Pour beaucoup, Gaston est un endormi qui représente l’archétype personnifié du « glandeur » au travail ! Mon avis sur ce sujet est plus nuancé : certes, Gaston n’est pas un foudre de guerre pour le classement du courrier en retard mais c’est sans compter le nombre d’inventions dont il est à l’origine !
Gaston est donc un hybride de genre : ce n’est pas vraiment un héros « héroïque » mais pas un anti-héros non plus…c’est simplement quelqu’un comme tout le monde qui a la chance de réaliser ce à quoi chacun de nous aspire : être libre de toute contrainte !…et c’est sans doute pour cela qu’il est tant apprécié !
Bref, un bd à voir et à avoir !
Quand Van Hamme et Hermann, chacun au sommet de leur art, décident de faire un one-shot ensemble, le résultat est éblouissant. Les dessins sont, comme souvent avec le sieur Hermann, très réussis, notamment les différents protagonistes, plus mauvais et hargneux les uns que les autres. Ce dessin sert de plus extrêmement bien le scénario très noir et très bien construit de Van Hamme, qui nous montre ici l'étendue de son talent. Contrairement à certains, j'aime bien l'introduction sur les personnages et leur psychologie; on a certes besoin d'y retourner plusieurs fois pendant la lecture pour bien comprendre l'ensemble, ce qui gène un peu la fluidité de la lecture, mais au final cela n'empèche pas d'apprécier ce fait divers tragique comme il se doit. Une excellente BD.
Gaston c'est objectivement culte mais je n'ai jamais ressenti le besoin de les avoir tous dans ma bédéthèque bien que je le trouve vraiment fendard et que l'humour de Franquin soit vraiment efficace. Une légère redondance peut-être?
Larcenet est vraiment très fort, il n'y a quasiment aucune BD de lui qui ne me plaise pas. Les strips d'une demi page ne sont pas très classiques et le thème (un citadin à la campagne) ne l'est pas plus. Fort de cette originalité, la vie de Larcenet revisité par Ferri est une vraie réussite. C'est souvent très drole, un peu mélancolique et toujours prenant. Après un premier tome où l'on voir Larsinet s'installer à la campagne, le deuxième tome nous narre la vie au jour le jour du couple d'ex-banlieusards, que ce soit les désirs de maternité de Corinne ou l'incompréhension qui subsiste avec les villageois au mode de vie inconnu jusqu'alors. Le troisième, peut-être un poil moins drôle est également plus touchant puisque que l'on suit toute la grossesse de Corinne et les angoisses de Manu jusqu'au dénouement final. Du tout bon, limite culte karoutcho!
oui c'est une bonne série avec tous les ingrédients qu'il faut (humour, action...) mais de là à en faire une série culte il y a un pas que je ne franchirai pas. le scénario a entre autre quelques faiblesses et au niveau des dessin il arrive parfois que l'on reconnaisse mal les traits d'un personnage suivant leur expresion (c'ian, lanfeust pour ne pas les citer)
mais sinon lire cette série c'est prendre beaucoup de plaisir, alors il ne faut pas hésiter
Mais, cette bd est géniale !!!
Les dessins de Steven Lejeune sont très bon pour un premier tome malgré quelques petites imperfections. je l'avais découvert dans un numéro d'un Lanfeust mag où les dessins étaient plein d'avenir.
Les couleurs de Stamb sont très bien aussi. Je trouve que les couleurs choisies donnent une atmosphère de banlieue pleine de misère et donc de recherche de bonheur.
Et comment ne pas parler du scénario, que dire.... il est excellent, dès la première page, on a envie de savoir se qui va se passer en suite. Le scénario est très original puisqu'il parle d'un bonheur constant par la drogue.
Il y a aussi une multitude de personnages très attachant.
Vivement la suite !!!!!!
Le tome 2 est enfin venu !
Et bon je peux dire qu'il est moins bon au niveau des couleurs, en effet, le coloriste a changé (mais pourquoi ?). Maintenant c'est moche quand on voie certaines planches.
Le dessin reste toujours bon comme au tome 1 moi bien mis en valeur par les couleurs.
Le scénario est toujours bon avec de nouveaux personnages.
Initiative étrange que voilà : raconter des morceaux de sa vie dans un carnet et le publier tel quel. Concept quelque peu expérimental qui peut se faire poser des questions, dont celle de son intérêt...
Pour ma part j'ai abordé ces carnets sans a priori. On découvre donc des morceaux du quotidien de Trondheim, vus par le regard de l'auteur, mais un regard très original, porté sur plein de petites choses inhabituelles, et véritablement intéressant.
Disons-le tout de suite, de même que pour "Approximativement", Trondheim ne raconte pas tout son quotidien, mais bien certains morceaux choisis. Les passages sont nécéssairement variés, donc inégaux, mais on découvre l'auteur tel qu'il se voit, le regard qu'il porte sur lui-même étant sans concession. A dire vrai, on a parfois l'impression qu'il est complètement bizarre, "mollement schizophrène" comme il le dit lui-même, voire un peu névrosé (ça c'est moi qui le dit)... Ce qui fait partie de son charme! :)
Alors au-delà de tout voyeurisme ou fanatisme, je dois avouer trouver ces carnets vraiment intéressants, pas mal faits du tout (en fait, pour du "croqué sur le vif", c'est carrément réussi) et très originaux, débordant de l'originalité de Trondheim.
Je conçois assez bien que ça puisse ne pas plaire à tout le monde, que certains pourront les trouver bizarres, que d'autres pourront dénigrer la démarche de Trondheim, mais moi j'aime vraiment beaucoup, et je ne peux vraiment que vous le recommander si vous aimez Trondheim (et ce qu'il fait !). Dans tous les cas, la démarche adoptée pour la réalisation de ces carnets est intéressante et peut très facilement prêter à discussion, voire à débat (voire à pugilat ;)).
Deux reproches tout de même : le prix, assez elevé (10 euros pour 30 pages...), dû à un tirage assez restreint, et une répétition certaine dans le propos... Si jamais d'autres tomes sortent, j'éspère qu'ils seront plus variés.
Une sacrée bonne surprise!
J'ai acheté cette BD en occase sur un festival ce w.e, sans connaitre du tout l'histoire. La couverture m'a attiré et les dessins de l'intérieur aussi.
J'ai eu un coup de coeur en lisant cette BD hier soir. Les dessins et les couleurs créent un monde dans lequel je me suis senti bien. Le personnage central, Ninon, est redoutable. Mélange de tendresse due à sa bouille et à son âge ainsi que de cruauté due à son régime alimentaire... Et tous ces corbeaux inquiétants qui lui tournent autour, mystères...
Les autres personnages sont très bien aussi, à commencer par le croquemitaine (ah la la, sa rencontre avec le démon est très sympa, un peu facile peut être mais sympa quand même). La reine qui ne vit pour l'instant que dans les rêves de Ninon et les souvenirs de son roi, apporte une autre dimension irréelle à ce monde mi vécu mi rêvé.
Les intrigues politiques sont là aussi, l'opposition classique entre le bien et le mal, l'église et le démon...
Y marque pas grand chose pour atteindre la note maximale, et je suis très pressé de lire la suite!
Aaaaah la BD de mon copain Walthéry (euh non, je le connaîs pas :)) Quoi de plus agréable que ce personnage, huuum, ravageur ? Même si les histoires ne sont pas toujours à la hauteur, j'adore le style de François et surtout sa façon de nous captiver.
Continue ainsi mon grand !!! (Et laisse la bière de côté :))
Un récit qui avec pas grand chose (pas de pathos, pas d’emphase, ni d’élan romantique) émeut comme pas deux. Le dessin est très simple, il ne brille par aucune virtuosité particulière, il semble juste placer les choses là où il le faut, quand il le faut. C’est avec d’autres artifices que Chester Brown se singularise vraiment comme un auteur d’exception. Les planches, sur fond noir comprennent un nombre de case variable, selon les nécessités du récit et l’effet qu’elles doivent produire. Laissant parfois une page pratiquement vide. C’est à ma connaissance le seul auteur qui utilise la page de cette manière. Et côté narration, c’est tout aussi particulier. Beaucoup des scènes de cet album sont divisées en plusieurs parties et réparties à différents endroits au long du récit, comme dans une gigantesque mosaïque. Si bien que les scènes s’entrecroisent, se répondent l’une à l’autre d’une bien étrange manière. Les choses les plus anodines entre en résonances avec d’autres et procurent émotion et sensation. C’est très habile. A lire, pour esprits aventureux qui aiment la description du quotidien.
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Gaston Lagaffe
Pour beaucoup, Gaston est un endormi qui représente l’archétype personnifié du « glandeur » au travail ! Mon avis sur ce sujet est plus nuancé : certes, Gaston n’est pas un foudre de guerre pour le classement du courrier en retard mais c’est sans compter le nombre d’inventions dont il est à l’origine ! Gaston est donc un hybride de genre : ce n’est pas vraiment un héros « héroïque » mais pas un anti-héros non plus…c’est simplement quelqu’un comme tout le monde qui a la chance de réaliser ce à quoi chacun de nous aspire : être libre de toute contrainte !…et c’est sans doute pour cela qu’il est tant apprécié ! Bref, un bd à voir et à avoir !
Lune de guerre
Quand Van Hamme et Hermann, chacun au sommet de leur art, décident de faire un one-shot ensemble, le résultat est éblouissant. Les dessins sont, comme souvent avec le sieur Hermann, très réussis, notamment les différents protagonistes, plus mauvais et hargneux les uns que les autres. Ce dessin sert de plus extrêmement bien le scénario très noir et très bien construit de Van Hamme, qui nous montre ici l'étendue de son talent. Contrairement à certains, j'aime bien l'introduction sur les personnages et leur psychologie; on a certes besoin d'y retourner plusieurs fois pendant la lecture pour bien comprendre l'ensemble, ce qui gène un peu la fluidité de la lecture, mais au final cela n'empèche pas d'apprécier ce fait divers tragique comme il se doit. Une excellente BD.
Gaston Lagaffe
Gaston c'est objectivement culte mais je n'ai jamais ressenti le besoin de les avoir tous dans ma bédéthèque bien que je le trouve vraiment fendard et que l'humour de Franquin soit vraiment efficace. Une légère redondance peut-être?
Le retour à la terre
Larcenet est vraiment très fort, il n'y a quasiment aucune BD de lui qui ne me plaise pas. Les strips d'une demi page ne sont pas très classiques et le thème (un citadin à la campagne) ne l'est pas plus. Fort de cette originalité, la vie de Larcenet revisité par Ferri est une vraie réussite. C'est souvent très drole, un peu mélancolique et toujours prenant. Après un premier tome où l'on voir Larsinet s'installer à la campagne, le deuxième tome nous narre la vie au jour le jour du couple d'ex-banlieusards, que ce soit les désirs de maternité de Corinne ou l'incompréhension qui subsiste avec les villageois au mode de vie inconnu jusqu'alors. Le troisième, peut-être un poil moins drôle est également plus touchant puisque que l'on suit toute la grossesse de Corinne et les angoisses de Manu jusqu'au dénouement final. Du tout bon, limite culte karoutcho!
Lanfeust de Troy
oui c'est une bonne série avec tous les ingrédients qu'il faut (humour, action...) mais de là à en faire une série culte il y a un pas que je ne franchirai pas. le scénario a entre autre quelques faiblesses et au niveau des dessin il arrive parfois que l'on reconnaisse mal les traits d'un personnage suivant leur expresion (c'ian, lanfeust pour ne pas les citer) mais sinon lire cette série c'est prendre beaucoup de plaisir, alors il ne faut pas hésiter
TDB (Trop de Bonheur)
Mais, cette bd est géniale !!! Les dessins de Steven Lejeune sont très bon pour un premier tome malgré quelques petites imperfections. je l'avais découvert dans un numéro d'un Lanfeust mag où les dessins étaient plein d'avenir. Les couleurs de Stamb sont très bien aussi. Je trouve que les couleurs choisies donnent une atmosphère de banlieue pleine de misère et donc de recherche de bonheur. Et comment ne pas parler du scénario, que dire.... il est excellent, dès la première page, on a envie de savoir se qui va se passer en suite. Le scénario est très original puisqu'il parle d'un bonheur constant par la drogue. Il y a aussi une multitude de personnages très attachant. Vivement la suite !!!!!! Le tome 2 est enfin venu ! Et bon je peux dire qu'il est moins bon au niveau des couleurs, en effet, le coloriste a changé (mais pourquoi ?). Maintenant c'est moche quand on voie certaines planches. Le dessin reste toujours bon comme au tome 1 moi bien mis en valeur par les couleurs. Le scénario est toujours bon avec de nouveaux personnages.
Carnet de bord
Initiative étrange que voilà : raconter des morceaux de sa vie dans un carnet et le publier tel quel. Concept quelque peu expérimental qui peut se faire poser des questions, dont celle de son intérêt... Pour ma part j'ai abordé ces carnets sans a priori. On découvre donc des morceaux du quotidien de Trondheim, vus par le regard de l'auteur, mais un regard très original, porté sur plein de petites choses inhabituelles, et véritablement intéressant. Disons-le tout de suite, de même que pour "Approximativement", Trondheim ne raconte pas tout son quotidien, mais bien certains morceaux choisis. Les passages sont nécéssairement variés, donc inégaux, mais on découvre l'auteur tel qu'il se voit, le regard qu'il porte sur lui-même étant sans concession. A dire vrai, on a parfois l'impression qu'il est complètement bizarre, "mollement schizophrène" comme il le dit lui-même, voire un peu névrosé (ça c'est moi qui le dit)... Ce qui fait partie de son charme! :) Alors au-delà de tout voyeurisme ou fanatisme, je dois avouer trouver ces carnets vraiment intéressants, pas mal faits du tout (en fait, pour du "croqué sur le vif", c'est carrément réussi) et très originaux, débordant de l'originalité de Trondheim. Je conçois assez bien que ça puisse ne pas plaire à tout le monde, que certains pourront les trouver bizarres, que d'autres pourront dénigrer la démarche de Trondheim, mais moi j'aime vraiment beaucoup, et je ne peux vraiment que vous le recommander si vous aimez Trondheim (et ce qu'il fait !). Dans tous les cas, la démarche adoptée pour la réalisation de ces carnets est intéressante et peut très facilement prêter à discussion, voire à débat (voire à pugilat ;)). Deux reproches tout de même : le prix, assez elevé (10 euros pour 30 pages...), dû à un tirage assez restreint, et une répétition certaine dans le propos... Si jamais d'autres tomes sortent, j'éspère qu'ils seront plus variés.
Elend
Une sacrée bonne surprise! J'ai acheté cette BD en occase sur un festival ce w.e, sans connaitre du tout l'histoire. La couverture m'a attiré et les dessins de l'intérieur aussi. J'ai eu un coup de coeur en lisant cette BD hier soir. Les dessins et les couleurs créent un monde dans lequel je me suis senti bien. Le personnage central, Ninon, est redoutable. Mélange de tendresse due à sa bouille et à son âge ainsi que de cruauté due à son régime alimentaire... Et tous ces corbeaux inquiétants qui lui tournent autour, mystères... Les autres personnages sont très bien aussi, à commencer par le croquemitaine (ah la la, sa rencontre avec le démon est très sympa, un peu facile peut être mais sympa quand même). La reine qui ne vit pour l'instant que dans les rêves de Ninon et les souvenirs de son roi, apporte une autre dimension irréelle à ce monde mi vécu mi rêvé. Les intrigues politiques sont là aussi, l'opposition classique entre le bien et le mal, l'église et le démon... Y marque pas grand chose pour atteindre la note maximale, et je suis très pressé de lire la suite!
Natacha
Aaaaah la BD de mon copain Walthéry (euh non, je le connaîs pas :)) Quoi de plus agréable que ce personnage, huuum, ravageur ? Même si les histoires ne sont pas toujours à la hauteur, j'adore le style de François et surtout sa façon de nous captiver. Continue ainsi mon grand !!! (Et laisse la bière de côté :))
Je ne t'ai jamais aimé
Un récit qui avec pas grand chose (pas de pathos, pas d’emphase, ni d’élan romantique) émeut comme pas deux. Le dessin est très simple, il ne brille par aucune virtuosité particulière, il semble juste placer les choses là où il le faut, quand il le faut. C’est avec d’autres artifices que Chester Brown se singularise vraiment comme un auteur d’exception. Les planches, sur fond noir comprennent un nombre de case variable, selon les nécessités du récit et l’effet qu’elles doivent produire. Laissant parfois une page pratiquement vide. C’est à ma connaissance le seul auteur qui utilise la page de cette manière. Et côté narration, c’est tout aussi particulier. Beaucoup des scènes de cet album sont divisées en plusieurs parties et réparties à différents endroits au long du récit, comme dans une gigantesque mosaïque. Si bien que les scènes s’entrecroisent, se répondent l’une à l’autre d’une bien étrange manière. Les choses les plus anodines entre en résonances avec d’autres et procurent émotion et sensation. C’est très habile. A lire, pour esprits aventureux qui aiment la description du quotidien.