Les péripéties qui arrivent à Fuzz et Fizzbi sont gentillettes avec un suspense qui est loin de couper le souffle. Pourtant l’histoire se laisse suivre sans déplaisir avec de très bons dialogues à la clef ! Pas mal de bonnes idées sont présentes dans ce cycle mais elles ne sont malheureusement pas assez bien exploitées à mon avis. En fait, on se trouve tout simplement devant une bd d’H-F divertissante qui n’a pas la prétention de bousculer les ténors de l’H-F.
A lire pour passer un agréable moment sans se prendre la tête :) !
Comment fait Alzeal ? En 2 bandes dessinées (le Pantin) presque muette, puisque les dialogues sont rares ici aussi, il arrive à faire deux bijoux !
Dans Le Pantin il y avait un côté triste qui se dégageait de chaque case avec ce petit pantin rejeté par la nouvelle génération, mais la conclusion avait une note optimiste malgré tout.
Avec "L'Animal à 6 pattes", Michel Alzeal est d'une noirceur absolue. D'ailleurs les quelques lignes par lesquelles il commence cette BD sont très révélatrices de l'état d'esprit dégagé par les quelques 200 planches qui la composent : "Extérioriser ce que l'on a dans l'ombre, se défouler sur des pages, et se sentir libéré une fois qu'elles sont tournées."
Autant le dire tout de suite, quand vous refermez cette BD, vous serez totalement anéanti par le manque d'espoir qu'elle dégage. Mais rien de gratuit, juste quelque chose de noir foncé.
En tout état de cause, ne passez pas à côté de ce bijou !
Créer la femme de ses rêves...
Un "rêve"..
Mais la vie réserve toujours des surprises...
Un dessin simple mais génial.
Un scénario qui se tient.
Une BD captivante.
Donc...un 4/5
Malgré quelques défauts notoires, je pense notamment à ces textes récitatifs un peu trop envahissants et un rythme lent au début, cet album est un très belle réussite. Le dessin de Berlion affiche des couleurs envoutantes et magnifiques. Le scénario de Corbeyran est une intrigue noire et poisseuse, une espèce de polar larvé et campagnard, sordide mais touchant. Passé le premier quart de l'album, on ne peut plus le lâcher, on est pris par une machine narrative impeccablement huilée. Toutes les pièces se mettent en place pour dessiner, au final, un tableau des plus noirs.
Je ne dirais pas qu'il s'agit là d'un chef d'oeuvre, mais d'une très bonne bd, dont la lecture laisse un souvenir marquant. Un album indispensable pour tous les amoureux du genre.
Je ne trouve pas que la serie parle d'une autre epoque.
L'auteur nous devoille l'eternelle misere humaine avec l'aide "d'un autre temps". Comme ca c'est moins direct, moins genant pour nous mais, en fait, Blutch c'est un peu nous tous...
La serie est triste mais aussi pleine d'humour fin. Dommage que la serie ne continue pas dans Fluide. Je trouve aussi le dessin remarquable et original.
C'est embêtant, ce mot de "culte" qui accompagne la note maximale ici, parce que du coup, j'hésite parfois à mettre 5 étoiles à des BD que je trouve excellentes mais que je ne considère cependant pas comme faisant partie de mes BD "cultes".
Enfin bon, là, tant pis, je peux pas mettre moins que la note maximum. Je viens de terminer l'album et je suis encore en plein dans ce plaisir, pour ne pas dire ce bonheur, qu'il m'a procuré. Sérieux, ça faisait des mois qu'aucune BD, aucun roman, aucun film m'avait plu à ce point. C'est le meilleur scénar que j'aie lu depuis bien longtemps, c'est original, très habile, très juste, c'est beau... Je n'avais jamais rien lu de J.-C. Denis mais, si tout ce qu'il fait est aussi réussi, il va falloir que je me rattrape dans les plus brefs délais !
Superbe!!!
Un dessin trés realiste et de belles couleurs.
Une histoire d'une grande qualité ou tout les sentiments de la vie se déroulent en quatres albums deroutants.
Investir d'urgence (l'edition integrale est trés bien)!
Pourquoi si peu de posts?
De bons petits polars bien torchés, dans le plus pur style "série noire" (anti-héros, humour désabusé, grande importance du dialogue, vous voyez le tableau). Le dessin est pas sublime, mais la qualité des scénars et des dialogues compense largement cette petite faiblesse.
Ah, un petit bémol quand même : je crois bien que j'ai moins aimé le tome 4 que les 3 premiers.
Cet album, composé de 30 récits d'une planche (soit 6 cases) chacun, est complètement atypique. Les récits n'en sont pas. Il n'y a ici aucune action, d'ailleurs le passage d'une case à l'autre est très souvent le passage d'une scène à une autre. Cela donne une impression étrange : le temps est comme figé, on a l'impression de voir une suite d'illustrations, mais sans aucune action, sans aucun mouvement, comme des photos. Les "histoires", ou plutôt les scènes racontées, font preuve d'un sens de l'observation pour le moins intéressant, mettant en scène du quotidien, mais d'une manière dont on le regarde rarement. Toutes font preuve d'une finesse certaine et souvent d'un humour également très fin.
Au final, on se perd dans ces planches, dans cette immobilité, dans le regard ici porté sur les choses, et on en ressort serein, comme d'une semaine de vacances ou d'un rêve. :)
J'ai commencé la série dès qu'elle a commencé, et j'ai lu tous les tomes dès leur sortie.
Je complèterai mon avis prochainement sur les 6 premiers tomes.
Tome 7 : Les conjurés
Bien que le dessin me déplaise (réaliste et plutôt dépouillé, trait fin, et assez statique), l'histoire est très prenante et j'ai lu ce tome d'une traite.
Dans cette histoire, le narrateur (dont on prend connaissance de l'identité à la fin, ce qui pimente un peu le récit) raconte comment les parisiens ont voulu se débarrasser du Roi de l'époque : Louis XVIII, dit le Gros, et comment une femme mélée au groupe des conjurés y participe. Et le Nahik, dans tout ça ? Contrairement au tome 1, par exemple, et à l'exemple du tome 5, le Nahik prend une place de second plan, toute latitude est laissée à l'histoire et à l'Histoire.
Une très bonne histoire, à mon avis, peut-être l'une des meilleures ?
Tome 8 : Nahik
Le brouillard de mystère qui entoure le Nahik commence à se lever.
Ce tome se déroule avec les personnages qui nous ont été présentés dans le tome précédent, "Les conjurés", mais l'histoire se situe avant, ce qui a pour effet de mettre en relief non seulement les événements du tome 8, mais aussi ceux du 7. Tout a soudain plus d'intérêt, chaque parole est lue avec attention, chaque geste est enregistré, car on sait ce qu'ils vont entraîner comme conséquences.
Pour ce tome, le Nahik revient au centre de l'attention. On sait enfin qui l'a écrit (on commençait à penser que la terre et le ciel l'avaient engendré), mais quant au contenu, l'énigme reste entière, ou presque. Selon l'auteur, tout sera révélé dans le tome 10.
Tome 9 : le papyrus de Kôm-Ombo
Enfin l'origine du Nahik est révélée. Comme pour le tome 8, l'histoire se situe avant le tome précédent, ce qui nous ramène historiquement avant tous les autres tomes et met en lumières les 2 tomes qui le précèdent. Rappelez-vous, dans le tome 7, une famille recomposée, un livre mystérieux ; tome 8 : origine de cette famille, révélations sur le Nahik.
Et bien le tome 9 est la réponses aux questions que soulevaient les 7&8 : qui est Hector ? pourquoi est-il revenu d'Egypte dans ce état ? D'où vient l'histoire que contient le Nahik ?
A ce stade il est inutile de parler du dessin, on est beaucoup trop accroché à l'histoire pour se laisser repousser par un style fin et réaliste qui n'est pas sans rappeler celui de Gillon pour le 7e tome.
Tome 10 : La dernière sourate
Médine, 625.
La dernière sourate serait celle qu'aurait écrit Mahomet avant de mourir. Ecrite sur une omoplate et retrouvée dans la maison du prophète.
Cette sourate contient 10 "commandements" qui pour la plupart contredisent les autres sourates.
Cet objet est dangereux pour l'islam. Tayeb, chargé de les versets "orthodoxes" du Coran, doit retrouver cette omoplate à tout prix.
Avec cet album, on quitte le Nahik. En 625, le Nahik n'existe pas. Seule importe cette omoplate qui peut faire basculer le monde islamique dans le chaos autant qu'elle peut le faire devenir une puissance mondiale.
Le cycle se termine en beauté.
Le tout se tient magnifiquement. Le Décalogue est une réussite. A lire d'urgence.
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Les 3 Quêtes d'Hypercondrie (Fuzz et Fizzbi)
Les péripéties qui arrivent à Fuzz et Fizzbi sont gentillettes avec un suspense qui est loin de couper le souffle. Pourtant l’histoire se laisse suivre sans déplaisir avec de très bons dialogues à la clef ! Pas mal de bonnes idées sont présentes dans ce cycle mais elles ne sont malheureusement pas assez bien exploitées à mon avis. En fait, on se trouve tout simplement devant une bd d’H-F divertissante qui n’a pas la prétention de bousculer les ténors de l’H-F. A lire pour passer un agréable moment sans se prendre la tête :) !
L'Animal à six pattes
Comment fait Alzeal ? En 2 bandes dessinées (le Pantin) presque muette, puisque les dialogues sont rares ici aussi, il arrive à faire deux bijoux ! Dans Le Pantin il y avait un côté triste qui se dégageait de chaque case avec ce petit pantin rejeté par la nouvelle génération, mais la conclusion avait une note optimiste malgré tout. Avec "L'Animal à 6 pattes", Michel Alzeal est d'une noirceur absolue. D'ailleurs les quelques lignes par lesquelles il commence cette BD sont très révélatrices de l'état d'esprit dégagé par les quelques 200 planches qui la composent : "Extérioriser ce que l'on a dans l'ombre, se défouler sur des pages, et se sentir libéré une fois qu'elles sont tournées." Autant le dire tout de suite, quand vous refermez cette BD, vous serez totalement anéanti par le manque d'espoir qu'elle dégage. Mais rien de gratuit, juste quelque chose de noir foncé. En tout état de cause, ne passez pas à côté de ce bijou !
Le jardin des désirs
Créer la femme de ses rêves... Un "rêve".. Mais la vie réserve toujours des surprises... Un dessin simple mais génial. Un scénario qui se tient. Une BD captivante. Donc...un 4/5
Lie-de-vin
Malgré quelques défauts notoires, je pense notamment à ces textes récitatifs un peu trop envahissants et un rythme lent au début, cet album est un très belle réussite. Le dessin de Berlion affiche des couleurs envoutantes et magnifiques. Le scénario de Corbeyran est une intrigue noire et poisseuse, une espèce de polar larvé et campagnard, sordide mais touchant. Passé le premier quart de l'album, on ne peut plus le lâcher, on est pris par une machine narrative impeccablement huilée. Toutes les pièces se mettent en place pour dessiner, au final, un tableau des plus noirs. Je ne dirais pas qu'il s'agit là d'un chef d'oeuvre, mais d'une très bonne bd, dont la lecture laisse un souvenir marquant. Un album indispensable pour tous les amoureux du genre.
Blotch
Je ne trouve pas que la serie parle d'une autre epoque. L'auteur nous devoille l'eternelle misere humaine avec l'aide "d'un autre temps". Comme ca c'est moins direct, moins genant pour nous mais, en fait, Blutch c'est un peu nous tous... La serie est triste mais aussi pleine d'humour fin. Dommage que la serie ne continue pas dans Fluide. Je trouve aussi le dessin remarquable et original.
Quelques Mois à l'Amélie
C'est embêtant, ce mot de "culte" qui accompagne la note maximale ici, parce que du coup, j'hésite parfois à mettre 5 étoiles à des BD que je trouve excellentes mais que je ne considère cependant pas comme faisant partie de mes BD "cultes". Enfin bon, là, tant pis, je peux pas mettre moins que la note maximum. Je viens de terminer l'album et je suis encore en plein dans ce plaisir, pour ne pas dire ce bonheur, qu'il m'a procuré. Sérieux, ça faisait des mois qu'aucune BD, aucun roman, aucun film m'avait plu à ce point. C'est le meilleur scénar que j'aie lu depuis bien longtemps, c'est original, très habile, très juste, c'est beau... Je n'avais jamais rien lu de J.-C. Denis mais, si tout ce qu'il fait est aussi réussi, il va falloir que je me rattrape dans les plus brefs délais !
Julien Boisvert
Superbe!!! Un dessin trés realiste et de belles couleurs. Une histoire d'une grande qualité ou tout les sentiments de la vie se déroulent en quatres albums deroutants. Investir d'urgence (l'edition integrale est trés bien)! Pourquoi si peu de posts?
Le Choucas
De bons petits polars bien torchés, dans le plus pur style "série noire" (anti-héros, humour désabusé, grande importance du dialogue, vous voyez le tableau). Le dessin est pas sublime, mais la qualité des scénars et des dialogues compense largement cette petite faiblesse. Ah, un petit bémol quand même : je crois bien que j'ai moins aimé le tome 4 que les 3 premiers.
Notes mésopotamiennes
Cet album, composé de 30 récits d'une planche (soit 6 cases) chacun, est complètement atypique. Les récits n'en sont pas. Il n'y a ici aucune action, d'ailleurs le passage d'une case à l'autre est très souvent le passage d'une scène à une autre. Cela donne une impression étrange : le temps est comme figé, on a l'impression de voir une suite d'illustrations, mais sans aucune action, sans aucun mouvement, comme des photos. Les "histoires", ou plutôt les scènes racontées, font preuve d'un sens de l'observation pour le moins intéressant, mettant en scène du quotidien, mais d'une manière dont on le regarde rarement. Toutes font preuve d'une finesse certaine et souvent d'un humour également très fin. Au final, on se perd dans ces planches, dans cette immobilité, dans le regard ici porté sur les choses, et on en ressort serein, comme d'une semaine de vacances ou d'un rêve. :)
Le Décalogue
J'ai commencé la série dès qu'elle a commencé, et j'ai lu tous les tomes dès leur sortie. Je complèterai mon avis prochainement sur les 6 premiers tomes. Tome 7 : Les conjurés Bien que le dessin me déplaise (réaliste et plutôt dépouillé, trait fin, et assez statique), l'histoire est très prenante et j'ai lu ce tome d'une traite. Dans cette histoire, le narrateur (dont on prend connaissance de l'identité à la fin, ce qui pimente un peu le récit) raconte comment les parisiens ont voulu se débarrasser du Roi de l'époque : Louis XVIII, dit le Gros, et comment une femme mélée au groupe des conjurés y participe. Et le Nahik, dans tout ça ? Contrairement au tome 1, par exemple, et à l'exemple du tome 5, le Nahik prend une place de second plan, toute latitude est laissée à l'histoire et à l'Histoire. Une très bonne histoire, à mon avis, peut-être l'une des meilleures ? Tome 8 : Nahik Le brouillard de mystère qui entoure le Nahik commence à se lever. Ce tome se déroule avec les personnages qui nous ont été présentés dans le tome précédent, "Les conjurés", mais l'histoire se situe avant, ce qui a pour effet de mettre en relief non seulement les événements du tome 8, mais aussi ceux du 7. Tout a soudain plus d'intérêt, chaque parole est lue avec attention, chaque geste est enregistré, car on sait ce qu'ils vont entraîner comme conséquences. Pour ce tome, le Nahik revient au centre de l'attention. On sait enfin qui l'a écrit (on commençait à penser que la terre et le ciel l'avaient engendré), mais quant au contenu, l'énigme reste entière, ou presque. Selon l'auteur, tout sera révélé dans le tome 10. Tome 9 : le papyrus de Kôm-Ombo Enfin l'origine du Nahik est révélée. Comme pour le tome 8, l'histoire se situe avant le tome précédent, ce qui nous ramène historiquement avant tous les autres tomes et met en lumières les 2 tomes qui le précèdent. Rappelez-vous, dans le tome 7, une famille recomposée, un livre mystérieux ; tome 8 : origine de cette famille, révélations sur le Nahik. Et bien le tome 9 est la réponses aux questions que soulevaient les 7&8 : qui est Hector ? pourquoi est-il revenu d'Egypte dans ce état ? D'où vient l'histoire que contient le Nahik ? A ce stade il est inutile de parler du dessin, on est beaucoup trop accroché à l'histoire pour se laisser repousser par un style fin et réaliste qui n'est pas sans rappeler celui de Gillon pour le 7e tome. Tome 10 : La dernière sourate Médine, 625. La dernière sourate serait celle qu'aurait écrit Mahomet avant de mourir. Ecrite sur une omoplate et retrouvée dans la maison du prophète. Cette sourate contient 10 "commandements" qui pour la plupart contredisent les autres sourates. Cet objet est dangereux pour l'islam. Tayeb, chargé de les versets "orthodoxes" du Coran, doit retrouver cette omoplate à tout prix. Avec cet album, on quitte le Nahik. En 625, le Nahik n'existe pas. Seule importe cette omoplate qui peut faire basculer le monde islamique dans le chaos autant qu'elle peut le faire devenir une puissance mondiale. Le cycle se termine en beauté. Le tout se tient magnifiquement. Le Décalogue est une réussite. A lire d'urgence.