Petit album découvert un peu par hasard...
C'est une collection des Humanos que je ne connaissais pas du tout, mais je pense que suite à la lecture de cet album, je vais m'y pencher plus sérieusement !
C'est très beau. On suit toute la vie d'un gars, de l'avant seconde guerre, alors qu'il était encore jeune et plein d'illusions, à sa mort.
C'est très beau, raconté avec beaucoup de retenue et presque de poésie.
Le dessin peut paraître assez moyen quand on feuillette, mais on l'oublie complètement lorsqu'on lit, tant on est pris par l'histoire.
Vraiment une belle histoire que voilà. Je l'ai devorée d'une traite.
Le dessin comme toujours magnifique d’Hermann sert un scénario assez étrange et pas si « classique » que ça, je trouve.
Le titre est étrange : « on a tué Wild Bill » vous ne trouverez pourtant dans cet album ni Wild Wild Bill, ni son cadavre, tout ce que l’on sait c’est que la légende a été tuée le jour ou débute l’histoire. Mais le même jour, en dehors de la petite ville de Deadwood, sur les collines, une famille de chercheurs d’or est massacrée. Melvin, un jeune garçon, assiste, caché, au meurtre. Il descend au village mais là personne ne l’écoute, tous trop préoccupés par le mort du grand Wild Bill. Hermann confronte d’emblée la grande histoire mythique du western et la petite histoire … La suite de l’album raconte la suite de l’itinéraire du jeune Melvin, son évolution dans un monde violent dans lequel seul la loi du plus fort permet de survivre. Melvin tue, à trois reprise, et ces meurtres sont présentés comme des rituels, rituel de passage à l’âge adulte dans un monde régi par la violence.
Ce qui déstabilise un peu à la première lecture, c’est que l’on ne voit pas tout de suite où Hermann veut en venir. Les événements s’enchaînent mais on a un peu du mal au début à comprendre l’utilité de chaque scène pour l’ensemble du récit. C’est cela même qui me fait dire que ce récit n’est pas si classique que cela. A la deuxième lecture, on se rend vite compte à quel point toute cette histoire n’est pas si simple qu’elle en a l’air. L’album est parsemé de symboles, interprétables à différents niveaux, une scène répond à une autre, un personnage est le négatif d’un autre…
Au final, on a l’impression qu’il s’en dégage une morale, une morale qui met mal à l’aise, à la manière d’un film comme Taxi Driver de Scorsese ou l’Etranger de Camus. Une morale basée sur la stricte observation lucide et réaliste de faits mais que l’on a du mal à accepter.
Halala... que dire ?
Apres Le Sursis, Gibret récidive dans la bonne bd sur fond de seconde guerre mondiale... Et quelle réussite ! J'adore l'ambiance qui se déguage de cette bd, cette période, Paris occupé...
Le recit est bien mené, le 1er tome est un tome d'introduction mais on rentre vite dans le vif du sujet... On s'attache vite aussi à la magnifique Jeanne, tout comme Cécile dans Le Sursis (on est obligé de faire le raprochement)
Ensuite les dessins, moi je suis vraiment admiratif devant le travail de Gibrat... c'est vraiment magnifique, un style vraiment à part... De plus, le décors parisien est vraiment traité de façon exceptionnelle, un très beau travail !
Bref, une superbe bd, j'attends le tome 2 avec la plus grand impatience...
Bête et méchant, il n'y a pas d'autres mots que ces deux là pour caractériser l'humour de Reiser, en particulier dans cet album-ci, particulièrement réussi (ce qui n'est pas le cas de tous ses albums).
Bête et méchant mais également drôle, incroyablement drôle. Reiser se permet tout, sans aucun tabou, il impose un humour sadique atrocement révélateur de notre propre capacité à rire du malheur d'autrui. Se moquer de cette manière de l'alcoolisme, il fallait l'oser. Vous voilà prévenu...
Personnellement je me pose la question de savoir si un humoriste actuel pourrait se permettre d'être aussi caustique aujourd'hui. L'album date de 1971, époque de libération, les moeurs, depuis, ont changés et l'ère du politiquement correct dans laquelle nous baignons ne laisse plus que très peu de marge pour rire de tout (au risque de se coltiner un proçès d'une association ou l'autre sur le dos)...
Ben moi, au contraire, j'ai beaucoup aimé. L'histoire est effectivement un peu confuse mais tout s'éclaire au fur et à mesure qu'on approche de la fin. A la deuxième lecture le récit prend beaucoup plus d'ampleur.
un tres bon album de Davodeau, dans son style habituel. Ca part sur un bout de vie ordinaire, ça part en sucette, et apres, beaucoup de reflexion, beaucoup d'action.
c'est tres efficace. Les 3 perso principaux sont reellement attachants, surtout Abel. Sa rencontre avec son fils qu'il croyait mort depuis 50 ans est horrible.
bref, un thriller calme, mais tres fort.
Les légendes extraordinnaires de la Bretagne au moyen âge reprises dans ce conte superbement illustré.
Une expérience unique, que je ne peux que conseiller!
Cette BD est un bonheur.
(du coup le tome 5, annoncé avec un dessinateur différent me fait très peur).
Une exellente bd qui ne peux pas plaire à tout le monde mais que je trouve personnellement très reussie!
dessins et couleurs sont superbes!
On peut d'ailleurs voir évoluer tout au long de la série les dessins de Wendy pini, qui je trouve ,se rapprochent ((très legerement bien sur!! ;-) )du style manga vers la fin.
l'atmosphère est féerique et les personnages extremement attachants!
Dommage toutefois que la traduction en français soit si mauvaise (( et c'est peu dire!!)) et que l'edition soit arrêtée.
Une époque géniale de la série Donjon, "la chemise de la nuit" est un personnage attachant et marrant, que l'on voit évoluer au fil des tomes.
les autres personnages sont tout aussi tripants ! Allez vite découvrir cette série :)
Un one shot excellent.
Ce qui m'a marqué le plus, c'est de voir à quel point Davodeau reussit à etre proche de la realité dans toute cette histoire.
D'un coté, un petit gars pas mechant, mais avant tout tres c***, puisqu'il est sensible aux arguments secutitaires bidons des partis d'extreme droite et de droite extreme. Le portrait est à peine exagéré.......
De l'autre, un gauchiste qui veux debarasser le pays des fascistes et un gars pret à tout pour l'argent...
En "arbitre", on trouve un parti nationnaliste, aussi puant que son electorat, l'intelligence (?!) en plus.
Le plus etonnant, et pourtant, le plus vrai, est de constater que chacun pense etre l'heritier des resistant de la 2nde guerre, chacun voulant resister face à la gangrenne qui revient, soit le fascisme, soit l'etranger. Chacun est sincere.
On a pourtant du mal à haïr ce pov' gars qu'est Albert... il est si coherent avec ses idées. On a aussi du mal à prendre parti pour les 2 tueurs de fascistes, leur methode etant elle meme fascite.
Bref, un tres bon album.
Davodeau reussit à ne pas prendre parti, en soulignant les faiblesses de tous les acteurs en presence.
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Vagues à l'âme
Petit album découvert un peu par hasard... C'est une collection des Humanos que je ne connaissais pas du tout, mais je pense que suite à la lecture de cet album, je vais m'y pencher plus sérieusement ! C'est très beau. On suit toute la vie d'un gars, de l'avant seconde guerre, alors qu'il était encore jeune et plein d'illusions, à sa mort. C'est très beau, raconté avec beaucoup de retenue et presque de poésie. Le dessin peut paraître assez moyen quand on feuillette, mais on l'oublie complètement lorsqu'on lit, tant on est pris par l'histoire. Vraiment une belle histoire que voilà. Je l'ai devorée d'une traite.
On a tué Wild Bill
Le dessin comme toujours magnifique d’Hermann sert un scénario assez étrange et pas si « classique » que ça, je trouve. Le titre est étrange : « on a tué Wild Bill » vous ne trouverez pourtant dans cet album ni Wild Wild Bill, ni son cadavre, tout ce que l’on sait c’est que la légende a été tuée le jour ou débute l’histoire. Mais le même jour, en dehors de la petite ville de Deadwood, sur les collines, une famille de chercheurs d’or est massacrée. Melvin, un jeune garçon, assiste, caché, au meurtre. Il descend au village mais là personne ne l’écoute, tous trop préoccupés par le mort du grand Wild Bill. Hermann confronte d’emblée la grande histoire mythique du western et la petite histoire … La suite de l’album raconte la suite de l’itinéraire du jeune Melvin, son évolution dans un monde violent dans lequel seul la loi du plus fort permet de survivre. Melvin tue, à trois reprise, et ces meurtres sont présentés comme des rituels, rituel de passage à l’âge adulte dans un monde régi par la violence. Ce qui déstabilise un peu à la première lecture, c’est que l’on ne voit pas tout de suite où Hermann veut en venir. Les événements s’enchaînent mais on a un peu du mal au début à comprendre l’utilité de chaque scène pour l’ensemble du récit. C’est cela même qui me fait dire que ce récit n’est pas si classique que cela. A la deuxième lecture, on se rend vite compte à quel point toute cette histoire n’est pas si simple qu’elle en a l’air. L’album est parsemé de symboles, interprétables à différents niveaux, une scène répond à une autre, un personnage est le négatif d’un autre… Au final, on a l’impression qu’il s’en dégage une morale, une morale qui met mal à l’aise, à la manière d’un film comme Taxi Driver de Scorsese ou l’Etranger de Camus. Une morale basée sur la stricte observation lucide et réaliste de faits mais que l’on a du mal à accepter.
Le Vol du Corbeau
Halala... que dire ? Apres Le Sursis, Gibret récidive dans la bonne bd sur fond de seconde guerre mondiale... Et quelle réussite ! J'adore l'ambiance qui se déguage de cette bd, cette période, Paris occupé... Le recit est bien mené, le 1er tome est un tome d'introduction mais on rentre vite dans le vif du sujet... On s'attache vite aussi à la magnifique Jeanne, tout comme Cécile dans Le Sursis (on est obligé de faire le raprochement) Ensuite les dessins, moi je suis vraiment admiratif devant le travail de Gibrat... c'est vraiment magnifique, un style vraiment à part... De plus, le décors parisien est vraiment traité de façon exceptionnelle, un très beau travail ! Bref, une superbe bd, j'attends le tome 2 avec la plus grand impatience...
Mon Papa
Bête et méchant, il n'y a pas d'autres mots que ces deux là pour caractériser l'humour de Reiser, en particulier dans cet album-ci, particulièrement réussi (ce qui n'est pas le cas de tous ses albums). Bête et méchant mais également drôle, incroyablement drôle. Reiser se permet tout, sans aucun tabou, il impose un humour sadique atrocement révélateur de notre propre capacité à rire du malheur d'autrui. Se moquer de cette manière de l'alcoolisme, il fallait l'oser. Vous voilà prévenu... Personnellement je me pose la question de savoir si un humoriste actuel pourrait se permettre d'être aussi caustique aujourd'hui. L'album date de 1971, époque de libération, les moeurs, depuis, ont changés et l'ère du politiquement correct dans laquelle nous baignons ne laisse plus que très peu de marge pour rire de tout (au risque de se coltiner un proçès d'une association ou l'autre sur le dos)...
La Nuit du Lièvre
Ben moi, au contraire, j'ai beaucoup aimé. L'histoire est effectivement un peu confuse mais tout s'éclaire au fur et à mesure qu'on approche de la fin. A la deuxième lecture le récit prend beaucoup plus d'ampleur.
Le Constat
un tres bon album de Davodeau, dans son style habituel. Ca part sur un bout de vie ordinaire, ça part en sucette, et apres, beaucoup de reflexion, beaucoup d'action. c'est tres efficace. Les 3 perso principaux sont reellement attachants, surtout Abel. Sa rencontre avec son fils qu'il croyait mort depuis 50 ans est horrible. bref, un thriller calme, mais tres fort.
Rogon le leu
Les légendes extraordinnaires de la Bretagne au moyen âge reprises dans ce conte superbement illustré. Une expérience unique, que je ne peux que conseiller! Cette BD est un bonheur. (du coup le tome 5, annoncé avec un dessinateur différent me fait très peur).
Elfquest (Le Pays des Elfes)
Une exellente bd qui ne peux pas plaire à tout le monde mais que je trouve personnellement très reussie! dessins et couleurs sont superbes! On peut d'ailleurs voir évoluer tout au long de la série les dessins de Wendy pini, qui je trouve ,se rapprochent ((très legerement bien sur!! ;-) )du style manga vers la fin. l'atmosphère est féerique et les personnages extremement attachants! Dommage toutefois que la traduction en français soit si mauvaise (( et c'est peu dire!!)) et que l'edition soit arrêtée.
Donjon Potron-minet
Une époque géniale de la série Donjon, "la chemise de la nuit" est un personnage attachant et marrant, que l'on voit évoluer au fil des tomes. les autres personnages sont tout aussi tripants ! Allez vite découvrir cette série :)
La gloire d'Albert
Un one shot excellent. Ce qui m'a marqué le plus, c'est de voir à quel point Davodeau reussit à etre proche de la realité dans toute cette histoire. D'un coté, un petit gars pas mechant, mais avant tout tres c***, puisqu'il est sensible aux arguments secutitaires bidons des partis d'extreme droite et de droite extreme. Le portrait est à peine exagéré....... De l'autre, un gauchiste qui veux debarasser le pays des fascistes et un gars pret à tout pour l'argent... En "arbitre", on trouve un parti nationnaliste, aussi puant que son electorat, l'intelligence (?!) en plus. Le plus etonnant, et pourtant, le plus vrai, est de constater que chacun pense etre l'heritier des resistant de la 2nde guerre, chacun voulant resister face à la gangrenne qui revient, soit le fascisme, soit l'etranger. Chacun est sincere. On a pourtant du mal à haïr ce pov' gars qu'est Albert... il est si coherent avec ses idées. On a aussi du mal à prendre parti pour les 2 tueurs de fascistes, leur methode etant elle meme fascite. Bref, un tres bon album. Davodeau reussit à ne pas prendre parti, en soulignant les faiblesses de tous les acteurs en presence.