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Par Tony Ross
Note: 2/5
Couverture de la série Les aventures de Monsieur Tue-Tout
Les aventures de Monsieur Tue-Tout

A priori, moi qui adore l'humour noir décalé, un gros psychopate qui tue plein de petits enfants, je devrais adorer. Mais, non, j'adore pas. Pas du tout même. Les dessins sont moches, les textes minables et les chutes pas terribles. Je mets pas 1/5 parce que l'idée de base me plaît assez et que certains gags sont quand-même pas mal du tout. Mais je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de cette BD. Lisez-la une fois dans une librairie si ça vous intéresse.

04/08/2003 (modifier)
Par Tony Ross
Note: 4/5
Couverture de la série Spirou et Fantasio
Spirou et Fantasio

Bon, je vous le dit tout de suite, mon avis risque de froisser pas mal d'inconditionnels de Franquin, et Dieu-sait s'il y en a. Car en effet, je ne trouve pas, mais alors, pas du tout, que les premiers tomes de "Spirou", soit ceux écrit par Franquin, soient les meilleurs. C'est vrai qu'il y en a des excellents comme les deux "Zorglub" qui sont des vrais classiques dans l'univers de la BD, mais dans l'ensemble, les dessins ne sont pas extraordinaires, les scénarios sont bons mais pas non plus faramineux (enfin , c'est quand même là qu'on découvre le Marsupilami, alors rien que pour ça, ça mérite une bonne note). En revanche, les tomes suivants signés Fournier sont absolument géniaux. C'est à mon goût l'apogée de la longue série. C'est d'ailleurs durant cette périodes que l'on trouve les aventures les plus marquantes du reporter comme la saga du "triangle" (tomes 20, 21 et 22). Viennent ensuite les trois tomes signés Nic et Cauvin. Et moi, j'adore Cauvin et j'adore "Spirou". Du coup, j'adore les tomes 30, 31 et 32. Et enfin, la longue saga Tome et Janry qui m'a fait connaître la série. Je les ai tous lu au moins 3 fois et ils sont presque tous géniaux (enfin...à part 3 ou 4 exceptions quand même). Mais quand je lis des trucs comme "Luna fatale", "La frousse aux trousses" ou "Spirou à New York", je me dis que Spirou, c'est quand même de la toute grande BD. Bon, c'est vrai que "Machine qui rêve", c'est pas franchement l'esprit "Spirou et Fantasio". Mais c'est quand-même pas mal. Dans l'ensemble, donc : personnages sympas, scénarios réussis, dessins idem,... Bref, une grande saga, même si, forcément, sur 46 tomes, certains sont à oublier illico.

04/08/2003 (modifier)
Par charlotte
Note: 5/5
Couverture de la série Violine
Violine

Pour moi c'est une BD culte, ou plutôt une série en train de le devenir. Une histoire qui touche les petits et les grands à en voir les réactions dans ma propre famille. Classique mais novatrice par son dessin incroyablement dynamique (j'ai rarement vu aussi expressif, à part "Gaston Lagaffe") et sa dimension psychologique grave et tendre à la fois. La première bd pour enfants où tout peut arriver comme dans la vie. L'histoire ne se boucle pas à la fin d'un tome comme dans "Astérix", elle continue dans le temps et ça c'est nouveau dans la bd franco-belge.

04/08/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Wofi
Wofi

Créé en 1976 pour vivre des gags en une planche, Wofi apparaît en album quelques années plus tard. On sent bien dans le trait et les textes de Blesteau (connu pour être le dessinateur de Toupet) l'influence de Peyo, dont il fut longtemps l'élève. Mais l'élève ne surpassera jamais le maître ; les aventures de Wofi, certes mignonnes et sans prétention, permirent juste à un jeune auteur au talent médiocre de se faire les dents, d'avoir un os à ronger. Pour une série canine, ce n'est pas si mal.

04/08/2003 (modifier)
Couverture de la série Prosopopus
Prosopopus

Très étrange album que « Prosopopus ». A première vue, le dessin fouillé et caractéristique de De Crécy se marie assez mal avec cette histoire entièrement muette. Je suis pour ma part plutôt habitué à un graphisme dépouillé pour ce genre d’album, mais bon, au bout de quelques pages on s’y fait. Je ne reste pas en admiration béate devant le dessin, mais il faut bien avouer qu’il est plutôt agréable. Ce qui surprend forcément, c’est l’étrangeté de l’histoire, avec ce gros monstre tout mignon qui apparaît on ne sait pas trop comment et dont le comportement est dirigé par on ne sait trop quoi. Avec également ces trois histoires en parallèle, la vision du tueur, la morgue, et… le troisième fil, qui fait partie du passé mais dont je ne peux parler sans gâcher un peu le plaisir de la découverte. Car ce troisième fil, c’est lui qui apporte du sens à une histoire qui a priori n’en a pas beaucoup et qui apparaît comme très fantastique, voire fantasque. Cela dit, une lecture ne suffit pas. On est même loin du compte, et il me semble qu’une ou deux autres lectures sont indispensables pour bien démêler l’écheveau de l’intrigue. Au final, cette lecture est très surprenante, surtout très bizarre en fait. Sans être transcendé, je relirai cet album non seulement pour tenter de mieux le comprendre, mais aussi par plaisir.

04/08/2003 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

"Sambre", c'est avant tout une ambiance, mêlant les tons ocres et gris. Yslaire raconte la genèse de la passion tourmentée de deux jeunes gens, Bernard et Julie, sur fond de révolution grondante. Outre leurs statuts sociaux différents, le "destin maudit" qui plane sur le dernier des Sambre ne facilite pas l'épanouissement de cet amour naissant. Yslaire a un style bien à lui. Même s'il ne m'a pas captivé plus que cela, je lui reconnais de grandes qualités, notamment pour faire passer les "émotions" des différents protagonistes. En fait, l'histoire en elle-même se laisse suivre assez facilement. Cependant, je trouve la passion qui enflamme le coeur de Bernard envers Julie un peu trop rapide, la rendant peu compréhensible. Cela est important puisqu'elle conditionne le reste de cette tragédie. De plus, le comportement de Julie, qui me semble "jouer un rôle", n'est pas toujours des plus cohérents au vu de ses aspirations. Enfin, Bernard, pour sauver sa belle, est prêt à rompre sa promesse faite la première nuit. Mais un Sambre n'a qu'une parole... Bref, tout cela pour dire que j'ai été satisfait d'avoir découvert "ce monument de la bd". Le récit est bien rythmé malgré quelques petites incompréhensions du comportement des protagonistes. Mais voilà, je ne suis pas un inconditionnel des romans passionnels sur fond de révolutions ou de guerres, cela pouvant expliquer mes quelques réticences. Je conseille néanmoins son achat pour celui ou celle qui se sent davantage touché par ce genre "romantico-tragique".

04/08/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Petrus Barbygère
Petrus Barbygère

Graphiquement ce Petrus Barbygère est sans doute ce que Sfar a fait de plus soigné. Dessin détaillé, couleurs directes, j’aime beaucoup. Malheureusement, le scénario est loin de la légèreté habituelle des scénarii de Sfar. Et pour cause : il n’est pas de lui mais de Dubois. Et ça change tout. On n’est pourtant pas à des années lumières du petit monde de Sfar : mêmes monstres, même goût pour le fantastique et le légendaire, même sens de la référence. Mais pour les dialogues, c’est pas ça du tout. Généralement j’aime bien les dialogues de Sfar, ils sont souvent inventifs, même dans un album à l’intrigue moins bien ficelée (ce qui arrive de temps à autre à Sfar le scénariste) il y a toujours à déguster. Mais ici, les dialogues sont de Dubois et ça change tout (comment ? je me répète ?). Ils se veulent inventifs, par le langage utilisé et le nombre impressionnant de néologismes qu’ils metttent en exergue. Mais passé l’amusement de certaines répliques, cela devient vite lourd et pesant, fastidieux à lire…l’ennui guette. Ca parle, ça n’arrête pas de parler, encore et encore…pour pas grand-chose. C’est d’autant plus agaçant que l’intrigue générale n’avance pas beaucoup et n’arrive pas à nous ôter ce sentiment d’être face à un récit constitués de saynètes collées bout à bout sans vraie cohérence générale. Alors bon... pour une scène poétique et amusante, y'en a trois complètement inintéressantes. Non…franchement, je n’arrive pas à comprendre ce qui a pu motiver Sfar à dessiner ces deux albums. Il a tellement mieux à raconter lui-même. Je laisse deux étoiles pour le dessin, le scénario n’a à mes yeux que bien peu d’intérêt…

04/08/2003 (modifier)
Couverture de la série Les Chercheurs de trésor
Les Chercheurs de trésor

De même que pour "Les incidents de la nuit", j'ai du mal à savoir quoi penser de cet album... Il est certain que le dessin est tout à fait typique de David B. De même, celui qui trouvera les couleurs ratées sera vraiment difficile, car leur côté chamarré et cependant assez sombre me paraît très réussi et en parfait accord avec le côté chargé de symbole de l'histoire. On retrouve également les différentes formes de monstre qu'on a pu apercevoir ici où là, et ce avec bonheur, car le style de David B. et non seulement personnel, mais également assez fort. L'histoire par contre, semble être... un beau bordel. Eh oui. On commence un peu en cours de route, et on n'aura guère d'explications sur l'origine de cette petite société des chercheurs de trésor (en tout cas pas dans ce premier tome). Les différents personnages sont. Je dois avouer ne pas me sentir proches d'eux, et je ne suis pas sûr de bien comprendre leurs motivations... Sur ce point, l'album me paraît un peu faible... Ce qui arrive a un côté mystérieux, et apparemment très basé sur des mythes orientaux. L'ennui c'est qu'on ne les connait pas forcément, et qu'ils sont exposés de façon un peu abrupte sans qu'on voit vraiment pourquoi ni commnent ils s'intègrent. Mais ces défauts sont aussi des qualités, car on reste tout de même cloué devant cette histoire réellement particulière jusqu'à sa fin. Fin d'ailleurs un peu brutale... Vivement le tome 2 (les masochistes seront comblés :)).

04/08/2003 (modifier)
Couverture de la série La Vie en Rose (Soleil)
La Vie en Rose (Soleil)

(Tome 1) Mon dieu mon dieu mon dieu. Ô_o Déjà, on pourrait commencer par offrir un bescherelle au traducteur parce que visiblement la conjugaison lui pose beaucoup de problèmes. Plus que l’orthographe en tout cas, qui est presque correcte. Par contre, les coquilles, ça ne fait vraiment pas sérieux… Genre « tiens, il faut que je rende ça demain, je vais peut-être m’y mettre. » Ttt. Ttt. La police utilisée pour les textes va de pair avec ça : elle ne fait vraiment pas sérieux. Et en plus elle est trop petite, les textes sont mal cadrés, à tel point qu’on a parfois des problèmes pour les lire. Détails certes, mais qui donnent une mauvaise impression… qui est ensuite confirmée à la lecture. Si jamais vous cherchez un exemple pour illustrer le mot « mièvre », ce manga est fait pour vous. Même « Hélène et les garçons » était plus réaliste, intelligent et profond. Je suppose qu’on pourrait essayer de parler de poésie, de sensibilité et d’émotion, mais ces qualités sont réduites ici au rang de caricatures. Dans le genre cucul eau de rose concentrée et stupidement sentimental, « La vie en rose » me paraît champion toutes catégories. Employer le mot « psychologie » serait une insulte pour le mot en question, mais bon, la « psychologie » des personnages est d’une nullité impressionnante et si on pouvait déterminer leur quotient intellectuel, il n'excèderait probablement pas le prix en euros de ce manga. En plus le découpage est quelque peu bizarre et j’ai eu beau relire plusieurs fois certains passages (en me demandant même s’il manquait des pages, s’il fallait lire à l’envers le tout ou une pages sur deux, ou simplement certaines cases…), je n’ai pas compris. A part ça le dessin est très joli. Très dépouillé, mais très élégant. Ah, et le logo de Vegetal Manga est joli aussi. Dire que j’ai encore le tome 2 à lire…

04/08/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 3/5
Couverture de la série Adieu Brindavoine
Adieu Brindavoine

Même si je dois reconnaître que les aventures de ce Brindavoine ne m'ont guère laissé un souvenir impérissable, je dois avouer que l'ensemble est plaisant. L'univers hyper décalé qui marquera les aventures d'Adèle se retrouve ici, même si effectivement la réussite est loin d'être aussi évidente... Comme l'on souligné bien d'autres avant moi, les aventures de Brindavoine sont surtout intéressantes, parce qu'elles préfigurent ce que seront celles d'Adèle. Le ton ironique, poétique et résolument anti militariste de l'auteur s'exprime à plein régime... Quand au graphisme (malgré le fait que j'ai découvert cette bd par l'édition librio), il est à la hauteur de la réputation de Tardi. Clair, fouillé, précis dans le découpage et fort attrayant. Je n'ai vraiment pas regretté ma lecture.

04/08/2003 (modifier)