Bonne bd, qui est à mon sens bonne à lire pour connaître ce qui s'est fait il y a quelques années...
L'idée est sympa, l'histoire illustrée par les animaux est vraiment une bonne idée qui marque par son modernisme (art spiegelman, par exemple)... Ce qui est "intéressant" c'est de voir la vue qu'avaient les français de cette guerre et celle que l'on a maintenant. Certains événements m'étaient totalement inconnus et d'autres me semblent carrément manquants... J'ai été notamment marqué par le peu de références aux camps de concentration.
Le chauvinisme qui se dégage de cette BD est assez amusant.
Le dessin est sans plus à mon sens : à la fois recherché mais aussi des fois simpliste. Je trouve que c'est ce qui caractérise cette Bd; recherchée mais simpliste.
Cependant, je me trouve tout de même un peu sévère, car cette BD a été écrite il y a bien longtemps, et notamment en période d'occupation, ce qui est déjà un exploit...
A lire, à acheter éventuellement, mais personnellement ce ne sera pas à la tête de ma bibliothèque.
Attendons ce que ça va donner mais pour le moment cette série est très bien partie...
Je trouve qu'on retrouve un peu le bon côté rock, de Nana, mais avec des personnages un peu plus proche de nous (de moi en tout cas)... J'aime beaucoup le héros qui fait son éducation musicale et son apprentissage de la vie en même temps... J'adore toutes les références rock qui sont dans ce manga, et vous pouvez écouter toutes les références de disques qui sont données, c'est toujours du premier choix (à mon sens)... Référence rock parmi d'autres : la guitare sur le couv' du troisième tome est celle de David Gilmour (Pink Floyd of course)...
Ce manga est très distrayant, il m'a totalement emporté dans son monde... J'aime beaucoup les dessins, dont se dégage une relative puissance, notamment quand les groupes jouent.
Par contre le troisième tome se ralentit (effet de la parution hebdomadaire ???), et ralentit la série... En effet les deux premiers tomes sont caractérisés par un grand dynamisme, qui s'étouffe dans le troisième tome. Mais l'ensemble reste bon...
A lire en tous cas, surtout quand vous aimez le rock...
Ajout suite à la lecture du quatrième tome:
Bah je confirme, je trouve que les troisième et quatrième tomes se ralentissent vraiment. J'en avais déjà parlé avant, et là je trouve qu'ils font durer le plaisir et que les choses n'avancent pas vraiment, malgré l'ajout d'un nouveau personnage. Reste que l'histoire se transforme et de façon complètement différente avec ce que j'aurais pu imaginer. On sourit un peu dans ce quatrième tome, mais je me suis vraiment dit qu'il aurait pu faire plus avec le même nombre de pages. Restent les références rock, un certain humour dans la série, et la sympathie des personnages. J'espère que le tout va se reprendre.
Ajout après le cinquième tome:
Oh là après avoir fait preuve de ralentissement, ils ont trouvé la cinquième vitesse, voir la sixième. Je suis vraiment déçu par ce tome, qui permet au héros, qui au départ n'était pas doué ni en guitare, ni avec les potes, ni avec les filles, de devenir un dieu vivant avec les plus belles demoiselles du Japon à ses pieds... Franchement je trouvais que c'était pas mal au départ pour la simplicité des situations, la fraîcheur de l'histoire et les références rock, mais j'ai peur de l'emballement et de l'exagération... Il paraît que le nombre de tomes final n'est pas connu, mais si ça continue comme ça on va avoir le droit à la révolution rock la plus grande après Hendrix...
Alors, tout d'abord je trouve le dessin franchement bien le héros en rouge et blanc-gris et vraiment bien fait, merci Alberti! (en plus les couleurs sont vraiment agréables)
Au niveau du scénario il y a la base un monde après l'apocalypse, sujet au demeurant classique mais bien traité par Busiek. Donc on a un héro qui ne se souvient plus de rien d'avant et qui ne sait pas pourquoi il super méga fort, bon je sais c'est classique voir commun mais ici c'est pas mal fait qu'en même.
Donc franchement bien et on attend la suite avec impatience pour savoir ce que va devenir Redhand dans un monde qu'il ne connait pas et où il n'est pas le bienvenu.
En plus c'est contre les dieux et moi je suis athée donc c'est parfait!
Précision par rapport à l'avis d'ArzaK : il y eut en 1980 une première parution -partielle- de la série L'Ombra, aux Editions Albin Michel.
Pour en revenir à l'album lui-même, je suis assez d'accord avec ArzaK. On a l'impression de lire à chaque fois la même histoire, caractérisée par des péripéties aussi nombreuses que fantaisistes... Etrange mélange entre James Bond, Mandrake et Le Fantôme du Bengale, cette série nous fait découvrir un justicier en marge, qui s'en sort toujours sans dommage. Il est accompagné d'un Asiatique un peu crétin et d'une panthère qui passe son temps à suivre le héros. La première histoire peut amuser, par son côté "péripéties sans fin", mais on s'en lasse très vite. Concernant la réalisation, il faut savoir qu'il s'agit là d'une oeuvre de jeunesse de Pratt, et qu'il cherche encore son style. J'ai d'ailleurs cru déceler des influences de Jijé, notamment dans l'utilisation du noir et blanc. Du point de vue anatomique, c'est sûr que Pratt touchait sa bille, mais il avait du mal à dessiner des animaux... Pas malin, pour une série où l'un des personnages principaux était une panthère !
A lire pour les curieux, ou les fans absolus de ce genre de fumetti "américanisés".
La comparaison avec "Pankat" ou "Coq de Combat" est inévitable au prime abord à cause du thème choisi par l'auteur, mais aussi par le caractère et l'origine qu'à voulu donner Baru à son héros. Nous revoilà avec un boxeur de talent, sorti du fin fond de la mouise, qui est flanqué d'un caractère de chiottes, et accessoirement qui est une belle ordure. Moui, encore.
J'exagère bien sûr, mais en fait ce n'est pas réellement un défaut et on ne peut certainement pas soupsonner Baru d'une quelconque repompe puisque le traitement de l'histoire est lui complètement différent (ouf).
Et finalement je me suis laissé une fois encore prendre au jeu de ce ptit jeune qui n'en veut, aidé en cela par le dessin de Baru qui ne laisse rien au hasard et nous en met plein la vu avec certaines action dynamique au possible.
J'imagine que le T2 sera le dernier ? J'espère, il ne serait pas bon que ça s'éternise.
Et voilà, je me retrouve comme un con face à mon inculture : ArzaK fait référence à Little Nemo et je n'ai pas lu Little Nemo. Blam.
Bon, ceci dit, j'ai lu Little Ego, et à part cette référence semble-t-il évidente de Giardino à Mac Cay, je crois pouvoir dire que c'est plutôt sympa, même si ça reste quand même très gentillet.
En fait, Giardino est un peu un Dieu quand il s'agit de dessiner de belles femmes, et il ne se fait pas prier ici. Little Ego se laisse donc aller à nous montrer ses superbes courbes à chaque page (ou presque) dans de petits rèves souvent amusant et toujours très loin de la morale ;)
Un bon moment de lecture, mais c'est un peu trop léger pour que je pense à l'acheter.
Tiens, de la BD érotique comme je n'en avais jamais lu.
Bien sûr, les histoires ne volent pas bien haut vu qu'elles sont courtes et sans textes, mais l'ambition n'est pas là.
Comme le fait remarquer ArzaK, le découpage et surtout le temps entre 2 images étant très faible, on a une réelle impression de mouvement une fois qu'on a pris le pli de suivre les cases de haut en bas, de gauche à droite.
J'ai une très nette préférence pour le 2e tome qui est bien plus abouti selon moi. Il est plus travaillé niveau dessin, mais surtout niveau "morphing" de cases en case, alors que le 1 fait généralement des morphing de seins à fesses (certes jolis, mais assez classiques et répétitifs)
C'est vraiment dommage que ça ne se trouve plus dans le commerce...
J'ai lu La Métamorphose pour la 1ère fois il y a plus de 10 ans, et on peut dire que ça m'avait vraiment marqué à l'époque.
En lisant cette adaptation en BD, j'avais un peu peur de détruire le monde que j'avais imaginé d'après la livre et d'après l'univers de fou décrit par Kafka, et j'ai finalement été très étonné de voir que le dessin de Kuper colle parfaitement à ce que j'avais jusqu'à maintenant imaginé. L'immersion a donc été totale dès le début.
Le seul élément qui m'a un peu gêné est que la traduction ne semble pas avoir été la même dans l'adaptation BD et dans le livre que j'ai lu plusieurs fois. J'ai donc un peu été gêné parfois par des passages dont je me souvenais et dont la traduction me faisait sortir la tête du bouquin en grimaçant.
A part ça, c'est assez fabuleux de voir du Kafka en BD, surtout que le style graphique de Kuper est très particulier (l'utilisation de la carte à gratter donne vraiment un effet sympa) Il réussit à donner un côté ignoble et niais à notre cher grégor, ce qui correspond parfaitement au personnage décrit par Kafka.
Une sacrée bonne idée que cette adaptation :)
Avec une couv' comme ça, ça fleurait bon la mauvaise BD (et honnêtement, on dirait une maquette de chez soleil)
Pourtant, j'étais curieux de voir ce que ça pouvait donner et je ne regrette pas ma lecture parce que cette BD n'a pas de défaut majeur, pas de truc rédhibitoire... si l'on omet sa banalité incroyable.
En fait, le dessin est bien plus que correct, il est même carrement agréable et les couleurs sont très réussies. On voit clairement que le scénario est bien ficelé et plutôt prenant.
Résultat : j'ai passé un moment de lecture agréable.
Ceci dit, j'ai quand même clairement l'impression d'avoir lu cette histoire des dizaines de fois, donc je n'ai pas une réelle envie d'acheter ce 1er tome. On verra quand le T2 sera sorti et que je l'aurais lu.
Je m'attendais à des pauvres récits de nanas bien mièvres et bien sûr sans intérêt puisque féministe etc, mais non, loin de là, et j'ai même été très surpris de voir un discours carrement abouti dans une BD qui semblait au 1er abord carrement légère.
C'est assez rare ce genre de bouquin dont l'idée de base est finalement carrement bateau, mais qui arrive à intéresser grace à des thèmes particuliers, à un découpage simple et efficace, un dessin et des couleurs très propres et surtout un réel humour qui fait souvent mouche.
Les nanas sont des garces, les mecs des salauds, mais le mondes est quand même beau dans ce one-shot :)
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La bête est morte
Bonne bd, qui est à mon sens bonne à lire pour connaître ce qui s'est fait il y a quelques années... L'idée est sympa, l'histoire illustrée par les animaux est vraiment une bonne idée qui marque par son modernisme (art spiegelman, par exemple)... Ce qui est "intéressant" c'est de voir la vue qu'avaient les français de cette guerre et celle que l'on a maintenant. Certains événements m'étaient totalement inconnus et d'autres me semblent carrément manquants... J'ai été notamment marqué par le peu de références aux camps de concentration. Le chauvinisme qui se dégage de cette BD est assez amusant. Le dessin est sans plus à mon sens : à la fois recherché mais aussi des fois simpliste. Je trouve que c'est ce qui caractérise cette Bd; recherchée mais simpliste. Cependant, je me trouve tout de même un peu sévère, car cette BD a été écrite il y a bien longtemps, et notamment en période d'occupation, ce qui est déjà un exploit... A lire, à acheter éventuellement, mais personnellement ce ne sera pas à la tête de ma bibliothèque.
Beck
Attendons ce que ça va donner mais pour le moment cette série est très bien partie... Je trouve qu'on retrouve un peu le bon côté rock, de Nana, mais avec des personnages un peu plus proche de nous (de moi en tout cas)... J'aime beaucoup le héros qui fait son éducation musicale et son apprentissage de la vie en même temps... J'adore toutes les références rock qui sont dans ce manga, et vous pouvez écouter toutes les références de disques qui sont données, c'est toujours du premier choix (à mon sens)... Référence rock parmi d'autres : la guitare sur le couv' du troisième tome est celle de David Gilmour (Pink Floyd of course)... Ce manga est très distrayant, il m'a totalement emporté dans son monde... J'aime beaucoup les dessins, dont se dégage une relative puissance, notamment quand les groupes jouent. Par contre le troisième tome se ralentit (effet de la parution hebdomadaire ???), et ralentit la série... En effet les deux premiers tomes sont caractérisés par un grand dynamisme, qui s'étouffe dans le troisième tome. Mais l'ensemble reste bon... A lire en tous cas, surtout quand vous aimez le rock... Ajout suite à la lecture du quatrième tome: Bah je confirme, je trouve que les troisième et quatrième tomes se ralentissent vraiment. J'en avais déjà parlé avant, et là je trouve qu'ils font durer le plaisir et que les choses n'avancent pas vraiment, malgré l'ajout d'un nouveau personnage. Reste que l'histoire se transforme et de façon complètement différente avec ce que j'aurais pu imaginer. On sourit un peu dans ce quatrième tome, mais je me suis vraiment dit qu'il aurait pu faire plus avec le même nombre de pages. Restent les références rock, un certain humour dans la série, et la sympathie des personnages. J'espère que le tout va se reprendre. Ajout après le cinquième tome: Oh là après avoir fait preuve de ralentissement, ils ont trouvé la cinquième vitesse, voir la sixième. Je suis vraiment déçu par ce tome, qui permet au héros, qui au départ n'était pas doué ni en guitare, ni avec les potes, ni avec les filles, de devenir un dieu vivant avec les plus belles demoiselles du Japon à ses pieds... Franchement je trouvais que c'était pas mal au départ pour la simplicité des situations, la fraîcheur de l'histoire et les références rock, mais j'ai peur de l'emballement et de l'exagération... Il paraît que le nombre de tomes final n'est pas connu, mais si ça continue comme ça on va avoir le droit à la révolution rock la plus grande après Hendrix...
Redhand
Alors, tout d'abord je trouve le dessin franchement bien le héros en rouge et blanc-gris et vraiment bien fait, merci Alberti! (en plus les couleurs sont vraiment agréables) Au niveau du scénario il y a la base un monde après l'apocalypse, sujet au demeurant classique mais bien traité par Busiek. Donc on a un héro qui ne se souvient plus de rien d'avant et qui ne sait pas pourquoi il super méga fort, bon je sais c'est classique voir commun mais ici c'est pas mal fait qu'en même. Donc franchement bien et on attend la suite avec impatience pour savoir ce que va devenir Redhand dans un monde qu'il ne connait pas et où il n'est pas le bienvenu. En plus c'est contre les dieux et moi je suis athée donc c'est parfait!
L'Ombre (Les Jouets du Général)
Précision par rapport à l'avis d'ArzaK : il y eut en 1980 une première parution -partielle- de la série L'Ombra, aux Editions Albin Michel. Pour en revenir à l'album lui-même, je suis assez d'accord avec ArzaK. On a l'impression de lire à chaque fois la même histoire, caractérisée par des péripéties aussi nombreuses que fantaisistes... Etrange mélange entre James Bond, Mandrake et Le Fantôme du Bengale, cette série nous fait découvrir un justicier en marge, qui s'en sort toujours sans dommage. Il est accompagné d'un Asiatique un peu crétin et d'une panthère qui passe son temps à suivre le héros. La première histoire peut amuser, par son côté "péripéties sans fin", mais on s'en lasse très vite. Concernant la réalisation, il faut savoir qu'il s'agit là d'une oeuvre de jeunesse de Pratt, et qu'il cherche encore son style. J'ai d'ailleurs cru déceler des influences de Jijé, notamment dans l'utilisation du noir et blanc. Du point de vue anatomique, c'est sûr que Pratt touchait sa bille, mais il avait du mal à dessiner des animaux... Pas malin, pour une série où l'un des personnages principaux était une panthère ! A lire pour les curieux, ou les fans absolus de ce genre de fumetti "américanisés".
L'Enragé
La comparaison avec "Pankat" ou "Coq de Combat" est inévitable au prime abord à cause du thème choisi par l'auteur, mais aussi par le caractère et l'origine qu'à voulu donner Baru à son héros. Nous revoilà avec un boxeur de talent, sorti du fin fond de la mouise, qui est flanqué d'un caractère de chiottes, et accessoirement qui est une belle ordure. Moui, encore. J'exagère bien sûr, mais en fait ce n'est pas réellement un défaut et on ne peut certainement pas soupsonner Baru d'une quelconque repompe puisque le traitement de l'histoire est lui complètement différent (ouf). Et finalement je me suis laissé une fois encore prendre au jeu de ce ptit jeune qui n'en veut, aidé en cela par le dessin de Baru qui ne laisse rien au hasard et nous en met plein la vu avec certaines action dynamique au possible. J'imagine que le T2 sera le dernier ? J'espère, il ne serait pas bon que ça s'éternise.
Little Ego
Et voilà, je me retrouve comme un con face à mon inculture : ArzaK fait référence à Little Nemo et je n'ai pas lu Little Nemo. Blam. Bon, ceci dit, j'ai lu Little Ego, et à part cette référence semble-t-il évidente de Giardino à Mac Cay, je crois pouvoir dire que c'est plutôt sympa, même si ça reste quand même très gentillet. En fait, Giardino est un peu un Dieu quand il s'agit de dessiner de belles femmes, et il ne se fait pas prier ici. Little Ego se laisse donc aller à nous montrer ses superbes courbes à chaque page (ou presque) dans de petits rèves souvent amusant et toujours très loin de la morale ;) Un bon moment de lecture, mais c'est un peu trop léger pour que je pense à l'acheter.
Cinéma
Tiens, de la BD érotique comme je n'en avais jamais lu. Bien sûr, les histoires ne volent pas bien haut vu qu'elles sont courtes et sans textes, mais l'ambition n'est pas là. Comme le fait remarquer ArzaK, le découpage et surtout le temps entre 2 images étant très faible, on a une réelle impression de mouvement une fois qu'on a pris le pli de suivre les cases de haut en bas, de gauche à droite. J'ai une très nette préférence pour le 2e tome qui est bien plus abouti selon moi. Il est plus travaillé niveau dessin, mais surtout niveau "morphing" de cases en case, alors que le 1 fait généralement des morphing de seins à fesses (certes jolis, mais assez classiques et répétitifs) C'est vraiment dommage que ça ne se trouve plus dans le commerce...
La Métamorphose
J'ai lu La Métamorphose pour la 1ère fois il y a plus de 10 ans, et on peut dire que ça m'avait vraiment marqué à l'époque. En lisant cette adaptation en BD, j'avais un peu peur de détruire le monde que j'avais imaginé d'après la livre et d'après l'univers de fou décrit par Kafka, et j'ai finalement été très étonné de voir que le dessin de Kuper colle parfaitement à ce que j'avais jusqu'à maintenant imaginé. L'immersion a donc été totale dès le début. Le seul élément qui m'a un peu gêné est que la traduction ne semble pas avoir été la même dans l'adaptation BD et dans le livre que j'ai lu plusieurs fois. J'ai donc un peu été gêné parfois par des passages dont je me souvenais et dont la traduction me faisait sortir la tête du bouquin en grimaçant. A part ça, c'est assez fabuleux de voir du Kafka en BD, surtout que le style graphique de Kuper est très particulier (l'utilisation de la carte à gratter donne vraiment un effet sympa) Il réussit à donner un côté ignoble et niais à notre cher grégor, ce qui correspond parfaitement au personnage décrit par Kafka. Une sacrée bonne idée que cette adaptation :)
Les 4 Princes de Ganahan
Avec une couv' comme ça, ça fleurait bon la mauvaise BD (et honnêtement, on dirait une maquette de chez soleil) Pourtant, j'étais curieux de voir ce que ça pouvait donner et je ne regrette pas ma lecture parce que cette BD n'a pas de défaut majeur, pas de truc rédhibitoire... si l'on omet sa banalité incroyable. En fait, le dessin est bien plus que correct, il est même carrement agréable et les couleurs sont très réussies. On voit clairement que le scénario est bien ficelé et plutôt prenant. Résultat : j'ai passé un moment de lecture agréable. Ceci dit, j'ai quand même clairement l'impression d'avoir lu cette histoire des dizaines de fois, donc je n'ai pas une réelle envie d'acheter ce 1er tome. On verra quand le T2 sera sorti et que je l'aurais lu.
Souvenirs
Je m'attendais à des pauvres récits de nanas bien mièvres et bien sûr sans intérêt puisque féministe etc, mais non, loin de là, et j'ai même été très surpris de voir un discours carrement abouti dans une BD qui semblait au 1er abord carrement légère. C'est assez rare ce genre de bouquin dont l'idée de base est finalement carrement bateau, mais qui arrive à intéresser grace à des thèmes particuliers, à un découpage simple et efficace, un dessin et des couleurs très propres et surtout un réel humour qui fait souvent mouche. Les nanas sont des garces, les mecs des salauds, mais le mondes est quand même beau dans ce one-shot :)