Ca ne m'arrive pas souvent, mais je ne vais pas pousser jusqu'au tome 4. Deux tomes m'ont suffi pour me rendre à l'évidence : je n'aime pas du tout "la graine de folie". Certes, c'est beau (et encore c'est quand même bien sombre dans l'ensemble) mais pour faire quoi, pour aller où ? Ces 88 pages ont été d'un ennui constant, je n'ai rien compris et le pire, c'est que ça ne me dérange même pas, tellement c'est à dormir. Et pourtant, je suis allé au bout des "gardiens du Maser", je me considère plutôt comme un homme de défi ! Allez planter votre graine ailleurs que dans le potager de M. Civiello. Korrigans s'annonce plus intéressant ceci dit.
De Crumb, je ne savais qu'une chose : c'était un nom culte du comics underground made in USA. Une espèce de père fondateur d'un genre.
Maintenant, je sais, après avoir lu mon premier Crumb, que du Crumb, c'est vachement bien. Très drôle mais surtout très fin. Crumb n'est pas vulgaire, il joue à être vulgaire. Il n'est pas con, il joue au con. Il n'aborde pas de manière sérieuse des choses qui ne le sont pas, mais fait l'inverse, ce qui est infiniment plus difficile à mettre en oeuvre : il rigole de choses très sérieuses.
Cette série met en scène les interrogations mystique de Flakey, sorte de loser moyen, qui ne sait pas qui il est ni dans quel état il ère, l'interrogation métaphysique de base, en somme.
Seulement Flakey, lui, au lieu de rester dans sa médiocrité toute moyenne, il rencontre Mr Natural, espèce de sage mystique à la barbe puante qui lui ouvre la voie vers la plénitude et le nirvana mental. Seulement voilà... le Mr Natural en question aime se foutre de Flakey et se faire sucer par ses disciples féminines...
Le plus amusant dans cet album (je parle du premier, le seul que j'ai lu jusqu'à présent) est sans doute l’histoire dans laquelle Flakey s’imagine vivant à l’époque des cavernes, avec ses doutes d’homme moderne. L’air de rien, ces quelques pages nous mettent en scène la naissance de l’art, d’une manière pour le moins contre académique… mais pas moins intelligente pour autant…
Raymond Reding, pionnier de la BD "sportive", a lancé en 1961 cette jeune série en solo, afin d'allier ses deux passions.
Aventures mystérieuses, poursuites, gros flingues, morale un rien surannée, la recette est aujourd'hui éculée. Mais pour un lectorat des années 1960 et 70, il s'agissait bien là d'une série palpitante, au dessin qui sans être révolutionnaire se révéla très solide au fil des volumes.
Cette série dérivée de l'univers d'"Arcanes" est assez surprenante, car pour une fois celle-ci égale la série-mère en qualité scénaristique.
A travers cette histoire, Jean-pierre Pecau, le scénariste, veut nous donner plus d'indices sur le pourquoi et le comment des cartes du hasard qui sont si importantes dans cette série. Par la même occasion on suit le parcours d'un personnage-clef d'"Arcanes", Pandora. On va ainsi participer à son initiation qui a commencé dès son adolescence et découvrir ses rencontres qui, à mon avis, seront parfois inattendues. De plus, cette héroïne est mignonne, très attachante et non dénuée d'humour.
Le scénario est très agréable et on lit avec beaucoup de plaisir les aventures de cette jeune fille qui détient le pouvoir de changer le futur. Tout ceci s'accompagne d'une bonne dose d'action et de rebondissements, sans oublier le mystère. Certaines questions restent encore en suspens. Par exemple, qui sont ces nonnes tueuses et surtout pourquoi des nonnes ?
D'un point de vue graphique, Damien ("les fées noires") a un très joli coup de pinceau. Celui-ci colle parfaitement avec le scénario. Son trait est net, précis et efficace. Les visages féminins m'ont fait parfois penser au dessin de Benoit Springer ("Volunteer"). Une petite mention spéciale est à noter pour la dernière case de la page 45. on y voit le visage de Pandora. Celui-ci est visiblement heureux et épanoui. Superbe !
Les couleurs sont, elle, peut-être pas très originales, mais elles dégagent beaucoup de fraîcheur.
En somme, une série bien symphatique qui mérite que l'on s'y intéresse, surtout que son rôle est quand même important pour cerner touts les ingrédients de la série-mère.
A conseiller !
Alors oui, on peut reprocher un scénario assez banal, mais c'est terriblement efficace ! J'ai eu les tripes nouées tout au long de la lecture. :) Le scénario est très bien ficelé et fait intervenir des personnages aux personalités fortes. Quand à la fin, bien que pressentie tout au long du récit, elle n'en reste pas moins surprenante.
Au niveau des dessins, Denys s'en sort très bien et sert à merveille cette histoire terrifiante. Tout comme les couleurs d'ailleurs, très sombres.
"Comptine d'Halloween" est pour moi une série qui vaut franchement la peine d'être lue, ce serait dommage de passer à coté d'une ambiance si forte.
Mon avis porte sur les 5 premiers tomes, que je n'aurais sans doute jamais lu sans la récente collection Best-Seller de Glénat.
Je ne connaissais pas trop cette série, et je ne pensais pas l'apprécier à ce point !
J'ai d'abord été passioné par ce monde post-apocalyptique : une Europe recouverte par un froid dû à une défaillance des ordinateurs qui "contrôlaient le climat". Une Europe isolée du monde extérieur par un mur magnétique, pour éviter que le fléau ne se propage. Une Europe dans laquelle les habitants sont forcés au cannibalisme pour survivre. Une Europe terrifiante...
Au niveau du scénario en lui même, les deux premiers tomes racontent la recherche du passé et de l'assassin des parents de Neige (un héros très attachant, au passage). Les suivants racontent la quête des 12 clés qui ouvrent chacune une porte cachée dans le mur magnétique.
Et c'est franchement passionant !
Enfin, les dessins de Gine ne sont pas très beaux, mais ont le mérite d'être élégants et de bien servir le récit.
N'hésitez pas à vous procurer l'intégrale à 10€, ce serait un crime que de la louper. :)
Bin j'ai rien retenu de cette BD, à part un graphisme et des couleurs de bonne qualité.
Le scénario est totalement inexistant (Cyrill construit sa voiture - Cyrill l'essaye - vroum vroum - vroum vroum - vroum vroum - oh un château assiégé - Cyrill écrase les méchants - j'ai préféré oublié la suite).
Bon OK ca peut être bien pour des petits... mais il y a quand même beaucoup mieux que ça.
A lire si vous avez besoin de somnifère. :)
Fabuleux !
Moi qui ne suis pas franchement fada de ce style de bd, là, il m'épate le Raoul !
Comparer "Cédric" à "Boule et Bill", ce serait comme comparer "Blacksad" à "Garfield" (que j'adore tout autant l'un que l'autre).
Dans le style "BD comique avec un petit garçon de 8 ans, ses amis et sa famille", "Cédric" s'impose comme la meilleure du genre. Subtil, drôle, inventif, poétique et jamais vulgaire, Cauvin signe là son chef d'oeuvre. Les personnages sont plus attachants les uns que les autres (en particulier le pépé). Le dessin comme le scénario ne cesse de s'améliorer de tome en tome. A lire et à relire.
"C'est pourri, y'a même pas de couleur ! C'est nulllllll !!!"
Pfff... voilà. C'est tout ce que je peux vous dire si vous voulez vraiment que je sois méchant avec Coyote.
Non, sans blague. Comment ne pas tomber sous le charme de cette bande d'anarchistes survoltés et, qui plus est, vachement bien dessinés (en particulier la "daronne", houhouhouuuuuu...).
Dialogues à la Frédéric Dard et coup de crayon à la..., à la..., allez, tiens, à la Coyote, tout simplement. Cet homme est peut-être l'un des dessinateurs les plus talentueux du moment, au même titre que des Hermann, des Gibrat ou des Guarnido. Je me permets de le signaler car ayant la chance de posséder une dédicace de Coyote (superbe trompette qui sourit tout en aquarelle), je ne peux qu'applaudir son coup de crayon hors du commun.
Génial !
Lors d'une rencontre furtive avec Nicolas Guenet pendant un festival, j'avais eu l'occasion de voir quelques planches de cette bd avant sa sortie. Dieu que c'est beau, ce gars est un tueur, y a pas à dire. Je me disais, amusé, que ce serait sûrement la 1ère BD Nucléa que j'allais acheter... mais en fait nan, no way.
Alors oui, le dessin est tout a fait exceptionnel, mais le decoupage est très souvent raté, ça saute aux yeux, et franchement, ça gâche tout. C'est bien dommage, parce que le dessin est le seul point fort de cette bd.
Je m'attendais à un truc genre Magika et je me disais que ça pouvait être bien sympa (sans être génial bien sûr) mais je me suis vite rendu compte que c'était vraiment un truc tout basique, primaire même.
C'est du gros bill sans intérêt, il n'y a pas grande recherche au niveau du scénar et je me suis forcé à finir ce T1.
alors non, pas pour moi, je repose et je me dis que c'est bien dommage parce que ce dessin....
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la Graine de Folie
Ca ne m'arrive pas souvent, mais je ne vais pas pousser jusqu'au tome 4. Deux tomes m'ont suffi pour me rendre à l'évidence : je n'aime pas du tout "la graine de folie". Certes, c'est beau (et encore c'est quand même bien sombre dans l'ensemble) mais pour faire quoi, pour aller où ? Ces 88 pages ont été d'un ennui constant, je n'ai rien compris et le pire, c'est que ça ne me dérange même pas, tellement c'est à dormir. Et pourtant, je suis allé au bout des "gardiens du Maser", je me considère plutôt comme un homme de défi ! Allez planter votre graine ailleurs que dans le potager de M. Civiello. Korrigans s'annonce plus intéressant ceci dit.
Mystic Funnies
De Crumb, je ne savais qu'une chose : c'était un nom culte du comics underground made in USA. Une espèce de père fondateur d'un genre. Maintenant, je sais, après avoir lu mon premier Crumb, que du Crumb, c'est vachement bien. Très drôle mais surtout très fin. Crumb n'est pas vulgaire, il joue à être vulgaire. Il n'est pas con, il joue au con. Il n'aborde pas de manière sérieuse des choses qui ne le sont pas, mais fait l'inverse, ce qui est infiniment plus difficile à mettre en oeuvre : il rigole de choses très sérieuses. Cette série met en scène les interrogations mystique de Flakey, sorte de loser moyen, qui ne sait pas qui il est ni dans quel état il ère, l'interrogation métaphysique de base, en somme. Seulement Flakey, lui, au lieu de rester dans sa médiocrité toute moyenne, il rencontre Mr Natural, espèce de sage mystique à la barbe puante qui lui ouvre la voie vers la plénitude et le nirvana mental. Seulement voilà... le Mr Natural en question aime se foutre de Flakey et se faire sucer par ses disciples féminines... Le plus amusant dans cet album (je parle du premier, le seul que j'ai lu jusqu'à présent) est sans doute l’histoire dans laquelle Flakey s’imagine vivant à l’époque des cavernes, avec ses doutes d’homme moderne. L’air de rien, ces quelques pages nous mettent en scène la naissance de l’art, d’une manière pour le moins contre académique… mais pas moins intelligente pour autant…
Jari
Raymond Reding, pionnier de la BD "sportive", a lancé en 1961 cette jeune série en solo, afin d'allier ses deux passions. Aventures mystérieuses, poursuites, gros flingues, morale un rien surannée, la recette est aujourd'hui éculée. Mais pour un lectorat des années 1960 et 70, il s'agissait bien là d'une série palpitante, au dessin qui sans être révolutionnaire se révéla très solide au fil des volumes.
Arcane Majeur
Cette série dérivée de l'univers d'"Arcanes" est assez surprenante, car pour une fois celle-ci égale la série-mère en qualité scénaristique. A travers cette histoire, Jean-pierre Pecau, le scénariste, veut nous donner plus d'indices sur le pourquoi et le comment des cartes du hasard qui sont si importantes dans cette série. Par la même occasion on suit le parcours d'un personnage-clef d'"Arcanes", Pandora. On va ainsi participer à son initiation qui a commencé dès son adolescence et découvrir ses rencontres qui, à mon avis, seront parfois inattendues. De plus, cette héroïne est mignonne, très attachante et non dénuée d'humour. Le scénario est très agréable et on lit avec beaucoup de plaisir les aventures de cette jeune fille qui détient le pouvoir de changer le futur. Tout ceci s'accompagne d'une bonne dose d'action et de rebondissements, sans oublier le mystère. Certaines questions restent encore en suspens. Par exemple, qui sont ces nonnes tueuses et surtout pourquoi des nonnes ? D'un point de vue graphique, Damien ("les fées noires") a un très joli coup de pinceau. Celui-ci colle parfaitement avec le scénario. Son trait est net, précis et efficace. Les visages féminins m'ont fait parfois penser au dessin de Benoit Springer ("Volunteer"). Une petite mention spéciale est à noter pour la dernière case de la page 45. on y voit le visage de Pandora. Celui-ci est visiblement heureux et épanoui. Superbe ! Les couleurs sont, elle, peut-être pas très originales, mais elles dégagent beaucoup de fraîcheur. En somme, une série bien symphatique qui mérite que l'on s'y intéresse, surtout que son rôle est quand même important pour cerner touts les ingrédients de la série-mère. A conseiller !
Comptine d'Halloween
Alors oui, on peut reprocher un scénario assez banal, mais c'est terriblement efficace ! J'ai eu les tripes nouées tout au long de la lecture. :) Le scénario est très bien ficelé et fait intervenir des personnages aux personalités fortes. Quand à la fin, bien que pressentie tout au long du récit, elle n'en reste pas moins surprenante. Au niveau des dessins, Denys s'en sort très bien et sert à merveille cette histoire terrifiante. Tout comme les couleurs d'ailleurs, très sombres. "Comptine d'Halloween" est pour moi une série qui vaut franchement la peine d'être lue, ce serait dommage de passer à coté d'une ambiance si forte.
Neige
Mon avis porte sur les 5 premiers tomes, que je n'aurais sans doute jamais lu sans la récente collection Best-Seller de Glénat. Je ne connaissais pas trop cette série, et je ne pensais pas l'apprécier à ce point ! J'ai d'abord été passioné par ce monde post-apocalyptique : une Europe recouverte par un froid dû à une défaillance des ordinateurs qui "contrôlaient le climat". Une Europe isolée du monde extérieur par un mur magnétique, pour éviter que le fléau ne se propage. Une Europe dans laquelle les habitants sont forcés au cannibalisme pour survivre. Une Europe terrifiante... Au niveau du scénario en lui même, les deux premiers tomes racontent la recherche du passé et de l'assassin des parents de Neige (un héros très attachant, au passage). Les suivants racontent la quête des 12 clés qui ouvrent chacune une porte cachée dans le mur magnétique. Et c'est franchement passionant ! Enfin, les dessins de Gine ne sont pas très beaux, mais ont le mérite d'être élégants et de bien servir le récit. N'hésitez pas à vous procurer l'intégrale à 10€, ce serait un crime que de la louper. :)
Cyrill et les ombres du bois cendré
Bin j'ai rien retenu de cette BD, à part un graphisme et des couleurs de bonne qualité. Le scénario est totalement inexistant (Cyrill construit sa voiture - Cyrill l'essaye - vroum vroum - vroum vroum - vroum vroum - oh un château assiégé - Cyrill écrase les méchants - j'ai préféré oublié la suite). Bon OK ca peut être bien pour des petits... mais il y a quand même beaucoup mieux que ça. A lire si vous avez besoin de somnifère. :)
Cédric
Fabuleux ! Moi qui ne suis pas franchement fada de ce style de bd, là, il m'épate le Raoul ! Comparer "Cédric" à "Boule et Bill", ce serait comme comparer "Blacksad" à "Garfield" (que j'adore tout autant l'un que l'autre). Dans le style "BD comique avec un petit garçon de 8 ans, ses amis et sa famille", "Cédric" s'impose comme la meilleure du genre. Subtil, drôle, inventif, poétique et jamais vulgaire, Cauvin signe là son chef d'oeuvre. Les personnages sont plus attachants les uns que les autres (en particulier le pépé). Le dessin comme le scénario ne cesse de s'améliorer de tome en tome. A lire et à relire.
Litteul Kévin
"C'est pourri, y'a même pas de couleur ! C'est nulllllll !!!" Pfff... voilà. C'est tout ce que je peux vous dire si vous voulez vraiment que je sois méchant avec Coyote. Non, sans blague. Comment ne pas tomber sous le charme de cette bande d'anarchistes survoltés et, qui plus est, vachement bien dessinés (en particulier la "daronne", houhouhouuuuuu...). Dialogues à la Frédéric Dard et coup de crayon à la..., à la..., allez, tiens, à la Coyote, tout simplement. Cet homme est peut-être l'un des dessinateurs les plus talentueux du moment, au même titre que des Hermann, des Gibrat ou des Guarnido. Je me permets de le signaler car ayant la chance de posséder une dédicace de Coyote (superbe trompette qui sourit tout en aquarelle), je ne peux qu'applaudir son coup de crayon hors du commun. Génial !
Süleymane
Lors d'une rencontre furtive avec Nicolas Guenet pendant un festival, j'avais eu l'occasion de voir quelques planches de cette bd avant sa sortie. Dieu que c'est beau, ce gars est un tueur, y a pas à dire. Je me disais, amusé, que ce serait sûrement la 1ère BD Nucléa que j'allais acheter... mais en fait nan, no way. Alors oui, le dessin est tout a fait exceptionnel, mais le decoupage est très souvent raté, ça saute aux yeux, et franchement, ça gâche tout. C'est bien dommage, parce que le dessin est le seul point fort de cette bd. Je m'attendais à un truc genre Magika et je me disais que ça pouvait être bien sympa (sans être génial bien sûr) mais je me suis vite rendu compte que c'était vraiment un truc tout basique, primaire même. C'est du gros bill sans intérêt, il n'y a pas grande recherche au niveau du scénar et je me suis forcé à finir ce T1. alors non, pas pour moi, je repose et je me dis que c'est bien dommage parce que ce dessin....