Ben j'ai rien compris! J'ai tenté de voir le degré sous le degré, le symbole caché, l'allusion fine ou une subtilité quelconque, mais mille fois hélas rien de rien. On nous dit que lors de sa sortie en Pologne cette BD a reçu tous les éloges : scénario, dessin et tutti quanti. Ok, plusieurs camps de concentration étaient installés en Pologne et il est possible que les lecteurs y aient vu comme une sorte de rédemption à la suite de ce trouble passé où leurs ancêtres furent parfois peu reluisants.
Mais bon, les résistants déguisés en chats, le chef nazi, un nain avec un chapeau pointu orné de croix gammées, les SS qui capturent des chats, non franchement j'ai rien compris.
La BD comporte deux ou trois cases qui ne sont pas mal dessinées, mais le reste c'est du grand foutage de gueule. Comme l'a dit un autre posteur, l'acide, ou je dirais le LSD, ça aide pas trop à concevoir un scénario. N'est pas T. Leary, Burgess ou Kerouac qui veut!
Série abandonnée.
Un dessin vraiment approximatif et une histoire bâclée avec des idées qui auraient pu être mieux exploitées.
De ce naufrage je sauverais toutefois la couverture assez jolie et aguichante.
Cet avis vaut donc comme une prévention, si au hasard d'une bouquinerie vous tombez dessus, passez votre chemin.
C'est encore un vibrant exemple du genre de Bd que je n'aime pas du tout ; pour moi, c'est un space opera trop complexe, trop nébuleux, trop ennuyeux, trop mélange de genres, c'est de l'épopée galactique qui ne m'intéresse pas, bref c'est bien trop hermétique pour mon vieux cerveau. En fait, je n'ai pas compris grand chose et je n'avais pas envie de me forcer parce que ça me saoulait dès le premier album.
C'est le type de bande que je place aux côtés de Chroniques de la lune noire, Methraton, Claudia, Chevalier Vampire ou Les Technopères... qui développent des univers qui me font vômir, c'est des coups à vous dégoûter de lire de la BD... heureusement non, je fuis vers d'autres univers où je me sens plus à l'aise...
En plus, c'est assez bavard, avec des lettrages petits, et ça soulève plein de questions dont je me moque totalement. Mais le seul truc qui m'a d'ailleurs incité à feuilleter les autres albums, c'est le dessin ; visuellement, c'est magnifique et soigné, avec une mise en page audacieuse et des cadrages modernes ; de ce côté là bravo, mais pour le reste, trop pénible à lire !
Ce gros livre luxueux n'a pas au premier abord l'allure d'une Bd érotique, mais bien plutôt d'un livre de contes puisqu'il imagine les aventures coquines d'héroïnes ayant marqué l'imagination enfantine. Le postulat pouvait donc être à première vue intéressant, mais je n'adhère pas à ce genre de démonstration ; je trouve que le graphisme choisi ne colle pas avec le genre érotique qu'on voit chez les auteurs habituels comme Manara, Mancini, Jacobsen, Crepax ou Pichard...
Pourtant, ce dessin n'est pas foncièrement désagréable, il est très pictural, adoptant des styles différents, un peu comme des illustrations à l'ancienne ou à de l'art naïf, et on sent qu'il y a un gros effort de fait, mais encore une fois, pour moi ça ne va pas pour du hard...
D'autre part, le texte est un peu trop verbeux et redondant ; la BD érotique doit comporter des dialogues plus concis qui vont à l'essentiel, on sent qu'ici, c'est ce qui sert d'alibi culturel pour faire passer le fait que c'est quand même une Bd bien porno. Le fait que ce soit encore Alan Moore pour qui j'ai très peu d'affinités, n'est pour rien dans mon désintérêt pour cette Bd dont le scénario est vraiment sans grande signification et un poil longuet.
Alors oui, c'est un bel objet, mais le contenu ne me convient pas.
Voici présentés les débuts de Frezzato dans le monde de la bande dessinée, mêlant récits courts (SF pour la majorité) et biographie de l’auteur qui commente les grandes étapes de sa carrière.
Ces histoires brèves présentent bien l’évolution graphique de l’auteur qui passe d’un trait épuré à un trait plus maîtrisé comme du noir et blanc à la couleur. Par contre, les scénarii sont d’une constance affligeante. C’est fade, confus … bref, totalement hermétique pour ma part. J’ai pas réussi à accrocher. Les détracteurs aux Gardiens du Maser y verront une confirmation que Frezzato est bien plus doué du crayon que de la plume.
Cet album n’a pas bénéficié d’un ramdam médiatique lors de sa sortie et ça se comprend. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Plus qu’une bagatelle, cet album est une broutille qui ne devrait pas déchaîner les passions, y compris chez les fans de l’auteur.
Contrairement à Ro, j'ai tenu, je suis allé jusqu'au bout de ma lecture.
Pourtant j'ai eu très vite les mêmes impressions : une sorte de vaudeville dans un décor de jungle avec des personnages de western, joués par seulement deux acteurs. Une pièce onirique et philosophique à deux euros cinquante, écrite par un écrivain raté qui essaie de régler ses comptes avec la société.
Attention ! Je ne qualifie pas ainsi l'auteur de l'album, mais le ton choisi et le traitement m'y ont irrémédiablement fait penser. Je pense que Thomas Gosselin s'est planté dans les grandes largeurs en écrivant son histoire, ou bien qu'il vise une niche de lecteurs si petite qu'il risque bel et bien de rater sa cible.
Le seul atout véritable de l'album est sa profusion : une nature exubérante, des couleurs qui pètent sans être flashies, un déferlement de saynètes entre deux personnages. Et c'est tout, car le dessin en lui-même n'a pas grand-chose de remarquable.
Allez, je passe mon tour là aussi.
Le blog d'Allie Brosh, devenu un immense succès de librairie aux USA, arrive dans nos contrées. C'est l'histoire d'une jeune femme qui cumule la plupart des handicaps sociaux imaginables : elle est hypocondriaque, elle se pose des MILLIARDS de questions au sujet de la plus petite chose, est incapable du moindre contact social normal.
Après, c'est très étonnant de voir une personne accumuler autant de problèmes apparaître dans des tas d'interviews, à la télé, sur le web, et sourire sur les photos. Mais passons, et revenons à nos moutons.
L'apitoiement sur soi-même, ou plutôt l'auto-dérision, est un ressort comique maintes fois utilisé, mais avec plus ou moins de bonheur. j'aime bien ce qu'en fait Fabcaro par exemple. Ici Allie m'a rapidement gonflé. peut-être est-ce dû à mon éducation, au fait que je travaille dans le secteur social, que je sois sensible aux questions d'exclusion, toujours est-il que rien dans cet album ne m'a fait rire. Je vois bien quels sont les ressorts qu'utilise Allie Brosh, que plus c'est gros, mieux c'est.
Allez, soyons honnêtes, les passages mettant en scène ses chiens, qui sont les créatures les plus idiotes de l'univers (oui, une mouche a plus d'intelligence que ces deux clébards réunis !) m'ont fait sourire. Enfin, une partie de ces passages...
Quant au dessin, il est très simplifié, carrément enfantin. cela ne me pose pas vraiment de souci, en humour tous les styles peuvent fonctionner. Ici cela me semble en adéquation, et me laisse donc froid.
Encore un phénomène d'édition à côté duquel je passe. Allègrement. Sans regret.
Immense déception pour cet album.
J'attendais beaucoup de ce duo franco-américain, et le résultat est pitoyable, tant sur le fond que sur la forme.
Sur la forme :
On connait bien, maintenant, le dessinateur, Dodson, qui a produit beaucoup de comics aux USA (Spiderman, Blackcat, X-men...), seul ou encré par sa femme. Ses productions les plus récentes sont marquées du sceau de la nullité, mais c'est le plus souvent lié au scénario (le plus débile : une série X-men avec que des personnages féminins dedans... un ratage complet), et certaines mini-séries (Spiderman/blackcat) étaient plutôt bonnes.
Surtout, sa première bd française était excellente (Songes), graphiquement autant que scénaristiquement.
Malheureusement, on retrouve là un mauvais Dodson, mal encré, avec des dessins flous, dès lors qu'ils ne sont pas centrés sur le personnage principal, la pulpeuse brune russe.
Ce qui peut passer dans un comics de 22 pages pondu tous les mois n'est pas acceptable dans une bd au rythme de parution plus erratique. Quand on a du temps, on s'applique.
Sur le fond :
C'est encore pire...
Que penser d'un tel scénario ?
Par où commencer dans la longue liste des ratages de cette bd ?
Déjà, on a du mal à savoir à quelle époque se situe l'action ; l'action est sensée se dérouler en pleine russie socialiste soviétique pré-chute du mur de berlin, mais cela ne saute pas aux yeux quand "l'héroïne" débarque aux USA.
L'histoire est bourrée de paradoxes, laissant entendre par exemple que la russie socialo-soviétique est un paradis libertaire où il fait bon partouzer, et qui voient les USA comme un pays où on ne pense qu'à travailler !
Le sujet abordé dans l'histoire est invraisemblable, trop pour rester crédible un minimum : de méchants chrétiens protestants persécutent (ratonnades, assassinats de masse, ...) de gentils pédérastes et lesbiennes, et l'héroïne partouzeuse (elle prend l'avion, et pour occuper le vol, couche dans les toilettes avec son voisin à la tête de comptable) aux capacités hors-normes prend leur défense, en commettant les mêmes méfaits, sans que cela ne dérange personne.
L'héroïne, un agent du gentil KGB (devenu visiblement le LGBT), est parfaitement bilingue en anglais, alors qu'elle ignore tout des USA... Elle ne connait pas, par exemple, John Wayne !!!!!
La liste des invraisemblances est trop longue, mais l'histoire semble écrite par un enfant, comme beaucoup trop de bd ces dernières années. Il serait bon que les scénaristes relisent ce qui se faisait autrefois, pour apprendre un peu de leurs ainés.
Que Dorison ait produit ce ratage complet est très étonnant.
Franchement, passez votre chemin, c'est un navet.
Une série humoristique sur le thème de la restauration et des serveurs, pourquoi pas ? Joker pour éditeur, vraiment pas un gage de qualité mais bon sait-on jamais ?
Eh bien, non, pas du tout ! J'ai trouvé cette série véritablement nulle.
Cela ne tient pas au graphisme qui est correct dans le style humour gros-nez franco-belge, quoique la colorisation soit franchement sans charme.
Mais par contre, on dirait des gags niveau école primaire, blagues de Toto ou blagues de blondes, et encore les blagues de blondes sont plus originales. L'humour est franchement pitoyable à mes yeux. J'en étais à écarquiller les yeux et à me demander comment on pouvait publier une bande dessinée d'un tel niveau, et je me demande bien ce qui a pu motiver à la publication d'un second tome qui plus est. Le premier tome s'est vraiment vendu ?
Bon, ça ressemble à une charge violente et un peu gratuite contre cette oeuvre, son auteur et son éditeur mais j'avoue ne pas savoir comment argumenter mon avis hormis de dire que pour une BD humoristique, celle-ci est tout sauf drôle. Disons que je ne suis pas le public cible mais que je me demande aussi qui peut bien être ce fameux public cible.
Occasion m'a été donnée de lire cette... Bd, car c'en est une hélas. J'aurais préféré m'en passer, mais après tout, il vaut mieux avertir les lecteurs qu'ils ne gaspillent ni leur argent ni leur temps à cette mauvaise adaptation du film, qui n'est pas prête de remonter le niveau de ce pitoyable exercice qui consiste à repomper entièrement une oeuvre cinématographique.
Parce qu'ici, on est en plein dedans, c'est du copié-collé plan par plan (d'ailleurs la couverture d'album reprend l'affiche du film), et en plus, c'est tellement mal dessiné que c'en est insultant pour Indy et tous les fans que nous sommes. On se demande comment Spielberg peut autoriser ce genre de sous-produit de son film... c'est uniquement une question de fric pour quelques éditeurs...
Comme je le disais, c'est tellement mal dessiné qu'à un moment, je me demandais si c'était vraiment un comics, ça ressemble à une Bd enfantine, et même Harrison Ford est mal dessiné. C'est donc à fuir.
Finalement, ce produit indigeste et honteux m'a donné envie de ressortir le DVD, parce que le film lui, est quand même bon..
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Ben j'ai rien compris! J'ai tenté de voir le degré sous le degré, le symbole caché, l'allusion fine ou une subtilité quelconque, mais mille fois hélas rien de rien. On nous dit que lors de sa sortie en Pologne cette BD a reçu tous les éloges : scénario, dessin et tutti quanti. Ok, plusieurs camps de concentration étaient installés en Pologne et il est possible que les lecteurs y aient vu comme une sorte de rédemption à la suite de ce trouble passé où leurs ancêtres furent parfois peu reluisants. Mais bon, les résistants déguisés en chats, le chef nazi, un nain avec un chapeau pointu orné de croix gammées, les SS qui capturent des chats, non franchement j'ai rien compris. La BD comporte deux ou trois cases qui ne sont pas mal dessinées, mais le reste c'est du grand foutage de gueule. Comme l'a dit un autre posteur, l'acide, ou je dirais le LSD, ça aide pas trop à concevoir un scénario. N'est pas T. Leary, Burgess ou Kerouac qui veut!
Indigo
Série abandonnée. Un dessin vraiment approximatif et une histoire bâclée avec des idées qui auraient pu être mieux exploitées. De ce naufrage je sauverais toutefois la couverture assez jolie et aguichante. Cet avis vaut donc comme une prévention, si au hasard d'une bouquinerie vous tombez dessus, passez votre chemin.
Morgana
C'est encore un vibrant exemple du genre de Bd que je n'aime pas du tout ; pour moi, c'est un space opera trop complexe, trop nébuleux, trop ennuyeux, trop mélange de genres, c'est de l'épopée galactique qui ne m'intéresse pas, bref c'est bien trop hermétique pour mon vieux cerveau. En fait, je n'ai pas compris grand chose et je n'avais pas envie de me forcer parce que ça me saoulait dès le premier album. C'est le type de bande que je place aux côtés de Chroniques de la lune noire, Methraton, Claudia, Chevalier Vampire ou Les Technopères... qui développent des univers qui me font vômir, c'est des coups à vous dégoûter de lire de la BD... heureusement non, je fuis vers d'autres univers où je me sens plus à l'aise... En plus, c'est assez bavard, avec des lettrages petits, et ça soulève plein de questions dont je me moque totalement. Mais le seul truc qui m'a d'ailleurs incité à feuilleter les autres albums, c'est le dessin ; visuellement, c'est magnifique et soigné, avec une mise en page audacieuse et des cadrages modernes ; de ce côté là bravo, mais pour le reste, trop pénible à lire !
Filles perdues
Ce gros livre luxueux n'a pas au premier abord l'allure d'une Bd érotique, mais bien plutôt d'un livre de contes puisqu'il imagine les aventures coquines d'héroïnes ayant marqué l'imagination enfantine. Le postulat pouvait donc être à première vue intéressant, mais je n'adhère pas à ce genre de démonstration ; je trouve que le graphisme choisi ne colle pas avec le genre érotique qu'on voit chez les auteurs habituels comme Manara, Mancini, Jacobsen, Crepax ou Pichard... Pourtant, ce dessin n'est pas foncièrement désagréable, il est très pictural, adoptant des styles différents, un peu comme des illustrations à l'ancienne ou à de l'art naïf, et on sent qu'il y a un gros effort de fait, mais encore une fois, pour moi ça ne va pas pour du hard... D'autre part, le texte est un peu trop verbeux et redondant ; la BD érotique doit comporter des dialogues plus concis qui vont à l'essentiel, on sent qu'ici, c'est ce qui sert d'alibi culturel pour faire passer le fait que c'est quand même une Bd bien porno. Le fait que ce soit encore Alan Moore pour qui j'ai très peu d'affinités, n'est pour rien dans mon désintérêt pour cette Bd dont le scénario est vraiment sans grande signification et un poil longuet. Alors oui, c'est un bel objet, mais le contenu ne me convient pas.
Bagatelles - Histoires Brèves 1984-2008
Voici présentés les débuts de Frezzato dans le monde de la bande dessinée, mêlant récits courts (SF pour la majorité) et biographie de l’auteur qui commente les grandes étapes de sa carrière. Ces histoires brèves présentent bien l’évolution graphique de l’auteur qui passe d’un trait épuré à un trait plus maîtrisé comme du noir et blanc à la couleur. Par contre, les scénarii sont d’une constance affligeante. C’est fade, confus … bref, totalement hermétique pour ma part. J’ai pas réussi à accrocher. Les détracteurs aux Gardiens du Maser y verront une confirmation que Frezzato est bien plus doué du crayon que de la plume. Cet album n’a pas bénéficié d’un ramdam médiatique lors de sa sortie et ça se comprend. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Plus qu’une bagatelle, cet album est une broutille qui ne devrait pas déchaîner les passions, y compris chez les fans de l’auteur.
Sept Milliards de Chasseurs-Cueilleurs
Contrairement à Ro, j'ai tenu, je suis allé jusqu'au bout de ma lecture. Pourtant j'ai eu très vite les mêmes impressions : une sorte de vaudeville dans un décor de jungle avec des personnages de western, joués par seulement deux acteurs. Une pièce onirique et philosophique à deux euros cinquante, écrite par un écrivain raté qui essaie de régler ses comptes avec la société. Attention ! Je ne qualifie pas ainsi l'auteur de l'album, mais le ton choisi et le traitement m'y ont irrémédiablement fait penser. Je pense que Thomas Gosselin s'est planté dans les grandes largeurs en écrivant son histoire, ou bien qu'il vise une niche de lecteurs si petite qu'il risque bel et bien de rater sa cible. Le seul atout véritable de l'album est sa profusion : une nature exubérante, des couleurs qui pètent sans être flashies, un déferlement de saynètes entre deux personnages. Et c'est tout, car le dessin en lui-même n'a pas grand-chose de remarquable. Allez, je passe mon tour là aussi.
Hyperbole
Le blog d'Allie Brosh, devenu un immense succès de librairie aux USA, arrive dans nos contrées. C'est l'histoire d'une jeune femme qui cumule la plupart des handicaps sociaux imaginables : elle est hypocondriaque, elle se pose des MILLIARDS de questions au sujet de la plus petite chose, est incapable du moindre contact social normal. Après, c'est très étonnant de voir une personne accumuler autant de problèmes apparaître dans des tas d'interviews, à la télé, sur le web, et sourire sur les photos. Mais passons, et revenons à nos moutons. L'apitoiement sur soi-même, ou plutôt l'auto-dérision, est un ressort comique maintes fois utilisé, mais avec plus ou moins de bonheur. j'aime bien ce qu'en fait Fabcaro par exemple. Ici Allie m'a rapidement gonflé. peut-être est-ce dû à mon éducation, au fait que je travaille dans le secteur social, que je sois sensible aux questions d'exclusion, toujours est-il que rien dans cet album ne m'a fait rire. Je vois bien quels sont les ressorts qu'utilise Allie Brosh, que plus c'est gros, mieux c'est. Allez, soyons honnêtes, les passages mettant en scène ses chiens, qui sont les créatures les plus idiotes de l'univers (oui, une mouche a plus d'intelligence que ces deux clébards réunis !) m'ont fait sourire. Enfin, une partie de ces passages... Quant au dessin, il est très simplifié, carrément enfantin. cela ne me pose pas vraiment de souci, en humour tous les styles peuvent fonctionner. Ici cela me semble en adéquation, et me laisse donc froid. Encore un phénomène d'édition à côté duquel je passe. Allègrement. Sans regret.
Red Skin
Immense déception pour cet album. J'attendais beaucoup de ce duo franco-américain, et le résultat est pitoyable, tant sur le fond que sur la forme. Sur la forme : On connait bien, maintenant, le dessinateur, Dodson, qui a produit beaucoup de comics aux USA (Spiderman, Blackcat, X-men...), seul ou encré par sa femme. Ses productions les plus récentes sont marquées du sceau de la nullité, mais c'est le plus souvent lié au scénario (le plus débile : une série X-men avec que des personnages féminins dedans... un ratage complet), et certaines mini-séries (Spiderman/blackcat) étaient plutôt bonnes. Surtout, sa première bd française était excellente (Songes), graphiquement autant que scénaristiquement. Malheureusement, on retrouve là un mauvais Dodson, mal encré, avec des dessins flous, dès lors qu'ils ne sont pas centrés sur le personnage principal, la pulpeuse brune russe. Ce qui peut passer dans un comics de 22 pages pondu tous les mois n'est pas acceptable dans une bd au rythme de parution plus erratique. Quand on a du temps, on s'applique. Sur le fond : C'est encore pire... Que penser d'un tel scénario ? Par où commencer dans la longue liste des ratages de cette bd ? Déjà, on a du mal à savoir à quelle époque se situe l'action ; l'action est sensée se dérouler en pleine russie socialiste soviétique pré-chute du mur de berlin, mais cela ne saute pas aux yeux quand "l'héroïne" débarque aux USA. L'histoire est bourrée de paradoxes, laissant entendre par exemple que la russie socialo-soviétique est un paradis libertaire où il fait bon partouzer, et qui voient les USA comme un pays où on ne pense qu'à travailler ! Le sujet abordé dans l'histoire est invraisemblable, trop pour rester crédible un minimum : de méchants chrétiens protestants persécutent (ratonnades, assassinats de masse, ...) de gentils pédérastes et lesbiennes, et l'héroïne partouzeuse (elle prend l'avion, et pour occuper le vol, couche dans les toilettes avec son voisin à la tête de comptable) aux capacités hors-normes prend leur défense, en commettant les mêmes méfaits, sans que cela ne dérange personne. L'héroïne, un agent du gentil KGB (devenu visiblement le LGBT), est parfaitement bilingue en anglais, alors qu'elle ignore tout des USA... Elle ne connait pas, par exemple, John Wayne !!!!! La liste des invraisemblances est trop longue, mais l'histoire semble écrite par un enfant, comme beaucoup trop de bd ces dernières années. Il serait bon que les scénaristes relisent ce qui se faisait autrefois, pour apprendre un peu de leurs ainés. Que Dorison ait produit ce ratage complet est très étonnant. Franchement, passez votre chemin, c'est un navet.
La Restauration
Une série humoristique sur le thème de la restauration et des serveurs, pourquoi pas ? Joker pour éditeur, vraiment pas un gage de qualité mais bon sait-on jamais ? Eh bien, non, pas du tout ! J'ai trouvé cette série véritablement nulle. Cela ne tient pas au graphisme qui est correct dans le style humour gros-nez franco-belge, quoique la colorisation soit franchement sans charme. Mais par contre, on dirait des gags niveau école primaire, blagues de Toto ou blagues de blondes, et encore les blagues de blondes sont plus originales. L'humour est franchement pitoyable à mes yeux. J'en étais à écarquiller les yeux et à me demander comment on pouvait publier une bande dessinée d'un tel niveau, et je me demande bien ce qui a pu motiver à la publication d'un second tome qui plus est. Le premier tome s'est vraiment vendu ? Bon, ça ressemble à une charge violente et un peu gratuite contre cette oeuvre, son auteur et son éditeur mais j'avoue ne pas savoir comment argumenter mon avis hormis de dire que pour une BD humoristique, celle-ci est tout sauf drôle. Disons que je ne suis pas le public cible mais que je me demande aussi qui peut bien être ce fameux public cible.
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal
Occasion m'a été donnée de lire cette... Bd, car c'en est une hélas. J'aurais préféré m'en passer, mais après tout, il vaut mieux avertir les lecteurs qu'ils ne gaspillent ni leur argent ni leur temps à cette mauvaise adaptation du film, qui n'est pas prête de remonter le niveau de ce pitoyable exercice qui consiste à repomper entièrement une oeuvre cinématographique. Parce qu'ici, on est en plein dedans, c'est du copié-collé plan par plan (d'ailleurs la couverture d'album reprend l'affiche du film), et en plus, c'est tellement mal dessiné que c'en est insultant pour Indy et tous les fans que nous sommes. On se demande comment Spielberg peut autoriser ce genre de sous-produit de son film... c'est uniquement une question de fric pour quelques éditeurs... Comme je le disais, c'est tellement mal dessiné qu'à un moment, je me demandais si c'était vraiment un comics, ça ressemble à une Bd enfantine, et même Harrison Ford est mal dessiné. C'est donc à fuir. Finalement, ce produit indigeste et honteux m'a donné envie de ressortir le DVD, parce que le film lui, est quand même bon..