J'adore le scénario, (un tome par perso principal en +), digne des films de gangsters en N&B des 50'..!
les dessins, un peu simple toutefois, correspondent bien à l'histoire.
La fin, insoupçonnable, est très réussi.
Je conseille la lecture ( et l'achat ) de cette série :)
Une BD très noire, qui montre crûment les aspects de la guerre marine à l'époque ; et qui plus est, dans une Russie où fermentent, déjà, les premiers remugles de la Révolution d'Octobre 1917 : les dialogues entre le jeune marin Volodia, croyant et tsariste, et le vieux routard Youri, forte tête pensante, valent leur pesant de représentativité historique, en ce qu'elles rendent très bien l'atmosphère de l'époque, l'émergence de nouvelles valeurs.
Le dessin de Dimitri est toujours aussi glacé, froid, et la narration entêtante toujours parfaitement adaptée à son propos.
Je n'ai pas mis une note culte, même si j'ai hésité : je préfère la réserver à Kaleunt, qui à mon avis est le chef-d'oeuvre de l'auteur dans ce genre du récit de guerre, où il excelle.
Ce one-shot signé Jodorowsky et Durandur (alias Durand, le dessinateur de Cliff burton) s'impose par son originalité. Jodo ne recule devant rien, il ne craint pas le mélange des genres (polard, fantastique, gore, pornographique...), ni la provocation (on frôle le blasphème à plusieurs reprises).
Ame sensible s'abstenir, je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi trash en bande dessinée.
Le dessin tout en nuance de gris de Durand est très expressif et rend très bien l'atmosphère poisseuse dans laquelle baigne ce bien curieux détective.
Un one-shot que tout admirateur de Jodorowsky se doit d'avoir dans sa bibliothèque.
Cette bd m'avait fait forte impression à l'époque de sa sortie (1995) et elle continue à m'impressioner. Le format manga (cette bd avait été éditée en même temps au Japon) convient très bien à Baru qui est passé maître dans l'art de mettre en scène les bagarres et la vitesse. Mais l'autoroute du soleil n'est pas que ça, c'est aussi un scénario solide, des personnages bien construits et un certain sens de l'aventure.
L'album a reçu l'Alph'art du meilleur album, à angoulême, en 1996. Et le prix des librairies spécialisées bd, la même année.
Une bande dessinée à l'atmosphère étrange, presque fantastique. Un monde clos sur lui-même dans lequel la réalité la plus banale semble s'entrouvrir et laisser planer l'onirisme le plus métaphysique.
L'album possède plusieurs niveaux de lectures et se laisse redécouvrir dans toute sa richesse à chaque relecture.
Prado n'hésite pas à citer Borges comme une influence. Il mérite amplement cette comparaison avec cet album original au parfum d'une étrange étrangeté, comme disaient les surréalistes.
Il n'y a que L'Association pour oser réediter l'An 01 en 2001 et ainsi rappeler que les choses aurait pu être différentes si les gens l'avaient voulu au bon moment. Où sont passés nos résolutions humanistes et tiermondistes? Où est passé notre quête de l'essentiel, notre tentative de rejet du superflu qu'avaient amorcé les utopistes de la première heure?
Le monde d'aujourd'hui n'est plus que Ben Laden et World Company. Et force est de constater que l'on a pas envie de choisir de camp...
Bref une bd de gauche (vous l'aurez compris) très à gauche...
Killoffer (un des fondateurs de l'Association) trouve ici en Capron un complice de choix. Ensemble, ils nous livrent une fable sur le pouvoir, la manipulation des masses, les scientifiques qui mettent à mal la santé public (l'album nous parle indirectement de la mal-bouffe et des OGM). Le style Killoffer en étonnera plus d'un, en bichromie, il arrondit les angles, et fait penser à la fois à Hergé et Keith Haring.
Encore une nouvelle facette de cet auteur. Une histoire difficile à cerner, dont une relecture peut transmettre une toute autre sensation. Prado à l'art de faire des BDs très différentes les unes des autres. Celle ci arrive à être différente avec elle-même. Si cet avis ne vous paraît pas explicite, lisez vous-même cette histoire et faîtes-vous votre propre opinion. En plus ce livre a le trait le plus esthétique parmi les multiples styles de Prado.(Dans l'esprit de "Pierre et le loup" pour ceux qui connaissent.)
Un lapinot d'avant la série de Dargaud. C'est une course-poursuite très cartoon. Ne cherchez pas d'intrigue plus élaborée, tout est là, c'est un délire permament... C'est souvent drôle, parfois désopilant. Certains dialogues sont absolument géniaux. C'est la première bd de Trondheim que j'ai lu et ça m'avait fait un bon gros choc, à l'époque... Je relis avec le même plaisir.
Cette série est l'un des manga les plus étrange qu'il m'ait été donné de lire. Nous ne savons pas grand chose du héros, il ne parle pas, d'ailleurs il ne rencontre pas souvent quelqu'un et très rarement des humains. L'univers dans lequel il évolue n'est fait que de bétons et de machines agressives. L'angoisse métaphysique et le mystère accompagne la lecture de ces albums.
Mais surtout le graphisme de Nihei sort du manga ordinaire, c'est un véritable petit bijou visuel.
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Le poisson-clown
J'adore le scénario, (un tome par perso principal en +), digne des films de gangsters en N&B des 50'..! les dessins, un peu simple toutefois, correspondent bien à l'histoire. La fin, insoupçonnable, est très réussi. Je conseille la lecture ( et l'achat ) de cette série :)
Sous le pavillon du Tsar
Une BD très noire, qui montre crûment les aspects de la guerre marine à l'époque ; et qui plus est, dans une Russie où fermentent, déjà, les premiers remugles de la Révolution d'Octobre 1917 : les dialogues entre le jeune marin Volodia, croyant et tsariste, et le vieux routard Youri, forte tête pensante, valent leur pesant de représentativité historique, en ce qu'elles rendent très bien l'atmosphère de l'époque, l'émergence de nouvelles valeurs. Le dessin de Dimitri est toujours aussi glacé, froid, et la narration entêtante toujours parfaitement adaptée à son propos. Je n'ai pas mis une note culte, même si j'ai hésité : je préfère la réserver à Kaleunt, qui à mon avis est le chef-d'oeuvre de l'auteur dans ce genre du récit de guerre, où il excelle.
Gilles Hamesh
Ce one-shot signé Jodorowsky et Durandur (alias Durand, le dessinateur de Cliff burton) s'impose par son originalité. Jodo ne recule devant rien, il ne craint pas le mélange des genres (polard, fantastique, gore, pornographique...), ni la provocation (on frôle le blasphème à plusieurs reprises). Ame sensible s'abstenir, je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi trash en bande dessinée. Le dessin tout en nuance de gris de Durand est très expressif et rend très bien l'atmosphère poisseuse dans laquelle baigne ce bien curieux détective. Un one-shot que tout admirateur de Jodorowsky se doit d'avoir dans sa bibliothèque.
L'Autoroute du soleil
Cette bd m'avait fait forte impression à l'époque de sa sortie (1995) et elle continue à m'impressioner. Le format manga (cette bd avait été éditée en même temps au Japon) convient très bien à Baru qui est passé maître dans l'art de mettre en scène les bagarres et la vitesse. Mais l'autoroute du soleil n'est pas que ça, c'est aussi un scénario solide, des personnages bien construits et un certain sens de l'aventure. L'album a reçu l'Alph'art du meilleur album, à angoulême, en 1996. Et le prix des librairies spécialisées bd, la même année.
Trait de craie
Une bande dessinée à l'atmosphère étrange, presque fantastique. Un monde clos sur lui-même dans lequel la réalité la plus banale semble s'entrouvrir et laisser planer l'onirisme le plus métaphysique. L'album possède plusieurs niveaux de lectures et se laisse redécouvrir dans toute sa richesse à chaque relecture. Prado n'hésite pas à citer Borges comme une influence. Il mérite amplement cette comparaison avec cet album original au parfum d'une étrange étrangeté, comme disaient les surréalistes.
L'An 01
Il n'y a que L'Association pour oser réediter l'An 01 en 2001 et ainsi rappeler que les choses aurait pu être différentes si les gens l'avaient voulu au bon moment. Où sont passés nos résolutions humanistes et tiermondistes? Où est passé notre quête de l'essentiel, notre tentative de rejet du superflu qu'avaient amorcé les utopistes de la première heure? Le monde d'aujourd'hui n'est plus que Ben Laden et World Company. Et force est de constater que l'on a pas envie de choisir de camp... Bref une bd de gauche (vous l'aurez compris) très à gauche...
Viva pâtàmâch !
Killoffer (un des fondateurs de l'Association) trouve ici en Capron un complice de choix. Ensemble, ils nous livrent une fable sur le pouvoir, la manipulation des masses, les scientifiques qui mettent à mal la santé public (l'album nous parle indirectement de la mal-bouffe et des OGM). Le style Killoffer en étonnera plus d'un, en bichromie, il arrondit les angles, et fait penser à la fois à Hergé et Keith Haring.
Trait de craie
Encore une nouvelle facette de cet auteur. Une histoire difficile à cerner, dont une relecture peut transmettre une toute autre sensation. Prado à l'art de faire des BDs très différentes les unes des autres. Celle ci arrive à être différente avec elle-même. Si cet avis ne vous paraît pas explicite, lisez vous-même cette histoire et faîtes-vous votre propre opinion. En plus ce livre a le trait le plus esthétique parmi les multiples styles de Prado.(Dans l'esprit de "Pierre et le loup" pour ceux qui connaissent.)
Mildiou
Un lapinot d'avant la série de Dargaud. C'est une course-poursuite très cartoon. Ne cherchez pas d'intrigue plus élaborée, tout est là, c'est un délire permament... C'est souvent drôle, parfois désopilant. Certains dialogues sont absolument géniaux. C'est la première bd de Trondheim que j'ai lu et ça m'avait fait un bon gros choc, à l'époque... Je relis avec le même plaisir.
Blame !
Cette série est l'un des manga les plus étrange qu'il m'ait été donné de lire. Nous ne savons pas grand chose du héros, il ne parle pas, d'ailleurs il ne rencontre pas souvent quelqu'un et très rarement des humains. L'univers dans lequel il évolue n'est fait que de bétons et de machines agressives. L'angoisse métaphysique et le mystère accompagne la lecture de ces albums. Mais surtout le graphisme de Nihei sort du manga ordinaire, c'est un véritable petit bijou visuel.