45 pages de ca ? ouaaa certainement pas pour moi !!
Deja, dans Lanfeust mag, les 9/10 des gags sont completement pas drôle (ennuyeux pour une bd humoristique quand meme) mais alors du Captain Perfect pendant tout un album, c'est la méga-overdose assuré !!
Enfin je sais pas, mais meme les dessins sont vraiment très moyens, ca rattrape pas la BD donc bon... je crois que Captain Perfect est une BD à éviter tout simplement... Allez lire "Will" de Bianco, ca vaudra mieu ;)
Au début, je croyais que j'avais en main LE "Dark Knight", ce que plusieurs considèrent comme "Le meilleur Batman de tous les temps". Je viens de me rendre compte qu'il s'agissait de "Dark Knight, la relève". De telles attentes ont sûrement contribuées à augmenter ma déception. Néanmoins, ce n'est pas une série que je recommande ni pour le scénario, ni pour le dessin.
Arf, oui bon, mais hein… c’est un peu simpliste tout ça. Hermann joue à fond la carte de l’artiste indigné, du gars qui pousse son cri de colère, mais rate une bonne occasion de se taire. Son album est simpliste et manichéen, il se contente de redoubler l’indignation des médias de l’époque sur la boucherie serbe, et nous sert du coup un discours simple, élagué de toutes ambiguïté. Sur la question, on avait besoin de tout, sauf de ça.
Je m’explique : OUI, les serbes ont pratiqués l’épuration ethnique, oui, Milosevic et sa bande savaient ce qu’ils faisaient, mais NON, la guerre de Yougoslavie ne se résume pas aux exactions serbes. Les serbes ont été élus bourreaux par les médias occidentaux dans un conflit où personne ne comprenait rien, dans un merdier épouvantable ou chaque parti, chaque groupe de combattants essayait de manipuler les médias occidentaux à son compte. Hermann est dupe de ces manipulations, il dénonce la cruauté serbe et n’évoque rien des exactions des autres, il crache sur l’ONU, se moque de Boutroz-Gali de manière simpliste et facile.
Cet album n’a aujourd’hui que bien peu d’intérêt, il ne permet pas de comprendre grand chose, il est juste un résumé, une espèce de condensation pure et simple de la position des médias occidentaux à l’époque.
Ce qui est peut-être plus grave encore, c’est l’espèce de terrorisme intellectuel auquel Hermann participe, avec d’autres ( mister broshing et belle chemise en tête : BHL) en traitant de pro-serbre (Bilal en l’occurrence) tout ceux qui ont essayé de comprendre, autrement qu’en se fiant aveuglément aux rédactions des journaux occidentaux qui traquaient le bourreau serbe pour se donner bonne conscience…
Au-delà même de ces approximations aujourd'hui d'ordre historique, force est de constater que cet album recèle plus de prétention que de talent, Hermann y développe une symbolique assez lourde (les casques bleus avec des casques de schtroumpfs), il prend comme prétexte narratif une intrigue potentiellement inintéressante qui s’intègre mal au côté documentaire de la bd (une histoire de fillette à récupérer et que quelqu’un, pour des motifs n’ayant rien à voir avec la guerre, veut tuer…).
N’est pas Frank Giroud qui veut…
Completement mauvais apres le 4eme tome ... marketing a fond, plus de scenario, dessins bof bof, meme l'humour ni est plus. Je n'investirai plus la dedans ... dommage, mais si c'est ce qui faut faire pour que "Les Feux d'Askell" reprennent ... alors je boycotte a fond ...
Désolé !!!
vraiment, mais vraiment pas aimé !!!
c'est peut être plus de mon âge, les dessins j'accroche pas, l'humour non plus.
L'histoire paraissait séduisante basé sur une légende chinoise mais au final bof........
Oulà, la couv me bottait bien, mais dès les premieres pages, mon enthousiasme s'est evaporé.
Le dessin... Oulà là... je n'aime pas, et c'est peu dire ! Ce dessin est sans le moindre détail, sans le moindre charme, sans le moindre arrière-plan, et les couleurs à l'ordi me répugnent carrément. On peut pas dire que ça donne envie de lire la bd !
Le scenar est à peine meilleur à vrai dire. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de garçon boucher avec sa corporation etc. ? L'auteur veut nous faire rêver avec ça ?! Arf, mal barré le truc... Et finalement, l'histoire d'amour à 2 francs 6 sous m'a bien fait marrer (mais je suis pas vraiment sûr que c'etait le but premier...)
yYa des fois, je suis bien content de ne pas acheter certaines bds....
Quand j'ai commencé la lecture, j'avais l'impression d'avoir loupé la moitié de l'histoire. J'ai pas été plus loin que la page 10. Et le dessin, ne mâchons pas nos mots, c'est affreux.
Vraiment pas conseillé.
Réputé comme un excellent scénariste/dialoguiste de polar (réputation très surfaite si vous voulez mon avis, mais on y reviendra plus tard), Brian Michael Bendis officiait ici, en plus, comme dessinateur. Vu son niveau, on comprend qu'il préfère se cantonner à l'écrit la plupart du temps, parce que là, ouch... "Torso" est bien laid. À sa façon de manier le noir et blanc en vidant des pots entiers d'encre de Chine sur ses planches, on sent que Bendis aurait aimé être Frank Miller... mais les divers subterfuges qu'il utilise pour masquer au maximum ses dessins montrent qu'il doit bien être conscient de ne pas arriver à la cheville du créateur de Sin City. Il met des photos en arrière-plan pour ne pas avoir à dessiner les décors. Il fait de l'"itération iconique" à tout-va.
Et surtout, on voit ici l'origine d'un tic exaspérant qu'il conservera tout le temps par la suite, même lorsqu'il ne dessinera plus, de Powers à Sam & Twitch en passant par HellSpawn : le chapelet de bulles. Sur une planche de 5 cases à peine, il vous mettra 30 phylactères, le Bendis, ce qui laisse d'autant moins de place pour ses vilains dessins évidemment. Ça donne un style très haché aux dialogues et, là où c'est fort, c'est que c'est ce style né de sa médiocrité en tant que dessinateur qui lui vaut de passer pour un grand dialoguiste, et que c'est cette illusion qu'il est un bon dialoguiste qui lui permet de passer pour un bon scénariste !! Dingue, ça... Enfin bon, bref. Le fait est que moi, les dialogues à la Bendis, ça commence à m'agacer au plus haut point. Ce gars-là, c'est Christine Angot version BD-polar. Vous avez déjà lu du Christine Angot ? Un paragraphe de sa prose inoubliable, ça donne à peu près ça :
"C'est comme ça parce que. Parce que. Comme ça. Il l'a dit il l'a dit il l'a dit. Comme ça. Oui oui oui oui oui oui.
Mais non.
Si. Pourtant. Parce que oui. Oh oui vous saviez. Mais. Non non non non non non non.
Non.
Ils n'ont rien compris non. Rien compris.
Rien non rien."
Et bien Bendis, pareil. Jamais il ne dessinera une grande bulle avec un vrai texte dedans. À la place, il saucissonnera le peu qu'il a à faire dire à son personnage en 10 mini-bulles liées les unes aux autres, et ça donnera ça :
"C'est lui.
C'est le tueur.
Bon Dieu.
Lui.
Le tueur !
Bordel de m****.
Lui p*****.
LUI !
Bon Dieu de m**** il est là.
Le TUEUR !"
Ces dialogues super-laborieux à lire (et qui, de plus, ne sonnent pas du tout "années 30" et sont affreusement mal traduits) plombent à mort un scénario banal, énième histoire de tueur en série qui, s'il fut le premier de l'histoire des États-Unis, a la malchance d'arriver dans nos vies de lecteurs de BD, de romans et de spectateurs de cinéma, après des centaines d'autres, souvent plus originaux et machiavéliques que lui. Après "Le Silence des Agneaux" ou "Seven" (oui, je sais, quand on est branché, on doit écrire "Se7en"), pour n'en citer que deux, "Torso" fait un peu pâle figure. On est un peu blasés, maintenant ; les p**** assassinées, les têtes et les bites coupées, les lettres anonymes, on connaît, merci, et de nos jours il en faut un peu plus pour nous impressionner que ces pitreries faciles de serial killer débutant. Et les dessins, très confus, ne facilitent pas la compréhension de cette histoire où l'on a souvent peine à comprendre ce qui se passe et à distinguer entre eux les différents protagonistes.
Dans le genre, on est à mille lieues de From Hell même si, malgré les défauts susmentionnés, cette BD, plus courte et beaucoup moins dense, reste plus accessible que le pavé de Moore et Campell.
ark, eurk, pouèrk...
Honnêtement, j'étais très intriguée par la collection de notes minables récoltées par cette BD. Je me disais "non, quand même...des parodies ciné, ça peut pas être complètement nul !"
Et du coup, j'ai payé de ma personne ma curiosité...Vous tous qui ne connaissez pas Sboub...Fuyez !!! Sérieusement, c'est vraiment mauvais... Je ne comprend pas comment se publient des trucs pareils.
les films utilisés sont tout ce qu'il y a de plus classique et politiquement correct (Mission Impossible, Matrix, Psychose...) il y a quand même de très fortes chances que tout le monde connaisse...Et puis de toutes façons, pour être sur d'éradiquer toute trace d'humour, les titres sont donnés...et parodiés aussi (ce qui est d'ailleurs la seule chose témoignant d'une quelconque recherche de l'auteur).
Les pages (oui, je me refuse à appeler ça des gags...) sont fades, vilaines, inintéressantes, se ressemblent toutes et SURTOUT, SURTOUT, ne sont PAS DROLES...Vraiment, sincèrement...ne cherchez pas, aucun enchaînement logique, aucune blague, rien ne fait sourire...c'est pitoyable...
Les dessins ne sont critiquables que dans le sens où ils servent un propos inutile, ils auraient pu avoir leur chance avec de bonnes idées.
En toute franchise, je n'ai jamais lu de BD humoristique pire que Sboub !
"Vade retro, Sboubanas..."
Nul Nul Nul ! Encore une série avec une héroine bien foutue avec un flingue. De qui se moque-t-on ? Le lecteur n'est pas un sombre crétin et quand on lit que les motivations du dessinateur sont de dessiner des femmes bien faites, alors là BOF ! J'ai juste appris un petit truc sur les diamants, ça n'en vaut vraiment pas l'intérêt.
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Captain Perfect
45 pages de ca ? ouaaa certainement pas pour moi !! Deja, dans Lanfeust mag, les 9/10 des gags sont completement pas drôle (ennuyeux pour une bd humoristique quand meme) mais alors du Captain Perfect pendant tout un album, c'est la méga-overdose assuré !! Enfin je sais pas, mais meme les dessins sont vraiment très moyens, ca rattrape pas la BD donc bon... je crois que Captain Perfect est une BD à éviter tout simplement... Allez lire "Will" de Bianco, ca vaudra mieu ;)
Batman - The Dark Knight strikes again (La Relève)
Au début, je croyais que j'avais en main LE "Dark Knight", ce que plusieurs considèrent comme "Le meilleur Batman de tous les temps". Je viens de me rendre compte qu'il s'agissait de "Dark Knight, la relève". De telles attentes ont sûrement contribuées à augmenter ma déception. Néanmoins, ce n'est pas une série que je recommande ni pour le scénario, ni pour le dessin.
Sarajevo-Tango
Arf, oui bon, mais hein… c’est un peu simpliste tout ça. Hermann joue à fond la carte de l’artiste indigné, du gars qui pousse son cri de colère, mais rate une bonne occasion de se taire. Son album est simpliste et manichéen, il se contente de redoubler l’indignation des médias de l’époque sur la boucherie serbe, et nous sert du coup un discours simple, élagué de toutes ambiguïté. Sur la question, on avait besoin de tout, sauf de ça. Je m’explique : OUI, les serbes ont pratiqués l’épuration ethnique, oui, Milosevic et sa bande savaient ce qu’ils faisaient, mais NON, la guerre de Yougoslavie ne se résume pas aux exactions serbes. Les serbes ont été élus bourreaux par les médias occidentaux dans un conflit où personne ne comprenait rien, dans un merdier épouvantable ou chaque parti, chaque groupe de combattants essayait de manipuler les médias occidentaux à son compte. Hermann est dupe de ces manipulations, il dénonce la cruauté serbe et n’évoque rien des exactions des autres, il crache sur l’ONU, se moque de Boutroz-Gali de manière simpliste et facile. Cet album n’a aujourd’hui que bien peu d’intérêt, il ne permet pas de comprendre grand chose, il est juste un résumé, une espèce de condensation pure et simple de la position des médias occidentaux à l’époque. Ce qui est peut-être plus grave encore, c’est l’espèce de terrorisme intellectuel auquel Hermann participe, avec d’autres ( mister broshing et belle chemise en tête : BHL) en traitant de pro-serbre (Bilal en l’occurrence) tout ceux qui ont essayé de comprendre, autrement qu’en se fiant aveuglément aux rédactions des journaux occidentaux qui traquaient le bourreau serbe pour se donner bonne conscience… Au-delà même de ces approximations aujourd'hui d'ordre historique, force est de constater que cet album recèle plus de prétention que de talent, Hermann y développe une symbolique assez lourde (les casques bleus avec des casques de schtroumpfs), il prend comme prétexte narratif une intrigue potentiellement inintéressante qui s’intègre mal au côté documentaire de la bd (une histoire de fillette à récupérer et que quelqu’un, pour des motifs n’ayant rien à voir avec la guerre, veut tuer…). N’est pas Frank Giroud qui veut…
Trolls de Troy
Completement mauvais apres le 4eme tome ... marketing a fond, plus de scenario, dessins bof bof, meme l'humour ni est plus. Je n'investirai plus la dedans ... dommage, mais si c'est ce qui faut faire pour que "Les Feux d'Askell" reprennent ... alors je boycotte a fond ...
Hoshin - L'investiture des dieux
Désolé !!! vraiment, mais vraiment pas aimé !!! c'est peut être plus de mon âge, les dessins j'accroche pas, l'humour non plus. L'histoire paraissait séduisante basé sur une légende chinoise mais au final bof........
Sulis et Demi-Lune
Oulà, la couv me bottait bien, mais dès les premieres pages, mon enthousiasme s'est evaporé. Le dessin... Oulà là... je n'aime pas, et c'est peu dire ! Ce dessin est sans le moindre détail, sans le moindre charme, sans le moindre arrière-plan, et les couleurs à l'ordi me répugnent carrément. On peut pas dire que ça donne envie de lire la bd ! Le scenar est à peine meilleur à vrai dire. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de garçon boucher avec sa corporation etc. ? L'auteur veut nous faire rêver avec ça ?! Arf, mal barré le truc... Et finalement, l'histoire d'amour à 2 francs 6 sous m'a bien fait marrer (mais je suis pas vraiment sûr que c'etait le but premier...) yYa des fois, je suis bien content de ne pas acheter certaines bds....
Sulis et Demi-Lune
Quand j'ai commencé la lecture, j'avais l'impression d'avoir loupé la moitié de l'histoire. J'ai pas été plus loin que la page 10. Et le dessin, ne mâchons pas nos mots, c'est affreux. Vraiment pas conseillé.
Torso
Réputé comme un excellent scénariste/dialoguiste de polar (réputation très surfaite si vous voulez mon avis, mais on y reviendra plus tard), Brian Michael Bendis officiait ici, en plus, comme dessinateur. Vu son niveau, on comprend qu'il préfère se cantonner à l'écrit la plupart du temps, parce que là, ouch... "Torso" est bien laid. À sa façon de manier le noir et blanc en vidant des pots entiers d'encre de Chine sur ses planches, on sent que Bendis aurait aimé être Frank Miller... mais les divers subterfuges qu'il utilise pour masquer au maximum ses dessins montrent qu'il doit bien être conscient de ne pas arriver à la cheville du créateur de Sin City. Il met des photos en arrière-plan pour ne pas avoir à dessiner les décors. Il fait de l'"itération iconique" à tout-va. Et surtout, on voit ici l'origine d'un tic exaspérant qu'il conservera tout le temps par la suite, même lorsqu'il ne dessinera plus, de Powers à Sam & Twitch en passant par HellSpawn : le chapelet de bulles. Sur une planche de 5 cases à peine, il vous mettra 30 phylactères, le Bendis, ce qui laisse d'autant moins de place pour ses vilains dessins évidemment. Ça donne un style très haché aux dialogues et, là où c'est fort, c'est que c'est ce style né de sa médiocrité en tant que dessinateur qui lui vaut de passer pour un grand dialoguiste, et que c'est cette illusion qu'il est un bon dialoguiste qui lui permet de passer pour un bon scénariste !! Dingue, ça... Enfin bon, bref. Le fait est que moi, les dialogues à la Bendis, ça commence à m'agacer au plus haut point. Ce gars-là, c'est Christine Angot version BD-polar. Vous avez déjà lu du Christine Angot ? Un paragraphe de sa prose inoubliable, ça donne à peu près ça : "C'est comme ça parce que. Parce que. Comme ça. Il l'a dit il l'a dit il l'a dit. Comme ça. Oui oui oui oui oui oui. Mais non. Si. Pourtant. Parce que oui. Oh oui vous saviez. Mais. Non non non non non non non. Non. Ils n'ont rien compris non. Rien compris. Rien non rien." Et bien Bendis, pareil. Jamais il ne dessinera une grande bulle avec un vrai texte dedans. À la place, il saucissonnera le peu qu'il a à faire dire à son personnage en 10 mini-bulles liées les unes aux autres, et ça donnera ça : "C'est lui. C'est le tueur. Bon Dieu. Lui. Le tueur ! Bordel de m****. Lui p*****. LUI ! Bon Dieu de m**** il est là. Le TUEUR !" Ces dialogues super-laborieux à lire (et qui, de plus, ne sonnent pas du tout "années 30" et sont affreusement mal traduits) plombent à mort un scénario banal, énième histoire de tueur en série qui, s'il fut le premier de l'histoire des États-Unis, a la malchance d'arriver dans nos vies de lecteurs de BD, de romans et de spectateurs de cinéma, après des centaines d'autres, souvent plus originaux et machiavéliques que lui. Après "Le Silence des Agneaux" ou "Seven" (oui, je sais, quand on est branché, on doit écrire "Se7en"), pour n'en citer que deux, "Torso" fait un peu pâle figure. On est un peu blasés, maintenant ; les p**** assassinées, les têtes et les bites coupées, les lettres anonymes, on connaît, merci, et de nos jours il en faut un peu plus pour nous impressionner que ces pitreries faciles de serial killer débutant. Et les dessins, très confus, ne facilitent pas la compréhension de cette histoire où l'on a souvent peine à comprendre ce qui se passe et à distinguer entre eux les différents protagonistes. Dans le genre, on est à mille lieues de From Hell même si, malgré les défauts susmentionnés, cette BD, plus courte et beaucoup moins dense, reste plus accessible que le pavé de Moore et Campell.
Sboub
ark, eurk, pouèrk... Honnêtement, j'étais très intriguée par la collection de notes minables récoltées par cette BD. Je me disais "non, quand même...des parodies ciné, ça peut pas être complètement nul !" Et du coup, j'ai payé de ma personne ma curiosité...Vous tous qui ne connaissez pas Sboub...Fuyez !!! Sérieusement, c'est vraiment mauvais... Je ne comprend pas comment se publient des trucs pareils. les films utilisés sont tout ce qu'il y a de plus classique et politiquement correct (Mission Impossible, Matrix, Psychose...) il y a quand même de très fortes chances que tout le monde connaisse...Et puis de toutes façons, pour être sur d'éradiquer toute trace d'humour, les titres sont donnés...et parodiés aussi (ce qui est d'ailleurs la seule chose témoignant d'une quelconque recherche de l'auteur). Les pages (oui, je me refuse à appeler ça des gags...) sont fades, vilaines, inintéressantes, se ressemblent toutes et SURTOUT, SURTOUT, ne sont PAS DROLES...Vraiment, sincèrement...ne cherchez pas, aucun enchaînement logique, aucune blague, rien ne fait sourire...c'est pitoyable... Les dessins ne sont critiquables que dans le sens où ils servent un propos inutile, ils auraient pu avoir leur chance avec de bonnes idées. En toute franchise, je n'ai jamais lu de BD humoristique pire que Sboub ! "Vade retro, Sboubanas..."
Les Eternels
Nul Nul Nul ! Encore une série avec une héroine bien foutue avec un flingue. De qui se moque-t-on ? Le lecteur n'est pas un sombre crétin et quand on lit que les motivations du dessinateur sont de dessiner des femmes bien faites, alors là BOF ! J'ai juste appris un petit truc sur les diamants, ça n'en vaut vraiment pas l'intérêt.