Ce n'est peut-être pas le meilleur Cosey, mais il à fait tellement de belle chose !
Alors si vous aimez Cosey, lisez Saigon-Hanoi ; Une histoire attachante sur fond de drame qui se dévore et qui encore une fois me surprends alors qu'il n'y a aucune action dans cette BD, mais de la magie.
Pour completer les avis précédent, je rajouterais : n'oubliez pas de lire : "A la recherche de Peter Pan".
"Amours fragiles" des mêmes auteurs, m'avait plu énormément et "Belle comme la mort" m'a plu tout autant.
Merci superfox, grâce à ta critique, j'ai emprunté cet album à la bibliothèque et j'ai été envouté à un point tel, que j'ai décidé de l'acheter même après l'avoir lu.
J'ai un peu hésité à mettre trois étoiles je l'avoue parce que le scénario est vraiment pas terrible. L'idée originale est plutôt sympa et Gibrat évite de tomber dans le graveleux (pas facile quand Francis Leroi est au scénario) mais sorti de ça, c'est sans subtilité et très basique. Ceci dit dit, c'est une chose un peu plus pardonable en BD érotique.
Ma bonne note vient du dessin extraordinaire de Gibrat. Moi j'adore et j'ai acheté cette Bd juste pour ça. Pour la grande majorité, cela ne suffira pas donc je déconseille l'achat mais moi j'en reste muet. Son héroine est superbe et les péripéties sont plus que coquines, parfait pour tous ceux qui ont fantasmé sur Cécile dans Le Sursis!
J'en profite pour préciser que Pinocchia a tendance à se faire rougir les fesses à longueur de pages, que ce soit à coup de cravache ou de ceinture. Ca ne tombe pas dans la pornographie SM pure et dure comme un Von Gotha peut le faire par exemple mais ça pourait en choquer certains.
Ouais c'est vraiment génial, j'en suis au premier tome et je pense que l'histoire va trop vite. C'est bon signe, ça veux dire que l'auteur a plein de bonnes idées. On sens que l'auteur en a sous le pied, c'est un concept génial.
Seul point négatif, la traduction par Kana, ils traduisent juste les onomatopées à côtés de celles japonaises. Elles n'ont donc pas le même effet (taille, ...) Mais le dessin est très lisible, ça rattrape ce point négatif.
Pareil !!
C'est un bon Delirium, et il faut le prendre comme tel... et non dénué d'une réflexion : "un monde où les valeurs humaines primeront sur le dvt techno"...
On peut tjrs rêvé !!! :(
C'est ultra SF comme il a été dit plus bas et c'est une histoire sous forme de conte mais trash et Très Tech !
J'espère que la fin sera très osée !!!!
Le borgne gauchet rassemble un florilège de planches disséminées dans Lapin, et écrites avant 1996 : bref ça nous rajeunit pas… ;)
L'intérêt principal de ces planches est de retrouver quelques personnages qui deviendront des héros par la suite : le roi de morts, le hollandais volant, Petrus Barbygère, le capitaine Epaule Jaune, et même un chat qui parle (ça ne vous rappelle rien ? ;))
Bref, Joann Sfar a de la suite dans les idées et comme le dicton populaire le rappelle pour Rome, son univers ne s'est pas fait en un jour.
Le dessin est du noir et blanc puis du noir et blanc et ensuite du noir et blanc légèrement encré de gris. Le trait diffère beaucoup d'une aventure à l'autre, mais plusieurs mois se sont écoulés parfois entre la réalisation de ces planches… Ne vous attendez donc pas à trouver une aventure qui commence à la planche 1 et qui finit à la dernière, c'est plutôt une anthologie d'histoires ayant pour héros le borgne gauchet, avec ou non un début et une fin. Le dessin est du "Sfar-Association" bon pied bon œil, très irrégulier mais toujours agréable à l'œil (pour celui qui aime, bien sûr).
Quelques trouvailles sont franchement hilarantes, on sent déjà le gros pouvoir humoristique de Sfar à travers certaines planches réellement bien foutues. Les personnages sont hauts en couleurs et les histoires oniriques, à défaut d'être structurées. En fait je pense que c'est le principal reproche qu'on peut avoir à formuler à l'encontre de Sfar dans ces histoires : à trop vouloir en mettre, à vouloir raconter trop de choses, il y perd en spontanéité et ça fait grosse pagaille par moments. Erreur de jeunesse habituelle chez les auteurs de BD mais aussi de littérature. Toutefois ça n'empêche pas ce recueil d'être d'une lecture très agréable pour les amateurs de Jojo…
Sublime, c'est le mot qui m'est venu à l'esprit quand j'ai eu terminé le deuxième tome. Tout comme Arzak, j'avais (presque) la larme à l'oeil en terminant cette histoire. Il y a peu de bandes dessinées pouvant faire passer une telle émotion (la fin du Sursis me vient à l'esprit également): c'est triste et plein d'espoir à la fois; quant aux deux dernières pages, elles m'ont laissé sans voix.
Le premier tome est plutôt gai quoiqu'assez nostalgique; on y découvre les deux personnages centraux en Italie, confrontés à leur amour d'adolescents; leur retrouvaille avec celle-ci est d'ailleurs quelque peu surprenante. Cosey, brillant dans la construction de son scénario, nous fait découvrir le passé de ce trio par le biais de courts flash backs très bien emmenés et parfaitement intégrés à l'histoire centrale: on y comprend leurs doutes actuels, leurs peurs, leurs regrets. Le deuxième tome bascule dans le drame: on est sans cesse tirailler entre des émotions contradictoires, au gré des péripéties des personnages. Cosey aborde le traumatisme du Viêt-Nam avec un angle assez nouveau je trouve, très pudique et touchant, à travers les yeux plein d'espoir d'une petite Cambodgienne. Son dessin est beau, dépaysant, tout en finesse.
Au final, j'aimerais dire comme Wayne Shelton plus bas que cette BD est pleine d'espoir et de joies mais elle est également emplie de tristesse et de doutes. Et comme je le dis plus haut, c'est surement pour avoir réussi à méler des sentiments si opposés avec tant de talent qu'en seulement 100 pages, Cosey a réussi son chef d'oeuvre. A ne pas rater et je dis ça avec d'autant plus de conviction que le roman graphique est assez loin d'être mon genre de prédilection.
Je me contente de 4 étoiles mais c'est un excellent 4 étoiles car j'ai pris un plaisir immense à la lecture de ces 10 tomes et je trouve ce projet "pharaonique" assez extraordinaire. Peut-être est-ce du à mon intérêt pour l'histoire du crime organisé (en cela je rejoins Chauvel, c'est absolument passionnant)? Mais je pense que cela ne suffit pas.
Chauvel est très ambitieux et annonce la couleur. Cette série va s'étendre sur une vingtaine de tome pour nous conter l'histoire de la main noire à New-York tout au long du siècle passé. Le pari est osé, il est jusqu'ici parfaitement tenu. Chauvel a posé dans les 5 premièrs tomes, l'univers en ce début de siècle et l'on cerne parfaitement comment les différents protagonistes, pourtant bien jeunes, seront amenés à devenir des pièces prépondérantes du crime organisé.
Et pour éviter tout effet de lassitude, Chauvel arrive tout de même à centrer chaque tome sur une intrigue particulière, sur un événement qui a contribué à l'histoire de l'organisation. On est donc à la fois plongé dans une vaste saga mais également dans des courtes histoires fonctionnant presque indépendamment les unes des autres. Une lecture à deux niveaux des plus intelligentes.
Le dessin de Le Saëc est très urbain et gagne en lisibilité au fur et à mesure. C'est un chantier gigantesque auquel il s'est attaqué (pour mémoire il était déjà le dessinateur des Enragés) et je ne trouve pas que l'immense masse de travail qu'il abat ait un impact négatif sur la qualité de son travail même si ce n'est bien évidemment pas l'intérêt principal de cette série.
Le premier cycle me fait penser aux prémices du film Il était une fois en Amérique de Sergio Leone sauf que Chauvel se plonge successivement dans les milieux italiens et juifs, au gré des personnages centraux, quand Leone s'est attaché à décrire surtout le monde des émigrés juif d'Europe de l'est vivant à Brooklyn. Un premier cycle passionnant, extrêmement bien documenté, riche et sans temps morts, posant merveilleusement les bases de la saga qui continue dans un deuxième cycle sur l'âge d'or de la prohibition.
A noter le changement de collection à partir du tome 6 puisque l'album parait dans la collection Sang Froid. Les 5 premiers tomes en petit format de 30 pages sont actuellement ré-édités en grand format de 46 planches, augmentés de courts récits transversaux, de pages de notes additionnelles et d'autres documents. Soyez donc vigileant si vous vous lancez dans l'achat.
Excellente série en effet. Comme l'a dit le posteur précédent, la création de l'univers est très réussie, et l'architecture de la ville-monde magnifique... Le scénarion démarre très fort et nous réserve un tas de surprises :-)
Vite la suite donc !
Du bon, du très bon thriller.
Dans monster, on assiste à plusieurs choses interessantes.
Tout d'abord, un scénario rempli de rebondissements, qui ne cesse d'intriguer, de surprendre....
Ensuite, l'évolution des personnages, surtout celle de Tenma, est palpable, très bien rendue, et sert fort bien l'histoire.
Je dois avouer avoir été surpris par la tournure prise .... surtout que je n'attendais pas grand chose de ce manga.
Au final, un dessin agréable pour une histoire dont on a du mal à se défaire, Monster fait partie de ses livres que l'on ne peut pas lacher, quelque soit l'heure !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Saigon-Hanoi
Ce n'est peut-être pas le meilleur Cosey, mais il à fait tellement de belle chose ! Alors si vous aimez Cosey, lisez Saigon-Hanoi ; Une histoire attachante sur fond de drame qui se dévore et qui encore une fois me surprends alors qu'il n'y a aucune action dans cette BD, mais de la magie. Pour completer les avis précédent, je rajouterais : n'oubliez pas de lire : "A la recherche de Peter Pan".
Belle comme la mort
"Amours fragiles" des mêmes auteurs, m'avait plu énormément et "Belle comme la mort" m'a plu tout autant. Merci superfox, grâce à ta critique, j'ai emprunté cet album à la bibliothèque et j'ai été envouté à un point tel, que j'ai décidé de l'acheter même après l'avoir lu.
Pinocchia
J'ai un peu hésité à mettre trois étoiles je l'avoue parce que le scénario est vraiment pas terrible. L'idée originale est plutôt sympa et Gibrat évite de tomber dans le graveleux (pas facile quand Francis Leroi est au scénario) mais sorti de ça, c'est sans subtilité et très basique. Ceci dit dit, c'est une chose un peu plus pardonable en BD érotique. Ma bonne note vient du dessin extraordinaire de Gibrat. Moi j'adore et j'ai acheté cette Bd juste pour ça. Pour la grande majorité, cela ne suffira pas donc je déconseille l'achat mais moi j'en reste muet. Son héroine est superbe et les péripéties sont plus que coquines, parfait pour tous ceux qui ont fantasmé sur Cécile dans Le Sursis! J'en profite pour préciser que Pinocchia a tendance à se faire rougir les fesses à longueur de pages, que ce soit à coup de cravache ou de ceinture. Ca ne tombe pas dans la pornographie SM pure et dure comme un Von Gotha peut le faire par exemple mais ça pourait en choquer certains.
Shaman King
Ouais c'est vraiment génial, j'en suis au premier tome et je pense que l'histoire va trop vite. C'est bon signe, ça veux dire que l'auteur a plein de bonnes idées. On sens que l'auteur en a sous le pied, c'est un concept génial. Seul point négatif, la traduction par Kana, ils traduisent juste les onomatopées à côtés de celles japonaises. Elles n'ont donc pas le même effet (taille, ...) Mais le dessin est très lisible, ça rattrape ce point négatif.
Les Technopères
Pareil !! C'est un bon Delirium, et il faut le prendre comme tel... et non dénué d'une réflexion : "un monde où les valeurs humaines primeront sur le dvt techno"... On peut tjrs rêvé !!! :( C'est ultra SF comme il a été dit plus bas et c'est une histoire sous forme de conte mais trash et Très Tech ! J'espère que la fin sera très osée !!!!
le Borgne Gauchet
Le borgne gauchet rassemble un florilège de planches disséminées dans Lapin, et écrites avant 1996 : bref ça nous rajeunit pas… ;) L'intérêt principal de ces planches est de retrouver quelques personnages qui deviendront des héros par la suite : le roi de morts, le hollandais volant, Petrus Barbygère, le capitaine Epaule Jaune, et même un chat qui parle (ça ne vous rappelle rien ? ;)) Bref, Joann Sfar a de la suite dans les idées et comme le dicton populaire le rappelle pour Rome, son univers ne s'est pas fait en un jour. Le dessin est du noir et blanc puis du noir et blanc et ensuite du noir et blanc légèrement encré de gris. Le trait diffère beaucoup d'une aventure à l'autre, mais plusieurs mois se sont écoulés parfois entre la réalisation de ces planches… Ne vous attendez donc pas à trouver une aventure qui commence à la planche 1 et qui finit à la dernière, c'est plutôt une anthologie d'histoires ayant pour héros le borgne gauchet, avec ou non un début et une fin. Le dessin est du "Sfar-Association" bon pied bon œil, très irrégulier mais toujours agréable à l'œil (pour celui qui aime, bien sûr). Quelques trouvailles sont franchement hilarantes, on sent déjà le gros pouvoir humoristique de Sfar à travers certaines planches réellement bien foutues. Les personnages sont hauts en couleurs et les histoires oniriques, à défaut d'être structurées. En fait je pense que c'est le principal reproche qu'on peut avoir à formuler à l'encontre de Sfar dans ces histoires : à trop vouloir en mettre, à vouloir raconter trop de choses, il y perd en spontanéité et ça fait grosse pagaille par moments. Erreur de jeunesse habituelle chez les auteurs de BD mais aussi de littérature. Toutefois ça n'empêche pas ce recueil d'être d'une lecture très agréable pour les amateurs de Jojo…
Le Voyage en Italie
Sublime, c'est le mot qui m'est venu à l'esprit quand j'ai eu terminé le deuxième tome. Tout comme Arzak, j'avais (presque) la larme à l'oeil en terminant cette histoire. Il y a peu de bandes dessinées pouvant faire passer une telle émotion (la fin du Sursis me vient à l'esprit également): c'est triste et plein d'espoir à la fois; quant aux deux dernières pages, elles m'ont laissé sans voix. Le premier tome est plutôt gai quoiqu'assez nostalgique; on y découvre les deux personnages centraux en Italie, confrontés à leur amour d'adolescents; leur retrouvaille avec celle-ci est d'ailleurs quelque peu surprenante. Cosey, brillant dans la construction de son scénario, nous fait découvrir le passé de ce trio par le biais de courts flash backs très bien emmenés et parfaitement intégrés à l'histoire centrale: on y comprend leurs doutes actuels, leurs peurs, leurs regrets. Le deuxième tome bascule dans le drame: on est sans cesse tirailler entre des émotions contradictoires, au gré des péripéties des personnages. Cosey aborde le traumatisme du Viêt-Nam avec un angle assez nouveau je trouve, très pudique et touchant, à travers les yeux plein d'espoir d'une petite Cambodgienne. Son dessin est beau, dépaysant, tout en finesse. Au final, j'aimerais dire comme Wayne Shelton plus bas que cette BD est pleine d'espoir et de joies mais elle est également emplie de tristesse et de doutes. Et comme je le dis plus haut, c'est surement pour avoir réussi à méler des sentiments si opposés avec tant de talent qu'en seulement 100 pages, Cosey a réussi son chef d'oeuvre. A ne pas rater et je dis ça avec d'autant plus de conviction que le roman graphique est assez loin d'être mon genre de prédilection.
Les Parrains - Il était une fois à New York (Ce qui est à nous)
Je me contente de 4 étoiles mais c'est un excellent 4 étoiles car j'ai pris un plaisir immense à la lecture de ces 10 tomes et je trouve ce projet "pharaonique" assez extraordinaire. Peut-être est-ce du à mon intérêt pour l'histoire du crime organisé (en cela je rejoins Chauvel, c'est absolument passionnant)? Mais je pense que cela ne suffit pas. Chauvel est très ambitieux et annonce la couleur. Cette série va s'étendre sur une vingtaine de tome pour nous conter l'histoire de la main noire à New-York tout au long du siècle passé. Le pari est osé, il est jusqu'ici parfaitement tenu. Chauvel a posé dans les 5 premièrs tomes, l'univers en ce début de siècle et l'on cerne parfaitement comment les différents protagonistes, pourtant bien jeunes, seront amenés à devenir des pièces prépondérantes du crime organisé. Et pour éviter tout effet de lassitude, Chauvel arrive tout de même à centrer chaque tome sur une intrigue particulière, sur un événement qui a contribué à l'histoire de l'organisation. On est donc à la fois plongé dans une vaste saga mais également dans des courtes histoires fonctionnant presque indépendamment les unes des autres. Une lecture à deux niveaux des plus intelligentes. Le dessin de Le Saëc est très urbain et gagne en lisibilité au fur et à mesure. C'est un chantier gigantesque auquel il s'est attaqué (pour mémoire il était déjà le dessinateur des Enragés) et je ne trouve pas que l'immense masse de travail qu'il abat ait un impact négatif sur la qualité de son travail même si ce n'est bien évidemment pas l'intérêt principal de cette série. Le premier cycle me fait penser aux prémices du film Il était une fois en Amérique de Sergio Leone sauf que Chauvel se plonge successivement dans les milieux italiens et juifs, au gré des personnages centraux, quand Leone s'est attaché à décrire surtout le monde des émigrés juif d'Europe de l'est vivant à Brooklyn. Un premier cycle passionnant, extrêmement bien documenté, riche et sans temps morts, posant merveilleusement les bases de la saga qui continue dans un deuxième cycle sur l'âge d'or de la prohibition. A noter le changement de collection à partir du tome 6 puisque l'album parait dans la collection Sang Froid. Les 5 premiers tomes en petit format de 30 pages sont actuellement ré-édités en grand format de 46 planches, augmentés de courts récits transversaux, de pages de notes additionnelles et d'autres documents. Soyez donc vigileant si vous vous lancez dans l'achat.
Shaman
Excellente série en effet. Comme l'a dit le posteur précédent, la création de l'univers est très réussie, et l'architecture de la ville-monde magnifique... Le scénarion démarre très fort et nous réserve un tas de surprises :-) Vite la suite donc !
Monster
Du bon, du très bon thriller. Dans monster, on assiste à plusieurs choses interessantes. Tout d'abord, un scénario rempli de rebondissements, qui ne cesse d'intriguer, de surprendre.... Ensuite, l'évolution des personnages, surtout celle de Tenma, est palpable, très bien rendue, et sert fort bien l'histoire. Je dois avouer avoir été surpris par la tournure prise .... surtout que je n'attendais pas grand chose de ce manga. Au final, un dessin agréable pour une histoire dont on a du mal à se défaire, Monster fait partie de ses livres que l'on ne peut pas lacher, quelque soit l'heure !