Le Procès (Actes Sud)

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Adaptation du roman de Franz Kafka


Absurde Adaptations de romans en BD Ecole supérieure d'arts et design de Saint-Etienne Franz Kafka La BD au féminin Procès Séries avec un unique avis

Au matin de son trentième anniversaire, Joseph K., jeune cadre travaillant dans une banque et vivant dans une pension, est arrêté de façon inattendue par deux mystérieux agents pour un crime non précisé, et qui ne le sera jamais. De quoi l’accuse-t-on ? Comment peut-il se défendre ? C’est ce que le héros devra trouver, à moins que le combat ne soit perdu d’avance…

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Novembre 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Procès (Actes Sud) © Actes Sud 2009
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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03/01/2019 | Ro
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Par Ro
Note: 2/5
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Cette BD est l'adaptation du roman de Franz Kafka du même nom. Il s'agit d'un récit typique de l'auteur d'où provient l'adjectif Kafkaïen, un récit absurde, plus ou moins onirique, présentant une société loufoque et oppressante au milieu de laquelle se débat misérablement un héros qui est la personnification de son auteur. Celui-ci, nommé Joseph K. dans cet ouvrage, est un beau jour mis en accusation sans savoir de quoi on l'accuse et il doit se rendre à son propre procès sans savoir contre quoi ou qui il doit se défendre tandis que le monde entier semble devenu fou et ligué contre lui, à moins qu'il soit lui-même son pire ennemi. L'adaptation est sans doute trop fidèle. Sa lecture est très dense, avec beaucoup de texte narratif directement issu du roman. Ça en devient vite assommant. A la complexité et la confusion du récit original s'ajoute celle d'un dessin et d'une mise en scène où avant-plans, arrière-plans et éléments ajoutés se mélangent dans un embrouillamini qui alourdit encore plus la lecture. D'autant plus que le graphisme en lui-même n'est guère attrayant, avec un style réaliste austère et des visages aux expressions figées comme des masques de cire, qui semblent comme une succession de copiés-collés posés les uns après les autres sur l'image sans souci d'une intégration naturelle avec le reste du décor. Concrètement, je n'ai pas réussi à lire cet album. Il m'a trop vite ennuyé, trop vite assommé. Arrivé au bout d'une trentaine de pages, je me suis mis à le survoler, m'attardant sur certains passages suivants au gré de ma curiosité et sur la fin évidemment mais sans jamais y trouver davantage d'attrait et en m'étonnant qu'autant de pages de bande dessinée aient pu être produites sur un tel canevas.

03/01/2019 (modifier)