Les derniers avis (105269 avis)

Par Kael
Note: 2/5
Couverture de la série Nävis
Nävis

Grosse déception. Très grosse déception, même... J'aime la plupart des productions de JD Morvan, j'adore carrément le trait de Munuera, et j'aime vachement "Sillage" et son univers. "Bah alors ?!", me direz-vous... Bah alors voilà, ça ne passe pas, je me suis carrement ennuyé pendant la lecture de cet album. J'ai du mal avec les animaux qui parlent à Nävis, j'ai du mal avec ce côté "roi lion", j'ai du mal avec le ton trop enfantin de cet album. Du coup, je lirai peut-être le second tome, mais sans empressement aucun, histoire de voir comment ça évolue.

06/02/2004 (modifier)
Par Kael
Note: 4/5
Couverture de la série Fléau.world
Fléau.world

Sympatoche ce truc, très sympatoche même. Whamo a un style qui peut paraître assez peu original, mais je m'y suis bien fait, le style est régulier, lisse et sans bavure, rien à redire. C'est surtout les couleurs qui me gênent... Lerolle aurait carrément pu se déchirer un peu plus pour faire un truc moins flashy... Tant pis. Ce premier tome pose assez vite l'univers présenté et nous lance immédiatement dans l'aventure. Le problème de ce genre de chose, c'est que la présentation des perso est succinte et forcement caricaturale (oui, je sais, je ne suis jamais content, je "repproche" souvent à JD Morvan de n'être pas assez incisif dans ses premiers tomes, mais là, c'est presque l'autre extrème). Ceci dit, le monde et l'aventure me plaisent bien, y a moyen de faire une sacré bonne série, même s'il y a peu de chance pour que ça devienne la série du siècle ;)

06/02/2004 (modifier)
Par Kael
Note: 4/5
Couverture de la série La Vengeance du Comte Skarbek
La Vengeance du Comte Skarbek

Alors là, je suis sur le cul ! Autant je ne suis pas le fan absolu de Rosinski, autant cet album est graphiquement tout simplement magnifique ! Je suis sous le charme... C'est largement au dessus de Thorgal, Western ou autre chninkel, c'est indéniable. On m'avait prevenu que c'était largement inspiré par le Comte de Monte-Christo, et je ne peux que le confirmer. Ceci dit, j'ai beaucoup aimé le Comte de Monte-Christo, j'avais donc des chances d'aimer le Comte de Skarbek (le nom est juste moins poétique et moins facile à prononcer) Je n'ai pas été déçu, loin de là même. Cet album est rondement mené, certes sans grande originalité scénaristique, mais il n'y a pas de failles, tout est carré (sauf le final de la main, mais passons). Du coup, la lecture se fait facilement et on savoure pleinement le récit. J'ai vraiment senti une frustration monter lorsque j'ai terminé la lecture de ce premier tome... vivement le 2e et dernier !

06/02/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Le démon des glaces
Le démon des glaces

Je viens justement de me procurer ce mini-album dans la collection Librio (qui soit dit en passant a amélioré la qualité de son papier et la solidité de ses couvertures, tout en augmentant un peu le prix de vente) et j'ai franchement été charmé. Tout d'abord par le dessin. Tardi y emprunte le style des gravures anciennes, le tout mis en page dans un cadrage style art déco : le résultat est excellent et superbe. Ce dessin noir et blanc tout en trait et en obscurité m'a rappelé Cromwell Stone d'Andreas. Et pour une fois, les visages des personnages de Tardi, que d'habitude je trouve un peu trop exagérés et grossiers, collent parfaitement bien au reste du dessin. Cette Bd est donc particulièrement belle et c'en est dommage d'avoir une version réduite de ces dessins due à la petite taille de l'édition Librio. Ensuite, il y a le scénario. Ca ressemble à la fois à du Jules Verne et à du Edgar Poe. Il mêle l'aventure et le mystère qu'on pourrait apparenter à du fantastique mais qui se révèle de la science-fiction à la façon dont l'imaginait Verne en son temps. L'histoire n'est pas bête du tout et bien racontée. Elle ne se veut pourtant pas l'égale de scénarios complexes comme on peut en trouver de nos jours : elle a la fraicheur et la naïveté des histoires du siècle dernier auxquelles elle rend hommage. Comparée à d'autres BDs de Tardi, j'ai trouvé la narration bien plus fluide : on y suit l'intrigue simplement et confortablement, profitant de l'ambiance et du mystère. Tout ce qui se passe est décrit dans les cases de narration et on n'a plus qu'à se laisser porter par l'histoire. La fin de cette Bd est à la fois grandiose (dans le sens grand spectacle comme une fin de film à grand public) mais aussi naïve, comme la fin d'un livre d'aventure du siècle dernier où tout se passe très vite et sans trop se soucier de la cohérence de tous les détails scénaristiques. Mais justement là, jai trouvé que ça passait très bien, car ça ne se prenait pas vraiment au sérieux. La dernière case me faisait d'ailleurs franchement penser à la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, avec son texte de fin qui présage de futures aventures et de grands dangers. Bref, un très bel ouvrage, beau, frais, intelligent et agréable. Pas déçu de mon achat, si ce n'est que finalement, je n'aurais pas craché sur une plus grande édition.

06/02/2004 (modifier)
Couverture de la série Petrus Barbygère
Petrus Barbygère

Je viens d'achever cette BD (qui n'existe désormais qu'en intégrale) et je suis très emballée. A priori ce n'est pas vraiment mon style car je ne suis pas fan de Sfar. Je l'ai surtout acheté car l'univers me plaisait bien et en fin de compte, je suis loin d'être déçue! Si le dessin ne m'emballe pas outre-mesure, les couleurs sont néanmoins superbes et après-coup, le style de Sfar correspond bien à l'esprit voulu. Les dialogues constituent un bijou d'humour, d'inventivité alliant parler franc et vocabulaire châtié. L'univers féérique est loin d'être naïf grâce au personnage ridiculement horrible de Scarlett, le pirate. Quant à Petrus Barbygére, l'elficologue, il est à la hauteur des héros de cape et d'épée bourrus et courreurs de jupons d'autrefois. Sans oublier les autres personnages hauts en couleurs qui agrémentent la série. En bref, une très agréable BD au scénario soigné et empli de perles allié à un dessin particulier qui se prête bien au vaste bestiaire féérique et monstrueux de Dubois.

06/02/2004 (modifier)
Par fulubulle
Note: 4/5
Couverture de la série The Pro (La Pro)
The Pro (La Pro)

Par ce post, je tenais à intervenir en réaction au précédent avis édité par Cassidy. En effet la lecture de cette BD m'a procuré des moments de franche hilarité, derrière cet humour pas toujours très fin mais ô combien jouissif, le discours sous-jacent me parait plutot dénoncer toutes vélléités guerrières aveugles. Les propos tenus par la "pro" sont volontairement extrémistes tout comme ses attitudes tout au long de la BD (elle fume, tapine, ultra violente...., par conséquent ses propos sont tout autant extremistes).. Parfois il arrive que le message anti-militariste d'une personne soit interprété comme faisant l'apologie de la guerre( ex : starship troopers, chute du faucon noir...)... Aussi, je ne pense pas que Garth Ennis cautionne ce genre de discours, il accentue plutôt le décalage entre la pro prête à gagner par tous les moyens et nos super héros idéalistes et manichéens. Voilà mon interprétation de cette BD qui, je le rappelle, fera davantage travailler vos zigomatiques que votre matière grise.

06/02/2004 (modifier)
Couverture de la série 300
300

Ô_Ô En lisant "300", on ne peut guère qu'ouvrir de grands yeux. Visuellement c'est en effet superbe. Les couleurs, sombres, sont magnifiques et les jeux de lumière sont remplacés ici par d'abondants jeux d'ombre, souvent impressionnants. Pour autant, certaines gueules sont assez typées "américain", comme la femme de Léonidas ou le capitaine par exemple... "300" s'inspire de la bataille de Thermopyles, où une poignée de Spartiates résistèrent à la gigantesque armée Perse. Mais ce n'est pas le côté historique qui fait sa force. Non, sa force c'est sa dureté, l'esprit implacablement obstiné et résolu des Spartiates, cette obsession d'être un guerrier, d'être dur, fort. Cet aspect est rendu de façon si magistrale qu'on en est tout ébloui, même si on se dit (raisonnablement) que tout ça déborde un peu de téstostérone... Mais justement, ça marche. Miller prend un trait et le pousse à fond, sans hésiter, tout comme la résolution de ces Spartiates, d'ailleurs. Les personnages ne sont pas sympathiques, ils ne sont pas faits pour ça, non, mais ils sont admirables. Il y a aussi beaucoup de fatalisme dans "300". Mais du fatalisme positif, si on peut dire; celui qui consiste à assumer ses choix jusqu'au bout. Miller joue aussi la carte du comics de super-héros. Ca me rappelle ce texte dans la bouche de Warren Ellis, dans "Powers" : Quelqu'un qui lit 300 comics de super héros chaque mois est un malade qui a besoin d'un médecin. J'arracherai à son cadavre encore fumant toutes les choses qui ont conduit les super héros à dominer les comics. L'énergie démesurée, les visuels épatants, le fétichisme et tout ça, pour l'appliquer à d'autres genres et d'autres histoires. C'est exactement ce que l'auteur a fait ici, et le résultat fonctionne à merveille. Voilà, "300" n'est certainement pas un album profond, mais c'est par contre un album absolument superbe, et d'une efficacité incroyable.

06/02/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 1/5
Couverture de la série The Pro (La Pro)
The Pro (La Pro)

Edition USA n'a pas une production énorme, mais visiblement leur politique éditoriale consiste à publier n'importe quoi au hasard pourvu qu'il y ait une fille à gros seins à mettre sur la couverture. Après Pour une poignée de sang ! puis "La Magdalena", voici donc "La Pro". Ca commence pas mal, comme une parodie assez réjouissante de l'univers des super-héros en général et de la Justice League of America (Superman, Batman et Robin, Wonder Woman Flash, Green Lantern) en particulier. L'humour est un peu gras, un peu con, mais c'est franchement drôle. Oui, vraiment, avant les 5 ou 6 dernières pages, "La Pro" se lit avec plaisir, même si ce n'est clairement pas la meilleure BD de Garth Ennis. Pourquoi 1/5 alors ? J'avoue, ça me fait de la peine de mettre la pire note possible à une BD de Garth Ennis. "La Pro" ne mérite peut-être pas un jugement aussi sévère, il y a sans doute beaucoup de mauvaise foi dans cette note. Mais c'est comme ça, Ennis m'a déçu. C'est pas grand chose, hein, juste un passage bien puant dans une seule bulle de dialogue... Mais bon, voilà, quand on fait dire à son héroïne, quand on fait dire au seul personnage non-con et non-ridicule de son histoire une débilité nauséabonde comme "Les vrais héros sont ceux qui ont les couilles de larguer des bombes sur des hôpitaux civils et des écoles pour tuer les terroristes qui s'y cachent", ben ch'uis désolé, mais ça passe pas... Justifier des massacre de civils tandis qu'ils se perpétuaient au Moyen-Orient, en les qualifiant d'"héroïques", beueueueueurrrrrk... Vous me direz, "mais c'est de l'ironie, elle représente l'américaine moyenne et l'américaine moyenne à des idées idiotes, et Ennis se moque de ça"... Là, franchement, j'ai un doute. Un éditeur de comics qui se moque des super-héros, ok, mais un éditeur de comics qui se foutrait délibérément de la majorité de son lectorat, ce serait énorme. Et puis finir par faire passer son héroïne pour une conne alors qu'il s'est appliqué à en faire le seule personnage sympathique de cette BD, alors que c'est la seule qui ait un soupçon d'intelligence au milieu d'une bande de tarés, ce serait vraiment manier une quantité d'ironie que mon cerveau n'est pas abilité à traiter. Vous me direz aussi, "oui mais bon, c'était peu après le 11 septembre, les gens étaient bouleversés, alors ils disaient n'importe quoi, faut mettre ça sur le compte de la colère..." Admettons. Pardonnons à Ennis, il ne savait pas ce qu'il disait, il ne le refera plus, c'est un bon bougre mais il n'a pas un mauvais fond, sa période "suppôt de Bush Junior" est finie. En attendant, "La Pro" et son joli message sur le sens du sacrifice (le sacrifice de civils moyen-orientaux pour préserver des civils américains) ne passent pas. Voilà.

06/02/2004 (modifier)
Couverture de la série HellSpawn
HellSpawn

Je n'avais jamais rien lu sur Spawn avant cette série, je connaissais seulement la série animée (qui est, au passage, excellente!). Bon, c'est certain que si on ne connaît rien à l'univers du héros imaginé par Todd McFarlane et repris ici par Bendis et Wood... S'il est vrai que le scénario est confus il correspond cependant parfaitement à l'esprit noir et cauchemardesque de l'univers spawnesque, donc, à mon avis c'est plutôt une bonne chose. Le graphisme est tout simplement sublime. L'effet est très réussi, il met mal à l'aise, choque et illustre parfaitement l'horreur et la tourmente de Spawn, qui ne voit plus en notre monde que noirceur et perversité humaine. En bref, "Hellspawn" dérange et c'est tant mieux!

06/02/2004 (modifier)
Couverture de la série Où le regard ne porte pas...
Où le regard ne porte pas...

Quel titre, mes amis, quel titre... Rien qu'à son annonce, sans voir la couverture ni connaître le scénario, j'aurais acheté la bd les yeux fermés (c'est peut-être un peu exagéré, mais c'est réellement un des facteurs de mon achat). Après la lecture, on se rend compte que le titre n'a pas vraiment grand-chose à voir avec l'oeuvre (enfin c'est mon avis), mais à ce moment là il n'a plus d'importance parce qu'on a été happé par cette envoutante bd. Une baie italienne paradisiaquee souillée par la rancune et la jalousie, et envahie par une sorte de climat fantastique qui prend peu à peu beaucoup d'importance. Je dois avouer que les pages noires qui parcourent l'album m'ont fortement intrigué, et des explications plus folles les unes que les autres me traversent encore la tête. Bref, un mystère qui reste entier dans ce premier tome... Malgré cela, je trouve finalement l'album de facture relativement classique malgré son apparente originalité (même le dessin m'a fait cet effet là), et c'est pour cela que je ne monte pas à 5, note qui pourrait être atteinte au tome 2 (la fin ?) si le scénario confirme mes espérances.

05/02/2004 (modifier)