez terrifiant, j'ai des doutes quant à la fidélité par rapport à de la trame initiale du roman... Car, comme à mon habitude, c'est après avoir fini la BD que j'ai lu la 4e de couverture... Et là, surprise, j'ai eu l'impression qu'on ne parlait pas de la même histoire... Ce qui semble être le fil conducteur du roman ne m'a paru qu'un épisode parmi d'autres. Ça fait un peu tâche... et c'est ce qui explique mon 2/5. Car sans ce recadrage scénaristique, j'avais trouvé la BD pas mal en elle-même. Dommage... Cette BD est aussi pour moi ma première confrontation avec le trait de Mako. Un dessin précis, emprunt d'un grand réalisme, qui colle parfaitement au genre. Il nous traine avec lui dans ses ambiances sordides et nocturnes. Parfait ! Ses découpages son agréables et la lecture aisée... Sans être un grand fan de ce genre de dessin, c'est du travail bien fait et efficace. Alors, au final une petite déception tout de même, car si la BD en elle-même se tient bien, elle semble manquer son but si vous commencez par en lire le résumé...
La Bombe (Now future)
Mon sentiment est assez proche de ce que j'avais pu écrire à l'époque sur Godkiller des mêmes auteurs. Le dessin n'est franchement pas agréable, enchaînant de plus les scènes dénudées et de sexe gratuitement. Et cette colorisation n'arrange rien. Côté histoire, c'est un peu les mêmes thèmes cyberpunk que dans l'album précité. Ici une jeune femme superbe - enfin c'est ce qu'on veut nous faire passer mais ses seins sont horribles - couche avec un réalisateur de cinéma. Elle est ensuite clonée pour devenir une héroïne du dernier blockbuster du ciné holographique et mise à disposition d'une riche population voulant se taper une star. Delépine essaie d'esquisser ce que pourrait être notre société d'ici quelques dizaines d'années si les dérives consuméristes actuelles persistent et visualise à l'extrême ce que les progrès de la science pourraient entrainer comme travers auprès de personnes cupides. Ou alors c'est juste une bande dessinée racoleuse...
Les Aventuriers du dimanche
Ma première déception chez manolosanctis. Les Aventuriers du dimanche se pose comme une relecture du "Donjon de Naheulbeuk" et autres "Donjon", avec ses personnages fort dissemblables, ses situations incongrues et son dessin quelque peu naïf. Il y a aussi une volonté manifeste de faire des clins d'oeil aux MMORPG du genre, mais c'est quand même assez maladroit. J’ai d’abord du mal avec le dessin. Il manque à mon goût de maîtrise, et la colorisation me semble assez limitée sur une bonne partie des cases. Ensuite l’histoire, même si elle ne démarre pas trop mal avec l’arrivée des différents aventuriers et la découverte du Donjon qu’ils ont réservé, elle s’avère d’une grande platitude assez vite. Le premier tome s’achève sur un cliffhanger un peu maladroit, mais peut-être la suite réserve-t-elle d’autres surprises, car l’album en ligne est l’un des favoris sur le site de l’éditeur… Je lirai la suite pour voir si j'accroche plus, mais mon avis est pour l’heure relativement négatif…
Lautremer
Malgré un dessin (et une colorisation) que j’ai beaucoup aimé pour son élégance, sa douceur, son style caricatural très personnel et sa précision, je n’ai pas été emballé par ce récit. Je trouve en effet que celui-ci s’égare un peu et sous-exploite certaines idées ébauchées au départ pour retomber sur du fantastique très basique et sans surprise. Les passages en flash-back ne me sont pas apparus très utiles, l’usage d’un personnage tel qu’Aleister Crowley ne se justifie pas spécialement et sa personnalité propre est sous-employée. Une déception, donc, mais un trait élégant et caricatural et une colorisation chaude que j’avais déjà remarqués dans Winston Hoggart et qui m’apparaissent encore plus convaincants ici.
Ida
Après la lecture du premier tome. J'avais vraiment apprécié Groenland Manhattan de la même auteur et pourtant avec "Ida" ça ne le fait pas du tout. La faute revient surtout aux personnages insupportables, il est impossible de s'attacher à eux et surtout à Ida. L'histoire est un carnet de voyage mondain accéléré et non développé. Le dessin est beau case par case mais quelle cacophonie dans ces pages !!! La suite se fera sans moi, quelle déception de ne pas voir confirmer cette auteure pleine de talents.
Venus Versus Virus
Note : 2.5/5 A la lecture des premiers tomes de cette série, je la trouvais pas mal. Le concept est sans surprise mais efficace. Une jeune fille se découvre des dons particuliers et rejoint dans son combat contre d'étranges démons une autre fille combattante et son mentor plus âgé. S'ensuivent des enquêtes et des combats qui ne m'ont pas trop passionnés mais qui se lisent bien. En parallèle se dessine une trame plus complexe tandis que le mystère s'épaissit autour des personnages principaux et d'autres qui viennent s'ajouter au récit. Une grande part de l'intrigue se joue sur les relations parfois ambiguës entre les personnages, amitié, affection et haine. Le dessin, même s'il est un peu inégal sur certains tomes, est de bonne qualité, avec des personnages soignés. L'une des particularités de ce manga est son esthétique volontairement gothic lolita et il faut admettre que les vêtements (ou devrais-je dire costumes ?) sont jolis et bien rendus. Malheureusement, au fil des tomes, j'ai peu à peu lâché l'affaire et c'est presque avec désintérêt que je suis allé jusqu'au bout de la série. Le côté embrouillé de la narration a commencé à m'agacer. Certains passages manquent vraiment de clarté tandis que le passage du temps est régulièrement mal mis en scène. La lecture manque de fluidité. Mais c'est surtout la façon dont le récit tourne à la tragédie romantique à l'eau de rose sur les derniers tomes qui m'a déçu. Je me serais cru en train de lire un manga de Clamp (que je n'aime pas). L'intrigue devient confuse et les facilités s'enchainent. La grande confrontation finale qui remplit presque tout le dernier tome m'a paru complètement alambiquée, avec une Sumiré dont je n'ai vraiment pas compris le comportement, pas plus que celui des jumelles Lola et Laïla, sans parler de la motivation du méchant Aion et de la manière dont il utilise pour cela les deux héroïnes. Tout cela m'a paru lourdement artificiel et a gâché tout mon ressenti sur la série dans son ensemble.
3 Souhaits
Mouais, pas convaincue la fille... je manque peut-être de référence vis à vis de tous les univers brassés dans ce premier tome, mais j'ai trouvé que la sauce ne prenait pas, que le mélange était un peu artificiel... une facilité pour les auteurs plus qu'une réelle alchimie qui fonctionne... J'ai également trouvé que cela manquait un peu de liant entre le temps présent et les souvenirs, j'ai d'ailleurs mis du temps à repérer le code graphique (au départ j'avais trouvé très sympas ces cases aux bords flous, mais je n'ai pas percuté qu'il étaient devenus nets pour la trame principale, du coup j'étais un peu perdue avant de finalement me rendre compte de l'astuce... il faut dire que ça saute un peu du coq à l'âne rapidement dans la première partie du récit). Autre point gênant à mes yeux (dont j'ai trouvé une explication sur la fin, mais donc un peu tard, et pas franchement convaincante), c'est la raison du saut dans le vide du héros : c'est bien pratique pour embrayer sur la suite, mais ça parait tellement incongru que ça sabote un peu la structure du récit. Le dessin qui semble franchement pas vilain au feuilletage a quand même quelques perpectives et anatomies assez approximatives et, pour une fois que c'est un héros masculin qui est dans le plus simple appareil, il aurait peut-être fallu choisir un dessinateur qui sache (qui pense à) dessiner ce qui se trouve sous la ceinture (et pas que de dos ou de profil). Pas que ce soit le but de ma lecture non plus, mais c'est quand même assez ridicule. Certaines cases manquent de précision (celle où notre "écoute" le sable par exemple) et même si on découvre le fin mot quelques pages plus loin, le mal est fait... La couleur est très réussie par contre et les visages aussi. Je lirai peut-être la suite si j'ai la possibilité de l'emprunter car je suis quand même intriguée par ce récit qui semble faire l'unanimité, mais ça ne me manquera pas de passer à côté !