Sept Milliards de Chasseurs-Cueilleurs

Note: 1/5
(1/5 pour 2 avis)

Avec un ton qui évoque le théâtre de l'absurde, Sept milliards de chasseurs-cueilleurs met en scène les multiples rencontres entre deux Amérindiens de tribus différentes ; tandis que l'un deux, au fur et à mesure des rencontres et des expériences, devient de plus en plus "cow-boy", le second est renforcé dans son "amérindianité", les deux risquant, à chaque rencontre, de devenir des personnes encore différentes (marchand ambulant, femmes Inuit, caricaturiste, tueur à gages etc...) : c'est un récit fantaisiste.


Atrabile

Avec un ton qui évoque le théâtre de l'absurde, Sept milliards de chasseurs-cueilleurs met en scène les multiples rencontres entre deux Amérindiens de tribus différentes ; tandis que l'un deux, au fur et à mesure des rencontres et des expériences, devient de plus en plus "cow-boy", le second est renforcé dans son "amérindianité", les deux risquant, à chaque rencontre, de devenir des personnes encore différentes (marchand ambulant, femmes Inuit, caricaturiste, tueur à gages etc...) : c'est un récit fantaisiste. Ils vont jouer des rôles différents à chaque confrontation (vengeur, voyou, frère, voyageur de temps, dragueur, etc.) à la recherche d'une définition d'eux-mêmes, enchevêtrement de multiples identités, de mutations sémantiques et de constantes cosmiques : c'est un récit-totem. À l'image des hommes, leurs histoires sont multiples et leurs puissances peuvent cohabiter en harmonie, sans s'entretuer, comme les font souvent les histoires. Peut-être qu'après une sorte d'apocalypse, tout le monde est devenu chasseur-cueilleur et les gens vivent en paix entre eux, s'entraidant pour qu'un monde idéal se construise au présent : c'est un récit pseudo-rousseauiste. Tous œuvrent alors dans la promesse d'une grande union finale nourrie de partage et d'amour fraternel, travaillant contre la désespérante solitude de chacun. C'est un récit humoristique.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Novembre 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Sept Milliards de Chasseurs-Cueilleurs © Atrabile 2013
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 2 avis)
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15/02/2014 | Ro
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Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

Contrairement à Ro, j'ai tenu, je suis allé jusqu'au bout de ma lecture. Pourtant j'ai eu très vite les mêmes impressions : une sorte de vaudeville dans un décor de jungle avec des personnages de western, joués par seulement deux acteurs. Une pièce onirique et philosophique à deux euros cinquante, écrite par un écrivain raté qui essaie de régler ses comptes avec la société. Attention ! Je ne qualifie pas ainsi l'auteur de l'album, mais le ton choisi et le traitement m'y ont irrémédiablement fait penser. Je pense que Thomas Gosselin s'est planté dans les grandes largeurs en écrivant son histoire, ou bien qu'il vise une niche de lecteurs si petite qu'il risque bel et bien de rater sa cible. Le seul atout véritable de l'album est sa profusion : une nature exubérante, des couleurs qui pètent sans être flashies, un déferlement de saynètes entre deux personnages. Et c'est tout, car le dessin en lui-même n'a pas grand-chose de remarquable. Allez, je passe mon tour là aussi.

07/10/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ro

Sept Milliards de Chasseurs-Cueilleurs, c'est le récit absurde, humoristique, poétique et philosophique de deux personnages qui se croisent et se recroisent dans le cadre d'une sorte de pièce de théâtre onirique dans un décor de Far-West. Je n'ai pas réussi à en lire davantage que le quart. J'ai lâché l'affaire car je n'ai absolument pas accroché. J'ai eu l'impression de lire le script d'une pièce de théâtre d'art et d'essai, un récit loufoque et incongru empli de poésie, de rêve et de métaphores de l'humain et de la société... un récit à message... mais surtout un récit sans queue ni tête, bavard et parfaitement ennuyeux en ce qui me concerne. Je ne suis pas du tout rentré dans le concept artistique, je n'ai pas souri un instant, je n'ai pas été intéressé un instant. Dommage car la couverture m'avait plu avec ses intéressantes couleurs. Alors, arrivé à la fin du premier quart de l'album, j'ai abandonné, ai rapidement visionné la suite pour constater que le scénario restait sur le même ton, puis regardé la fin pour voir si une révélation quelconque allait redonner de l'intérêt à l'ensemble, mais non. Absolument pas ma came.

15/02/2014 (modifier)