Les derniers avis (105183 avis)

Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série Monsieur Mardi-Gras Descendres
Monsieur Mardi-Gras Descendres

La vie est une grande surprise. Pourquoi la mort n’en serait pas une plus grande ? (Nabokov Vladimir, Times, 1981) Monsieur Mardi-Gras descendres a certainement dit la même chose à l’aube de son aventure ! Je suis bouleversée par la singularité de cette BD. Et encore plus par son étonnante vision de l’après-vie. Nous avons là un squelette tout en os, plus vivant que mourant, qui par sa tenacité nous oblige à prendre conscience de faits que l’on voudrait occulté… j’entends par là l’isondable et irrémédiable angoisse qu’après la vie il y ait le vide et l’oubli! Ciel, quand on plonge dans l’univers de ce livre on en ressort pas indifférent du tout, mais différent certes. Derrière un scénario très insolite se fond un dessin alternant sombre et clair, où les visages sans détails sont pourtant plein d’expression et de caractère. Que d’os ! Que d’os ! dirais-je pour conclure. J’ai été interpellée par ce monde étrange décri par Liberge et je pense y replonger régulièrement hirtoire de voyager un peu ! j’ai hâte de découvrir la suite.

11/02/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série Black Jack
Black Jack

Bon... Black Jack est une série culte au Japon... Sans doute à l'image de Tintin chez nous. Malgré tout, il m'est difficile de lui donner un 5/5. Le style graphique a beaucoup vieilli et, malgré les connaissances scientifiques poussées de Tezuka, l'oeuil d'un lecteur du 21ème siècle ne pourra qu'être amusé (voir choqué) par de nombreuses fantaisies médicales... Notre conception des choses sur certains phénomènes de société a également grandement évolué depuis les années 50, et il sera difficile de ne pas juger certaines histoires un peu réactionnaires et rétrogrades. Cependant, il serait dommage que ces détails vous empêchent de découvrir cette satire cruelle du monde "moderne", cette caricature tout à la fois graphique et littéraire où personne n'est épargné... Black Jack est une oeuvre à la poésie noire, admirablement originale, visionnaire et intelligente. Les thèmes abordés sont malheureusement, 50 ans après, toujours d'actualité. A noter que Glénat a interrompu la parution de la série (comme plusieurs autres mangas dont ils possédaient les droits). Mais, les histoires étant indépendantes les unes des autres, cette décision commerciale ne devrait pas vous empêcher d'apprécier...

10/02/2003 (modifier)
Couverture de la série La guerre d'Alan
La guerre d'Alan

Et bien moi je ne suis pas convaincu du tout par cette BD ! Certes, les dessins genre vieilles photos sont très beaux, mais j'ai du mal à croire que ce personnage ait réellement vécu toutes ces incroyables histoires. Ça me semble trop et ça finit par me lasser !

10/02/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 3/5
Couverture de la série Yoko Tsuno
Yoko Tsuno

Bon... Il m'est difficile de juger cette bédé objectivement, parce qu'elle a bercé mon adolescence et à ouvert mes horizons à des choses... Disons... Meilleures :) Cette série était sans doute innovante à sa sortie (héroïne féminine, japonaise,...). Maintenant, force est de constater que l'ensemble a un peu vielli. Les histoires sont bien moins passionnantes qu'au début et l'héroïne moins attachante (trop sensible, trop parfaite, trop pure, et moins de caractère). La profusion de personnages rend aussi l'ensemble un peu lourd. Restent quelques albums franchement excellents : La Frontière de la vie, L'Orgue du diable, et surtout Message pour l'éternité. Agréable, donc... Sans plus... Et assez inégal à mon sens. Je ne conseille pas l'achat de la bédé mais bien la lecture de certains tomes.

10/02/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 1/5
Couverture de la série Voyage sous les eaux
Voyage sous les eaux

"Voici la genèse de "20 000 lieues sous les mers" : le nouveau chef d'oeuvre de la bande dessinée fantastique." C'est écrit ça derrière l'album... si si ! Bah va falloir leur apprendre la notion de dicernement, chez Emmanuel Proust Editions, hein... :( Bon, en soit, se lancer dans l'adaptation d'un des plus grands chef-d'oeuvres de Jules Vernes était tout à fait louable ! Mais la simple idée de résumer cet ouvrage très dense en 76 pages, c'est de l'hérésie, tout simplement... tout va à la vitesse lumière, on doit clairement se référer à nos souvenirs de lecture de l'oeuvre originale pour comprendre quoi que ce soit à la BD tellement le charclage du texte est évident. ("boarf, les 100 pages, la, elles servent à rien, on saute, hop !"). Et alors, l'idée de mêler l'histoire à une autre histoire parrallèle, celle de la génèse de l'oeuvre (ou l'on découvre Jules Verne et ses inspirations, donc) est à mon sens complètement idiote. On fait soit l'un, soit l'autre, surement pas les deux... D'autant plus que les passages de l'un à l'autre ne sont pas toujours évidents, que le découpage est nullissime et que la mise-en-scène générale est catastrophique. Le dessin est affreux, super brouillon, rempli de traits qui ne servent à rien, sinon à donner l'illusion de planches détaillées. La mise en couleur à l'ordi est dégueulasse, criarde, vraiment, rien ne va ! Je suis très déçu. Bref, je vous le conseille chaudement :D

10/02/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Jimmy Corrigan
Jimmy Corrigan

IMPRESSIONNÉ par les divers avis jubilatoires de mes confrères bien-aimés, votre serviteur, non sans un sentiment exacerbé de répulsion qu'a engendré le prix rédibitoire de l'ouvrage primé comme meilleur album 2003 à Angoulème, s'est lancé dans l'acquisition et la lecture de celui-ci. DUBITATIF lors des 50 premières pages, perdu dans le Maelström d'une mise en page hors du commun, l'ouvrage peut troubler, voir déplaire : vision relativement nouvelle, voire révolutionnaire, de la BD en général, tout cela semblait surtout particulièrement banal dans les faits. PUIS, FORCENÉ, motivé par le simple fait de connaitre une expérience nouvelle dans le monde la bande dessinée, continuant ma lecture pour comprendre et apprécier, tout s'éclaircit soudain pour faire place à une oeuvre originale, sensible, mais surtout diablement efficace dans sa narration. Incroyable sur ce plan, étant considéré que les faits et événements rencontrés par le héros sont d'une banalité affligeante, et subits de manière médiocre : Jimmy Corrigan est un looser, un vrai de vrai, et le lecteur ne s'attachera pas à lui. Il suivra sa petite vie sans importance, et dévorera les centaines de pages que constitue ce bouquin. ENFIN, ENRICHI de la lecture de cet album, je découvre tout de même une incroyable lenteur dans les propos, les situations, les événements. Mais tout cela est si intelligement raconté, et l'utilisation des silences tellement optimale, que tout passe assez bien. Pas d'ennui, aucun, pour une aventure qui aurait tout aussi bien pu se dérouler en une centaine de pages - c'est la grande force de Jimmy Corrigan : nous faire prendre le temps d'apprécier l'intégralité de l'oeuvre. Le découpage est affolant, alternant case d'une demi page et planches surchargées. Le sens de lecture n'est pas toujours clair au début, mais on s'y fait très vite pour découvrir une fluidité que j'ai rarement connue (dans Outlaw, par exemple). Le dessin est minimaliste et vraiment original, tout en ligne clair au style vraiment très personelle, style "3D isométrique". Lignes de fuites toujours similaires de case en case, tout est normé dans ce tome, du découpage au remplissage, de la mise en couleur au déroulement de l'action. Bref... une drôle d'expérience... pas culte, mais à lire, évidemment !

10/02/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 5/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

ATTENTION !!! je tiens à déclarer que mon avis est tout sauf objectif : c'est bien simple, je suis amoureux de cette série, comme de son héroine, tout simplement. Entendez-moi bien : amoureux au sens propre - j'ai fait l'acquisition des 4 tomes ce week-end, il est 1h40 et c'est hors de question pour moi de me coucher avant de m'être replongé dans l'intégralité de tout ça. "Plus ne m'est rien..." Et c'est ici que tout commence. Yslaire dès le premier tome de cette magistrale série nous asséne un vrai coup de gourdin et surcharge l'ensemble de ses planches d'une émotion intense. C'est dur psychologiquement, fort, noir, et la description de cet univers de 1848 est d'une incroyable réalité. Les deux personnages principaux sont attachants au possible - Julie est superbe, sensible et libre de toutes chaînes, c'est de loin le personnage le plus élaboré de l'ensemble de la série. Rien de fleur bleue ni de mièvre, mais une intensité dramatique que j'ai rarement connu dans l'univers de la bande dessinée berce ce premier album. Et la rencontre du cimetierre est peut être la plus belle des scènes de l'intégralité de la série. Le dessin d'Yslaire évoluera vite, apparence des personnages comme mise en couleur. Mais tout est déjà superbe ici, pur, et l'utilisation des tons donne une ambiance vraiment adéquate au récit. La composition des planches est parfaite sans etre non plus des plus originales, et la mise en scène laisse particulièrement rêveur... Je suis complètement tombé amoureux du personnage de Julie à la lecture du second tome, Et ce depuis la couverture, superbe, qu'Yslaire a réalisé d'une main de maître... Julie... (soupir). Peut être le personnage féminin de la bande dessinée à la plus forte personnalité. (Kris de Valnor en est une autre). Superbe, fine, son côté sombre donne un ton vraiment vraiment noir à l'ensemble de l'oeuvre d'Yslaire. J'aime tout en elle : sa prestance, son apparence, et chacune de ses apparitions donnent un poid énorme à la planche. Je passerai très vite sur le coté physique du personnage : ne serait-ce que pour son regard, Sambre mérite d'être lu, tout simplement. Abandonnée et traquée, elle doit maintenant trouver une issue et se réfugie à Paris, à la recherche de son passé. Yslaire donne un sens vraiment particulier à l'ensemble de son oeuvre par la simplicité de la narration, par sa façon de mettre en scène l'intrigue et de nous présenter l'une des plus belles histoires d'amour du monde de la bande dessinée. La mise en page est très poussée, technique, et le style graphique à fait un bon gigantesque en avant. Bernard et Julie semblent plus adultes, plus responsables, physiquement comme psychologiquement. L'intégralité des textes, des dialogues, fait mouche à chaque page. L'univers est très fourni et fait preuve d'un travail de documentation énorme pour retranscrire au mieux la vie de l'époque, les personnages sont formidables car détaillés, à la psychologie très forte, et jouent tous un grand rôle dans le déroulement de l'histoire. La mise en couleur est une fois de plus très réfléchie, mûre, et donne à l'ensemble de la série cette originalité qui fait de Sambre une oeuvre culte. Un second tome extraordinaire... et particulièrement touchant. Le troisième tome quant à lui est surement celui dont la densité scénaristique est la plus forte. D'autre part, le style graphique fera un grand bond en avant ici, dans la mise en couleur en particulier. Nous voici donc à l'aube de la révolution de 1848. Le peuple s'agite, s'arme, rêve de liberté, et Yslaire dépeint cela avec brio. Les deux amants se détruisent malgré eux par leur séparation forcée, et Bernard fouillera la ville pour retrouver Julie sans se douter le moins du monde de la cachette de celle-ci. Le scénario est rythmé, sans temps mort, et possède une narration rarement aussi développée dans le monde de la Bande dessinée. Les dialogues sont toujours aussi très travaillés, écrits dans un français superbe - ça change beaucoup de pas mal de productions actuelles... Avec les albums, le dessin a changé, indéniablement. Pas vraiment dans le trait, vraiment fin et détaillé, mais surtout dans la mise en couleur qui devient très fine, et dont le choix des teintes est tout à fait dans le ton. Julie, de tomes en tomes, est devenue superbe, très sombre... Le quatrième tome est de loin celui possèdant la plus forte intensité dramatique de toute la série. Tout simplement le plus beau ! La révolution est en marche, et tout va se jouer ici pour nos deux héros. Alors que Bernard recherche son passé pour comprendre la folie de son père et peut être pouvoir revoir Julie, cette dernière devient emblème de Liberté, en première ligne du peuple. La période historique est traitée de façon très originale, et surtout avec une minutie incroyable. Une fois de plus, on sent un grand travail de recherche derrière la réalisation de cet album, qui gagne ainsi en réalisme. Le dessin d'Yslaire est au top, les couleurs sombres et contrastées, et le trait détaillé. Aucun défauts techniques, une mise en page superbe, tout est en corrélation pour donner au final surement le meilleur album de la série. SECOND CYCLE : 5ème opus, et ouverture du second cycle de la plus belle des séries d'Yslaire... Nouveau cycle, donc, qui couvrira la troisième génération, de 1856 à 1871. Superbe... pas d'autre mot. Superbe surtout pour le traitement graphique d'Yslaire, qui repousse très loin les limites de son propre travail. On sent l'influence de XXeme ciel.com sur ce tome, même si ce dernier reste storyboardé dans la veine de sambre. Les couleurs sont magnifiques, tout en restant dans les teintes rouges et noires ("rouges comme l'amour, noires comme la mort"), et instaurent dès les toutes premières pages une ambiance propre à cette série : Sambre n'a pas changé, on retrouve cet univers tragique et romantique qui a marqué 15 ans de bande dessinée. Ce tome 5, c'est du cinéma : storyboard, ambiances, couleur, tout est là... il ne manque que la musique de fond que vous choisirez avec parcimonie (Non, Eminem n'est PAS le meilleur choix !). Bon, Yslaire a tendance à exagérer les copier/coller de case, pour réaliser des effets de caméra, genre zoom avant/arriere. Rien de grave, mais c'est un peu étrange. Surtout quand on sait que ce n'est pas par fainéantise... 7 ans pour faire un album, 20 planches à la poubelle, c'est pas le genre de l'auteur. Le scénario est très bien pensé : Yslaire évite la bête histoire de vangeance pour donner une importance toute autre aux deux femmes les plus charismatiques de sa série : Julie, bien sûr, belle et prisonnière, et Sarah, folle et dirigiste. Bernard-Marie, pour sa part, est tiraillé entre la vision que lui impose sa tante Sarah, qui prend bien soin d'occulter certains éléments, et la curiosité qu'il nourrit envers sa mère, la grande inconnue de la fresque familiale. Superbe objet, enfin, parcequ'une couverture mate agrémentée d'une police brillante, c'est plutôt classe (mais fragile). La réédition couleur du premier cycle bénéficie du même habillage d'exception, pour une série d'exception... Sambre, c'est un roman graphique noir, dur, sur fond de révolte populaire en approche. Et c'est surtout un hommage à la bande dessinée et au lecteur, tout simplement... Beaucoup (trop) de superlatifs dans mon avis, j'en ai conscience. Mais c'était inévitable...

10/02/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Mary la Noire
Mary la Noire

Bon, là il faut que je remercie BDT et Kael en particulier parce que je ne connaissais pas Florence Magnin et je suis tombé amoureux transi de son dessin. Quel talent! Mon Dieu que c'est beau! J'ai lu il y a quelques jours le premier tome de l'autre monde que j'ai également beaucoup aimé. Mais il n'y a pas comme dans Mary la Noire cette puissance romanesque, cette poésie qui entoure l'histoire, ces personnages fouillés et détaillés et puis il n'y a pas ... Mary tout simplement! Cette femme est aussi envoutante que mystérieuse. Lord James le dit d'ailleurs (à peu près dans ces termes): "je ne sais pas si c'est la femme de ma vie ou une démone". Le petit reproche que je ferai à cette BD, c'est que le premier tome est parfois un peu longuet; il est tout cas nettement moins dense et intéressant que le deuxième. Ceci dit il pose bien les bases de l'intrigue et les couleurs sont sublimes. La fin est superbe alors qu'il aurait été facile de faire dans le mièvre et les bons sentiments. J'en suis resté tout retourné (hier soir à une heure du mat). Un dernier mot sur le format: j'ai préféré acheter l'intégrale (alors que je déteste ça d'habitude) parce qu'il n'y a que deux tomes (d'accord avec JBT, c'est bien ça deux tomes) donc ça fait pas trop lourd à lire, qu'il y a de très beaux dessins additionnels, que la couverture est très belle et qu'on invite ainsi la tranche tout blanche pas jolie des tomes séparés (accessoire pour certains, moi je la trouve très moche).

10/02/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série El Niño
El Niño

Pas toujours facile de noter après un tome donc je suis un peu conservateur et ne conseille pas l'achat pour l'instant. Ceci dit ce premier tome a des qualités indéniables: finesse du dessin et du scénario, beauté des couleurs, profondeur du personnage principal. Je ne peux pas dire que j'ai été soufflé par l'intensité de l'histoire qui souffre, à mon avis, de quelques longueurs mais ça reste une lecture très agréable. Il est fort possible que je fasse l'achat de cette série si le deuxième tome confirme les qualités entrevues.

10/02/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Les Tuniques Bleues
Les Tuniques Bleues

J'adorais les Tuniques Bleues quand j'étais plus jeune. Maintenant ça m'est un peu passé mais je n'hésite pas à en lire quand ça me tombe dans les mains. Blutch et Chesterfield sont vraiment marrant et il y a quelques albums assez grandiose, voire même qui cernent bien l'histoire américaine en ces temps troublés.

10/02/2003 (modifier)