El Gaucho

Fin du XIXeme siècle, la Toldeira de Namuncura région de Buenos Aires. Des soldats arrivent pour distribuer les terres aux indiens ou pour les tuer. L'histoire, égale à elle-même, et on la connaît si bien !
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Auteurs italiens Cimoc Les coups de coeur des internautes Manara Pratt
Ils vont rencontrer un homme au visage buriné par le temps ! Il n'est pas indien, on l'appelle Paraun, mais autrefois, il s'appelait Browne. Tambour de 71eme chasseurs écossais, du temps des invasions anglaises, pendant l'hiver 1806-1807. Il a plus de cent ans, et a vécu une belle histoire... Sur fond de colonisation, notre tambour et la "chaleureuse" Molly vont vivre une aventure inoubliable... Une vie remplie d'aventures et de femmes. Une surtout... Molly, Molly Malone une poissonnière de Dublin achetée à la prison de la même ville par un sergent et vendu comme prostituée aux navires coloniaux !
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Date de parution | Janvier 1995 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


On sert un roi lointain pour gagner une misère… - Ce tome contient une histoire complète et indépendante de toute autre. Son édition originale date de 1995. Il a été réalisé par Hugo Pratt (1927-1995) pour le scénario et par Milo Manara pour les dessins, Christine Vernière pour les couleurs, Pomme Verte pour le lettrage. Avant d’être rassemblées en album, ces planches ont été publiées dans les numéros 179 à 184 de la revue (À suivre) entre décembre 1992 et mai 1993. L’album comprend cent-vingt-huit pages de bande dessinée. L’ouvrage s’ouvre avec un texte de Vincenzo Mollica évoquant la relation et la collaboration entre les deux auteurs., agrémenté d’une lettre de Pratt à Manara et de quelques croquis préalables de Pratt. Puis vient un texte de Michel Pierre qui apporte des éléments de contexte historique, en particulier sur le parcours de Tom Browne (le personnage principal du récit), sur l’armada de navires des Britanniques, sur la place de la franc-maçonnerie dans l’histoire de l’impérialisme anglais, l’opposition entre les loges d’obédience britannique et celles plus révolutionnaires animées par des Français (Indépendance de la Croix du Sud), et enfin les promesses d’affranchissement et de liberté pour les esclaves noirs des riches plantations. Il s’agit de la deuxième collaboration de ce duo de créateurs, après Un été indien (1987), Alfred du meilleur album étranger au festival d'Angoulême 1987. Quelque part en Argentine en 1890, une troupe de soldats se dirige vers un groupe de tentes précaires au beau milieu d’une grande prairie. Le cavalier de tête annonce qu’ils arrivent à la Tolderia de Namuncura. Le gradé remercie son sergent et annonce qu’il est temp d’œuvrer pour la patrie. Le chef de tribu indique aux Indiens que c’est la fin, que ceux qui veulent partir le fassent maintenant. Lui reste ici avec Paraun. Tous les autres partent. Le commandant du détachement ordonne que personne ne tire sans son ordre. Arrivé devant les tentes, il descend de cheval et s’annonce : il est le capitaine Chiclana. Il est accueilli tranquillement par Manuel, l’Indien qui est resté. Le capitaine lui annonce qu’il va devoir le suivre jusqu’au fort, ce qu’accepte son interlocuteur en précisant qu’il viendra seul. Ce dernier propose que le capitaine entre dans la tente, pour qu’ils prennent un maté, éventuellement manger un chien si les soldats en attrapent un. À l’intérieur, Manuel présente un vieil homme assis en tailleur : Paraun, un vieux de cent ans qui a encore toutes ses dents. Il fait observer que Paraun est huinca, comme le capitaine, un blanc et chrétien. Chiclana demande à Hermosid de venir, de prendre note qu’aujourd’hui dans la Tolderia du cacique Namuncura, ils ont trouvé un vieillard de race blanche. Puis il retourne à l’extérieur pour discuter avec Manuel. Le soldat entame la conversation avec le vieillard en lui demandant son nom. Ce dernier répond : Tambour, Tom Browne, du 71e chasseurs écossais sous le commandement du général William Carr Beresford. Il était tambour anglais pendant l’hiver 1806-1807, à l’époque il avait seize ans. À bord d’un navire militaire, deux gradés, un Anglais et un Écossais, observent la ville de Buenos Aires : pas de mouvement de troupes en vue. Ils sont ici pour combattre les Espagnols. Deuxième collaboration entre Pratt & Manara : la scène d’ouverture plonge le lecteur dans un endroit non précisé, au milieu d’un troupe de soldats portant un uniforme spécifique, sans que le pays ne soit explicité. Il lui faut donc être attentif pour relever les bribes d’information qui lui permettront d’établir contexte. Le vieil homme indique qu’il était tambour anglais pendant l’hiver 1806-07, et qu’il avait seize ans, qu’il en a maintenant cent. Le très jeune soldat évoque le temps des invasions anglaises, ce à quoi Tod Browne parle du Río de la Plata devant Buenos Aires. En fonction de sa culture, le lecteur identifie alors le contexte historique, ou il peut aller se renseigner. Il s’agit de la prise de Buenos Aires lors des invasions britanniques du Río de la Plata, opération débutée en 1806. Ainsi au clair sur le contexte historique, il se trouve à même de situer les personnages apparaissant au fur et à mesure, sans être présentés : Home Riggs Popham (1762-1820) amiral britannique, Rafael de Sobremonte (1754-1827) vice-roi du Río de la Plata, William Pitt (1759-1806) premier ministre du Royaume-Uni, William Carr Beresford (1768-1854) commandant de l’armée britannique, et certains dont il est simplement fait mention comme Jacques de Liniers (1753-1810) Français succédant à Sobremonte en tant que vice-roi du Río de la Plata. S’il a pris soin de lire le texte introductif de Michel Pierre, bien lui en a pris car ainsi averti, le lecteur en vaut deux et se trouve à même de comprendre l’échange inattendu sur l’influence des différentes Loges maçonniques présentes dans cette région du monde. L’autre thème majeur développé dans cette introduction concerne la liberté potentielle des peuples autochtones, et il s’apprécie par lui-même au cours de la lecture. Le récit commence avec la découverte d’un centenaire en bon état de santé, et il a encore toutes ses dents. Le lecteur peut imaginer qu’il va découvrir toute sa vie à travers le dix-neuvième siècle, ou qu’il s’agit du premier tome de ce qui aurait pu être une série au long cours. Les décennies ayant passé depuis sa parution, il sait qu’il s’agit d’une histoire complète et indépendante et il comprend vite qu’elle est focalisée sur la fin de l’année 1806 et l’année 1807. Après dix pages d’entrée en matière en 1906, il se retrouve sur le navire amiral de la flotte britannique, en tant que témoin privilégié de la discussion entre amiraux, pour enfin sortir sur le pont et faire connaissance avec les personnages principaux : un tambour de l’armée Tom Browne, un matelot bossu Matthew Falcon et une prostituée Molly Malone. Comme dans Un été indien, l’aventure souffle sur l’intrigue : siège d’une capitale, voyages en mer, séjour dans la jungle, filles faciles dansant la gigue ou le reel, pratiques vaudous, amour impossible entre individus de classes sociales trop éloignées, violences faites aux femmes, duels entre hommes, bataille rangée, jugement expéditif, etc. Aussi bien le scénariste que le dessinateur s’en donnent à cœur joie dans ces péripéties souvent cruelles et adultes. En fonction de son inclination, le lecteur ressent plus d’intérêt pour l’histoire d’amour, ou pour la reconstruction historique, ou encore pour la manière dont les forces systémiques façonnent et contraignent les individus, et broient certaines catégories, à commencer par les faibles, que ce soient les esclaves, les peuples indigènes ou les femmes. Comme dans Un été indien, Manara s’astreint à une réelle discipline pour donner à voir ces aventures, sans se reposer sur l’érotisme qu’il maîtrise et qui a fait sa renommée. Le lecteur se trouve à la fête à chaque page. Pour les environnements, que ce soient les navires ou les paysages : les magnifiques trois-mâts de la marine britannique ancrés dans le Río Plata, les salons intérieurs où les gradés s’installent confortablement dans des fauteuils élancés, ou dans les cales sommaires où se trouvent les prostituées, sur le pont avec les cordages et les réas, sur un large fleuve s’enfonçant dans la jungle avec des nuées d’oiseaux, une mangrove, une grange dans la jungle abritant une cérémonie de Candomblé, dans la riche propriété des Perdiel, dans la campagne argentine, dans les rues de Buenos Aires lors de l’attaque, au pied d’un gibet, et de retour dans la tente des Indiens. Pour les personnages : le trait fin et délicat de l’artiste fait des merveilles pour décrire dans le menu détail les tenues vestimentaires aussi bien les uniformes que les toilettes féminines, pour donner vie aux personnages, aussi bien dans les combats que lors des danses, pour les faire habiter chaque endroit avec un naturel remarquable. Le lecteur constate également que le scénariste a densifié son propos. Il laisse régulièrement les dessins porter la narration : la cérémonie Candomblé et le massacre qui s’en suit, la danse des prostituées pour les matelots avec le joueur de cornemuse, le viol abject d’Aureliana Perdriel, la prise de Buenos Aires. Il a l’art et la manière de doser les dialogues dans les phylactères pour conserver la fluidité de la lecture. Au-delà des péripéties et des événements historiques, il met en scène comment les puissants de ce monde règnent sur les sous-fifres dans une société de classe, où les uns se partagent les richesses du monde, et les autres souffrent. Les Indiens évoquent effectivement les promesses de liberté faites par les uns et les autres, et les retours de bâton probables qui rendent cette promesse non seulement illusoire, mais aussi dangereuse. Il montre à quel point la vie n’est pas juste : que ce soit pour l’homme né bossu et considéré comme un sous homme, ou pour les femmes subissant la violence et la bestialité des hommes, pour les populations autochtones soumises au joug des colons. Il termine son récit avec l’iniquité de la justice des hommes renforçant encore l’injustice intrinsèque de chaque vie, en fonction des conditions de sa naissance, des aléas des rencontres, des grands mouvements sociétaux et historiques. Après le souffle de l’aventure d’Un été indien, le lecteur retrouve avec un plaisir anticipé la narration visuelle exquise, pleine de saveurs et élégante de Manara, à la fois canalisée dans la structure d’une solide intrigue, à la fois aiguillonnée par les tribulations et les rebondissements. De son côté, Pratt cède à ses habitudes : un contexte historique précis et savant, mais guère explicité, un regard perçant sur la condition humaine, et la portion congrue du libre-arbitre. Des aventures de haute volée.


L'association de ces deux grands noms de la BD ne pouvait donner que du bon. C'est ici le cas ce qui me fait dire qu'il existe malheureusement de nombreuse BD réalisées par de très grands dessinateurs qui au final auraient mérité un véritable scénariste, il arrive hélas trop souvent que ces talentueux dessinateurs s’exonèrent d'un scénariste pour je ne sais quelle malencontreuse raison et cela donne du joli dessin mais c'est bien tout. Mais je m'égare. Je n'ai pas grand chose à dire du dessin de Milo Manara sinon qu'il est toujours aussi beau, ici dans une version noir et blanc qui sublime son trait. Le scénario d'Hugo Pratt est bon très même, nous sommes embarqués ici dans une histoire rarement évoquée en BD, à savoir la conquête par les anglais des terres argentines en Amérique du Sud. Pour ma part je n'y connaissais rien, si ce n'est l'épisode de la guerre des Malouines, comme quoi tout n'était pas réglé entre ces deux peuples. L'histoire d'amour est bien amenée elle occulte parfois les évènements historiques sur lesquels j'aurais aimé plus de détails mais au final je ne boude pas mon plaisir. A lire.


Finalement, les collaborations entre Manara et Pratt donnent plutôt de bons résultats (voir Un été indien). Le scénario de Pratt est bon - malgré quelques ellipses surprenantes (le début ???), et beaucoup moins planant que dans les Corto Maltese. Le dessin de Manara est toujours bon et s'accomode très bien d'accompagner un vrai scénario ! D'ailleurs, à propos de Manara, ça doit être la première fois que je ne trouve pas à mon goût les femmes qu'il dessine (question peu importante ici, mais...). La tranche d'histoire qui sert de trame (les vues anglaises sur les colonies espagnoles argentines) est rarement traitée et peu connue (de moi en tout cas). En tout cas, elle habille très bien l'histoire d'amour qui est l'intrigue véritable de l'album. Une ambiance moite et violente, pour une bande dessinée qui se lit très bien.


3.5 Première fois que je lis un truc dessiné par Manara et je dois dire que j'aime bien son dessin ! En revanche, je ne sais pas trop pourquoi, je ne trouve pas les femmes qu'il dessine excitantes. Le scénario de Pratt est vraiment bien. Il est très fluide et est beaucoup plus accessible que d'autres de ses productions comme Corto Maltese. Les personnages sont assez bons bien qu'un peu stéréotypés et il y a toujours des rebondissements et j'aime ça. La seule chose que je n'ai pas aimée est le début de l'histoire qui n'a rien avoir avec le reste du récit. Et puis à la fin je me demandais si le scénariste avait prévu une suite parce qu'on dirait qu'il voulait raconter d'autres aventures avec Browne.


Cet album a, pour moi, deux énormes qualités. D’une part, le dessin séduisant de Manara, qui nous régale de quelques plans sensuels plutôt émoustillants. D’autre part, la qualité de l’évocation historique de Pratt, qui nous replonge dans une époque trouble de la colonisation amérindienne. L’histoire ne manque pas de rebondissements et aura retenu mon attention tout du long. Mais une attention finalement relative, tant je regrette le caractère très prévisible de quelques unes de ces péripéties. De plus, les héroïnes de Manara sont si troublantes qu'elles m'auront, à plus d'une reprise, distrait de ma lecture. La conclusion de l’album est également trop classique pour réellement m’émouvoir. La colorisation de Manara est une de celles qu’il a le mieux réussies, et a étonnamment bien résisté aux outrages du temps. Finalement, j’hésite entre « franchement bien » et simplement « pas mal ».


C'est la seconde production du maître (Hugo Pratt) et de son disciple (Milo Manara) que je viens de lire. Je dois dire que j'ai plutôt été tenté par celle-ci car elle ne manque pas de charme. El Gaucho a un caractère historique incontestable où on découvre que des Anglais ont essayé d'envahir l'Argentine pour la prendre aux Espagnols au début des années 1800. C'est un épisode de l'Histoire que je ne connaissais pas. Au milieu de ce tumulte, il y a une véritable histoire d'amour entre un jeune tambour anglais, Tom Browne, et une prostituée irlandaise, Molly Malone, livrée aux officiers de la flotte. Le dessin est véritablement magnifique et d'une fluidité à toute épreuve. On se croirait réellement au milieu du Rio Negro avec cette pampa aux allures sauvages. Quand on termine le récit, on a déjà le regret que cela soit déjà terminé. C'est plutôt bon signe après plus de 120 pages composant ce one-shot. On a comme l'impression qu'il s'agit d'un fragment d'histoire et qu'il y aura une suite. J'ai pas trop compris le lien entre le début de l'histoire où un vieillard genre blanc devenu indien à la Little Big Man raconte sa vie et la conclusion de celle-ci. Il y a comme une étape importante qui manque cruellement. Ceci dit, quelle belle tranche de vie !


Je ne reviendrai pas sur le dessin de Manara (qui est ici en couleur) que je trouve sublime. La ligne est ici encore plus travaillée pour rendre des personnages plus réels dans un récit avec une très forte base historique. Du coup les protagonistes gagnent en profondeur et les émotions sont plus lisibles. On y voit que Manara là où il sait si bien rendre le plaisir sur le visage de ses personnages, sait aussi y dépeindre la souffrance, notamment lors de la scène de viol de la jeune espagnole. Chose à priori rare chez Manara, l’acte sexuel dessiné ici est une douleur sans jouissance du protagoniste féminin. Par ailleurs, on sent le dessin un minimum documenté (navires, paysages, villes…) qui renforce le côté bd historique. Le scénario tient la route, mais je lui reproche un peu son manque de profondeur sur les faits liés au débarquement des anglais en Argentine et le combat avec les espagnoles. Beaucoup de thèmes sont abordés : les combats entre les différentes loges de la franc-maçonnerie, l’esclavage, l’assassinat en masse du peuple argentin et des tribus, mais ça reste un survol en marge de l’intrigue qui fait avancer cette bd et je trouve ça un peu dommage. Cette intrigue d’ailleurs est, somme toute, une histoire d’amour banale, que Pratt place très habilement dans ce contexte historique. Mais ça fonctionne, et on suit ça avec un certain intérêt.

Pratt n'a pas fait que Corto, ouf ! (Je n'aime pas Corto, allez comprendre...) Bien sûr, cette histoire avance tranquillement tout au long de ce gros album, mais il n'y a pas de longueurs; un genre de tranquillité soutenue, en somme. La fin m'a étonné par sa brutalité, mais elle est diablement réussie. Et le trait de Manara accentue encore cette douceur avec cet érotisme latent... Je pensais m'ennuyer et finalement, El Gaucho se révèle être une belle histoire.


Les bons côtés de cette BD sont son scénario original (merci Pratt) et son dessin de grande qualité (merci Manara). Effectivement, le décor de l'histoire n'a rien de banal et le tout est traité avec le regard un peu décalé, impartial et beau de Pratt, ce qui est tout à fait agréable. L'ennui pour moi, cependant, tient à deux choses. La première, c'est que cette histoire ne m'a pas franchement intéressé. Je me foutais bien de savoir ce qui allait arriver aux protagonistes, ce qui allait se passer dans l'histoire, etc... Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai absolument pas réussi à m'intégrer à l'histoire. Et je crois que ça vient justement du dessin de Manara. Il introduit trop d'érotisme à mon goût dans cette histoire autrement historique, et ça dénature la chose. Déjà, ça me trouble :) et m'empêche de bien suivre certains passages simplement parce que l'héroïne y laisse son charme agir, mais ensuite je trouve que ça dessert une bonne partie de l'histoire. Bref, un avis mitigé.

Voilà deux grands maître Italiens, Pratt que l'on connaît pour notre ami Corto Maltese (mon héros,love love :) ), et Manara pour ses héroïnes ultra érotiques (hum !). Ils se sont réunis ici pour nous raconter à leur manière une histoire où l'amour est maudit. Rassurez-vous, rien de "fleur bleu" dans cette histoire, loin de là ! Il y règne une atmosphère entre horreur humaine et érotisme le tout sur fond de colonialisme et de génocide. Avis aux amateurs ! J'aime le trait clair de Manara, il réhausse et affine le graphisme de ses personnages, et les décors aussi. Les femmes sont surréalistes en beauté (à faire pâlir d'envie les plus machos et les plus jalouses). Pas de couleur dans l'album que j'ai lu, un style épuré qui ne gâte rien, du noir et blanc avec un souci du détail. Le scénario est du pur Hugo Pratt, une histoire d'aventurier du monde grâce à laquelle les filles rêvent de héros et les garçons du grand frisson. Il est vrai que mon goût se porte sur l'histoire du monde vu par les yeux d'auteurs de BD. Mais quand cela est si bien montré, il ne faut pas résister ! Laissez-vous emporter par le voyage.
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