Les derniers avis (5221 avis)

Couverture de la série Hard Boiled
Hard Boiled

D'abord, j'ai été surpris par le ton complètement agressif et décadent de cette bande, écrite bizarrement au début des années 90 (rare à cette époque autant de démence), avec sa violence extrême et ses crash indescriptibles aux dessins hyper détaillés qui ressemblent à première vue à une sorte de fouillis effarant. Et puis avec le recul, je me suis aperçu que je ne pouvais pas trouver ça à mon goût ; non pas que ça me choque, j'en ai vu d'autres, mais je ne vois pas d'intérêt là-dedans, c'est de la pure provoc gratuite, et il n'y a rien qui puisse servir à me détendre ou à m'interroger. Je n'y vois que des trucs affreux et à vomir, le reflet des délires hallucinatoires de Frank Miller qui devait être sous acide quand il a écrit ce monceau de répugnance servi par un dessinateur talentueux qui s'applique aux détails ; ce mec doit passer un temps fou à ce style minutieux, et il me plaît, c'est d'ailleurs son dessin le seul truc que je retire de tout ceci qui ne m'apporte rien... De toute façon, il n'y a pas de scénario, et j'en ai un peu marre de ces auteurs qui jouent sur leur nom et parce qu'ils sont reconnus, qui se permettent de faire n'importe quoi, de verser dans le déjanté, le trash, l'ultra glauque et le très très bourrin dans l'unique but de servir une violence cataclysmique et certaines déviances de façon purement gratuite. Je suis consterné de voir autant d'avis favorables ; en tout cas, vous l'aurez compris, c'est pas du tout mon truc..

29/10/2014 (modifier)
Couverture de la série Aquilon
Aquilon

Alors que cette série pouvait donner quelque chose de plutôt potable, Istin s'évapore et se dilue dans des circonvolutions complètement chimériques. Il n'y a pas de scénario, certains propos et dialogues n'ont aucun sens, le dessin n'est pas joli... bref il n'y a pas grand chose pour m'attirer dans cette fantasy de pacotille où l'on trouve des créatures de cauchemar, un ton très sanglant et bestial, et c'est pas une scène de bataille épique en double page qui va remonter le niveau, d'ailleurs cette scène est tellement remplie et confuse qu'elle n'est même pas intéressante. Quelques idées comme celle des hommes reptiles auraient pu être plus savamment utilisées, mais on dirait que Istin s'est donné pour mission de balancer une flopée d'éléments qu'on a l'habitude de rencontrer en fantasy et qu'il brasse tout ça sans savoir la vraie recette pour bien faire prendre la sauce. La preuve c'est qu'il se nourrit de plein d'influences déjà bien mieux exploitées en littérature ou au cinéma ; j'ai même reconnu un dessin repiquant carrément la gueule d'une créature du film Dark Crystal de Jim Henson... Comme ça me gonflait dès le premier album, j'ai ensuite feuilleté le second, mais je n'ai rien trouvé d'intéressant dans cette bd, et comme je l'ai dit, le dessin n'est pas là pour donner du corps à cette histoire complètement incolore, malgré quelques décors grandioses ; Istin est bien plus doué pour les sujets celtiques que pour la fantasy bourrin dans ce style. A fuir.

28/10/2014 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
Couverture de la série Dona
Dona

J'aime pas dégommer le travail des autres, alors ici je vais essayer d'être le plus objectif possible pour expliquer mon désamour de cette BD. Le dessin n'est pas moche, il ne m'a en tous cas pas fait hurler même si je peux lui reprocher quelques imprécisions sur certains visages d'une case à l'autre. La couleur est dans l'air du moment pour ce type de bande. L'histoire, ben oui, c'est de l'héroic-fantasy. A force, le lecteur devient forcément de plus en plus exigeant, il veut un scénario béton, quelque chose d'original, que les gentils soient charismatiques, que le méchant le soit vraiment, que le bestiaire et le background soient à la hauteur. Ici hélas, rien de tout cela. L'héroïne est juste bien roulée, le méchant, ben on sait pas pourquoi il l'est! et ces gens ils habitent ou? pourquoi ils sont là? etc, etc... Ah si un autre détail; l'héroïne porte des chaussures avec des semelles compensées du meilleur goût! Pour la baston ça doit être super!! Voila donc au final une BD qui aurait pu, mais qu'il l'a pas fait. Pour le petit neveu, peut être.

26/10/2014 (modifier)
Couverture de la série Gammes Chromatiques (Blues et autres récits en couleurs)
Gammes Chromatiques (Blues et autres récits en couleurs)

Ces contes ne sont vraiment pas terribles, voire même inintéressants, avec un côté assez déprimant, mais surtout j'ai trouvé le tout décousu, ou alors c'est encore du surréalisme auquel je ne comprends rien.. bref, ce n'est pas une lecture emballante, et je n'en ai rien retiré. D'autre part, l'ennui avec Pellejero, c'est qu'il a tendance à changer souvent de style graphique sur ses séries ; ici, son dessin n'est pas foncièrement désagréable, mais je préfère de loin son trait plus épais comme sur Un peu de fumée bleue... ou Loup de pluie.

25/10/2014 (modifier)
Couverture de la série Le Cirque Aléatoire
Le Cirque Aléatoire

Un ennui mortel m'a accompagné tout au long de la lecture des 2 tomes. Je me demande comment une création aussi creuse peut être publiée ... Le dessin ne s'élève hélas pas à un niveau supérieur à celui du scénario. Où le 2° tome établit-il donc des liens avec le cirque ?

23/10/2014 (modifier)
Par Jetjet
Note: 1/5
Couverture de la série La Machine Écureuil
La Machine Écureuil

Avant toute chose, je me permets de rappeler ici que je suis plutôt friand de récits barrés et que les films de David Lynch autant que les œuvres de Charles Burns me font saliver dès qu’un nouveau titre de ces messieurs pointe son nez. La Machine Ecureuil, édité de façon très classieuse par l’éditeur Ici-Même aurait donc du être une madeleine de Proust non négligeable tant les thèmes abordés que le dessin rapportent aux deux monstres cités plus haut. Un noir et blanc de toute beauté vraiment très maitrisé, des inventions bizarres et loufoques et des portraits de personnages complètement dingues… mais la recette n’a hélas pas pris à mon plus grand désarroi… Mais au final ça parle de quoi ? Deux frères vivent en retrait dans une sombre masure, l’un est musicien, l’autre lui invente des machines à base d’animaux.. Forcément à l’image du désormais célèbre guide « Cruelty to Animals » édité par les Requins Marteaux, ça ne plait pas à beaucoup de monde lorsque les frangins exécutent un concert sanglant à l’aide de leurs bestioles… Et puis il y a cette mère omniprésente, cette jolie sauvageonne jumelle de celle du « Nom de la Rose » et ces labyrinthes cachés au fond de leur demeure…. Entre rêves et flashbacks, on perçoit très mal les intentions surement louables de l’auteur.. Il s’agit d’une expérience désagréable où le lecteur perd rapidement pied sans aucune logique et la trame ne va pas en s’améliorant au fil des pages…. Du coup cette succession d’images répugnantes, sensuelles (il y a pas mal de vignettes « freudiennes ») et ces longues pages détaillées où les héros déambulent sans but précis si ce n’est dans l’imaginaire débridé mais glauque de l’auteur ont vite fait de perturber à long terme. Charles Burns dans son Toxic se permet un exercice similaire tout en permettant à son lecteur de se raccrocher à une référence ou à un intérêt tout comme le fait David Lynch dans ses films. Sauf qu’ici il n’y a pas de rythme, pas d’attachement et aucune référence visiblement connu de votre rédacteur… Le pire est que ça peut se lire éventuellement mais avec un détachement de plus en plus important au point même de se contrefoutre royalement de l’issue finale d’autant plus qu’aucune véritable explication ne viendra ponctuer l’ensemble. C’est bien là où finalement on peut se rendre compte que la maitrise graphique importe peu. « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » affirmait de Musset et ici c’est exactement l’effet contraire. Était ce voulu par l’auteur ? Probablement car la préface semble également aller dans ce sens prévenant le lecteur de la désagréable aventure sensorielle à venir. Sauf qu’au final je n’ai rien ressenti de globalement positif tout comme ce fameux livre « Trame : Le poids d'une tête coupée » en un peu moins désagréable grâce au dessin de qualité cette fois-ci mais c’est bien peu de choses finalement par rapport à ce que j’en attendais. Si quelqu’un peut m’éclairer également sur le pourquoi du comment de la fameuse « Machine Ecureuil » dont je n’ai rien saisi, je serais fort surpris de lire ici même les autres avis (si les gens ne sont pas rebutés pour autant) mais autant dire que je n’en conseille pas réellement l’acquisition. Une curiosité qu’une seconde lecture permettrait peut-être d’élucider certains mystères mais en ai-je réellement envie ? Non en tous cas pas avant un bon moment.

20/10/2014 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
Couverture de la série Finn
Finn

Un des plaisirs de notre site favori c'est que tout en respectant chaque avis, des fois, ben on rigole bien, sans offense. Oui, c'est bien dessiné, on reconnait les gars, les filles, les arbres, la mer , etc... Maintenant sans chercher des références chez A. Alice, M. Lauffray, Bourgeon et mille autres, il faut quand même dire que là nous sommes dans le minimum syndical. Rajoutons à cela de la couleur informatisée, que si tu la vois pas faut arrêter de lire. L'histoire et ses dialogues ! Le roi dit à son fils qui n'a jamais entendu parler du truc avant : "Va le chercher dans le monde des arbres !!!", "Es-tu un guerrier ou une femme?", "Bien père". Le gars il ne sait pas de quoi il s'agit, où il va, genre j'emmène de la bouffe pour combien de jours ? Je prends un parapluie ou mon maillot de bain ? Non même pas peur le v'là parti et nous aussi. Allez, finalement je vais sans doute conseiller l'achat, si vous me trouvez ça en occas', lisez le sur place, attention de ne pas vous faire virer par le proprio à cause de vos rires, parce que ça mouline quand même du grave. Pardon aux auteurs mais véritablement sur ce coup là je ne vous suivrai pas. Prêt à en causer ailleurs!

19/10/2014 (modifier)
Par Nucléix
Note: 1/5
Couverture de la série Expérience mort
Expérience mort

Le récit est très bien présenté dans les avis précédents. Je ne ferai pas mieux. Je viens de lire le second (donc dernier) tome. Quelle déception ! J'attendais énormément (trop peut-être) des scénaristes. Quant au dessinateur, je note une amélioration : bien que basé sur la photo, on sent que le dessin prend le dessus. Par contre, je note toujours des problèmes de fluidité dans le déroulement de l'action et un découpage qui me semble peu pertinent dans ce récit. Quant à l'idée de base reposant sur des théories physico-mystiques, permettez-moi de sourire.... jaune. Ou bien je n'ai rien pigé (c'est sans doute le cas) ou les auteurs n'ont pas réussi à faire passer le message (c'est ce que je pense aussi). Par exemple, je ne comprends pas le lien avec la séquence de la barque de Râ du musée du Caire (début du premier tome), et la même barque que l'on retrouve dans le cimetière céleste vers la fin du second tome. Je bloque également sur le fonctionnement du vaisseau tiré par le sarcophage : les auteurs ne sont pas vraiment bavards sur la technique en jeu. C'est un point faible. Autre point faible : la fin que je ne dévoilerai pas mais qui se finit en queue de poisson. Notation : 2 étoiles pour le premier tome (quand même) et 1 pour le second dont les auteurs n'ont pas su développer les idées du premier tome. Peut être qu'il aurait mieux valu faire cette série en trois tomes ?

18/10/2014 (MAJ le 19/10/2014) (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
Couverture de la série Incidents
Incidents

Tombé par hasard sur cette BD, j'ai vite compris que je n'étais pas dans mon style de prédilection, loin s'en faut. Etant toutefois curieux de nature et ne voulant pas mourir idiot je me suis accroché jusqu'à la fin. Qu'a voulu dire l'auteur? Qu'est-ce que c'est que cette brigade de nains affublés de gros masques? Quel est leur rôle dans l'histoire? Qu'est-ce qui anime les personnages? Bon, j'arrête là mes questions, inutile de se torturer. J'ajoute une petite couche pour le dessin qui ne m'a vraiment pas aidé à rendre les choses plus claires. Ce style de BD n'est pas pour moi, en fait c'est tout en vacuité!

19/10/2014 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
Couverture de la série Lune d'ombre
Lune d'ombre

Voilà de la bd qui semble produite au kilomètre. Sur le papier l'idée avait de quoi séduire, une femme pirate au XIIème siècle, les barbaresques, une touche de fantastique. Au final on se retrouve avec le minimum syndical. Les dialogues sont affligeants de ridicule, voyez les "discussions" entre pirates dans le tome 1! Le pouvoir de l'héroïne n'est pas très original. Petit détail qui m'a tué, au tout début les pirates s'introduisent dans une citadelle de nuit et nous ne leurs voyons aucune arme, quelques cases plus loin, ouf!, ils possèdent enfin quelques sabres! Non vraiment, pour moi rien à sauver de tout cela.

19/10/2014 (modifier)