Que dire devant ce que je considère comme LA série de BD...
J'en aime beaucoup, de BDs, mais aucune autant que celles qui composent cette série.
A la lisère du rêve, de l'illusion, de la fantasmagorie, et de la réalité, du terrestre.
Pratt nous montre cet éternel rebelle déambulant dans un décors sur mesure, puisqu'il s'agit du Monde dans son ensemble.
Corto, un héros très attachant. Mais ses compagnons de voyages sont eux aussi formidables d'intelligence, d'humour, de dénonciation. Le plus grands "barbares" peuvent se révéler, fabuleux poêtes (Baron von Ungern-Stendberg).
Le style graphique de Pratt est très particulier, mais c'est pour moi, une partie du rêve. Je ne peux que m'extasier. Ca tient du génie. Comment faire une telle réussite en peu de traits? De nombreuses BDs actuelles, et moins critiquées me semblent beaucoup plus imprécises, et pourtant, elles ont demandé plus de temps, plus de moyens.
Je sais que de nombreuses personnes reprochent à Pratt ses dessins, d'autres, parfois les mêmes, reprochent une certaine lenteur. EH, bine, je ne sais que dire d'autre que ceux qui aiment, se laissent engloutir par la BD, et tout ceci ne devient qu'un vague mumure. Oui, il y a des temps morts. Mais Corto Maltese n'est pas une BD d'action, en tout cas, elle est plus que ça... ce qui fait que pendant les temps morts, pendant que certains trouvent le temps long, d'autres, comme moi, écoutent... et ils entendent la non parole. Ils entendent le vent. Ce vent qui leur récite un poême. Une complainte lointaine, des pleurs d'une mère pour son enfant, les rires de marins dans quelque port embrumé.
L'instant est précieux. N'est-ce pas le gaspiller que de chercher à le rattrapper? Carpe Diem.
Je ne sais même pas si c'est un compliment ou une insulte tant cet auteur est décrié, mais il y a quelque chose de "houellebecquien" dans cet album étonnant (ceux qui penseraient y retrouver le Killoffer de "Billet SVP" en seront pour leurs frais) sur la solitude et la misère sexuelle. Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains : après un début assez soft, on assiste rapidement à une escalade dans le sordide, Killoffer privé de sexe mais constamment stimulé par les filles qu'il voit dans la rue ou à la télé se mettant à fantasmer des scènes de plus en plus tordues et crapoteuses. Une fois de plus, j'ai l'impression d'en dévoiler plus que je ne devrais sur la vie privée du malade mental qui prend le pseudonyme de Cassidy pour venir écrire ici, mais la description de la dérive vers l'immonde d'un cerveau d'obsédé frustré est assez saisissante de réalisme, moi j'vous l'dis... Alors maintenant, comment noter ça, comment dire si c'est une bonne ou une mauvaise BD... Moi, tout ça me "parle" (hélas), mais qu'est-ce que je peux dire ? "Cet album est bien parce que Killoffer est aussi détraqué que moi à force de pas niquer" ? "Ouah, trop forte la scène où il imagine qu'il viole une nana à plusieurs sur un terrain vague en lui pissant à la gueule" ? Non, non, d'autant qu'honnêtement, je n'ai pas trouvé tout ça vraiment passionnant, ça ne m'a pas apporté grand'chose à part peut-être un peu plus de dégoût de moi-même, et puis il y a quand même une complaisance dans le sordide limite malsaine, là-dedans...
Aahhhh, difficile, vraiment... Je mets une note parce que c'est obligé, mais sachez qu'elle ne veut à peu près RIEN dire. J'ai mis 3/5, mais ça aurait aussi bien pu être 5/5 ou 1/5, sincèrement.
Bref, c'est un album-choc, qui risque de vous mettre mal à l'aise aussi bien si vous êtes passé par les mêmes choses que son personnage qui si vous n'aviez absolument aucune idée du genre d'obscénités bien dégueulasses qui pouvaient traverser la tête de certains de vos contemporains.
C'est vrai que tout fan de manga doit arriver à cette conclusion : Eiji reprend tous les archétypes du manga de mauvaise qualité, les clichés et n'apporte rien d'original.
Le scénar faiblard et l'humour en-dessous du premier degré ne font pas mouche chez moi désolé.
Je vais me faire lyncher en beauté (tant pis vive la liberté d'expression).
Attendez, si je me rappelle en gros de la 1ere page, ça fait :
Les combats faisaient rage dans l'ère précédente.
Il existait un super-guerrier qui tuait plein de gens.
On le surnommait : L'IMBATTABLE!!!
Non, franchement, le seul point fort de ce manga c'est le dessin qui est plutôt pas mal je dois l'avouer, mais après non merci pour le scénar vu et re-vu et l'humour franchouillard (je le classe dans le même style que celui de eiji)
Désolé!
Quelle autre note que 5/5 peut-on bien mettre à ce chef-d'oeuvre ?
Dévoilant les prémices de Princesse Mononoké, ce manga est beau, riche, profond, etc...
A noter que l'anime est à voir avant la lecture car il ne comporte que le premier tome et on reste un peu sur sa faim si on a déjà tout lu (malgré la superbe ost).
Y'a pas à dire, c'est du très bon shonen, pas étonnant qu'il cartonne au japon.
Action et humour au rendez vous, personnages charismatiques, bref les ficelles du genre
je le classerai juste en dessous de HxH.
Ajout : je relis cet avis que j'avais posté il y a déjà quelques temps, j'avais 16 ans. Les lecteurs de cet âge-là ayant les mêmes centre d'intérêt que moi tomberont amoureux de ce shonen, je ne reviens pas sur cette conclusion. Mais maintenant j'ai évolué, et il est clair que ca reste une bd classique avec des bons sentiments à chaque page. Tout a une fin...Je garde une note de 3 car j'estime que les dessins sont d'assez bonne facture, et que l'auteur a un certain talent pour les scènes mélodramatiques.
A l'occasion de la sortie du 14eme tome un avis s'impose.
Ma note reflète déjà mon opinion, pas besoin de m'étendre là-dessus.
Je voulais juste avertir ceux qui n'ont pas lu ou pas tout lu :
Ce manga vous intéressera forcément, tant il est varié et inventif.
Je distingue déjà trois periodes à l'ambiance totalement différente (l'examen, les enchères, et bien sur le jeu (!) qui démarre très fort)
Alors lisez, ne vous privez pas, vous trouverez forcément un personnage auquel vous identifier ou vous attacher.
Un scénario très très bien ficelé et beaucoup de suspense suffisent pour apprécier pleinement ce manga, en oubliant les dessins tres inégaux qui, même s'ils reflètent incroyablement les émotions des protagonistes, peuvent sembler monotones.
On attend la suite avec une impatience rare.
Ajout : j'écris cet ajout alors que je viens de lire le tome 9, sorti récemment. La série ne s'essoufle pas, et j'irais même jusqu'à dire qu'elle gagne en intensité ! Le 5 n'est pas loin...
Je ne mets qu'un avis sur les 64 presents alors je sais très bien que je n'aurai aucun impact sur les lecteurs potentiels de la quête mais
S'IL VOUS PLAIT LISEZ CE MESSAGE!!!!!!!
Voila, il y a 5 ans (j'en avais donc 12), je ne connaissais rien de la bd...enfin j'exagère, je connaissais astérix, tintin et boule et bill.
Et puis un jour je me suis dit ke j'aimerais bien essayer de changer, de découvrir un univers différent.
J'aurais pu tomber sur un navet bien pourri qui m'aurait degouté à jamais de la bande dessinée...
Seulement je suis tombé sur la quête.
Que dire de plus si ce n'est que la bd est l'une de mes plus grandes passions actuelles et que je me sors difficilement de son univers ?
Mais sachez que je n'oublierai jamais la quête, si féérique, belle, étonnante, prenante...
Sachez aussi ke j'avais les larmes aux yeux en lisant les dernières pages du tome 4
J'espère que je vous ai convaincu, je ne voudrais pas qu'on croie ke je voue un culte à cette bd, mais je pense qu'il faut être foncierement cruel ou insensible pour la critiquer tant chaque page contient tout ce que les auteurs ont pu nous donner.
Merci messieurs Loisel et Le Tendre !
Culte, comme presque toutes les oeuvres de loisel.
L'ambiance se dégageant de cette bd nous immerge totalement, à la fois attirante et inquiétante. Une interprêtation différente du livre de Sir Barrie que celle de Disney, mais plus proche de l'original, notamment au niveau du travail sur la mémoire...enfin je n'en dis pas plus.
J'adore, tout simplement.
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Corto Maltese
Que dire devant ce que je considère comme LA série de BD... J'en aime beaucoup, de BDs, mais aucune autant que celles qui composent cette série. A la lisère du rêve, de l'illusion, de la fantasmagorie, et de la réalité, du terrestre. Pratt nous montre cet éternel rebelle déambulant dans un décors sur mesure, puisqu'il s'agit du Monde dans son ensemble. Corto, un héros très attachant. Mais ses compagnons de voyages sont eux aussi formidables d'intelligence, d'humour, de dénonciation. Le plus grands "barbares" peuvent se révéler, fabuleux poêtes (Baron von Ungern-Stendberg). Le style graphique de Pratt est très particulier, mais c'est pour moi, une partie du rêve. Je ne peux que m'extasier. Ca tient du génie. Comment faire une telle réussite en peu de traits? De nombreuses BDs actuelles, et moins critiquées me semblent beaucoup plus imprécises, et pourtant, elles ont demandé plus de temps, plus de moyens. Je sais que de nombreuses personnes reprochent à Pratt ses dessins, d'autres, parfois les mêmes, reprochent une certaine lenteur. EH, bine, je ne sais que dire d'autre que ceux qui aiment, se laissent engloutir par la BD, et tout ceci ne devient qu'un vague mumure. Oui, il y a des temps morts. Mais Corto Maltese n'est pas une BD d'action, en tout cas, elle est plus que ça... ce qui fait que pendant les temps morts, pendant que certains trouvent le temps long, d'autres, comme moi, écoutent... et ils entendent la non parole. Ils entendent le vent. Ce vent qui leur récite un poême. Une complainte lointaine, des pleurs d'une mère pour son enfant, les rires de marins dans quelque port embrumé. L'instant est précieux. N'est-ce pas le gaspiller que de chercher à le rattrapper? Carpe Diem.
676 apparitions de Killoffer
Je ne sais même pas si c'est un compliment ou une insulte tant cet auteur est décrié, mais il y a quelque chose de "houellebecquien" dans cet album étonnant (ceux qui penseraient y retrouver le Killoffer de "Billet SVP" en seront pour leurs frais) sur la solitude et la misère sexuelle. Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains : après un début assez soft, on assiste rapidement à une escalade dans le sordide, Killoffer privé de sexe mais constamment stimulé par les filles qu'il voit dans la rue ou à la télé se mettant à fantasmer des scènes de plus en plus tordues et crapoteuses. Une fois de plus, j'ai l'impression d'en dévoiler plus que je ne devrais sur la vie privée du malade mental qui prend le pseudonyme de Cassidy pour venir écrire ici, mais la description de la dérive vers l'immonde d'un cerveau d'obsédé frustré est assez saisissante de réalisme, moi j'vous l'dis... Alors maintenant, comment noter ça, comment dire si c'est une bonne ou une mauvaise BD... Moi, tout ça me "parle" (hélas), mais qu'est-ce que je peux dire ? "Cet album est bien parce que Killoffer est aussi détraqué que moi à force de pas niquer" ? "Ouah, trop forte la scène où il imagine qu'il viole une nana à plusieurs sur un terrain vague en lui pissant à la gueule" ? Non, non, d'autant qu'honnêtement, je n'ai pas trouvé tout ça vraiment passionnant, ça ne m'a pas apporté grand'chose à part peut-être un peu plus de dégoût de moi-même, et puis il y a quand même une complaisance dans le sordide limite malsaine, là-dedans... Aahhhh, difficile, vraiment... Je mets une note parce que c'est obligé, mais sachez qu'elle ne veut à peu près RIEN dire. J'ai mis 3/5, mais ça aurait aussi bien pu être 5/5 ou 1/5, sincèrement. Bref, c'est un album-choc, qui risque de vous mettre mal à l'aise aussi bien si vous êtes passé par les mêmes choses que son personnage qui si vous n'aviez absolument aucune idée du genre d'obscénités bien dégueulasses qui pouvaient traverser la tête de certains de vos contemporains.
Psychometrer Eiji
C'est vrai que tout fan de manga doit arriver à cette conclusion : Eiji reprend tous les archétypes du manga de mauvaise qualité, les clichés et n'apporte rien d'original. Le scénar faiblard et l'humour en-dessous du premier degré ne font pas mouche chez moi désolé.
Samuraï Deeper Kyo
Je vais me faire lyncher en beauté (tant pis vive la liberté d'expression). Attendez, si je me rappelle en gros de la 1ere page, ça fait : Les combats faisaient rage dans l'ère précédente. Il existait un super-guerrier qui tuait plein de gens. On le surnommait : L'IMBATTABLE!!! Non, franchement, le seul point fort de ce manga c'est le dessin qui est plutôt pas mal je dois l'avouer, mais après non merci pour le scénar vu et re-vu et l'humour franchouillard (je le classe dans le même style que celui de eiji) Désolé!
Nausicaä de la vallée du vent
Quelle autre note que 5/5 peut-on bien mettre à ce chef-d'oeuvre ? Dévoilant les prémices de Princesse Mononoké, ce manga est beau, riche, profond, etc... A noter que l'anime est à voir avant la lecture car il ne comporte que le premier tome et on reste un peu sur sa faim si on a déjà tout lu (malgré la superbe ost).
Naruto
Y'a pas à dire, c'est du très bon shonen, pas étonnant qu'il cartonne au japon. Action et humour au rendez vous, personnages charismatiques, bref les ficelles du genre je le classerai juste en dessous de HxH. Ajout : je relis cet avis que j'avais posté il y a déjà quelques temps, j'avais 16 ans. Les lecteurs de cet âge-là ayant les mêmes centre d'intérêt que moi tomberont amoureux de ce shonen, je ne reviens pas sur cette conclusion. Mais maintenant j'ai évolué, et il est clair que ca reste une bd classique avec des bons sentiments à chaque page. Tout a une fin...Je garde une note de 3 car j'estime que les dessins sont d'assez bonne facture, et que l'auteur a un certain talent pour les scènes mélodramatiques.
Hunter X Hunter
A l'occasion de la sortie du 14eme tome un avis s'impose. Ma note reflète déjà mon opinion, pas besoin de m'étendre là-dessus. Je voulais juste avertir ceux qui n'ont pas lu ou pas tout lu : Ce manga vous intéressera forcément, tant il est varié et inventif. Je distingue déjà trois periodes à l'ambiance totalement différente (l'examen, les enchères, et bien sur le jeu (!) qui démarre très fort) Alors lisez, ne vous privez pas, vous trouverez forcément un personnage auquel vous identifier ou vous attacher.
Monster
Un scénario très très bien ficelé et beaucoup de suspense suffisent pour apprécier pleinement ce manga, en oubliant les dessins tres inégaux qui, même s'ils reflètent incroyablement les émotions des protagonistes, peuvent sembler monotones. On attend la suite avec une impatience rare. Ajout : j'écris cet ajout alors que je viens de lire le tome 9, sorti récemment. La série ne s'essoufle pas, et j'irais même jusqu'à dire qu'elle gagne en intensité ! Le 5 n'est pas loin...
La Quête de l'Oiseau du Temps
Je ne mets qu'un avis sur les 64 presents alors je sais très bien que je n'aurai aucun impact sur les lecteurs potentiels de la quête mais S'IL VOUS PLAIT LISEZ CE MESSAGE!!!!!!! Voila, il y a 5 ans (j'en avais donc 12), je ne connaissais rien de la bd...enfin j'exagère, je connaissais astérix, tintin et boule et bill. Et puis un jour je me suis dit ke j'aimerais bien essayer de changer, de découvrir un univers différent. J'aurais pu tomber sur un navet bien pourri qui m'aurait degouté à jamais de la bande dessinée... Seulement je suis tombé sur la quête. Que dire de plus si ce n'est que la bd est l'une de mes plus grandes passions actuelles et que je me sors difficilement de son univers ? Mais sachez que je n'oublierai jamais la quête, si féérique, belle, étonnante, prenante... Sachez aussi ke j'avais les larmes aux yeux en lisant les dernières pages du tome 4 J'espère que je vous ai convaincu, je ne voudrais pas qu'on croie ke je voue un culte à cette bd, mais je pense qu'il faut être foncierement cruel ou insensible pour la critiquer tant chaque page contient tout ce que les auteurs ont pu nous donner. Merci messieurs Loisel et Le Tendre !
Peter Pan
Culte, comme presque toutes les oeuvres de loisel. L'ambiance se dégageant de cette bd nous immerge totalement, à la fois attirante et inquiétante. Une interprêtation différente du livre de Sir Barrie que celle de Disney, mais plus proche de l'original, notamment au niveau du travail sur la mémoire...enfin je n'en dis pas plus. J'adore, tout simplement.