Ce pourrait être une bonne BD.
Le scénario est bien construit. L'histoire est parfois difficile à suivre, mais c'est parce que les deux protagonistes tentent de reconstituer le puzzle des événements. Ils tentent de comprendre, tout comme le lecteur. On suit leur enquête.
Les faits et gestes des personnages sont mis en rapport avec une bande dessinée. Des passages de cette bande dessinée sont ainsi introduits dans l'histoire. Ces cases de BD sont bien réalisées graphiquement, et bien introduites dans l'histoire.
Cependant, malgré un scénario qui pourrait être passionnant, on se désintéresse de cette enquête. On ne s'attache pas non plus aux personnages.
Est-ce à cause du dessin? Celui-ci n'est pas mauvais, mais les personnages sont trop statiques dans leurs attitudes et leurs expressions. Trop figé pour nous entraîner dans l'histoire.
Je dois avouer que pour une fois, j'accroche à l'humour de Cauvin. Le dessin sec et nerveux de Sandron y est aussi pour beaucoup. Dans un décor original (pour une BD d'humour), les aventures de Godaille et Godasse sont vraiment délirantes et l'album "Sacré Sacre" (que je conseille) est vraiment poilant pour peu qu'on rentre bien dans l'ambiance. L'ayant relu récemment, j'y ai retrouvé la bonne humeur et l'humour débridé qui m'avait fait rire étant adolescent. Et pour une fois, relisant une BD scénarisé par Cauvin, je n'ai pas eu ce sentiment d'éxaspération et de rire forcé que j'ai en lisant certains "Tuniques Bleues" (les plus récents) ou autres albums publiés à la chaine : "Godaille et Godasse" a gardé un aspect frais et un bon humour. Bon, vers la fin, les gags répétitifs avec Madame la Maréchale Lefèbvre qui jure en permanence et choque tout le monde, ça fait un peu moins rire, mais toute l'ambiance des BDs reste sympa.
Pourtant la série n'a pas eu de succès et elle a été arrêtée avant d'être suffisamment connue. Ceci dit, il y a 5 tomes existants et c'est déjà bien suffisant pour découvrir cette sympathique BD humoristique.
Bonne idée que de nous plonger dans le Paris des années 1880-90, au cœur des apprentis anarchistes. Ceux-ci ballottent entre action coup de poing et réflexion journalistique. La cellule constituée par Milou et Augustin est en soi une micro-société avec ses meneurs, ses penseurs, ses déséquilibrés… Très intéressant, dommage que le dessin de Moynot faiblisse au début du troisième chapitre, car la rigueur de ses décors et costumes, mais aussi la représentation des aspirations et désirs de ces « sans-milieux » force le respect.
Je dois l’avouer, cet album m’a piégé de bout en bout. D’abord parce que j’ai pensé que l’intrigue du feuilleton radiophonique était la trame principale. Et paf ! On nous explique que non, et du coup l’histoire prend une toute autre direction, et dès lors, on peut s’attendre à tout. On est ainsi dérouté jusqu’à la fin, qui est un peu en-deça de l’ensemble, jusque-là assez agréable. Le dessin de Kokor est plaisant, sans être génial. Une curiosité.
Très drôle. Le regard tendre et pas désenchanté d’une occidentale qui est née et a vécu toute sa jeunesse en Iran. Derrière les voiles, la république islamique, les femmes entretiennent leur vivacité d’esprit, leurs anecdotes savoureuses en étant le meilleur moteur. Un auteur à découvrir.
Le moins que l’on puisse dire est que l’on ne peut rester indifférent(e) à Presque. A mille lieues de la production actuelle de Larcenet. Car on a là un livre écrit avec les tripes, un pur cri de colère transformé en mots, en images sur le papier. En préambule l’auteur nous dit qu’il n’a plus la rage, mais le contenu du bouquin le contredit. C’est très haché, brut, et Larcenet a carrément changé de style pour nous raconter cette triste anecdote du temps où il était militaire. Les interludes au style trondheimiens donnent de prime abord l’impression de respiration, de légèreté, mais l’effet est inverse. On nous montre crûment la détresse d’un pauvre gars subissant la sottise de la grande muette. Cette histoire a réveillé quelques souvenirs déplaisants en moi… :(
Je possède le premier tome de cette série depuis de nombreuses années et je gardais une certaine affection pour cet album depuis ma jeunesse. Mais en le relisant très récemment, j'ai franchement été déçu, finalement.
Etant enfant, je me disais qu'il fallait sans doute être adulte pour mieux l'apprécier : en effet, le graphisme est très strict, proche d'un Blake et Mortimer ou d'un Tintin et Milou (du moins dans le style). Et les personnages sont d'un type assez vieillot (le vieux professeur qui mène l'enquête, son assistant sérieux mais un peu froussard, des méchants ultra-typiques...). Mais en l'ayant relu avec des yeux d'adultes, je me dis que non, c'est beaucoup trop simpliste pour être destiné à d'autres que des enfants ou de jeunes adolescents.
Les histoires sont indubitablements inspirées de celles de Blake et Mortimer, de "Tintin" ou d'albums d'aventures "à l'ancienne". Les méchants sont ultra-typés : il y a l'aristocrate avec son monocle, la brute sans cervelle, le petit teigneux barbu et lanceur de couteau, le savant (pas fou, pour une fois) mais qui s'est placé du mauvais côté de la barrière du bien et du mal... Les scénarios sont bourrés de raccourcis, de coïncidences exagérées et de facilités : le but est de plonger au plus vite dans l'action, et tant pis si ça paraît incohérent ou trop simple.
Et en définitive, le charme qu'apportait dans ma jeunesse la partie référencée fantastique de l'histoire s'effondre pour moi quand je me rends compte maintenant de la simplicité du scénario. En gros, j'ai l'impression que c'est une BD qui a mal vieilli.
Les aventures rocambolesques des extravagants Vermouth Le Poussin, Mlle Moussaka, Maitre Wang et consoeurs m'ont littéralement épuisé; car de catastrophe en rebondissement, il faut les suivre, nos gugusses !!!
Mais je suis déjà prêt à repartir avec mes nouveaux amis pour de nouvelles péripéties...
Bref, le cocktail dialogues-dessins-couleurs donne un 100% PUR BONHEUR.
:) Moi quand je tombe sur un album qui commence ça, d’entrée de jeu il me plaît. :)
Quand en plus il s’agit de deux auteurs atypiques que j’aime comme Ibn Al Rabin et Frederik Peeters, c’est la fête du slip !
Ici ces deux gamins se sont amusés à mettre en image une engueulade sur « toi tu fais un genre pourri qui n’a aucun intérêt ». Avec évidemment une mauvaise foi et un total manque de recul assez savoureux. Et bien sûr, lorsqu’ils s’essayent au genre qu’ils dénigrent, ce n’est pas pour en faire l’éloge.
Ecrit à quatre mains pour l’essentiel, « Friture » rappelle forcément « Galopinot ». Si la répartition du début est de quelques pages pour chaque auteur, on en vient ensuite à une discussion agitée où le rythme s’accélère. Un auteur fait une case et commence la suivante, l’autre répond dans la case d’après et commence la suivante, etc. Qu’il s’agisse d’une improvisation ou d’un scénario soigneusement élaboré, le résultat est très vivant, rempli de mauvaise foi et d’obstination, et ne vous fera certainement pas découvrir de bons arguments pour aimer un genre ou l’autre… mais est par contre absolument délectable. :)
Et la conclusion d’Andréas Kündig tombe parfaitement à propos.
Ce tout petit album (7,5 x 10,5cm, une trentaine de pages) commence de façon relativement classique, avec un petit bonhomme bêtement méchant, ricaneur, antipathique, con…Ca se poursuit évidemment avec une certaine escalade, et même si on sourit, cet humour n’est pas transcendant. La fin en revanche, est plutôt bien trouvée et éclaire ce qui précède d’une lumière intéressante. Pour un peu on en viendrait presque à « comprendre » le personnage.
Côté dessin, c’est du Guillaume Long (sous le pseudo « Lon ») : assez minimaliste, mais expressif (et assez acide dans les expressions, ici…). Pas spectaculaire, mais il a quelque chose de charmant.
Petite histoire pour un petit album, il est largement au moins aussi réussi que certaines « bonnes » Pattes de Mouche, et pour 1 euro seulement.
Ajoutons que cette collection comporte une couverture en papier calque sur laquelle sont imprimés dessin de couverture et informations, l’air de rien ça a de la gueule.
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Le Roi du Monde
Ce pourrait être une bonne BD. Le scénario est bien construit. L'histoire est parfois difficile à suivre, mais c'est parce que les deux protagonistes tentent de reconstituer le puzzle des événements. Ils tentent de comprendre, tout comme le lecteur. On suit leur enquête. Les faits et gestes des personnages sont mis en rapport avec une bande dessinée. Des passages de cette bande dessinée sont ainsi introduits dans l'histoire. Ces cases de BD sont bien réalisées graphiquement, et bien introduites dans l'histoire. Cependant, malgré un scénario qui pourrait être passionnant, on se désintéresse de cette enquête. On ne s'attache pas non plus aux personnages. Est-ce à cause du dessin? Celui-ci n'est pas mauvais, mais les personnages sont trop statiques dans leurs attitudes et leurs expressions. Trop figé pour nous entraîner dans l'histoire.
Godaille et Godasse
Je dois avouer que pour une fois, j'accroche à l'humour de Cauvin. Le dessin sec et nerveux de Sandron y est aussi pour beaucoup. Dans un décor original (pour une BD d'humour), les aventures de Godaille et Godasse sont vraiment délirantes et l'album "Sacré Sacre" (que je conseille) est vraiment poilant pour peu qu'on rentre bien dans l'ambiance. L'ayant relu récemment, j'y ai retrouvé la bonne humeur et l'humour débridé qui m'avait fait rire étant adolescent. Et pour une fois, relisant une BD scénarisé par Cauvin, je n'ai pas eu ce sentiment d'éxaspération et de rire forcé que j'ai en lisant certains "Tuniques Bleues" (les plus récents) ou autres albums publiés à la chaine : "Godaille et Godasse" a gardé un aspect frais et un bon humour. Bon, vers la fin, les gags répétitifs avec Madame la Maréchale Lefèbvre qui jure en permanence et choque tout le monde, ça fait un peu moins rire, mais toute l'ambiance des BDs reste sympa. Pourtant la série n'a pas eu de succès et elle a été arrêtée avant d'être suffisamment connue. Ceci dit, il y a 5 tomes existants et c'est déjà bien suffisant pour découvrir cette sympathique BD humoristique.
Le Temps des Bombes
Bonne idée que de nous plonger dans le Paris des années 1880-90, au cœur des apprentis anarchistes. Ceux-ci ballottent entre action coup de poing et réflexion journalistique. La cellule constituée par Milou et Augustin est en soi une micro-société avec ses meneurs, ses penseurs, ses déséquilibrés… Très intéressant, dommage que le dessin de Moynot faiblisse au début du troisième chapitre, car la rigueur de ses décors et costumes, mais aussi la représentation des aspirations et désirs de ces « sans-milieux » force le respect.
Balade Balade
Je dois l’avouer, cet album m’a piégé de bout en bout. D’abord parce que j’ai pensé que l’intrigue du feuilleton radiophonique était la trame principale. Et paf ! On nous explique que non, et du coup l’histoire prend une toute autre direction, et dès lors, on peut s’attendre à tout. On est ainsi dérouté jusqu’à la fin, qui est un peu en-deça de l’ensemble, jusque-là assez agréable. Le dessin de Kokor est plaisant, sans être génial. Une curiosité.
Broderies
Très drôle. Le regard tendre et pas désenchanté d’une occidentale qui est née et a vécu toute sa jeunesse en Iran. Derrière les voiles, la république islamique, les femmes entretiennent leur vivacité d’esprit, leurs anecdotes savoureuses en étant le meilleur moteur. Un auteur à découvrir.
Presque
Le moins que l’on puisse dire est que l’on ne peut rester indifférent(e) à Presque. A mille lieues de la production actuelle de Larcenet. Car on a là un livre écrit avec les tripes, un pur cri de colère transformé en mots, en images sur le papier. En préambule l’auteur nous dit qu’il n’a plus la rage, mais le contenu du bouquin le contredit. C’est très haché, brut, et Larcenet a carrément changé de style pour nous raconter cette triste anecdote du temps où il était militaire. Les interludes au style trondheimiens donnent de prime abord l’impression de respiration, de légèreté, mais l’effet est inverse. On nous montre crûment la détresse d’un pauvre gars subissant la sottise de la grande muette. Cette histoire a réveillé quelques souvenirs déplaisants en moi… :(
Professeur La Palme (Les aventures du)
Je possède le premier tome de cette série depuis de nombreuses années et je gardais une certaine affection pour cet album depuis ma jeunesse. Mais en le relisant très récemment, j'ai franchement été déçu, finalement. Etant enfant, je me disais qu'il fallait sans doute être adulte pour mieux l'apprécier : en effet, le graphisme est très strict, proche d'un Blake et Mortimer ou d'un Tintin et Milou (du moins dans le style). Et les personnages sont d'un type assez vieillot (le vieux professeur qui mène l'enquête, son assistant sérieux mais un peu froussard, des méchants ultra-typiques...). Mais en l'ayant relu avec des yeux d'adultes, je me dis que non, c'est beaucoup trop simpliste pour être destiné à d'autres que des enfants ou de jeunes adolescents. Les histoires sont indubitablements inspirées de celles de Blake et Mortimer, de "Tintin" ou d'albums d'aventures "à l'ancienne". Les méchants sont ultra-typés : il y a l'aristocrate avec son monocle, la brute sans cervelle, le petit teigneux barbu et lanceur de couteau, le savant (pas fou, pour une fois) mais qui s'est placé du mauvais côté de la barrière du bien et du mal... Les scénarios sont bourrés de raccourcis, de coïncidences exagérées et de facilités : le but est de plonger au plus vite dans l'action, et tant pis si ça paraît incohérent ou trop simple. Et en définitive, le charme qu'apportait dans ma jeunesse la partie référencée fantastique de l'histoire s'effondre pour moi quand je me rends compte maintenant de la simplicité du scénario. En gros, j'ai l'impression que c'est une BD qui a mal vieilli.
Shaolin Moussaka
Les aventures rocambolesques des extravagants Vermouth Le Poussin, Mlle Moussaka, Maitre Wang et consoeurs m'ont littéralement épuisé; car de catastrophe en rebondissement, il faut les suivre, nos gugusses !!! Mais je suis déjà prêt à repartir avec mes nouveaux amis pour de nouvelles péripéties... Bref, le cocktail dialogues-dessins-couleurs donne un 100% PUR BONHEUR.
Friture
:) Moi quand je tombe sur un album qui commence ça, d’entrée de jeu il me plaît. :) Quand en plus il s’agit de deux auteurs atypiques que j’aime comme Ibn Al Rabin et Frederik Peeters, c’est la fête du slip ! Ici ces deux gamins se sont amusés à mettre en image une engueulade sur « toi tu fais un genre pourri qui n’a aucun intérêt ». Avec évidemment une mauvaise foi et un total manque de recul assez savoureux. Et bien sûr, lorsqu’ils s’essayent au genre qu’ils dénigrent, ce n’est pas pour en faire l’éloge. Ecrit à quatre mains pour l’essentiel, « Friture » rappelle forcément « Galopinot ». Si la répartition du début est de quelques pages pour chaque auteur, on en vient ensuite à une discussion agitée où le rythme s’accélère. Un auteur fait une case et commence la suivante, l’autre répond dans la case d’après et commence la suivante, etc. Qu’il s’agisse d’une improvisation ou d’un scénario soigneusement élaboré, le résultat est très vivant, rempli de mauvaise foi et d’obstination, et ne vous fera certainement pas découvrir de bons arguments pour aimer un genre ou l’autre… mais est par contre absolument délectable. :) Et la conclusion d’Andréas Kündig tombe parfaitement à propos.
Hin! Hin!
Ce tout petit album (7,5 x 10,5cm, une trentaine de pages) commence de façon relativement classique, avec un petit bonhomme bêtement méchant, ricaneur, antipathique, con…Ca se poursuit évidemment avec une certaine escalade, et même si on sourit, cet humour n’est pas transcendant. La fin en revanche, est plutôt bien trouvée et éclaire ce qui précède d’une lumière intéressante. Pour un peu on en viendrait presque à « comprendre » le personnage. Côté dessin, c’est du Guillaume Long (sous le pseudo « Lon ») : assez minimaliste, mais expressif (et assez acide dans les expressions, ici…). Pas spectaculaire, mais il a quelque chose de charmant. Petite histoire pour un petit album, il est largement au moins aussi réussi que certaines « bonnes » Pattes de Mouche, et pour 1 euro seulement. Ajoutons que cette collection comporte une couverture en papier calque sur laquelle sont imprimés dessin de couverture et informations, l’air de rien ça a de la gueule.