Mac Namara

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Peter Mac Namara est un photographe en quête de scoop. Ses recherches le mènent au cœur du mystère, tantôt au sein d'une inquiétante secte, tantôt dans la roue d'un peloton cycliste.


Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Journalistes Photographie

Il aide ainsi l'inspecteur Ferruzzi à déjouer de terribles complots, quitte à marcher sur quelques cadavres. Mais que ne ferait-on pas pour les beaux yeux de la veuve et des orphelins...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Novembre 2000
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Mac Namara © Casterman 2000
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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17/11/2014 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je n'ai pu lire que le tome 2 de cette courte série dont j'ignore si elle continue encore. C'est une bande d'aventure policière sympathique, pas exceptionnelle certes, il y a mieux, mais il y a aussi bien pire, donc je trouve que c'est agréable à lire. Cet album tourne autour d'une course cycliste qui ressemble comme 2 gouttes d'eau au Tour de France et dont un champion américain, Lance Collins fait bougrement penser à Lance Armstrong. Si comme moi, on n'aime guère Armstrong, ça peut bloquer quelque part, mais il faut aller au-dela de ça, ce que j'ai fait, et s'amuser des clins d'oeil et références à d'autres coureurs cyclistes ou gimmicks qu'on rencontre sur le Tour. A première vue, rien de bien original, l'enquête vise un complot qui semble vouloir saboter cette course pour des raisons obscures, c'est le genre de trame qui a été déjà vue, notamment dans l'album Plein Gaz de la série Tif et Tondu, sauf que c'était un peu mieux élaboré et qu'il s'agissait d'une course automobile en Amérique du Sud. Mais bon, le héros et son assistante sont attachants, on retrouve le trait Ligne Claire séduisant de Taymans, et l'ensemble se laisse lire sans déplaisir.

08/02/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Il faut bien avouer une chose : les scénarios de ces deux enquêtes policières sont quand même très faibles ! Les incohérences et les facilités scénaristiques se multiplient tandis que les théâtres ne font pas montre d’une grande originalité (une secte pour la première, une course cycliste pour la seconde). Si encore, il y avait un second degré assumé, la pilule aurait pu être digeste. Malheureusement, le ton employé se veut sérieux… sauf pour les noms des personnages secondaires, dignes de blagues de potaches (ou, dans le cas des cyclistes, se référant sans aucune subtilité à des cyclistes réels). Les personnages sont caricaturaux au possible (le journaliste photographe cynique et tombeur, le flic gaffeur mais acharné, les personnages féminins au caractère affirmé mais qui ont bien besoin du héros pour s’en sortir). On a même droit au méchant récurrent agissant dans l’ombre (ceci dit, sur deux tomes, la récurrence est des plus sommaires), et, cerise sur le gâteau, au fou qui veut détruire la planète entière. Et, excusez-moi d’insister, tout cela sans réel second degré ! C’en est presque affligeant… Reste l’agréable dessin en ligne claire d’André Taymans, toujours égal à lui-même. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, je pense que chaque lecteur reconnaîtra son savoir-faire. C’est clair, expressif, parfois un peu raide (comme toute ligne claire), les personnages sont bien typés, les décors ne sont pas oubliés même s’ils ne sont pas essentiels. Sa collaboration avec Bruno Wesel fonctionne bien même si l'on sent parfois une petite baisse de qualité (sans que je puisse l'incomber avec certitude à l'un ou à l'autre). J’aurais pu dire « bof » mais l’extrême faiblesse des scénarios m’incite à la sévérité.

17/11/2014 (modifier)