Les derniers avis (105371 avis)

Par A.bomba
Note: 1/5
Couverture de la série La Bombe (Now future)
La Bombe (Now future)

Il est vrai que cette héroïne est pour le moins attirante de par ses formes généreuses... A l'instar du posteur de ce tome, le dessin m'a attiré (non non, pas la fille!). Mais les couleurs sont trop uniformes, et donnent à l'ensemble une qualité médiocre. Si le trait en lui même pourrait se développer, l'auteur n'y a certainement pas vu une nécessité ! Niveau scénario, léger, très léger ! Pourtant l'idée de base du clonage est bonne, mais relativement mal développée, et cela finit totalement platement... En bref, heureusement que je n'ai pas payé pour ça, j'aurais eu mal au porte-monnaie ! Ce n'est vraiment pas une bd indispensable. Quoiqu'il en soit messieurs, les formes généreuse de la demoiselle ne pourront pas vous laisser indifférent ! Mais dans ce cas il y a d'autres BD du genre érotique et mieux gérées niveau histoire (cf Manara et tant d'autres).

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 2/5
Couverture de la série La Folle du Sacré-Coeur (Le Coeur couronné)
La Folle du Sacré-Coeur (Le Coeur couronné)

Eh ben, encore trouvé par hasard sur les quais, cette Bd est plus qu'étrange. Certes on y trouve deux grand maîtres de la BD, Jodorowsky avec des scénarii à tendance divine et mystique! Et Moebius à qui l'on doit de si beaux albums SF. Ils nous on créé un oeuvre assez étrange! Les personnages sont ahuris et totalement fanatiques. Le prof est très destabilisé dans sa vie et la religion lui sert d'exutoire. Elysabeth quant à elle est totalement persuadée d'être élue des dieux, bref une illuminée. (pas prude du tout pour une illuminée d'ailleurs!) Je n'ai pas lu les deux tomes suivants. J'avoue ne pas du tout en avoir envie. J'espère m'y mettre un jour, car la fin du 1er laisse une drôle d'impression, un peu dérangeante je dirais... bah un jour peut-être mais ce n'est certes pas un priorité. Côté dessin, moebius me déçoit un peu! j'étais habituée à quelque chose de différent. Comparé à "l'incal" où au "monde d'edena" ou encore "la Déesse", cet ouvrage me paraît moins travaillé. Mais comme c'est du réaliste, peut-être est-ce l'atmosphère désirée par les auteurs ? La catégorie adulte dans ma bibliothèque est un choix délibéré de censure car autant l'incal est abordable dès douze ans, autant ce livre contient une ambiance très dépravée (ce n'est pas que du sexe, mais quand même!) Ce n'est pas une BD culte, rien d'extraordinaire, mais les amateurs des auteurs référencés seront peut-être curieux de la découvrir ! A vous de voir quoi.

20/12/2003 (modifier)
Par vestre
Note: 4/5
Couverture de la série Broussaille
Broussaille

Voilà une série de très bonne qualité, sa lecture est reposante, comme un joli rêve. Le dessin est superbe. A consommer sans moderation pour les grands enfants que nous sommes.

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Ah quelle belle lecture. Quelle chouette histoire et quel super auteur ! Larcenet atteint un excellent niveau dans le 9e art. Son originalité est maintenant dans la diversité de ses écrits. Il maîtrise le scénario. Il y insère du ressenti personnel, de l'émotion et de l'intelligence. Cette bd est touchante de désarroi et de lucidité. L'étonnement m'a saisi à la première lecture, et les sentiments qui inspirent le personnage principal m'ont semblé tellement vrai que je n'ai pu m'empêcher d'y voir un vécu de l'auteur. Et adolf "con d'chat" m'a tout simplement ému. Cela dit, j'adore les chats à la base donc rien d'extraordinaire à mon trouble. Le héros est si perturbé que j'ai eu peur de lui, on a toujours peur des êtres sensibles et égarés, ils nous ressemblent tant. Mais la beauté qui s'immisce dans cette histoire vous tend la main et vous laisse un espoir rayonnant, surtout tangible et proche. "Magnifique" est le mot qui me vient à l'esprit quand je pense au combat ordinaire, un titre si bien trouvé et qui colle tellement à nos propres combats. Que du bon dans cette bd. Lisez là si vous ne l'avez déjà fait, et relisez là encore et encore...

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série Broussaille
Broussaille

J'ai découvert Broussaille dans le journal de Spirou, le dernier album, "un faune sur l'épaule", est en fait le premier que je lis, et je ne suis en rien déçue. Au contraire, Frank touche du doigt un thème qui m'est cher, la spiritualité de l'homme et ces instants de prise de conscience que l'on peut avoir dans sa vie. Pendant un instant notre esprit est ouvert au monde et à sa magie. Ici c'est sous la forme d'un faune que ce monde parle à notre héros. Cet être merveilleux, ce gardien de l'univers, intermédiaire entre les dieux, la nature et les hommes, va guider notre ami au travers d'une quête, un retour au monde profond qui sommeille en chacun de nous. Ce livre est destiné à la jeunesse, tout y est simplement expliqué mais reste parfois hermétique pour un enfant de 10 ans. Il peut cependant être l'amorce d'un dialogue, d'un questionnement intérieur qui permet d'ouvrir les yeux sur l'écologie, la course au progrès et la vitesse du monde moderne. L'auteur nous emporte dans ses rêves et le voyage fait de couleurs et de simplicité ravira les mémoires et réveillera les poètes. Le graphisme est simple, plein de naïveté, la couleur est bien composée, c'est un album lumineux. Des cases de différentes tailles et parfois éclatées légèrement permettent à l'oeil de s'épanouir sur une planche plusieurs minutes sans ennui. Les textes sont commes des petits poêmes, faits de citations ou de pensées. On y apprend ce qu'est un arbre et on se prend à apprécier cette nature sur papier... Je citerai notre héros : " c'est très bien qu'il y ait le mot "libre" dans équilibre !", et c'est tout à fait l'impression que laisse cet album : un sentiment de liberté vous envahit quand on ferme ce livre. En conclusion, un album très sympathique, sans prétention, Frank nous emmène en voyage dans son univers poétique, on réfléchit et surtout on s'évade. Bien que destiné à la jeunesse comme je le disais, les plus grands, ceux qui aiment rêver, et ceux qui ont gardé une âme d'enfant, seront ravis de parcourir ce monde sur papier et d'apprécier un instant le romantisme de Broussaille. je le conseille à tous, aux grands comme aux petits, car il se lit, se relit, et mérite qu'on s'y attarde car c'est un livre lumineux...

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série Les Passagers du vent
Les Passagers du vent

Dans les cinq tomes des "passagers du vent", au-delà de l'aventure, François Bourgeon nous entraîne au plus profond des êtres qu'il dépeint. Ayant su rassembler une documentation rigoureusement sélectionnée, il l'utilise avec intelligence, sans jamais laisser son amour pour l'histoire entraver ou alourdir ses talents de conteur ! (cf commentaire 4ème de couverture Glénat) Tome 1 : La fille sous la dunette Ce premier livre met en place les deux personnages principaux : Isa la fière et Hoel le matelot breton. C'est le début d'une part de l'histoire de la France à l'époque florissante des navires et du commerce. Donc un scénario classique et historique. Mais au milieu d'une belle intrigue sur fond de passion et de douleur. Le graphisme est le style de Bourgeon, rond et expressif. Il n'est cependant pas encore épanoui au niveau des personnages. Malgré tout, les détails du vaisseau sont le fruit d'un grand travail. Tout y est très réaliste, les dialogues sont recherchés et le langage de matelot vous en apprend beaucoup. Plongez au coeur de ce conte instructif et enrichissant. Tome 2 : Le ponton L'intrigue se précise, et deux autres personnages font ici leur entrée. Mary et son officier. Ils suivront à l'issu de cette histoire nos amis Isa et Hoel vers un destin inéluctable. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. En grand conteur qu'il est, Bourgeon réussit à vous envoûter dans un monde où chaque personnage est profondément humain. La qualité de son travail montre son talent (j'aime énormément Bourgeon !). Il peaufine ses dialogues autant que son trait expressif. Les couleurs instaurent une ambiance chaude et lumineuse. Les personnages sont marqués par leur personnalité. Tome 3 : Le comptoir de Juda Plus on approche de la fin, et plus l'univers se précise. Il y a peu de temps, tout au plus 219 ans, les hommes traitaient leurs congénères comme du bétail ! Bourgeon aborde ici les conflits de l'esclavage et sa monstruosité. La colonisation prend toute son envergure et les hommes poursuivent leur soif du pouvoir et de richesse au mépris du respect de l'humanité. Ce récit prend une ampleur fondamentale et engagée. Mais l'intrigue est toujours là et les rebondissements sont liés au caractère impétueux des personnages. je l'ai déjà dit et je le redis, c'est du grand art. Les couleurs sont aussi chaudes que l'afrique. Embarquez-vous sans peur dans une partie de notre histoire. Tome 4 : L'heure du serpent Chaque personnage de cette partie du récit nous propose sa vision du royaume d'Abomey. On entre dans l'afrique mystérieuse et envoûtante. Les passions se déchaînent et entraînent nos amis vers un futur dangeureux mais inéluctable. Des jours et des semaines de recherches fastidieuses en archives se transforment pour nous en une découverte captivante, bien loin de notre temps, et hors de notre espace. Bourgeon ne fait que confirmer son talent de conteur et de peintre ! La femme, sous son trait, est particulièrement ensorcelante. Je ne le répèterai pas assez, c'est du grand art ! Tout se tient, on s'identifie très fortement aux personnages et à leurs faiblesses ou forces. Les couleurs au pinceau donnent toute l'atmosphère à l'histoire. Et les détails du bateau sont exceptionnels de talents. Tome 5 : Le bois d'ébène voilà le dernier épisode de cette grande aventure. si vous avez suivi depuis le début nos compagnons, vous aurez alors grandi en esprit et en vérité. J'ai beaucoup aimé ce récit et ces bouts de vie partagés, un vrai voyage. C'est du vécu (identification oblige!). Vous trouverez dans cette partie de l'histoire, que vous soyez noir ou blanc, matelot ou officier, femme ou homme, un sentiment de dépendance à notre propre histoire du monde. N'ayez pas honte, mais pardonnez nos faiblesses. Le travail de Bourgeon est rigoureux et perfectionniste. Que ce soit la minutie des dialogues ou l'humanisme des personnages, tout est précis. Quant aux couleurs, c'est de la gouache sous un pinceau réaliste, forcément chaleureuses. Erudits ou amateurs, vous serez emportés par notre ami narrateur de l'histoire des hommes. Un must obligatoire à découvrir, et à relire régulièrement.

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série El Gaucho
El Gaucho

Voilà deux grands maître Italiens, Pratt que l'on connaît pour notre ami Corto Maltese (mon héros,love love :) ), et Manara pour ses héroïnes ultra érotiques (hum !). Ils se sont réunis ici pour nous raconter à leur manière une histoire où l'amour est maudit. Rassurez-vous, rien de "fleur bleu" dans cette histoire, loin de là ! Il y règne une atmosphère entre horreur humaine et érotisme le tout sur fond de colonialisme et de génocide. Avis aux amateurs ! J'aime le trait clair de Manara, il réhausse et affine le graphisme de ses personnages, et les décors aussi. Les femmes sont surréalistes en beauté (à faire pâlir d'envie les plus machos et les plus jalouses). Pas de couleur dans l'album que j'ai lu, un style épuré qui ne gâte rien, du noir et blanc avec un souci du détail. Le scénario est du pur Hugo Pratt, une histoire d'aventurier du monde grâce à laquelle les filles rêvent de héros et les garçons du grand frisson. Il est vrai que mon goût se porte sur l'histoire du monde vu par les yeux d'auteurs de BD. Mais quand cela est si bien montré, il ne faut pas résister ! Laissez-vous emporter par le voyage.

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série Idées Noires
Idées Noires

François Nourissier à écrit : "quand on met les pieds dans les idées générales... on glisse !". Franquin a mis les pieds dans ses idées noires afin de les faire glisser hors de lui. Et surtout de nous faire rire. Pas aux éclats mais de bonne grâce et avec cynisme. Et il fait mouche à chaque planche. Avec une insolence "taquine", il désavoue les armes, vomit les mauvais côtés de l'humanité, et nous met devant l'évidence que l'être humain est parfois, voire souvent, pathétique. "Idées noires" est sombre, mais paradoxalement stimulant. Le bon temps où il paraissait à fluide glacial me manque. Il aurait encore beaucoup de choses à dire sur ses pairs, ce cher homme ! Un must à avoir. Un phénomène comme Franquin se lit sans fin.

20/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 3/5
Couverture de la série Les voyages de Takuan
Les voyages de Takuan

Takuan, héros bouddhiste perdu au milieu d'un moyen-âge précaire et violent ! Toujours ce mélange historique et surnaturel qui vous embarque dans l'histoire des hommes. Tome 1 Le Tendre signe un scénario ou la religion est omniprésente. Mais la volonté de ses personnages à affronter leur peur est le moteur de l'action. Dans ce tome, ils se découvrent et s'affrontent. Les trois héros vont se retrouver mêlés au destin de cette petite fille sauvée de justesse d'une mort atroce. Niveau illustrations, un trait sec et des couleurs plutôt pâles avec tout de même des décors intéressants. Les ombres quant à elles ne sont pas excellemment fignolées. La mise en page est parfois éclatée et je reconnais que ça amène une petite profondeur. L'ensemble se laisse découvrir agréablement. Tome 2 L'aventure continue sur un terrain d'horreur. Comme dans le 1er opus, Takuan et ses amis font face à l'ignominie des hommes. Ce que j'apprécie dans le scénario de Le tendre, c'est le choc des cultures asiatiques et européennes à une époque où le voyage était une grande aventure. L'atmosphère qui règne est toujours d'actualité, empreinte de violence. Surtout que le Livre de Sang a été écrit par un serial killer (un quoi? un serial killer !) dénommé le maréchal Gilles de Rais, très bon ami de notre chère Jeanne d'Arc, et tueur d'enfants à ses heures (véridique !). Quoi qu'il en soit, cette histoire m'a fait froid dans le dos... Le trait est acéré comme le scénario, on ne peut parler de beauté mais plutôt d'un graphisme sec et étiré qui rend l'ambiance terrible. Des couleurs sombres et parfois très rouges (c'est normal vu l'histoire). En bref, un livre qui interpelle et laisse un goût amer au fond des yeux (si si les yeux goûtent parfois !). Avec le recul, je m'aperçois quand même que je ne le relirai pas souvent. En effet, je vois trop ça en regardant les actualités. Brrr allez, une bonne BD quand même ! Tome 3 : Taduc au dessin Et hop, l'aventure continue. Le Tendre parvient sur trois tomes à créer des histoires qui tiennent en haleine. Le périple de nos trois amis est plein de rebondissements et de dangers. (gasp) Je trouve l'allégorie de l'ours (bêbête que j'affectionne particulièrement avec les loups !) très intéressante. C'est un animal que l'on trouve souvent dans les histoires du moyen-âge et qu'on voit disparaître de nos jours (un peu de militantisme pour le WWF !). Bon le scénario se tient, il n'est pas lassant, et c'est le principal. On y trouve toujours l'horreur et la bêtise humaine, mais n'est-ce pas notre lot quotidien ? Côté graphisme, on change ! C'est Taduc qui prend la relève. Avec un trait moins acéré et des couleurs plus chaleureuses. Cependant, il a su garder une certaine froideur dans le visage des personnages, cela leur donne du caractère et correspond à l'atmosphère de l'histoire. Je préfère ces dessins a ceux des premiers tomes. Pour parler franchement, je préfère ce tome au second d'ailleurs. (voilà je l'ai dit !). Je n'ai fait que survoler le T4 dans une librairie, quant au T5, je ne l'ai pas lu du tout, donc affaire à suivre...

20/12/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Mémoires d'un incapable
Mémoires d'un incapable

Je vais faire un peu descendre la moyenne, mais retenez surtout ceci de mon avis : « Mémoires d’un incapable », même si je suis moins enthousiaste que les autres, est une bd à lire et à acheter. Même si pour moi, les grandes qualités de cette bd sont un peu gâchées par certains défauts. Le plus gros de ces défauts, c’est le côté un peu prévisible de l’intrigue, tant les clichés abondent : le gars qui pète les plombs et tue toute sa famille, les voisins beaufs et cons, la manière dont sa vie a basculé (engueulade avec le patron…) autant d’éléments ultra prévisibles déjà présents dans mille et unes histoires qui nous racontent déjà la même chose. Heureusement, « Mémoires d’un incapable », ce n’est pas QUE des clichés, c’est aussi un dessin vivant et très expressif qui sait marier les styles selon les nécessité de la narration : cela va du très léché à l’hystérique…Une narration voguant sans cesse entre représentation mentale et réalité qui nous réserve quelques effets de transition des plus réussis et une surprise finale plutôt bien amenée… En résumé : un canevas trop classique sauvé par quelques idées géniales.

20/12/2003 (modifier)