Les derniers avis (5221 avis)

Par Gaston
Note: 1/5
Couverture de la série HKO - Menaces sur Hong Kong
HKO - Menaces sur Hong Kong

Putain c'est quoi ce truc ? Cet album est tellement nul que je ne l'ai même pas terminé. Non seulement parce que l'histoire est ennuyeuse, mais aussi parce que j'en avais marre de rien comprendre. Sérieusement, j'ai rarement vu une narration aussi confuse. Par moment, je ne savais même pas lorsqu'une scène se terminait et qu'une autre commençait. Tout ce que j'ai compris c'est que l'action se passe à Hong Kong lorsque les communistes prennent le pouvoir et qu'il y a des bandits qui se tirent dessus. Le dessin n'est pas totalement illisible, mais je n'aime pas du tout les personnages. Ils sont moches.

22/11/2014 (modifier)
Couverture de la série Mac Namara
Mac Namara

Il faut bien avouer une chose : les scénarios de ces deux enquêtes policières sont quand même très faibles ! Les incohérences et les facilités scénaristiques se multiplient tandis que les théâtres ne font pas montre d’une grande originalité (une secte pour la première, une course cycliste pour la seconde). Si encore, il y avait un second degré assumé, la pilule aurait pu être digeste. Malheureusement, le ton employé se veut sérieux… sauf pour les noms des personnages secondaires, dignes de blagues de potaches (ou, dans le cas des cyclistes, se référant sans aucune subtilité à des cyclistes réels). Les personnages sont caricaturaux au possible (le journaliste photographe cynique et tombeur, le flic gaffeur mais acharné, les personnages féminins au caractère affirmé mais qui ont bien besoin du héros pour s’en sortir). On a même droit au méchant récurrent agissant dans l’ombre (ceci dit, sur deux tomes, la récurrence est des plus sommaires), et, cerise sur le gâteau, au fou qui veut détruire la planète entière. Et, excusez-moi d’insister, tout cela sans réel second degré ! C’en est presque affligeant… Reste l’agréable dessin en ligne claire d’André Taymans, toujours égal à lui-même. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, je pense que chaque lecteur reconnaîtra son savoir-faire. C’est clair, expressif, parfois un peu raide (comme toute ligne claire), les personnages sont bien typés, les décors ne sont pas oubliés même s’ils ne sont pas essentiels. Sa collaboration avec Bruno Wesel fonctionne bien même si l'on sent parfois une petite baisse de qualité (sans que je puisse l'incomber avec certitude à l'un ou à l'autre). J’aurais pu dire « bof » mais l’extrême faiblesse des scénarios m’incite à la sévérité.

17/11/2014 (modifier)
Couverture de la série Archipel
Archipel

Dès la première page, j'ai trouvé cette Bd bizarre, et le dessin surprend, c'est loin d'être dans mes préférences, et j'ai du mal à m'y faire. Le début pourrait être bon si ça débouchait vers quelque chose de mieux construit ; l'univers est vraiment étrange bien qu'imaginatif, mais très vite, ça devient ennuyeux. Le glossaire est un peu pénible en fin d'album, je préfère les astérisques directement situés sur la même page pour ne pas perdre le rythme. Les personnages ne sont pas intéressants, et puis finalement ce dessin me déplaît. Je ne sais pas où Corbeyran veut en venir avec ce scénario ; pourtant, il se plante moins souvent que Dufaux et livre des séries en général bien élaborées, mais là c'est raté, et au final, c'est l'ennui total. Si la série a été abandonnée, ça n'est guère étonnant..

14/11/2014 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 1/5
Couverture de la série Marvel zombies
Marvel zombies

Oulalala... C'est nul, mais NUL ! J'ai rarement eu autant de mal à terminer une BD. Le début est à peu près passable (tant qu'il y'a Magneto c'est pas trop mal, on va dire)... et après... c'est nul, mou ET répétitif. Ok, les super zombies passent leur temps à se plaindre, à dire "j'ai faiiiiimmmm" et à bouffer l'univers. D'autant que les dessins de la deuxième partie sont particulièrement hideux... A éviter comme la peste, c'est un des pires comic books que j'aie lus, voire une des pires BD tout court.

11/11/2014 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
Couverture de la série Phil Perfect
Phil Perfect

Le premier mot qui me vient à l'esprit c'est indigeste, ou plutôt illisible. J'ai dû faire un gros effort pour aller jusqu'au bout. L'intrigue, si on peut parler d'intrigue, est totalement confuse, le scénario saute d'un endroit à un autre et ce d'une case à l'autre. J'entends ici ou là que Serge Clerc aurait été novateur et provoquant à son époque. Novateur certainement, provoquant ? Je cherche toujours. Ou plutôt si, il provoque chez moi un effet tout à fait répulsif. Cette bande est dans la droite ligne de ce qui a pu être produit dans les années 80. La branchitude que véhicule cette série ne m'intéresse pas, la superficialité, la vacuité transpire à chaque case. Pas pour moi.

09/11/2014 (modifier)
Couverture de la série Pharaon
Pharaon

Une série poussiéreuse datant des années 80 mais qui accuse bien au minimum 15 années de plus. Honnêtement, une fois terminé avec soulagement le tome 1 je suis resté effaré devant autant de scènes clichés, le scénario a la subtilité d’un hollandais en sabots mâchant ses croustillons. Une femme (on ne sait pas trop à ce moment du récit si elle est une James-Bond-girl ou l’ennemi à abattre) se présente à Pharaon, l’agent spécial tellement passionné de Renault qu’il en porte le sigle autour du cou : « Bonjour ! Laura Kant, journaliste, bavarde, espiègle et… joueuse. C’est pour cela que je fais payer mes tuyaux à prix d’or »… oui, les dialogues sonnent d’une manière tellement naturelle. On ne nous épargne pas la scène d’intro poussive où Pharaon aime durant ses RTT faire de la spéléologie, il tombe donc sur un pote collègue au fond d’un gouffre qui lui dit que « hé ho » c’est fini les vacances, l’amiral veut le voir. Donc si je saisis bien, ce type est descendu à plusieurs centaines de mètres en profondeur, s’est planqué derrière un rocher pour foutre les boules à Pharaon, et s’est donné tout ce mal juste pour lui annoncer que le boss veut le voir. OK, ils savent comment se fendre la poire à l’agence Cobra. Le supérieur hiérarchique de Pharaon, l’amiral Roudoudou, le charge d’enquêter sur un virus hyper mortel en Amérique latine, cependant à la fin du briefing il fait venir deux sbires en blouse blanche qui maîtrisent Pharaon (après moult manchettes et béquilles dans le genou) et lui injectent… le virus hyper mortel. Donc forcément, Pharaon il est un peu vénère et se met à casser le matériel autour de lui (qui doit coûter super cher). Mais en fait non, c’était une blague ! C’était de l’antipoison ! « Hahahahaha ! » s’exclame l’amiral, « Hahahahaha ! » s’exclame le lecteur. Mais que c’est con, mais que c’est con… Je me demande si tout cela n’est pas en fait une grosse parodie des séries de genre, une sorte d’OSS 117 avec Jean Dujardin, si seulement c’était le cas, on a même droit à la scène nanaresque des méchants qui « lol » au-dessus du héros tout en révélant leur plan et qu’il auraient bien pu le tuer cent fois depuis le début mais qu’ils ont préféré se jouer de lui (à la fin ils se font évidemment maraver la tronche) ; mais je pense que le scénariste se prend vraiment au sérieux. Remarquez, je me suis bien marré avec la scène du poignard qui explose : Pharaon lance un poignard sur un ennemi armé d’une sarbacane (l’efficacité avant tout) mais il le plante sur une poutre juste à côté puis il explose (le poignard, pas Pharaon, même si ça aurait été cool à ce stade là). Le truc c’est que ce poignard est l’exacte réplique d’un autre poignard que l’on a vu quelques scènes auparavant et qui est un indice dans l’enquête que doit mener Pharaon. Donc les mecs du service génie militaire (qui lui est situé dans un sous-marin, je sais c’est compliqué), ont fait fabriquer un poignard explosif semblable à un autre dont on se fout complètement par la suite, l’ont donné à l’agent Pharaon en espérant qu’il arrive à franchir la douane avec (il décolle ensuite en avion de grande ligne) et que dans une improbable situation ce dernier s’en serve non pas pour planter quelqu’un mais que ça pète à la tronche d’un ennemi. Euh… ok. Non mais le gros problème, c’est que le scénariste veut absolument caser dans toutes les pages, soit du gag bien lourd complètement à la ramasse, soit une scène d’action grossière, inutile ou/et invraisemblable. Pour preuve, encore une grosse tranche de poilade dans un casino avec un croupier qui lance une deuxième bille dans la roulette, la bille explose (subtilité…), foutant le feu au casino, tout cela dans le but de… attention… détourner l’attention des gens et faire en sorte que Pharaon et le croupier se retrouvent accroupis à côté de la table de roulette (celle qui a explosée) pour convenir d’un rendez-vous secret. Je… je… (Le Grand A est pris de convulsions). Non mais c’est vraiment dommage parce que le dessin de Huet vaut vraiment le coup d’œil en revanche sur les tomes 2 et 3 qui sont certainement les meilleurs graphiquement avec parfois de sublimes dessins psychédéliques en pleine page. Il y a du talent chez ce monsieur. Dommage que sur le tome 4 on tombe dans le bâclé (renoncement du dessinateur ?). Le tome 5 n’étant qu’une suite de minis-histoires sans aucun intérêt, je n’ai pas poursuivi ma lecture au-delà.

07/11/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 1/5
Couverture de la série Harbinger
Harbinger

Un des comics les plus inintéressants que j'ai lus dans ma vie. J'avais entendu parler de Vaillant, un éditeur de super-héros qui a eu un certain succès dans les années 90 avant de faire faillite et dont l'univers vient d'être repris par un autre éditeur. C'est donc par curiosité que j'ai lu cette série. C'est tellement mauvais que je n'ai même pas fini le premier tome. Le dessin n'a aucune personnalité (d'ailleurs, il y a plusieurs dessinateurs et leurs styles sont tellement similaires que je ne voyais aucune différence) et c'est le genre de style qu'on retrouve dans les comics d'aujourd'hui et qui me laisse totalement indifférent. J'aime mieux ce qui se faisait avant. Le scénario est complètement basique. Il y a un ado avec des pouvoirs, il y a du monde à ses trousses et puis il est aidé par un millionnaire qui a aussi des pouvoirs et puis il y a plein de trucs clichés avec des personnages inintéressants au possible. C'est comme un remake de X-Men sans aucun des personnages mémorables de cette série.

05/11/2014 (modifier)
Par jul
Note: 1/5
Couverture de la série Tout seul
Tout seul

Alors là je ne comprends vraiment pas les critiques élogieuses concernant cette BD. Pour découvrir l’œuvre de cet auteur, j'avais pourtant choisi un album unanimement apprécié, bref une valeur sûre. Et j'ai trouvé ça incroyablement naïf, ennuyeux et enfantin. Je suis pourtant très client de ce style de récit et de cette ambiance mélancolique (comparable à Silence). Un homme difforme isolé sur un phare qui n'a jamais mis les pieds sur la terre ferme. Merveilleux pitch qui pourrait donner un récit incroyablement fort et poignant. Mais là non, Chabouté passe complètement à côté de son sujet. 367 pages de " néant" quasi muet. 367 pages où le héros difforme passe son temps à choisir un mot dans le dictionnaire puis à " imaginer " ce mot. Cette idée (déjà un peu gnangnan à la base, mais bon une fois ça va) est le moteur du récit. 367 pages de ça ! Je prends le dictionnaire, je le fais tomber, je tombe sur un mot : podologue. J'imagine ce qu'est un podologue. Je prends le dictionnaire, je le fais tomber, je tombe sur un mot : hautbois. J'imagine un hautbois. Je prends le dictionnaire, je le fais tomber, je tombe sur un mot : labyrinthe. Puis les mots choisis au hasard le font cogiter sur sa condition (ex : monstre, solitude, voyage...). Voilà, 367 pages de ce procédé "narratif". Donc c'est très simpliste psychologiquement et plutôt naïf, comme le gentil héros. C'est surtout TRÈS ennuyeux et mécanique (bien que cela se lise très vite). Cela ne m'a pas ému du tout. Dans le genre relisez Silence ou La Saison des anguilles par exemple, plus complexes psychologiquement et plus haletants. Là il n' y a rien. Ce n'est pas cette BD qui me donne envie de découvrir les œuvres de Chabouté.

04/11/2014 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
Couverture de la série Hibernation
Hibernation

Série stoppée au bout de deux tomes. Je vais faire court pour la bonne et simple raison que je n'ai absolument rien compris. Alors si quelques bribes par moment mais c'était tellement fugace que je n'ai pas pu raccrocher les wagons en tous cas pas pu faire le lien entre les évènements. Du côté du dessin il y a de bonnes choses, à condition d'aimer ce style. Personnellement une absence quasi totale de fond de case n'est pas mon fort.

31/10/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Toxic / La Ruche / Calavera
Toxic / La Ruche / Calavera

Toxic raconte les divagations d’un jeune garçon qui prend des pilules. On se retrouve tout de suite dans un monde fantasmagorique où l’on croise des êtres surnaturels mais également de vieilles connaissances. J’ai été attiré par le clin d’œil fait à Hergé de son album de Tintin à savoir « L’étoile mystérieuse » avec ces fameux champignons qui poussent n’importe où. L’analogie s’arrêtera là. C’est juste un clin d’œil mais cela figure en gros sur la couverture… En l'espèce, si j’arrive à comprendre le sens des choses, j’ai été vite blasé par le fait que cela ne m’intéresse guère. Là encore, l’émotion a du mal à passer. C’est froid et vide. On n’arrive pas à s’attacher au personnage principal. Je n’attendais rien de plus de cette lecture qui s’est vite révélé stérile. J'ai toutefois décidé d'accorder une chance à cet auteur magnifié et adulé de par le monde. La lecture de la ruche m'a fait exactement le même effet psychanalytique. Je n'aime pas ce côté irréaliste qui nous fait divaguer comme si on devait être drogué pour comprendre le sens profond des choses.

25/03/2011 (MAJ le 30/10/2014) (modifier)