Gribouillis...un principe alléchant qui attire forcément l'attention.
Alléchant, oui, mais difficile à manier pour garder de la finesse et de l'originalité tout au long de l'album
Ce que réussit Turf partiellement : en effet les trouvailles sont nombreuses, de la page brulée par lequel sort le gribouillis jusqu'au code-barres dans lequel il se cache à la fin du tome
Mais l'auteur s'épuise tout de meme au long de ces 120 pages, certains passages sont un peu longuets et on a droit à une fin certes sympathique mais abrupte et prévisible
Un bon moment donc, mais malheureusement pas le GRAND moment attendu.
Taniguchi et Sekikawa nous livrent ici une fresque historique du Japon à travers l'un de ses auteurs emblematiques.
C'est beau, sensible, poétique, bref : que du bon.
Mais ne connaissant pas l'auteur de botchan et n'ayant pas lu le livre, comme le lecteur francais moyen, cette oeuvre nous tient malheureusement à distance, et nous touche certainement moins qu'elle le fait au pays du soleil levant, et c'est bien dommage
alors on se prend a rêver d'un Loisel qui conterait Proust (ou d'un Manara qui conterait Sade??)
Une BD lue par hasard et des fois le hasard fait bien les choses. Certes ce n'est pas l'album du siècle mais c'est un agréable moment de lecture auquel nous convie Pope. Le dessin en noir et blanc est très honnête, dynamique, parfois un peu brouillon c'est vrai, mais dans l'ensemble c'est plutôt positif. On est bien dans une dynamique comics, avec un découpage à la comics et des effets graphiques de comics, mais c'est tout.
Parce que cette BD a un charme certain, légèrement suranné, teinté de ces douces ambiances empreintes de folie humaine que le cirque sait distiller. On entre bien dans l'histoire, et même si le mythe de la belle et de la bête ce n'est certes pas nouveau, il est traité ici avec originalité et même une certaine forme de poésie qui détend et qui distrait. On peut toutefois faire la moue au sujet de la fin un peu en eau de boudin mais ça reste une BD d'atmosphères, d'ambiances, très bien rendues.
C'est un thème casse gueule mais Croci s'est largement documenté, a bien étudié cette horreur et s'en sort plutôt bien. Auschwitz fait partie de ces BD qui doivent exister pour dénoncer la folie humaine, et déjà en soi c'est important. L'histoire est plutôt bien foutue, on y entre facilement et on ne peut s'empêcher de ressentir un certain malaise face à tout ça, ces cadavres empilés et déchargés sur des brouettes… Mais c'est un malaise nécessaire, nous avons tous un devoir de souvenir.
Le dessin en revanche m'a nettement moins convaincu. C'est bien réalisé, ça y'a pas de doute mais je l'ai trouvé trop lisse, trop limpide, par rapport au propos. Je l'aurai préféré plus suggestif, plus personnel, avec des jeux d'ombres plus puissants... M'enfin, c'est quand même bien. De même les décors sont rares, et c'est ce qu'explique Croci dans le dossier de l'album du reste, mais personnellement, j'aurais aimé voir des décors, pour mieux fixer l'instantané du malheur dans la réalité, pour mieux l'encrer dans un référentiel quotidien qui nous parle (terre, herbe, arbres, tourbes…).
Malgré tout, une BD à lire, ne serait ce que par devoir humain.
Lazarr :
Superbe, je me suis vraiment régalé en lisant ce petit bijou ! Le tandem tragi-comique formé par le shérif et Bird est délicieux. Le cheminement de leur haine réciproque et leur basculement dans le monde de Lazarr est vraiment réussi. Là, la diversité des bestioles associée à leur communication est amusante, et contre balance le propos plutôt grave de l'album. Ce décalage entre le ton et la situation contribue pour beaucoup à la qualité de la BD (le monstre qui réclame les 35 heures par exemple…).
Le dessin est vraiment agréable, dynamique, coloré, bref, enthousiasmant. Je découvre Larcenet petit à petit et je dois bien avouer que c'est là une découverte bien agréable.
Nouvelle série de David B pour le compte des éditions Dargaud par le biais de leur sympathique collection Poisson Pilote, "Les chasseurs de trésor" se propose de narrer une aventure bâtie sur les thèmes chers à l'auteur : les mythes indiens et orientaux, la recherche du soi, la mort, les démons…
Premier album en couleur depuis La lecture des ruines chez Dupuis en 2001, cette nouvelle BD de David B était très attendue. Ici toutefois ce n'est pas l'auteur qui a signé les couleurs et c'est un peu dommage. Non pas qu'elles ne soient pas réussies, puisque cet amalgame de rouges, de jaunes, de bleus et de verts est vraiment bien adapté au ton et à l'univers de l'histoire. Mais il aurait été intéressant de voir comment David B aurait pu colorer ses encrages toujours aussi impeccables et qu'on a plus l'habitude d'admirer en noir et blanc.
Passé cette première étape un peu inhabituelle, on se plonge dans l'histoire et comme d'habitude, la magie opère. On retrouve avec un réel plaisir des images et des thèmes chers à l'auteur : les sabres, les couteaux, les scies et autres engins de torture du bourreau sont réellement impressionnants, tant par leur quantité que par leur diversité. Les combattants en armure dans le plus pur style impérial asiatique sont également de la partie avec deux ou trois grandes planches coutumières chez David B : les combats rapprochés, avec force flèches qui s'abattent sur les combattants serrés les uns contre les autres, un peu à la manière des motifs du moyen âge.
Les thèmes récurrents sont là aussi : le prophète voilé bien sûr, personnage principal de l'histoire et déjà évoqué dans la série Les incidents de la nuit est ici revisité, transposé à l'orient. Grâce au talent narratif de David B conjugué à son imagination, il parvient à mélanger mythes réels, histoire passée et imagination personnelle pour nous perdre dans un dédale de couleurs et de personnages bigarrés et terriblement bien rendus. On retrouve ensuite les personnages qui gravitent dans le monde de l'auteur : Azraël l'ange de la mort, les démons qui ici sont appelés "les sacs", et l'ombre de Genghis Khan et de ses troupes rode toujours dans un coin de l'histoire, parfois même pas suggéré mais que l'on sent dès qu'on a lu quelques albums de David B. Les entrailles du monstre qui distillent de l'ombre sont également une revisite originale du thème des entrailles du démon abordé par David B dans la série Les 4 savants. Enfin, non des moindres, la réutilisation du thème du "Pays du Non-Où" abordé tel quel dans La lecture des ruines mais ici encore une fois transposés dans un univers oriental, même si la finalité philosophique et surtout spirituelle du concept est commune aux deux mondes.
Ajoutez à cela des dessins toujours aussi réussis (bien que personnellement je préfère nettement David B en noir et blanc), des idées toujours aussi originales et un juste mélange d'imaginaire et de mythique, et vous obtiendrez une superbe ouverture pour cette nouvelle série.
Contrairement à certains de mes camarades, je n'ai pas lu "Comptine d'Halloween". Et malgré les conseils répétés de sousoune, je n'ai toujours pas lu...
Par contre, j'ai profité d'un petit salon près de chez moi pour découvrir cet univers. :)
J'ai dévoré l'album en faisant la queue pour ma dédicace de Denys.
Comment est-ce que j'ai pu passer à côté d'un tel univers ? Ambiance sombre et glauque à souhait, images sanglantes et inoubliables, un scénario absolument flippant...
Une très bonne série en devenir, pas de doute...
Le dessin d'Yves Swolfs est toujours très agréable, comme en témoigne cette dédicace.
Habitué aux séries "historiques" (l'un des rares d'ailleurs à survivre dans ce créneau), Swolfs avait envie depuis de nombreuses années de revenir à l'époque médiévale. Le résultat est ce premier album, ambitieux comme en témoigne la couverture de l'éditeur, très "tape-à-l'oeil". L'histoire, sans faire preuve d'une grande originalité, est toutefois assez bien écrite pour qu'on s'y intéresse. Le tome 1 constituait donc un attrait suffisant pour qu'on aie envie de lire le(s) suivant(s). Le second avance assez peu dans l'histoire, à mon sens, même si de nouveaux personnages font leur apparition.
Tout d'abord, MERCI. Oui, merci Nirvanaël pour avoir exhumé du grenier de la moisitude l'une des meilleures séries des années 70-80, carrément oubliée celle-là...
Car le dessin et le scénario mis en place par Eric (encore un grand qui a disparu) sont proprement magnifiques, ce monde enneigé n'est pas sans rappeler celui de... Neige, justement. Plusieurs niveaux de lecture sont possibles, mais je ne suis pas assez âgé pour me rappeler toutes les implications qui sous-tendaient les intrigues...
Attention, le côté un peu "cheap" des dessins pourra en rebuter plus d'un, mais si vous avez la nostalgie de cette époque, c'est une série pas mal.
C'est mimi, pas mal dessiné, ca se laisse lire, mais après l' avoir lu à la Fnac, je me suis quand même dit que j' allais dépenser mon argent pour d' autres titres... Un point noir: la qualité de l' impression! vive le moirage >_< autre chose: le nom de l' héroïne m'a bien fait marrer(kaka).
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Gribouillis
Gribouillis...un principe alléchant qui attire forcément l'attention. Alléchant, oui, mais difficile à manier pour garder de la finesse et de l'originalité tout au long de l'album Ce que réussit Turf partiellement : en effet les trouvailles sont nombreuses, de la page brulée par lequel sort le gribouillis jusqu'au code-barres dans lequel il se cache à la fin du tome Mais l'auteur s'épuise tout de meme au long de ces 120 pages, certains passages sont un peu longuets et on a droit à une fin certes sympathique mais abrupte et prévisible Un bon moment donc, mais malheureusement pas le GRAND moment attendu.
Au Temps de Botchan
Taniguchi et Sekikawa nous livrent ici une fresque historique du Japon à travers l'un de ses auteurs emblematiques. C'est beau, sensible, poétique, bref : que du bon. Mais ne connaissant pas l'auteur de botchan et n'ayant pas lu le livre, comme le lecteur francais moyen, cette oeuvre nous tient malheureusement à distance, et nous touche certainement moins qu'elle le fait au pays du soleil levant, et c'est bien dommage alors on se prend a rêver d'un Loisel qui conterait Proust (ou d'un Manara qui conterait Sade??)
Escapo
Une BD lue par hasard et des fois le hasard fait bien les choses. Certes ce n'est pas l'album du siècle mais c'est un agréable moment de lecture auquel nous convie Pope. Le dessin en noir et blanc est très honnête, dynamique, parfois un peu brouillon c'est vrai, mais dans l'ensemble c'est plutôt positif. On est bien dans une dynamique comics, avec un découpage à la comics et des effets graphiques de comics, mais c'est tout. Parce que cette BD a un charme certain, légèrement suranné, teinté de ces douces ambiances empreintes de folie humaine que le cirque sait distiller. On entre bien dans l'histoire, et même si le mythe de la belle et de la bête ce n'est certes pas nouveau, il est traité ici avec originalité et même une certaine forme de poésie qui détend et qui distrait. On peut toutefois faire la moue au sujet de la fin un peu en eau de boudin mais ça reste une BD d'atmosphères, d'ambiances, très bien rendues.
Auschwitz
C'est un thème casse gueule mais Croci s'est largement documenté, a bien étudié cette horreur et s'en sort plutôt bien. Auschwitz fait partie de ces BD qui doivent exister pour dénoncer la folie humaine, et déjà en soi c'est important. L'histoire est plutôt bien foutue, on y entre facilement et on ne peut s'empêcher de ressentir un certain malaise face à tout ça, ces cadavres empilés et déchargés sur des brouettes… Mais c'est un malaise nécessaire, nous avons tous un devoir de souvenir. Le dessin en revanche m'a nettement moins convaincu. C'est bien réalisé, ça y'a pas de doute mais je l'ai trouvé trop lisse, trop limpide, par rapport au propos. Je l'aurai préféré plus suggestif, plus personnel, avec des jeux d'ombres plus puissants... M'enfin, c'est quand même bien. De même les décors sont rares, et c'est ce qu'explique Croci dans le dossier de l'album du reste, mais personnellement, j'aurais aimé voir des décors, pour mieux fixer l'instantané du malheur dans la réalité, pour mieux l'encrer dans un référentiel quotidien qui nous parle (terre, herbe, arbres, tourbes…). Malgré tout, une BD à lire, ne serait ce que par devoir humain.
Les Entremondes
Lazarr : Superbe, je me suis vraiment régalé en lisant ce petit bijou ! Le tandem tragi-comique formé par le shérif et Bird est délicieux. Le cheminement de leur haine réciproque et leur basculement dans le monde de Lazarr est vraiment réussi. Là, la diversité des bestioles associée à leur communication est amusante, et contre balance le propos plutôt grave de l'album. Ce décalage entre le ton et la situation contribue pour beaucoup à la qualité de la BD (le monstre qui réclame les 35 heures par exemple…). Le dessin est vraiment agréable, dynamique, coloré, bref, enthousiasmant. Je découvre Larcenet petit à petit et je dois bien avouer que c'est là une découverte bien agréable.
Les Chercheurs de trésor
Nouvelle série de David B pour le compte des éditions Dargaud par le biais de leur sympathique collection Poisson Pilote, "Les chasseurs de trésor" se propose de narrer une aventure bâtie sur les thèmes chers à l'auteur : les mythes indiens et orientaux, la recherche du soi, la mort, les démons… Premier album en couleur depuis La lecture des ruines chez Dupuis en 2001, cette nouvelle BD de David B était très attendue. Ici toutefois ce n'est pas l'auteur qui a signé les couleurs et c'est un peu dommage. Non pas qu'elles ne soient pas réussies, puisque cet amalgame de rouges, de jaunes, de bleus et de verts est vraiment bien adapté au ton et à l'univers de l'histoire. Mais il aurait été intéressant de voir comment David B aurait pu colorer ses encrages toujours aussi impeccables et qu'on a plus l'habitude d'admirer en noir et blanc. Passé cette première étape un peu inhabituelle, on se plonge dans l'histoire et comme d'habitude, la magie opère. On retrouve avec un réel plaisir des images et des thèmes chers à l'auteur : les sabres, les couteaux, les scies et autres engins de torture du bourreau sont réellement impressionnants, tant par leur quantité que par leur diversité. Les combattants en armure dans le plus pur style impérial asiatique sont également de la partie avec deux ou trois grandes planches coutumières chez David B : les combats rapprochés, avec force flèches qui s'abattent sur les combattants serrés les uns contre les autres, un peu à la manière des motifs du moyen âge. Les thèmes récurrents sont là aussi : le prophète voilé bien sûr, personnage principal de l'histoire et déjà évoqué dans la série Les incidents de la nuit est ici revisité, transposé à l'orient. Grâce au talent narratif de David B conjugué à son imagination, il parvient à mélanger mythes réels, histoire passée et imagination personnelle pour nous perdre dans un dédale de couleurs et de personnages bigarrés et terriblement bien rendus. On retrouve ensuite les personnages qui gravitent dans le monde de l'auteur : Azraël l'ange de la mort, les démons qui ici sont appelés "les sacs", et l'ombre de Genghis Khan et de ses troupes rode toujours dans un coin de l'histoire, parfois même pas suggéré mais que l'on sent dès qu'on a lu quelques albums de David B. Les entrailles du monstre qui distillent de l'ombre sont également une revisite originale du thème des entrailles du démon abordé par David B dans la série Les 4 savants. Enfin, non des moindres, la réutilisation du thème du "Pays du Non-Où" abordé tel quel dans La lecture des ruines mais ici encore une fois transposés dans un univers oriental, même si la finalité philosophique et surtout spirituelle du concept est commune aux deux mondes. Ajoutez à cela des dessins toujours aussi réussis (bien que personnellement je préfère nettement David B en noir et blanc), des idées toujours aussi originales et un juste mélange d'imaginaire et de mythique, et vous obtiendrez une superbe ouverture pour cette nouvelle série.
Dans la nuit
Contrairement à certains de mes camarades, je n'ai pas lu "Comptine d'Halloween". Et malgré les conseils répétés de sousoune, je n'ai toujours pas lu... Par contre, j'ai profité d'un petit salon près de chez moi pour découvrir cet univers. :) J'ai dévoré l'album en faisant la queue pour ma dédicace de Denys. Comment est-ce que j'ai pu passer à côté d'un tel univers ? Ambiance sombre et glauque à souhait, images sanglantes et inoubliables, un scénario absolument flippant... Une très bonne série en devenir, pas de doute...
Légende
Le dessin d'Yves Swolfs est toujours très agréable, comme en témoigne cette dédicace. Habitué aux séries "historiques" (l'un des rares d'ailleurs à survivre dans ce créneau), Swolfs avait envie depuis de nombreuses années de revenir à l'époque médiévale. Le résultat est ce premier album, ambitieux comme en témoigne la couverture de l'éditeur, très "tape-à-l'oeil". L'histoire, sans faire preuve d'une grande originalité, est toutefois assez bien écrite pour qu'on s'y intéresse. Le tome 1 constituait donc un attrait suffisant pour qu'on aie envie de lire le(s) suivant(s). Le second avance assez peu dans l'histoire, à mon sens, même si de nouveaux personnages font leur apparition.
Tetfol
Tout d'abord, MERCI. Oui, merci Nirvanaël pour avoir exhumé du grenier de la moisitude l'une des meilleures séries des années 70-80, carrément oubliée celle-là... Car le dessin et le scénario mis en place par Eric (encore un grand qui a disparu) sont proprement magnifiques, ce monde enneigé n'est pas sans rappeler celui de... Neige, justement. Plusieurs niveaux de lecture sont possibles, mais je ne suis pas assez âgé pour me rappeler toutes les implications qui sous-tendaient les intrigues... Attention, le côté un peu "cheap" des dessins pourra en rebuter plus d'un, mais si vous avez la nostalgie de cette époque, c'est une série pas mal.
Cat's World
C'est mimi, pas mal dessiné, ca se laisse lire, mais après l' avoir lu à la Fnac, je me suis quand même dit que j' allais dépenser mon argent pour d' autres titres... Un point noir: la qualité de l' impression! vive le moirage >_< autre chose: le nom de l' héroïne m'a bien fait marrer(kaka).