Les derniers avis (38758 avis)

Par Acheron4
Note: 4/5
Couverture de la série It
It

L'ambiance de ce manga est entre Matrix et Lain, on se pose donc souvent la question "est-ce réel ou virtuel?". C'est là le point fort de l'histoire: on va découvrir que la terre est presque déserte et que des résistants ont scellé l'esprit d'un personnage important nommé Arissino dans un ordinateur en recréant la terre du passé...mais je m'arrète là sinon je vais tout raconter. Côté dessins c'est MAGNIFIQUE: Toshiki Yui a un très bon style de base mais quand il se met à ajouter de l'image de synthèse, ça en jette! En résumé c'est un super manga dont on ressort un peu déboussolé(au début on comprend rien puis on réalise et enfin on allucine...).

11/02/2003 (modifier)
Par Domier
Note: 4/5
Couverture de la série Le Cri du Peuple
Le Cri du Peuple

Tardi c'est poignant et ses héros ont des gueules ! Je suis un fan mais je peux comprendre que l'on soit déçu : l'intrigue traîne en longueur (surtout dans le tome 2). Pour ce qui est du point de vue historique là par contre c'est formidable. Tout y est : Vallès, Louise michel, le petit peuple... De plus c'est rigoureux. Bref, pédagogique (et militant), intelligent.

11/02/2003 (modifier)
Couverture de la série Vincent et Van Gogh
Vincent et Van Gogh

Entièrement d'accord avec Thepatrick. C'est Bd est magnifiquement dessinée, drôle, originale à souhait, inventive, délirante. En un mot elle est indispensable pour ceux qui veulent quelque chose qui sort de l'ordinaire en se démarquant par sa qualité remarquable à tout point de vue. Un must et la découverte du mois de janvier 2003. On sent vraiment que l'auteur a mis beaucoup de lui même dans cette Bd. Et pour cause, il me semble que c'est un album qu'il a mis plusieurs années à faire. C'est l'album de sa vie d'artiste en quelque sorte. Achetez le, vous ne le regretterez pas.

11/02/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Corneguidouille que le grand cric me croque... je suis enchantée d'avoir rencontré ce batracien au grand coeur! Un très beau tour de force qu'ont réussi les auteurs... L'éternel mythe du conte revu et impliqué. Avec des références de bases, les contes de notre enfance, nous avons l'effet mirroir des personnages, un Umpty-Dumpty format grenouilles/prince! L'originalité réside, je trouve, dans la capacité des auteurs de n'avoir rien inventé et tout réinventé!! (bon je sais c'est confus à comprendre mais je suis moi même confuse de nature!) Exercie simple au premier regard mais époustouflant dans le résultat, vous prenez une histoire établit et inversez les rôles de chacuns des personnages!!! et hop par magie l'écheveau d'une nouvelle histoire apparaît... Avec un humour surprenant et une philosophie grenouillesque, on obtient alors un réel moment de bonheur à lire Garulfo... docn par conséquent, je soutiens les propos de mes collègues il faut absolument, irrémédiablement voire impérativement (c'est vous qui voyez, hein!) lire cet oeuvre...

11/02/2003 (modifier)
Par Asbel
Note: 4/5
Couverture de la série Voyage sous les eaux
Voyage sous les eaux

Pour ma part, je ne suis pas du tout d'accord avec la critique précédente. Je trouve le dessin très beau, original, avec un tout petit air de famille avec Hugo Pratt et la mise en couleur variée et réussie (je trouve les couleurs de la tempête et des fonds sous-marins vraiment superbes)... comme quoi les goûts et les couleurs :-p Le bémol reste le scénario. L'idée de Nemo qui échappe au "contrôle" de Jules Verne est très séduisante, mais l'histoire est assez confuse, changeant souvent de décors, et montrant des personnages dont on se demande ce qu'ils viennent y faire, surtout au début. L'intrigue prend vraiment son essor lorsque le petit Bert embarque dans le Nautilus. Néanmoins, je suis curieux de voir ce que les auteurs vont faire avec la suite "L'île Mystérieuse". A lire pour son ambiance !

11/02/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 4/5
Couverture de la série The Red Star
The Red Star

The Red Star...Waouh, dans le genre régal visuel, on est vraiment bien parti, là! C'est clairement un style nouveau (en tout cas pour moi!) et très anticonventionnel, c'est très soigné et aussi très léger, très pastel et pourtant très réaliste, très sobre et pourtant extremement évocateur, et le contraste avec la lourdeur des propos n'en est que plus impressionnant... J'apprécie l'histoire... L'utilisation "fictive" du système communiste est bien employée et appuyée d'une incursion du fantastique et de la science fiction...Le mélange des genres pourrait être très indigeste, je le trouve excellent! Je n'ai pour l'instant rien à reprocher à l'étoile Rouge, une histoire de guerre, d'amitié, de déchirements et d'amour, de souffrances et de mort... Les personnages sont vraiment travaillés en profondeur, on perçoit extremement bien les différents sentiments, les émotions, comme le regret, la nostalgie ou la tristesse... Les scènes de combats sont assez exceptionnelles, encore une fois le mélange des machines de guerres et des pouvoirs ésotériques est plutôt réussi, la technologie moitié scientifique, moitié magique est fascinante ! Un très bon démarrage pour cette série qui fait preuve d'originalité et d'innovation et surtout qui me plait énormément !

11/02/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série Monsieur Mardi-Gras Descendres
Monsieur Mardi-Gras Descendres

La vie est une grande surprise. Pourquoi la mort n’en serait pas une plus grande ? (Nabokov Vladimir, Times, 1981) Monsieur Mardi-Gras descendres a certainement dit la même chose à l’aube de son aventure ! Je suis bouleversée par la singularité de cette BD. Et encore plus par son étonnante vision de l’après-vie. Nous avons là un squelette tout en os, plus vivant que mourant, qui par sa tenacité nous oblige à prendre conscience de faits que l’on voudrait occulté… j’entends par là l’isondable et irrémédiable angoisse qu’après la vie il y ait le vide et l’oubli! Ciel, quand on plonge dans l’univers de ce livre on en ressort pas indifférent du tout, mais différent certes. Derrière un scénario très insolite se fond un dessin alternant sombre et clair, où les visages sans détails sont pourtant plein d’expression et de caractère. Que d’os ! Que d’os ! dirais-je pour conclure. J’ai été interpellée par ce monde étrange décri par Liberge et je pense y replonger régulièrement hirtoire de voyager un peu ! j’ai hâte de découvrir la suite.

11/02/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Jimmy Corrigan
Jimmy Corrigan

IMPRESSIONNÉ par les divers avis jubilatoires de mes confrères bien-aimés, votre serviteur, non sans un sentiment exacerbé de répulsion qu'a engendré le prix rédibitoire de l'ouvrage primé comme meilleur album 2003 à Angoulème, s'est lancé dans l'acquisition et la lecture de celui-ci. DUBITATIF lors des 50 premières pages, perdu dans le Maelström d'une mise en page hors du commun, l'ouvrage peut troubler, voir déplaire : vision relativement nouvelle, voire révolutionnaire, de la BD en général, tout cela semblait surtout particulièrement banal dans les faits. PUIS, FORCENÉ, motivé par le simple fait de connaitre une expérience nouvelle dans le monde la bande dessinée, continuant ma lecture pour comprendre et apprécier, tout s'éclaircit soudain pour faire place à une oeuvre originale, sensible, mais surtout diablement efficace dans sa narration. Incroyable sur ce plan, étant considéré que les faits et événements rencontrés par le héros sont d'une banalité affligeante, et subits de manière médiocre : Jimmy Corrigan est un looser, un vrai de vrai, et le lecteur ne s'attachera pas à lui. Il suivra sa petite vie sans importance, et dévorera les centaines de pages que constitue ce bouquin. ENFIN, ENRICHI de la lecture de cet album, je découvre tout de même une incroyable lenteur dans les propos, les situations, les événements. Mais tout cela est si intelligement raconté, et l'utilisation des silences tellement optimale, que tout passe assez bien. Pas d'ennui, aucun, pour une aventure qui aurait tout aussi bien pu se dérouler en une centaine de pages - c'est la grande force de Jimmy Corrigan : nous faire prendre le temps d'apprécier l'intégralité de l'oeuvre. Le découpage est affolant, alternant case d'une demi page et planches surchargées. Le sens de lecture n'est pas toujours clair au début, mais on s'y fait très vite pour découvrir une fluidité que j'ai rarement connue (dans Outlaw, par exemple). Le dessin est minimaliste et vraiment original, tout en ligne clair au style vraiment très personelle, style "3D isométrique". Lignes de fuites toujours similaires de case en case, tout est normé dans ce tome, du découpage au remplissage, de la mise en couleur au déroulement de l'action. Bref... une drôle d'expérience... pas culte, mais à lire, évidemment !

10/02/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 5/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

ATTENTION !!! je tiens à déclarer que mon avis est tout sauf objectif : c'est bien simple, je suis amoureux de cette série, comme de son héroine, tout simplement. Entendez-moi bien : amoureux au sens propre - j'ai fait l'acquisition des 4 tomes ce week-end, il est 1h40 et c'est hors de question pour moi de me coucher avant de m'être replongé dans l'intégralité de tout ça. "Plus ne m'est rien..." Et c'est ici que tout commence. Yslaire dès le premier tome de cette magistrale série nous asséne un vrai coup de gourdin et surcharge l'ensemble de ses planches d'une émotion intense. C'est dur psychologiquement, fort, noir, et la description de cet univers de 1848 est d'une incroyable réalité. Les deux personnages principaux sont attachants au possible - Julie est superbe, sensible et libre de toutes chaînes, c'est de loin le personnage le plus élaboré de l'ensemble de la série. Rien de fleur bleue ni de mièvre, mais une intensité dramatique que j'ai rarement connu dans l'univers de la bande dessinée berce ce premier album. Et la rencontre du cimetierre est peut être la plus belle des scènes de l'intégralité de la série. Le dessin d'Yslaire évoluera vite, apparence des personnages comme mise en couleur. Mais tout est déjà superbe ici, pur, et l'utilisation des tons donne une ambiance vraiment adéquate au récit. La composition des planches est parfaite sans etre non plus des plus originales, et la mise en scène laisse particulièrement rêveur... Je suis complètement tombé amoureux du personnage de Julie à la lecture du second tome, Et ce depuis la couverture, superbe, qu'Yslaire a réalisé d'une main de maître... Julie... (soupir). Peut être le personnage féminin de la bande dessinée à la plus forte personnalité. (Kris de Valnor en est une autre). Superbe, fine, son côté sombre donne un ton vraiment vraiment noir à l'ensemble de l'oeuvre d'Yslaire. J'aime tout en elle : sa prestance, son apparence, et chacune de ses apparitions donnent un poid énorme à la planche. Je passerai très vite sur le coté physique du personnage : ne serait-ce que pour son regard, Sambre mérite d'être lu, tout simplement. Abandonnée et traquée, elle doit maintenant trouver une issue et se réfugie à Paris, à la recherche de son passé. Yslaire donne un sens vraiment particulier à l'ensemble de son oeuvre par la simplicité de la narration, par sa façon de mettre en scène l'intrigue et de nous présenter l'une des plus belles histoires d'amour du monde de la bande dessinée. La mise en page est très poussée, technique, et le style graphique à fait un bon gigantesque en avant. Bernard et Julie semblent plus adultes, plus responsables, physiquement comme psychologiquement. L'intégralité des textes, des dialogues, fait mouche à chaque page. L'univers est très fourni et fait preuve d'un travail de documentation énorme pour retranscrire au mieux la vie de l'époque, les personnages sont formidables car détaillés, à la psychologie très forte, et jouent tous un grand rôle dans le déroulement de l'histoire. La mise en couleur est une fois de plus très réfléchie, mûre, et donne à l'ensemble de la série cette originalité qui fait de Sambre une oeuvre culte. Un second tome extraordinaire... et particulièrement touchant. Le troisième tome quant à lui est surement celui dont la densité scénaristique est la plus forte. D'autre part, le style graphique fera un grand bond en avant ici, dans la mise en couleur en particulier. Nous voici donc à l'aube de la révolution de 1848. Le peuple s'agite, s'arme, rêve de liberté, et Yslaire dépeint cela avec brio. Les deux amants se détruisent malgré eux par leur séparation forcée, et Bernard fouillera la ville pour retrouver Julie sans se douter le moins du monde de la cachette de celle-ci. Le scénario est rythmé, sans temps mort, et possède une narration rarement aussi développée dans le monde de la Bande dessinée. Les dialogues sont toujours aussi très travaillés, écrits dans un français superbe - ça change beaucoup de pas mal de productions actuelles... Avec les albums, le dessin a changé, indéniablement. Pas vraiment dans le trait, vraiment fin et détaillé, mais surtout dans la mise en couleur qui devient très fine, et dont le choix des teintes est tout à fait dans le ton. Julie, de tomes en tomes, est devenue superbe, très sombre... Le quatrième tome est de loin celui possèdant la plus forte intensité dramatique de toute la série. Tout simplement le plus beau ! La révolution est en marche, et tout va se jouer ici pour nos deux héros. Alors que Bernard recherche son passé pour comprendre la folie de son père et peut être pouvoir revoir Julie, cette dernière devient emblème de Liberté, en première ligne du peuple. La période historique est traitée de façon très originale, et surtout avec une minutie incroyable. Une fois de plus, on sent un grand travail de recherche derrière la réalisation de cet album, qui gagne ainsi en réalisme. Le dessin d'Yslaire est au top, les couleurs sombres et contrastées, et le trait détaillé. Aucun défauts techniques, une mise en page superbe, tout est en corrélation pour donner au final surement le meilleur album de la série. SECOND CYCLE : 5ème opus, et ouverture du second cycle de la plus belle des séries d'Yslaire... Nouveau cycle, donc, qui couvrira la troisième génération, de 1856 à 1871. Superbe... pas d'autre mot. Superbe surtout pour le traitement graphique d'Yslaire, qui repousse très loin les limites de son propre travail. On sent l'influence de XXeme ciel.com sur ce tome, même si ce dernier reste storyboardé dans la veine de sambre. Les couleurs sont magnifiques, tout en restant dans les teintes rouges et noires ("rouges comme l'amour, noires comme la mort"), et instaurent dès les toutes premières pages une ambiance propre à cette série : Sambre n'a pas changé, on retrouve cet univers tragique et romantique qui a marqué 15 ans de bande dessinée. Ce tome 5, c'est du cinéma : storyboard, ambiances, couleur, tout est là... il ne manque que la musique de fond que vous choisirez avec parcimonie (Non, Eminem n'est PAS le meilleur choix !). Bon, Yslaire a tendance à exagérer les copier/coller de case, pour réaliser des effets de caméra, genre zoom avant/arriere. Rien de grave, mais c'est un peu étrange. Surtout quand on sait que ce n'est pas par fainéantise... 7 ans pour faire un album, 20 planches à la poubelle, c'est pas le genre de l'auteur. Le scénario est très bien pensé : Yslaire évite la bête histoire de vangeance pour donner une importance toute autre aux deux femmes les plus charismatiques de sa série : Julie, bien sûr, belle et prisonnière, et Sarah, folle et dirigiste. Bernard-Marie, pour sa part, est tiraillé entre la vision que lui impose sa tante Sarah, qui prend bien soin d'occulter certains éléments, et la curiosité qu'il nourrit envers sa mère, la grande inconnue de la fresque familiale. Superbe objet, enfin, parcequ'une couverture mate agrémentée d'une police brillante, c'est plutôt classe (mais fragile). La réédition couleur du premier cycle bénéficie du même habillage d'exception, pour une série d'exception... Sambre, c'est un roman graphique noir, dur, sur fond de révolte populaire en approche. Et c'est surtout un hommage à la bande dessinée et au lecteur, tout simplement... Beaucoup (trop) de superlatifs dans mon avis, j'en ai conscience. Mais c'était inévitable...

10/02/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Mary la Noire
Mary la Noire

Bon, là il faut que je remercie BDT et Kael en particulier parce que je ne connaissais pas Florence Magnin et je suis tombé amoureux transi de son dessin. Quel talent! Mon Dieu que c'est beau! J'ai lu il y a quelques jours le premier tome de l'autre monde que j'ai également beaucoup aimé. Mais il n'y a pas comme dans Mary la Noire cette puissance romanesque, cette poésie qui entoure l'histoire, ces personnages fouillés et détaillés et puis il n'y a pas ... Mary tout simplement! Cette femme est aussi envoutante que mystérieuse. Lord James le dit d'ailleurs (à peu près dans ces termes): "je ne sais pas si c'est la femme de ma vie ou une démone". Le petit reproche que je ferai à cette BD, c'est que le premier tome est parfois un peu longuet; il est tout cas nettement moins dense et intéressant que le deuxième. Ceci dit il pose bien les bases de l'intrigue et les couleurs sont sublimes. La fin est superbe alors qu'il aurait été facile de faire dans le mièvre et les bons sentiments. J'en suis resté tout retourné (hier soir à une heure du mat). Un dernier mot sur le format: j'ai préféré acheter l'intégrale (alors que je déteste ça d'habitude) parce qu'il n'y a que deux tomes (d'accord avec JBT, c'est bien ça deux tomes) donc ça fait pas trop lourd à lire, qu'il y a de très beaux dessins additionnels, que la couverture est très belle et qu'on invite ainsi la tranche tout blanche pas jolie des tomes séparés (accessoire pour certains, moi je la trouve très moche).

10/02/2003 (modifier)