Les derniers avis (38921 avis)

Par delf
Note: 4/5
Couverture de la série Sihl
Sihl

Un style qui redonne un peu de souffle à notre bonne vieille BD franchouillarde. Un bon scenario (qui donne envie de connaitre la suite), des personnages attachants avec de bonnes personalitées. Bref, enfin un truc qui change, avec une pointe d'influence manga, un brin de "space opera" dans l'air, un peu de mystique, une pincée de comics, un bon cocktail quoi!

07/03/2003 (modifier)
Couverture de la série Gon
Gon

Découvert et lu presque par hasard, ce tome a été une très grosse surprise pour moi ! D'apparence peu alléchante (papier un peu cheap, aspect du tome un peu vieillot, aucune parole et dessin de prime abord rebutant), la lecture s'est avérée tout simplement passionnante ! En effet, le personnage de Gon est... délirant. Petit (minuscule) tyrannosaure rex, il a l'air complètement sérieux et austère. Mais c'est sans compter sur sa force -- phénoménale -- et sa résistance -- à toute épreuve -- qui lui confèrent un caractère de chien, un mépris pour le danger (il dort sur un ours brun...) et une attitude assez égoïste et déplaisante envers le reste du monde. Les aventures qui lui arrivent commencent très gentiment (bagarre avec l'ours brun), mais on s'aperçoit très vite que cette série est com-plè-te-ment délirante ! Ainsi, Gon va imiter des castors et construire une maison, faire la tortue, apprendre à voler... toujours avec cet air très sérieux qui le caractérise. Les expressions des animaux sont assez confondantes de maîtrise : Tanaka est vraiment très très doué au dessin, tant pour la caricature (expressions absolument superbes sur le visage des animaux), que pour les paysages, très bien rendus. De rebutant qu'il paraissait, le dessin devient véritablement sublime, et ce dès le premier volume. Alors voilà, moi j'aime, c'est génial. Je n'ai lu que trois tomes pour l'instant, mais la crainte de la répétition s'est révélée infondée. Le hors-série couleurs pour sa part reste bien sûr dans la même tonalité que les autres albums, mais apporte quelque chose de différent. Car si la couleur est à mon avis très belle et très réussie, le dessin en devient un peu moins dynamique. Enfin, à lire, ça c'est sûr ! :) Et le tome 5 est absolument excellent : Gon, voulant imiter les fourmis, se retrouve sous la terre et explore notre planète à la manière de "Voyage au centre de la Terre". Cet aspect décalé a priori peu perceptible est absolument génial, et on retrouve même certains éléments du roman (mer souterraine, champignons énormes, etc.). Cela donne en plus à l'auteur l'occasion de s'éclater au dessin, en faisant des scènes aux ambiances très variées absolument superbes. Bref, c'est du grand n'importe quoi mais c'est absolument génial. :)

06/03/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Watchmen
Watchmen

Voilà, après trois séances de lecture assez intenses, je viens de terminer Watchmen. La chose indéniable qu’on doit reconnaître à Alan Moore, c’est son ambition. On est face à un pavé de 400 pages (originellement paru en 6 tomes), très verbeux finalement pour une BD sur des super-héros où l’on s’attendrait à voir l’action prendre le pas, agrémentés d’inserts de biographies, d’extraits de journaux, d’études scientifique et ce, à chacune des fins des 12 chapitres, le tout nous entraînant dans une analyse plus que détaillée de la société et de ses travers. Car il ne faut pas vous faire d’illusion si vous ne connaissez rien à Watchmen, on n’est pas ici dans le Comics Marvel. Alan Moore étudie et s’interroge, avec ces super-héros vieillissants, sur des thèmes majeurs tels que l’auto justice (Rorschach, personnage à l’intégrité absolue n’en est pas moins un criminel), la violence légitimée et mise au service d’un état (le comédien dessoudant sous l’égide du gouvernement), la course à l’armement et le devenir de la planète tout simplement avec cette interrogation qui ne prend son sens que lors des trois derniers chapitres absolument magistraux : la fin justifie t-elle les moyens? Bref, vous aurez compris avec ces quelques lignes qu’Alan Moore se fixe des objectifs élevés et à mon sens il les atteint. On ne ressort pas indemne de cette lecture, et comme avec les auteurs d’anticipation les plus brillants (Orwell dans 1984, Huxley dans Le meilleur des mondes, Bradbury dans Fahrenheit 451), tout ceci fait peur parce que si on oublie la poudre de perlimpinpin entourant ces super héros en bas résille, tout est plus que crédible et plausible. Moore est donc un scénariste ambitieux et talentueux mais il tombe malheureusement dans quelques travers scénaristiques qui rendent parfois la lecture ennuyeuse voir insupportable : qu’apporte donc l’histoire lue par le gamin, dont les cases se mêlent à l’histoire sans qu'il y ait un lien quelconque? C’est encore plus pénible quand Moore superpose des textes off de cette histoire de pirates sur des cases racontant l’histoire centrale. Déjà que Watchmen demande une grosse attention, là ça en devient fatiguant. Je n’aime également pas du tout l'idée du Dr Manhattan, seul vrai super héros ayant un pouvoir (et là, Moore ne fait pas les chose à moitié, il en fait l’égal d’un Dieu); les planches le mettant en scène, inutilement verbeuses et pseudo-philosophiques, sont d’un ennui mortel. Je pense que je les zapperai à la relecture, ce qui n’est jamais bon signe. Gibbons assure pas mal au dessin également, en tout cas rien de comparable avec mon effroi à la vision de V pour Vendetta ou From Hell. Les couleurs sont un peu trop comics mais le découpage est excellemment réalisé et les scènes d’action (oui, il y en a quand même) très prenantes. Le passage de Rorschach à Sing-Sing est à mon avis le meilleur moment du livre; il faut dire que ce personnage est fascinant. Si tous les héros sont vraiment bien développés, lui a quelque chose en plus ; on est coincé entre admiration et effroi: vraiment marquant… Au final, moi qui ai une culture comics plutôt limitée, j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Cette œuvre et son propos sont clairement hors normes et la maîtrise d’Alan Moore a peu d’égal. Je comprends cependant les réticences de Piehr et j’en partage certaines, notamment concernant la fluidité de l’ensemble. J’ai même peur qu’une relecture fasse baisser mon intérêt et plaisir, ce qui m’empêche clairement et sans hésitation de mettre la note maximale. Au niveau formel, le traducteur aurait pu s'abstenir de conserver les mots en gras qui, s'ils ont un sens en Anglais, n'en ont aucun en Français; on se retrouve à accentuer des mots sans aucune raison et c'est plus qu'énervant. En conclusion c’était passionnant mais à aucun moment, je n’ai été soufflé ou emporté. Je ne peux pas dire que je suis déçu mais je ne partage pas la floppée d'avis cultes de ce site. A lire bien évidemment.

06/03/2003 (modifier)
Couverture de la série Soda
Soda

Soda est né de l'imagination de Tome et Warnant, et papa Tome est loin d'être un inconnu. Et oui il forme aussi avec Janry (rien à voir avec "Ca Cartoon") le dernier duo d'auteurs de "Spirou et Fantasio", donc le lecteur ne part pas en terrain inconnu. Cependant au troisième tome, 11è planche, 1ére case, c'est le drame... Warnant délaisse ses pinceaux et de même son jeune héros, heureusement Soda ne restera pas orphelin très longtemps, car se dessine déjà à l'horizon le talent du jeune Gazzotti, qui adopte sans hésitation la série... ouf. Et bien que ses débuts ne furent pas de tout repos, on peut dire qu'aujourd'hui il roule sur la route du succès (si,si), vu qu'ils en sont à leur 11é tome. L'histoire diffère selon les albums, tout en suivant un fil conducteur, vous savez... pour sa mère Soda est un prêtre, pour les autres il est lieutenant de police à New York ou comme il aime le dire juste un "flic". Bien que récurrent, les problèmes existentiels de Soda ne font que pimenter et amener une touche originale au tout. Non, le véritable intérêt se trouve dans l'action, le rythme, ainsi on enchaîne au fil des albums, prise d'otage, crimes, fusillades, passages à tabac... Et le pire c'est qu'il en redemande notre jeune flic. Soda ?! Maso ? Non je ne pense pas, quoique. Et histoire d'en rajouter une couche, il se targue d'une coéquipière très en forme(s) sachant manier le flingue et la matraque avec douceur et fermeté. Pas étonnant donc que notre pasteur, sous le charme, entretienne une douce relation platonique avec celle-ci (enfin Platon est de trop dans le dernier tome, pfft j'suis fatigué). Bon bref, dans son genre, Soda (la série) est un bon petit polar, on s'en rend compte au cours du temps Tome, de part ses productions ("Spirou", "Soda", "Berceuse Assassine") se veut le Daeninckx ou le James Ellroy de la Bd (ça dépend des références), ou peut-être le Tarantino de la Bd (beaucoup, beaucoup de prises de vue style cinématographique), mais en fait il ne s'en rapproche plus par le genre (polar) que par le style (ça reste très gentil). Cependant, il faut rappeler que Tome ne compose pas à lui seul la série (hum,hum...), car comme dit précédemment Beau-Papa Gazzotti donne vie à l'ensemble grâce à un dessin vraiment sympa, à mi-chemin entre la caricature et le réalisme, et offre sous ses coups de crayon à Soda une tête "typique" (c'est le cas de le dire), proche d'un beau gosse dans la Bd mais plus proche de elephantman dans la réalité. Bon, vous l'aurez compris, cette série est plus qu'honnête et réserve de bons moments de lecture, dû à l'humour décalé et à l'ambiance parfois noire. De plus, les albums sont selon moi de qualités constantes (mis à part le 10 un peu en deçà), en clair une bd à lire.

06/03/2003 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Blacksad
Blacksad

Je me suis laissé attirer par l'ouvrage même si je ne voulais pas l'acheter avant d'avoir des réactions sur le deuxième tome qui doit paraître dans les prochains jours. Comme l'a dit tout le monde avant moi, les dessins sont magnifiques, l'histoire un peu trop conventionnelle. Je trouve aussi que cela se lit un peu vite pour le prix ; c'est d'ailleurs cet aspect bassement matérialiste qui était la source de mon hésitation à l'acheter, mais je ne trouvais rien d'autre en bon état (quelle frustration). Tome 2 C'est toujours aussi beau, rien à dire. L'histoire se révèle un peu plus recherchée, le racisme y est très bien pointé du doigt avec l'idée de races fortes et faibles. Ca mérite presque que je mette 5, disons que c'est un très bon 4.

06/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 5/5
Couverture de la série Monsieur Noir
Monsieur Noir

Bravo ! Bravissimo ! Cette série est proprement géniale ! J'avais découvert le duo Duffaux-Griffo avec Giacomo C. et je constate qu'en plus d'associer de superbes dessins à un grand talent littéraire, ils savent aussi proposer des œuvres variées et d'une originalité incontestable ! Ambiance psychédélique, suspense, dialogues savoureux… Ce conte pour adultes ravira tous ceux qui, comme moi, aiment les ambiances noires et poétiques. A acheter, et à offrir ! (Préférez l'intégrale qui est un très beau livre)

06/03/2003 (modifier)
Par Cedricval
Note: 4/5
Couverture de la série Les Eternels
Les Eternels

Cet album est vraiment excellent. D'ailleurs l'idée de réaliser une BD qui se passe dans le monde du diamant, c'est assez original. Je suis vraiment resté sous le charme du dessin de Meynet. Quant à Yann il n'a plus rien à prouver de son talent. Un album vraiment bien fait !

06/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série I'll - Generation Basket
I'll - Generation Basket

Cette série décrit le quotidien d'adolescents japonais mais pourrait aussi bien se dérouler à Paris ou à New York. L'histoire est celle, universelle, du passage à l'âge adulte. Le basket n'est qu'un prétexte, le dénominateur commun qui relie les vies de ces adolescents ordinaires, confrontés comme tous les jeunes de leur âge à des choix de vie plus ou moins faciles, plus ou moins douloureux. Rien de très profond mais des histoires simples. L'auteur aborde avec finesse et pudeur les destins croisés de ses héros, et son dessin doux et réaliste est très séduisant. Cette série s'adresse, non pas aux seuls adolescents, mais à un public très large. Chacun y retrouvera un peu de sa propre vie, et sera séduit par les personnalités bien trempées des protagonistes. Une belle surprise, donc... A lire sans attendre.

06/03/2003 (modifier)
Par |fred|
Note: 5/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Pour avoir lu quelques autres oeuvres de Larcenet, je partais avec quelques à priori sur cette bd, malgré quelques personnes qui m'avaient prevenu que celle ci se démarquaient aussi bien, scénariqueent que qualitativement des autres. C'est tout à fait vrai. Effectivement, c'est une très joli histoire, dans laquelle l'humour et la gravité sont superbement alternés. Car il ne s'agit ici pas du tout d'un défouloir, mais plutôt de délivrer une fantastique tranche de vie. Il n'ya pas réellement d'action dans cette histoire, et pourtant on ne s'ennuie pas. On assiste ainsi aux reflexions, aux tourments, au desarroi d'un monsieur-presque-comme-tout-le-monde qui manque totalement de repères et de stabilité. C'est extremement touchant, et ce que je trouve très fort, c'est la manière qu'a eu Larcenet de nous faire passer d'un délire à un frisson en quelques cases. Je compte pas vraiment commenter le dessin de l'auteur pour deux raisons. La premiere, c'est qu'il est très particulier, comme pratiquement tout le monde sait ( il colle superbement à l'hisoire et à l'ambiance ) et qu'il est difficile d'être objectif dessus, la deuxieme, c'est qu'il m'est apparu comme très secondaire devant la force de narration. On peut tout de même noter quelques plans bien choisis et une bonne utilisation, comme Pierh l'a souligné, de l'alternance entre planches pour l'action, et planches pour les souvenirs. Pour finir, je dirai que la scéne final avec le vieux, est splendide, dure certes, car elle renforce encore ce sentiment de perdition dans lequel semble coulé Marco, mais percutante par le message délivré. A vous de vous faire votre propre opinion mais j'ai été personnelement conquis

05/03/2003 (modifier)
Par myriam
Note: 5/5
Couverture de la série Le Prince de la Nuit
Le Prince de la Nuit

Pour ma part je ne connaissais pas du tout la série avant de tomber par hasard sur la couverture du dernier tome. intrigué j'ai ouvert au hasard et j'ai tout de suite reconnu le style inimitable de yves swolfs (je fan depuis le début de "Durango"). Il apporte ici le même traitement que dans sa série western spaghetti. Un traitement classique et cinématographique. autant dans durango on a l'impression de voir un sergio leone, autant avec cette histoire de vampire on se retrouve en terrain connu. je viens de lire les trois premiers volume (dévorer avec l'avidité d'un vampire meme) et je trouve ça vraiment bon. les dessins sont parfait, l'histoire traitée par flash back distille ce qu'il faut d'angoisse. c'est excellent. je vous laisse je vais lire les autres.

05/03/2003 (modifier)