N'ayant pour l'heure lu que le premier tome, mon avis n'est pas définitif.
Mais pour ce que j'en ai vu et lu, il s'agit là d'une série fort prometteuse. Le dessin est très agréable, un poil enfantin, ce qui crée un décalage bienvenu avec le propos du scénario. On voit que le dessinateur est animateur pour Disney.
En ce qui concerne l'histoire, si elle n'est pas très originale au niveau du concept, est très intéressante quant au traitement. On ne s'ennuie pas une seconde, et on aimerait bien voir où ce petit écart de la norme va conduire nos héros...
Ca faisait longtemps que je tournais autour de cette série, sans oser me lancer tant le style de dessin est étrange. Pourtant, on l'oublie bien vite à la lecture tant l'histoire se révèle prenante !
En effet, on connait tous 40 histoires de vampires allant du classic (Le Prince de la nuit) au new generation (Rapaces), et pourtant, les auteurs reussissent à faire une histoire cohérente (pour une histoire de vampires j'entends) gardant peu de vieux clichés et donnant du sang neuf à ce mythe.
Bon, j'admets avoir été agacé par le côté gratuitement voyeur de certains passages, mais bon, ça fait plaisir à l'oeil. :)
Et en fin de compte, après les premières pages, on apprécie le dessin. J'en arrive même à me dire que ce dessin est le plus adapté à cette histoire, les couleurs ou un autre style n'auraient pas collés.
Cette série, bien que (trop) chère est une belle réussite. Elle peut plaire à un large public, même celui qui n'aime pas les histoires de vampires habituelles. 4 albums indispensables selon moi.
Taxer du pognon a Dieu... Faut quand meme oser!!
Lincoln, lui, le fait (et bien d'autres trucs aussi).C'est pour moi THE album de chez Paquet sutout pour les joutes verbales que se livrent Dieu et Lincoln. Jugez plutot:« -Pourquoi tu n’as pas cherché à en finir ? -Si c’est pour me retrouver en ta compagnie pour l’éternité, ça me tente moyennement ! -Tu pourrais te retrouver en enfer ! -Je suis nihiliste pas masochiste ! ».
Que dire de plus? Les dessins sont totalement en adéquation avec le ton de l'histoire et la représentation de Dieu (petit bonhomme en poncho et chapeau de paille) est a mourir de rire.
Lincoln est donc pour moi la BD du moment.
Pour moi, cette série, c'est une peu "La vie est un long fleuve tranquille" en bd et en plus cynique. C'est peut-être un peu moins subtil (j'adore ce film!) mais qu'est-ce que c'est drôle. Tronchet est vraiment le meilleur dans ce type d'humour. Personne n'est épargné, ni les pauvres, ni les riches, tout le monde en prend pour son grade! La fracture sociale revue et visitée par Tronchet, c'est pas triste!
Côté dessin, c'est du Tronchet, c'est pas ce qu'il y a de plus beau, mais ce n'est pas le but, c'est avant tout efficace, et en couleurs, c'est pas plus mal.
Excellent, ce One Shot, vraiment. Un véritable voyage, parcours d'un vieux baroudeur chargé de disperser les cendres de sa pauvre mère française au fin fond du congo. Rien que ça !
Les textes sont tous simplement tordants ! Rien à redire, vraiment, j'ai été écroulé plusieurs fois à la lecture de ce tome, et je suis pourtant assez difficile dans le domaine de l'humour.
La scène d'introduction de l'église donne directement le ton de l'album, le style des dialogues me rappelant parfois celui du "Grand Large", à la fois travaillé et brut de décoffrage. Vraiment sympa !
Le scénario se tient, et l'histoire très "humaine" nous offre un aperçu de l'Afrique noire attirant, intrigant, aventurier. Les différents personnages ont une personnalité travaillée, Toussaint avant les autres, bien sûr. A lui seul, il fait toute l'originalité de l'album (eh ! c'est tout de même son nom que l'on retrouve sur la couverture !).
Le dessin encré est vraiment très sympa, dans un style un peu caricatural. Le trait est assez gras, pas super détaillé, mais l'encrage général donne un aspect "naturel" qui convient parfaitement au récit.
Une très bonne surprise, donc, que je vous conseille vivement !
Superbe série jusqu'au tome 27 (le fils d'astérix) après ça n'a plus rien avoir! Uderzo est un maître. Quand un auteur vend plusieurs millions d'exemplaires de sa série, on est obligé de s'incliner de crier: "Chapeau"!
Une histoire magnifique, empruntant aux films et romans de cape et d'épée mais aussi à La Fontaine et à Molière. De l'humour, de l'aventure, des personnages attachant (voir 'trop mignon' ;-)) des méchants excellents, etc...
Et en plus tout cela est servi par un dessin magnifique et bien dynamique.
Bref tout pour plaire.
Mais j'ai la vague impression que plein de monde avant moi a dit ça. :-)
Pas grâve, je veux l'avoir dit moi même... c'est un monument de la BD moderne que cette BD là !
Si comme moi vous avez été du genre (époque hélas révolue à cause du DVD) à fouiller les vidéothèques en quête de films d'horreur improbables; si vous pensez que le plus gros mérite du seigneur des anneaux est de faire ressortir Bad taste en DVD.... pas besoin de lire ce qui suit, ruez vous chez votre libraire!
L'adjectif culte est sans doute usurpé, "coup de coeur" aurait été plus indiqué, mais je suis incapable de ne pas mettre 5 à une bd qui m’a fait passer un aussi bon moment.
Son gros problème (qui me pousse à mettre mon avis, tout le reste ayant déjà été dit -et bien dit- plus bas.) se situe au niveau de la narration et je soupçonne l'hebdomadaire "big spirit" d'en être en partie responsable.
Je m'explique.
Il ne faut pas être spécialiste manga pour savoir que la bd la bas, n'a pas acquis ses lettres de noblesse comme en Europe (sauf exceptions biiiien sur), et qu'elle reste un produit de consommation ultrarapide (suffit de regarder les énooooormes recueils imprimés sur papier recyclé). On peut facilement imaginer que cette série était à la base une commande dudit magazine, consistant en une série de petites histoires d'horreur, chacune se suffisant à elle même (ce n'est pas le cas des deux premiers chapitres, ok, mais l'écart de parution entre le premier et le second est beaucoup plus court que les écarts entre les suivants. Les deux premiers chapitres forment en quelque sorte le pilote de la série.).
Junji Ito a probablement eu par la suite, succès aidant, plus de liberté pour faire évoluer son récit et développer ses idées. (Théorie peut être complètement foireuse mais qui me parait tenir la route)
Bref, la narration semble étrangement perturbée! Au lieu d'avoir une narration en spirale, qui se rapprocherait graduellement de l'horreur finale, on a quelque chose d'assez chaotique avec tantôt une histoire qui semble venir trop tard (l'épisode du phare par exemple, qui aurait du arriver plus vite de par son coté 'soft' ) tantôt une autre qui semble complètement inutile (boite a malices, l'hôpital [épisode qui trouve grâce à mes yeux car fabuleusement gore]ou la cabane du démon)...
Un manque de cohésion qui est pour moi le gros problème de cette bd.
Rien de dramatique à mes yeux mais je comprends que certains éprouvent une certaine lassitude à la lecture des deux premiers tomes...
Sinon, c'est un récit résolument gore... assez classique à la base mais comportant de réels moments d'anthologie! ; Le tout servi avec l'humour propre au genre! Attention, comprenons nous bien, un humour subtil plus proche de "massacre à la tronçonneuse" que celui, potache, de "Brain dead".
Moi j'adore. Ca ne plaira pas à tout le monde, c'est évident, mais ne fut-ce que parce que je ne vois pas d'autre bd de ce genre, ça mérite que vous vous penchiez dessus...
J'étais ultra emballé lors de l'achat, à la fin du dernier tome (de loin le meilleur d'après moi) je peux vous dire que je suis loin d'être déçu!
6 mois après sa découverte, Spirale reste pour moi une des meilleures bds que je connaisse.
Vraiment un petit bijou à découvrir sans tarder!
Les dessins ne sont pas d'une grande beauté, mais l'histoire découle bien et suit les faits historiques.
Théories avancées des plus audacieuses voir possible.
48 pages, mais les mots dans chaque bulle sont pesés, et donc ne se lit pas si rapidement que cela.
De préférence lire dans l'ordre et cadeau à offrir, sans hésiter.
>>Avis Tome 1 :
Un vrai coup de cœur, en trois étapes.
Un, la couverture et la qualité de l'édition m’ont immédiatement attiré le regard ; deux, le dessin de Taniguchi toujours aussi superbe ; trois, la lecture.
Le rythme de "Au Temps de Botchan (vol.1 )" est lent. On prend le temps de faire connaissance avec les nombreux personnages. De s’habituer à la désillusion de Natsume Soseki, le personnage principal. Puis toujours lentement, le récit prend corps. On comprend mieux la désillusion de Soseki sur le présent et l’avenir du japon, sentiment partagé par grand nombre de ses contemporains.
Le japon vit une période très importante de son évolution. Sous l’ère Meiji (1853 / 1945) le pays s’ouvre aux étrangers après des années d'isolement (sous la pression des Américains). Une partie de la population se trouvent confronté à un paradoxe culturel, du fait du choix d’accepter la modernité occidentale au détriment d’une culture ancestrale. Décision prise sous la peur d’être colonisé comme d’autre pays.
C’est dans ce contexte historique et culturel que Natsuo Sekikawa met en scène l’histoire de Soseki et de ses amis dans un japon en pleine mutation. Le récit est construit par subtile imbrication de scène autour de l’écriture du roman de Botchan. Ecriture que Soseki entreprend comme une thérapie, entre rêve et réalité.
Taniguchi et Sekikawa nous offre une lecture marquée par une ambiance nostalgique, une ambiance automnale. Le dessin proche de la ligne clair joue magnifiquement sur les nuances lumineuses. Les blancs très présents participe grandement à l’atmosphère si particulière du récit.
« Au temps de Botchan » est une bande dessinée riche, poétique. Je conçois que sa lecture puisse laisser certains lecteurs sceptiques. On est de plus, loin de l’univers de « Quartier Lointain », mais l’émotion et le plaisir de lecture sont aussi intense.
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Sky-Doll
N'ayant pour l'heure lu que le premier tome, mon avis n'est pas définitif. Mais pour ce que j'en ai vu et lu, il s'agit là d'une série fort prometteuse. Le dessin est très agréable, un poil enfantin, ce qui crée un décalage bienvenu avec le propos du scénario. On voit que le dessinateur est animateur pour Disney. En ce qui concerne l'histoire, si elle n'est pas très originale au niveau du concept, est très intéressante quant au traitement. On ne s'ennuie pas une seconde, et on aimerait bien voir où ce petit écart de la norme va conduire nos héros...
Je suis un vampire
Ca faisait longtemps que je tournais autour de cette série, sans oser me lancer tant le style de dessin est étrange. Pourtant, on l'oublie bien vite à la lecture tant l'histoire se révèle prenante ! En effet, on connait tous 40 histoires de vampires allant du classic (Le Prince de la nuit) au new generation (Rapaces), et pourtant, les auteurs reussissent à faire une histoire cohérente (pour une histoire de vampires j'entends) gardant peu de vieux clichés et donnant du sang neuf à ce mythe. Bon, j'admets avoir été agacé par le côté gratuitement voyeur de certains passages, mais bon, ça fait plaisir à l'oeil. :) Et en fin de compte, après les premières pages, on apprécie le dessin. J'en arrive même à me dire que ce dessin est le plus adapté à cette histoire, les couleurs ou un autre style n'auraient pas collés. Cette série, bien que (trop) chère est une belle réussite. Elle peut plaire à un large public, même celui qui n'aime pas les histoires de vampires habituelles. 4 albums indispensables selon moi.
Lincoln
Taxer du pognon a Dieu... Faut quand meme oser!! Lincoln, lui, le fait (et bien d'autres trucs aussi).C'est pour moi THE album de chez Paquet sutout pour les joutes verbales que se livrent Dieu et Lincoln. Jugez plutot:« -Pourquoi tu n’as pas cherché à en finir ? -Si c’est pour me retrouver en ta compagnie pour l’éternité, ça me tente moyennement ! -Tu pourrais te retrouver en enfer ! -Je suis nihiliste pas masochiste ! ». Que dire de plus? Les dessins sont totalement en adéquation avec le ton de l'histoire et la représentation de Dieu (petit bonhomme en poncho et chapeau de paille) est a mourir de rire. Lincoln est donc pour moi la BD du moment.
Les Poissart (Les Damnés de la terre associés)
Pour moi, cette série, c'est une peu "La vie est un long fleuve tranquille" en bd et en plus cynique. C'est peut-être un peu moins subtil (j'adore ce film!) mais qu'est-ce que c'est drôle. Tronchet est vraiment le meilleur dans ce type d'humour. Personne n'est épargné, ni les pauvres, ni les riches, tout le monde en prend pour son grade! La fracture sociale revue et visitée par Tronchet, c'est pas triste! Côté dessin, c'est du Tronchet, c'est pas ce qu'il y a de plus beau, mais ce n'est pas le but, c'est avant tout efficace, et en couleurs, c'est pas plus mal.
Toussaint 66
Excellent, ce One Shot, vraiment. Un véritable voyage, parcours d'un vieux baroudeur chargé de disperser les cendres de sa pauvre mère française au fin fond du congo. Rien que ça ! Les textes sont tous simplement tordants ! Rien à redire, vraiment, j'ai été écroulé plusieurs fois à la lecture de ce tome, et je suis pourtant assez difficile dans le domaine de l'humour. La scène d'introduction de l'église donne directement le ton de l'album, le style des dialogues me rappelant parfois celui du "Grand Large", à la fois travaillé et brut de décoffrage. Vraiment sympa ! Le scénario se tient, et l'histoire très "humaine" nous offre un aperçu de l'Afrique noire attirant, intrigant, aventurier. Les différents personnages ont une personnalité travaillée, Toussaint avant les autres, bien sûr. A lui seul, il fait toute l'originalité de l'album (eh ! c'est tout de même son nom que l'on retrouve sur la couverture !). Le dessin encré est vraiment très sympa, dans un style un peu caricatural. Le trait est assez gras, pas super détaillé, mais l'encrage général donne un aspect "naturel" qui convient parfaitement au récit. Une très bonne surprise, donc, que je vous conseille vivement !
Astérix
Superbe série jusqu'au tome 27 (le fils d'astérix) après ça n'a plus rien avoir! Uderzo est un maître. Quand un auteur vend plusieurs millions d'exemplaires de sa série, on est obligé de s'incliner de crier: "Chapeau"!
De Cape et de Crocs
Une histoire magnifique, empruntant aux films et romans de cape et d'épée mais aussi à La Fontaine et à Molière. De l'humour, de l'aventure, des personnages attachant (voir 'trop mignon' ;-)) des méchants excellents, etc... Et en plus tout cela est servi par un dessin magnifique et bien dynamique. Bref tout pour plaire. Mais j'ai la vague impression que plein de monde avant moi a dit ça. :-) Pas grâve, je veux l'avoir dit moi même... c'est un monument de la BD moderne que cette BD là !
Spirale
Si comme moi vous avez été du genre (époque hélas révolue à cause du DVD) à fouiller les vidéothèques en quête de films d'horreur improbables; si vous pensez que le plus gros mérite du seigneur des anneaux est de faire ressortir Bad taste en DVD.... pas besoin de lire ce qui suit, ruez vous chez votre libraire! L'adjectif culte est sans doute usurpé, "coup de coeur" aurait été plus indiqué, mais je suis incapable de ne pas mettre 5 à une bd qui m’a fait passer un aussi bon moment. Son gros problème (qui me pousse à mettre mon avis, tout le reste ayant déjà été dit -et bien dit- plus bas.) se situe au niveau de la narration et je soupçonne l'hebdomadaire "big spirit" d'en être en partie responsable. Je m'explique. Il ne faut pas être spécialiste manga pour savoir que la bd la bas, n'a pas acquis ses lettres de noblesse comme en Europe (sauf exceptions biiiien sur), et qu'elle reste un produit de consommation ultrarapide (suffit de regarder les énooooormes recueils imprimés sur papier recyclé). On peut facilement imaginer que cette série était à la base une commande dudit magazine, consistant en une série de petites histoires d'horreur, chacune se suffisant à elle même (ce n'est pas le cas des deux premiers chapitres, ok, mais l'écart de parution entre le premier et le second est beaucoup plus court que les écarts entre les suivants. Les deux premiers chapitres forment en quelque sorte le pilote de la série.). Junji Ito a probablement eu par la suite, succès aidant, plus de liberté pour faire évoluer son récit et développer ses idées. (Théorie peut être complètement foireuse mais qui me parait tenir la route) Bref, la narration semble étrangement perturbée! Au lieu d'avoir une narration en spirale, qui se rapprocherait graduellement de l'horreur finale, on a quelque chose d'assez chaotique avec tantôt une histoire qui semble venir trop tard (l'épisode du phare par exemple, qui aurait du arriver plus vite de par son coté 'soft' ) tantôt une autre qui semble complètement inutile (boite a malices, l'hôpital [épisode qui trouve grâce à mes yeux car fabuleusement gore]ou la cabane du démon)... Un manque de cohésion qui est pour moi le gros problème de cette bd. Rien de dramatique à mes yeux mais je comprends que certains éprouvent une certaine lassitude à la lecture des deux premiers tomes... Sinon, c'est un récit résolument gore... assez classique à la base mais comportant de réels moments d'anthologie! ; Le tout servi avec l'humour propre au genre! Attention, comprenons nous bien, un humour subtil plus proche de "massacre à la tronçonneuse" que celui, potache, de "Brain dead". Moi j'adore. Ca ne plaira pas à tout le monde, c'est évident, mais ne fut-ce que parce que je ne vois pas d'autre bd de ce genre, ça mérite que vous vous penchiez dessus... J'étais ultra emballé lors de l'achat, à la fin du dernier tome (de loin le meilleur d'après moi) je peux vous dire que je suis loin d'être déçu! 6 mois après sa découverte, Spirale reste pour moi une des meilleures bds que je connaisse. Vraiment un petit bijou à découvrir sans tarder!
Le Triangle Secret
Les dessins ne sont pas d'une grande beauté, mais l'histoire découle bien et suit les faits historiques. Théories avancées des plus audacieuses voir possible. 48 pages, mais les mots dans chaque bulle sont pesés, et donc ne se lit pas si rapidement que cela. De préférence lire dans l'ordre et cadeau à offrir, sans hésiter.
Au Temps de Botchan
>>Avis Tome 1 : Un vrai coup de cœur, en trois étapes. Un, la couverture et la qualité de l'édition m’ont immédiatement attiré le regard ; deux, le dessin de Taniguchi toujours aussi superbe ; trois, la lecture. Le rythme de "Au Temps de Botchan (vol.1 )" est lent. On prend le temps de faire connaissance avec les nombreux personnages. De s’habituer à la désillusion de Natsume Soseki, le personnage principal. Puis toujours lentement, le récit prend corps. On comprend mieux la désillusion de Soseki sur le présent et l’avenir du japon, sentiment partagé par grand nombre de ses contemporains. Le japon vit une période très importante de son évolution. Sous l’ère Meiji (1853 / 1945) le pays s’ouvre aux étrangers après des années d'isolement (sous la pression des Américains). Une partie de la population se trouvent confronté à un paradoxe culturel, du fait du choix d’accepter la modernité occidentale au détriment d’une culture ancestrale. Décision prise sous la peur d’être colonisé comme d’autre pays. C’est dans ce contexte historique et culturel que Natsuo Sekikawa met en scène l’histoire de Soseki et de ses amis dans un japon en pleine mutation. Le récit est construit par subtile imbrication de scène autour de l’écriture du roman de Botchan. Ecriture que Soseki entreprend comme une thérapie, entre rêve et réalité. Taniguchi et Sekikawa nous offre une lecture marquée par une ambiance nostalgique, une ambiance automnale. Le dessin proche de la ligne clair joue magnifiquement sur les nuances lumineuses. Les blancs très présents participe grandement à l’atmosphère si particulière du récit. « Au temps de Botchan » est une bande dessinée riche, poétique. Je conçois que sa lecture puisse laisser certains lecteurs sceptiques. On est de plus, loin de l’univers de « Quartier Lointain », mais l’émotion et le plaisir de lecture sont aussi intense.