J'ai eu l'occasion de lire le tome 3 et de parcourir le tome 1.
Ici je vais donc parler de ce que je connais, le tome 3, Mémé d'Arménie, et cet album est un bijou.
Où l'on voit Mahmoud, musulman, accueillir sa grand-mère, chrétienne. Les questions restent discrètes, mais l'on devine derrière tout ça le devoir d'acceptation des autres cultures, des autres religions.
Du côté de la grand-mère, le travail est plus compliqué. Rien n'est dit, tout est sous-entendu. Rescapée du génocide, on voit un désir d'oublier son passé. D'un autre côté, il y a la génération suivante qui essaye de se souvenir de ce qu'elle n'a pas vécu.
A mon avis, un album très touchant, à lire très vite. Les dessins sont plus accomplis que dans le premier tome, forcément, et l'histoire ne peut laisser indifférent.
Histoire d'enfants vivant dans un village, cela pourrait être banal. D'ailleurs, cela est banal. Moins banal, le fait que Lili "parle" aux morts... Banales aussi les relations entre les enfants. Banals, les problèmes des adultes.
Alors quoi ? Qu'est-ce qu'il a ce livre ?
Eh bien ce livre est spécial à cause de la méchanceté dont il est rempli... Les enfants y sont cruels, de même que certains adultes, et leurs expressions sont assez terribles. J'ai rarement vu de tels visages dans une bande dessinée, et certainement jamais en tel nombre. C'est impressionnant. Cela crée une ambiance assez étouffante, de malaise, d'incompréhension, de méchanceté. Et par conséquent cela met en exergue la naissance d'une amitié et les sentiments plus doux...
Aussi étonnant que cela paraisse, je lui mets 4/5 et en déconseille l'achat. En effet, sa lecture est prenante, intéressante, mais je n'ai pas trop envie de le relire... Après ça, à vous de voir. En tout cas, si vous le trouvez, feuilletez-le.
A condition d'aimer le dessin, qui est particulier à Baru, l'histoire vous entrainera du début à la fin sans vous lâcher.
Baru a choisi des traits qu'on assimile facilement aux dessin mangas, mais qui restent très européens quand même. Les personnages sont anguleux, les tronches, déformées par la colère ou la joie. Mais le découpage et le rythme restent européens.
Quant à l'histoire, elle rebondit et se calme comme un épisode d'"Urgences", un vrai rythme qui retient l'attention jusqu'au bout.
Le format est constestable, mais sert l'intrigue puisque les planches sont petites et permettent un "suspense" d'une page à l'autre.
A mon avis, un auteur à connaître et une BD à posséder.
Voici une série vraiment originale ! Outlaw me réconcilie avec le western (il est vrai que j'ai un peu de mal avec cette catégorie de bd en général), de part la force de son scénario, vraiment très original.
Dieter nous offre ici une vision particulièrement originale du western en y ajoutant un leger humour des plus sympas. Le coté un peu décalé me fait penser à "qui a tué l'idiot", à la sauce Far-West...
Les différents personnages sont très typés, très caricaturaux, du héros Croque Mort au bon vieux bucheron canadien.
Le scénario coule de source, et ce lit sans accro, c'est un vrai plaisir. L'histoire est en effet très bien conçue et appuyée à bon escient graphiquement pour permettre au lecteur une compréhension optimale. un délice !
Le dessin de Fourquemin est quand à lui très particulier, assez caricatural, et très propre. La mise en couleur utilise une palette très restrainte pour rendre au mieux l'ambiance poussièreuse du Far West. C'est vraiment très bon :)
Jetez vous vite sur OutLaw !!! vous le ne regretterez pas... (et merci, Kael :))
Les dessins de Baru, en couleur pour l'occasion, sont superbes.
Les histoires sont drôles et parfois cruelles, toujours pleines de sens.
Les personnages se cherchent, ne savent pas trop où aller, ne savent pas trop quoi faire.
Alors, faut-il prendre son sac et écumer les autoroutes pour (re-)trouver un sens à sa vie ?
En tout cas, le livre est une belle métaphore du voyage intérieur qu'est la vie.
Maester : voici pour moi le digne descendant de l'école de Gotlib ! La meme force caricaturale, la même puissance comique, mais mis en en scène dans des situations plus construites que celles de son prédecesseur.
Dans un style pur "Fluide", L'auteur nous présente les aventures de Charolles, personnage initié par Gotlib (encore lui !) il y a de cela bien longtemps, et épaulé par son fidèle Piggs, roi des andouilles.
L'ensemble est franchement poilant. D'une part par la force des scenarii qui n'engendrent vraiment pas la mélancolie, et d'autre part par le foisonnement de petits détailles qui fleurissent ici et là et dont chacune des cases et comblée.
Le texte est un des points forts de Masester, et ce dernier fait ici bien aussi fort que pour Soeur Marie Thérèse, pas de doute !
Un poil provoc', parfois bien lourd, l'ensemble se laisse lire très agréablement, même si il ne faut pas aller chercher derrière tout ça un message bien préci... on est là pour rigoler, un point c'est tout.
Le dessin de Maester est quant à lui vraiment excellent. Super caricatural, le trait rondouillard et gras est tout de meme assez précis, et les différentes teintes de gris appliquées à l'ensemble renforcent grandement la qualité du dessin.
Meurtres Fatals Graves est une série à lire... ne vous en privez pas :)
Tome 1 : 5/5
Le reste : 3/5.
Les gags du tome 1 sont fabuleux car ils sont vrais!
Pour les motards, il est clair que tout ce que Bar2 nous raconte dans le tome 1, nous l'avons vécu, de près ou de loin, chaque planche nous rappelle un épisode qui nous est arrivé, à nous ou à nos copains lors de raids moto. C'est marrant, c'est frais, c'est vrai, bref le tome 1 est un chef d'oeuvre de BD. Bon ensuite ça se gâte... mais ça reste sympa.
Mon avis : T1 et T2 : top, le reste : à lire mais ce n'est pas une priorité.
J'ai choisi cette série pour mon 300ème avis, car elle représente quelque chose de tout à fait exceptionnel.
Hisashi Sakaguchi avait déjà fait Fleur de Pierre, un manga de 9 tomes (dont 3 traduits...) sur la deuxième guerre mondiale en Yougoslavie. Le sujet en soi était déjà impressionnant, la façon de le traiter également.
Changement de lieu et d'époque : le Japon médieval, ses rivalités, ses guerres, et... le bouddhisme.
Cette oeuvre est exceptionnelle de par sa documentation : les références historiques sont très abondantes, la filiation des shoguns décrite en détail, le souci historique certain, jusque dans la vie quotidienne du petit peuple.
Exceptionnelle également par son sujet : des bandes dessinées sur le bouddhisme, on ne peut pas dire que ça abonde. De plus il s'agit là d'une fresque s'étendant sur toute une vie, ce qui permet de traiter presque un siècle d'histoire.
Exceptionnelle encore par son graphisme : Sakaguchi témoigne d'une maîtrise impressionnante de son style. Le dessin sait se faire humoristique ou épique en l'espace de quelques cases. Les scènes de combat en particulier sont parfois véritablement impressionnantes.
Exceptionnelle aussi par son scénario : on mélange ici la vie d'Ikkyu à proprement parler, son cheminement sur la voie de la sagesse, ses états d'âme, ses découvertes de concepts zen (illustrés très allégoriquement), mais aussi la naissance du théâtre Nô, les querelles intestines du Japon, la vie du peuple de l'époque, et bien d'autres choses encore.
En toute honnêteté, la lecture de ce manga est difficile, et je dois confesser n'en avoir compris qu'une partie. "Ikkyu" est en effet un récit dense, bourré de références que l'occidental qui n'a pas étudié l'histoire japonaise ne connaît pas, de surcroît non linéaire, et illustrant des concepts parfois abscons.
Il ne peut que demander plusieurs lectures afin de commencer à le comprendre.
Dans tous les cas, il s'agit là d'un travail énorme (1200 pages) et qui vaut certainement le détour !
Je viens de lire les 3 premiers tomes dans la semaine et j'avoue que ça me plait bien. Tant sur le plan des dessins que je trouve très agréables et collant bien à l'univers, que sur le plan du scénario, ça vaut bien un 4 étoiles, malgré le côté du beau héros riche à qui il arrive plein de problème, complot et tout ce qui va avec.
A lire :)
Après la lecture du 4ième tome, le sentiment se confirme, cela reste dans la même veine ; en attendant la parution du suivant
Enfin un bon album dans l'univers des chroniques de la lune noire... Car depuis le tome 5 c'est pas brillant mais la n'est pas le sujet.Ici on retrouve tout ce qui a fait le succes des chroniques: un scenario à 120 km/h, et plein de conneries, des personnage attachant et haut en couleur, Ledroit au dessin et son style si particulier qui rend une ambiance fabuleuse et pour finir le "mains droite mains gauche"!!!!!!!!!
Tout ça pour dire que j'ai passé en excellent moment durant sa lecture (+ de 5 mn contrairement au 3 derniers tomes des vous savez quoi...), pleins de reves,d'aventures épiques,d'humour et de tristesse!
Meme si vous n'aimez pas les chroniques, achetez les arcanes vous ne serez pas déçu!
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Petit Polio
J'ai eu l'occasion de lire le tome 3 et de parcourir le tome 1. Ici je vais donc parler de ce que je connais, le tome 3, Mémé d'Arménie, et cet album est un bijou. Où l'on voit Mahmoud, musulman, accueillir sa grand-mère, chrétienne. Les questions restent discrètes, mais l'on devine derrière tout ça le devoir d'acceptation des autres cultures, des autres religions. Du côté de la grand-mère, le travail est plus compliqué. Rien n'est dit, tout est sous-entendu. Rescapée du génocide, on voit un désir d'oublier son passé. D'un autre côté, il y a la génération suivante qui essaye de se souvenir de ce qu'elle n'a pas vécu. A mon avis, un album très touchant, à lire très vite. Les dessins sont plus accomplis que dans le premier tome, forcément, et l'histoire ne peut laisser indifférent.
Mon cousin dans la mort
Histoire d'enfants vivant dans un village, cela pourrait être banal. D'ailleurs, cela est banal. Moins banal, le fait que Lili "parle" aux morts... Banales aussi les relations entre les enfants. Banals, les problèmes des adultes. Alors quoi ? Qu'est-ce qu'il a ce livre ? Eh bien ce livre est spécial à cause de la méchanceté dont il est rempli... Les enfants y sont cruels, de même que certains adultes, et leurs expressions sont assez terribles. J'ai rarement vu de tels visages dans une bande dessinée, et certainement jamais en tel nombre. C'est impressionnant. Cela crée une ambiance assez étouffante, de malaise, d'incompréhension, de méchanceté. Et par conséquent cela met en exergue la naissance d'une amitié et les sentiments plus doux... Aussi étonnant que cela paraisse, je lui mets 4/5 et en déconseille l'achat. En effet, sa lecture est prenante, intéressante, mais je n'ai pas trop envie de le relire... Après ça, à vous de voir. En tout cas, si vous le trouvez, feuilletez-le.
L'Autoroute du soleil
A condition d'aimer le dessin, qui est particulier à Baru, l'histoire vous entrainera du début à la fin sans vous lâcher. Baru a choisi des traits qu'on assimile facilement aux dessin mangas, mais qui restent très européens quand même. Les personnages sont anguleux, les tronches, déformées par la colère ou la joie. Mais le découpage et le rythme restent européens. Quant à l'histoire, elle rebondit et se calme comme un épisode d'"Urgences", un vrai rythme qui retient l'attention jusqu'au bout. Le format est constestable, mais sert l'intrigue puisque les planches sont petites et permettent un "suspense" d'une page à l'autre. A mon avis, un auteur à connaître et une BD à posséder.
Outlaw
Voici une série vraiment originale ! Outlaw me réconcilie avec le western (il est vrai que j'ai un peu de mal avec cette catégorie de bd en général), de part la force de son scénario, vraiment très original. Dieter nous offre ici une vision particulièrement originale du western en y ajoutant un leger humour des plus sympas. Le coté un peu décalé me fait penser à "qui a tué l'idiot", à la sauce Far-West... Les différents personnages sont très typés, très caricaturaux, du héros Croque Mort au bon vieux bucheron canadien. Le scénario coule de source, et ce lit sans accro, c'est un vrai plaisir. L'histoire est en effet très bien conçue et appuyée à bon escient graphiquement pour permettre au lecteur une compréhension optimale. un délice ! Le dessin de Fourquemin est quand à lui très particulier, assez caricatural, et très propre. La mise en couleur utilise une palette très restrainte pour rendre au mieux l'ambiance poussièreuse du Far West. C'est vraiment très bon :) Jetez vous vite sur OutLaw !!! vous le ne regretterez pas... (et merci, Kael :))
Sur la route encore
Les dessins de Baru, en couleur pour l'occasion, sont superbes. Les histoires sont drôles et parfois cruelles, toujours pleines de sens. Les personnages se cherchent, ne savent pas trop où aller, ne savent pas trop quoi faire. Alors, faut-il prendre son sac et écumer les autoroutes pour (re-)trouver un sens à sa vie ? En tout cas, le livre est une belle métaphore du voyage intérieur qu'est la vie.
Meurtres Fatals
Maester : voici pour moi le digne descendant de l'école de Gotlib ! La meme force caricaturale, la même puissance comique, mais mis en en scène dans des situations plus construites que celles de son prédecesseur. Dans un style pur "Fluide", L'auteur nous présente les aventures de Charolles, personnage initié par Gotlib (encore lui !) il y a de cela bien longtemps, et épaulé par son fidèle Piggs, roi des andouilles. L'ensemble est franchement poilant. D'une part par la force des scenarii qui n'engendrent vraiment pas la mélancolie, et d'autre part par le foisonnement de petits détailles qui fleurissent ici et là et dont chacune des cases et comblée. Le texte est un des points forts de Masester, et ce dernier fait ici bien aussi fort que pour Soeur Marie Thérèse, pas de doute ! Un poil provoc', parfois bien lourd, l'ensemble se laisse lire très agréablement, même si il ne faut pas aller chercher derrière tout ça un message bien préci... on est là pour rigoler, un point c'est tout. Le dessin de Maester est quant à lui vraiment excellent. Super caricatural, le trait rondouillard et gras est tout de meme assez précis, et les différentes teintes de gris appliquées à l'ensemble renforcent grandement la qualité du dessin. Meurtres Fatals Graves est une série à lire... ne vous en privez pas :)
Joe Bar Team
Tome 1 : 5/5 Le reste : 3/5. Les gags du tome 1 sont fabuleux car ils sont vrais! Pour les motards, il est clair que tout ce que Bar2 nous raconte dans le tome 1, nous l'avons vécu, de près ou de loin, chaque planche nous rappelle un épisode qui nous est arrivé, à nous ou à nos copains lors de raids moto. C'est marrant, c'est frais, c'est vrai, bref le tome 1 est un chef d'oeuvre de BD. Bon ensuite ça se gâte... mais ça reste sympa. Mon avis : T1 et T2 : top, le reste : à lire mais ce n'est pas une priorité.
Ikkyu
J'ai choisi cette série pour mon 300ème avis, car elle représente quelque chose de tout à fait exceptionnel. Hisashi Sakaguchi avait déjà fait Fleur de Pierre, un manga de 9 tomes (dont 3 traduits...) sur la deuxième guerre mondiale en Yougoslavie. Le sujet en soi était déjà impressionnant, la façon de le traiter également. Changement de lieu et d'époque : le Japon médieval, ses rivalités, ses guerres, et... le bouddhisme. Cette oeuvre est exceptionnelle de par sa documentation : les références historiques sont très abondantes, la filiation des shoguns décrite en détail, le souci historique certain, jusque dans la vie quotidienne du petit peuple. Exceptionnelle également par son sujet : des bandes dessinées sur le bouddhisme, on ne peut pas dire que ça abonde. De plus il s'agit là d'une fresque s'étendant sur toute une vie, ce qui permet de traiter presque un siècle d'histoire. Exceptionnelle encore par son graphisme : Sakaguchi témoigne d'une maîtrise impressionnante de son style. Le dessin sait se faire humoristique ou épique en l'espace de quelques cases. Les scènes de combat en particulier sont parfois véritablement impressionnantes. Exceptionnelle aussi par son scénario : on mélange ici la vie d'Ikkyu à proprement parler, son cheminement sur la voie de la sagesse, ses états d'âme, ses découvertes de concepts zen (illustrés très allégoriquement), mais aussi la naissance du théâtre Nô, les querelles intestines du Japon, la vie du peuple de l'époque, et bien d'autres choses encore. En toute honnêteté, la lecture de ce manga est difficile, et je dois confesser n'en avoir compris qu'une partie. "Ikkyu" est en effet un récit dense, bourré de références que l'occidental qui n'a pas étudié l'histoire japonaise ne connaît pas, de surcroît non linéaire, et illustrant des concepts parfois abscons. Il ne peut que demander plusieurs lectures afin de commencer à le comprendre. Dans tous les cas, il s'agit là d'un travail énorme (1200 pages) et qui vaut certainement le détour !
Golden City
Je viens de lire les 3 premiers tomes dans la semaine et j'avoue que ça me plait bien. Tant sur le plan des dessins que je trouve très agréables et collant bien à l'univers, que sur le plan du scénario, ça vaut bien un 4 étoiles, malgré le côté du beau héros riche à qui il arrive plein de problème, complot et tout ce qui va avec. A lire :) Après la lecture du 4ième tome, le sentiment se confirme, cela reste dans la même veine ; en attendant la parution du suivant
Les Arcanes de la Lune Noire
Enfin un bon album dans l'univers des chroniques de la lune noire... Car depuis le tome 5 c'est pas brillant mais la n'est pas le sujet.Ici on retrouve tout ce qui a fait le succes des chroniques: un scenario à 120 km/h, et plein de conneries, des personnage attachant et haut en couleur, Ledroit au dessin et son style si particulier qui rend une ambiance fabuleuse et pour finir le "mains droite mains gauche"!!!!!!!!! Tout ça pour dire que j'ai passé en excellent moment durant sa lecture (+ de 5 mn contrairement au 3 derniers tomes des vous savez quoi...), pleins de reves,d'aventures épiques,d'humour et de tristesse! Meme si vous n'aimez pas les chroniques, achetez les arcanes vous ne serez pas déçu!