Une très bonne bd, sans doute une des meilleures de Cosey. Le ton est alerte, l'histoire envoûtante à souhait. Les planches de Cosey dégagent une vraie ambiance. J'aime la manière dont les événements évoluent constamment vers quelque chose de presque irréel, ce qui nous permet d'accepter les choses les plus "grosses" de la fin, emportés par le souffle poétique de la narration. On vit vraiment cette histoire au premier degré, complètement investi dans ce personnage principal crédible et attachant.
Fondamentalement l’histoire n’a qu’un rapport éloigné avec Peter Pan et l’œuvre de Barrie. Elle pourrait d'ailleurs fonctionner très bien sans cette référence. Mais disons que le rapprochement que Cosey fait entre son histoire et celle de Peter Pan ajoute une autre dimension à son histoire, et ce n’est pas inintéressant. Vraiment, une très belle bd qui fait partie des indispensables de l'oeuvre de Cosey.
Indéniablement, le capitaine écarlate est une grande BD. Le dessin de Guibert est absolument somptueux et tout en finesse (pas facile de représenter un cadavre les tripes à l'air avec autant de beauté!), encore plus réussi que sur la fille du professeur. Les couleurs notamment, soulignant des ambiances et des lumières totalement différentes, sont utilisées à bon escient et participent à installer cette atmosphère onirique et poétique.
Le scénario est subtil, entre aventures et contes; il m'a vraiment emporté par sa magie même si je suis également déçu par la fin qui parait un peu précipitée. Pas suffisant pour ne pas voir dans le capitaine écarlate une superbe bande dessinée comme toujours chez Aire Libre.
Définitivement l'achat à ne pas manquer dans cette première moitié de l'année 2003. Vrai et émouvant à en pleurer, sans conteste une bd qui rentre au panthéon du 9ème art!
Mais pourquoi un tel flot d'éloge? Parce que c'est très bien. Mais encore?
Eh bien parce que les personnages sont réels, et ce bien au delà du fait que les dessins soient très simple (mais très beau, j'y reviendrai). Qui connaît (est) Marco, le personnage principal de cet album? Je vois beaucoup de main qui se lèvent dans l'assistance et pour cause, Marco c'est qui? Un gars un peu paumé qui trouve que (air célèbre) "c'était mieux avant". Difficile d'accepter les changements quand tout dans sa vie part en sucette... Pour ne rien arranger, Marco est anxieux de nature... Plus de boulot depuis 6 mois, faute d'envie de photographier des cadavres, des parents qu'il ne comprend pas et qui ne le comprennent pas, toute la connerie du monde... voilà qui n'arrange pas l'angoisse de Marco... il lui reste un espoir mais pour ca il faudra qu'il accepte le changement...tadadadam(suspense)
Bon comme vous avez pu le constater, même si je raconte moins bien que Larcenet* le scenar' de cette oeuvre (a mon avis très autobiographique) est vrai et profond mais ça ne serait rien sans tout le talent graphique de Manu Larcenet*. Jamais, je dis bien jamais, on avait vu une telle maîtrise des silences, Larcenet* arrive à imposer son rythme au lecteur. Ca parait tout con mais, même si parfois il en abuse, ces silences donnent une nouvelle dimension à cette oeuvre (car oui, c'est définitivement une oeuvre). Et puis même si le dessin est très simple, il n'en demeure pas à certaines cases magnifique, notamment dans la reproduction de décors champêtres (par ex à la page 20).
Et pour finir, si on devait reconnaître un dernier mérite à cette merveille, c'est sûrement de nous offrir une phrase qui deviendra archi culte, au même titre que "ils sont fous ces romains" ou que le "bof" de Talon: "Tout est mieux avec toi que sans toi"
Et là tout est dit
Y a pas à dire, je sens que c'est une critique qui va être difficile à faire. Bon pour être clair, 80% de la population va penser que c'est une bande dessinée pour psychopathes: le viol et le fouet sont monnaies courantes tout au long de ces pages et, comble de tout, les esclaves telles Janice finissent par y prendre plaisir. Une fois établi ce postulat de base qui doit donc faire hurler de nombreuses gens (les femmes notamment), ce que je peux comprendre, je tiens à préciser que ça n'est qu'une BD et que j'ai une vie de couple très équilibrée.
Von Gotha ne cache pas qu'il s'inspire des oeuvres du marquis de Sade (il le fait même apparaître dans le tome 4) et après tout ce dernier figure dans beaucoup de bibliothèques, caché derrière l'intégrale de la Pléiade (ou autres). Son scénario reprend les thèmes du marquis ("Les 120 journées de Sodome", "Justine ou les malheurs de la vertu", "La philosophie dans le boudoir" notamment): domination de l'homme et soumission de la femme, anti-cléricalisme flagrant, soif de pouvoir et dédain de la vie humaine pour son propre plaisir. Bref, Von Gotha c'est évidemment du cül et même du hard mais tout n'est pas sans réflexion. Ce serait cependant mentir que de dire que c'est son intérêt principal, soyons clair.
Le dessin de Von Gotha est plus que correct dans les premiers tomes (quoique le tome 1 soit, volontairement, vraiment trop terne). Il atteint par contre une qualité certaine lors des tomes 3 et surtout 4 qui est un véritable bijou graphique (de même que ses carnets). Rarement un illustrateur aura à ce point marqué un genre par son talent. Après que l'on ne soit pas client de ce genre est quelque chose que je comprends tout à fait.
Pour lecteurs avertis donc.
Très bonne série, les dessins de Crisse sont très jolis, particuliers mais agréables :)
Quand au scénario, ca fait quelques temps que je l'ai lu, mais j'accrochais bien (une relecture s'impose ^^).
C'est juste dommage que Crisse ait abandonné la série en cours de route pour Atalante ...
Enfin, vivement la suite (dessinée par Mitric, il faudra s'en contenter ...) de cette très bonne saga de SF !!
Alors là, ce sont mes premiers Bilal, et certainement pas les derniers !
Les dessins sont vraiment très beaux, des traits filent partout, ca donne vraiment un style unique. La peinture de Bilal est vraiment très belle aussi, les couleurs s'harmonisent avec les dessins et les pensées de l'auteur ... bref graphiquement j'adore !!
Quand au scénar' c'est du tout bon aussi, le sujet prête à réflexion.
A lire !!
Wahou ! Quelle BD ! Bon alors là je suis sous le charme !
Les dessins de Marini, d'abord, superbes, rien à redire je kiffe ! Certaines cases sont hallucinantes. Personellement je trouve que c'est la plus belle série de Marini.
Niveau scénario, et bien c'est une histoire de vampires modernes, intriguante comme il faut. Vivement le 4ème et dernier tome !!
A lire absolument
Une bande dessinée au petit format, mais très soignée.
Ce qui frappe d'entrée dans cette BD, c'est qu'elle est en 3 couleurs : blanc, noir et rouge...
L'univers de cette BD est très pesant, l'action se situe en hiver, il fait froid, il neige, beaucoup de mystères, de morts, de personnages étranges ou indésirables constituent l'essentiel de la trame.
L'histoire se lit vite, mais elle se découvre doucement et avec une pointe d'angoisse.
Il s'agit là du type de BD qui ne peut plaire à tout le monde.
Tout d'abord à cause du dessin très particulier de Carlos Nine. Il est sombre, il ressemble presque à des tapisseries du fait de la texture mais il est magnifique !
Je regrette juste que cette BD ne soit pas éditée sur du papier mat (genre l'Association) pour faire ressortir le dessin.
Le scénario se situe à la lisière de l'aventure historique et du conte. L'histoire se déroule dans la pampa au siècle dernier avec tout ce que cela comporte comme les Gauchos, les fêtes autour du feu, etc...
Mais cette BD n'en reste pas là et Zentner qui est en grande forme en ce moment (Caboto, Le Bruit du givre, "Nicolas Eymerich"...), introduit une part de rêve et de fantastique dans cette BD.
Bien sûr, il ne s'agit là que d'un tome 1 qui se finit trop vite selon moi pour se faire une idée précise de la valeur réelle de l'ensemble, mais avec Zentner aux commandes et Carlos Nine au dessin, il ne peut nous arriver que du bonheur !
Du très bon Morvan, voilà ce que je peux dire. La manière dont il présente ce reality show est très bonne: on voit d'un côté les acteurs faire leur direct, puis, une fois la retransmission arrêtée, on les découvrent (petit à petit) dans leur vie réelle. Et on voit alors qu'il y a bien une différence entre TV et réalité (malgré le terme de TV-réalité).
Au niveau dessin, je trouve que les personnages sont un peu trop manga (et comme c'est pas une sorte de dessin que j'apprécie énormément...). Malgré tout, il faut dire qu'ils sont plaisants et que le dessin des persos va sûrement s'améliorer au fur et à mesure de la série.
Petit coup de coeur pour la manière dont l'album commence: on a directement droit à de la pub, suivi d'un "making of" avant de réellement plonger dans l'histoire (je trouve que ça change, comme Morvan le dit, du traditionnel cahier de croquis). Tout ceci contribue à plonger le lecteur dans l'ambiance de l'album dès la page de présentation...
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A la recherche de Peter Pan
Une très bonne bd, sans doute une des meilleures de Cosey. Le ton est alerte, l'histoire envoûtante à souhait. Les planches de Cosey dégagent une vraie ambiance. J'aime la manière dont les événements évoluent constamment vers quelque chose de presque irréel, ce qui nous permet d'accepter les choses les plus "grosses" de la fin, emportés par le souffle poétique de la narration. On vit vraiment cette histoire au premier degré, complètement investi dans ce personnage principal crédible et attachant. Fondamentalement l’histoire n’a qu’un rapport éloigné avec Peter Pan et l’œuvre de Barrie. Elle pourrait d'ailleurs fonctionner très bien sans cette référence. Mais disons que le rapprochement que Cosey fait entre son histoire et celle de Peter Pan ajoute une autre dimension à son histoire, et ce n’est pas inintéressant. Vraiment, une très belle bd qui fait partie des indispensables de l'oeuvre de Cosey.
Le Capitaine Ecarlate
Indéniablement, le capitaine écarlate est une grande BD. Le dessin de Guibert est absolument somptueux et tout en finesse (pas facile de représenter un cadavre les tripes à l'air avec autant de beauté!), encore plus réussi que sur la fille du professeur. Les couleurs notamment, soulignant des ambiances et des lumières totalement différentes, sont utilisées à bon escient et participent à installer cette atmosphère onirique et poétique. Le scénario est subtil, entre aventures et contes; il m'a vraiment emporté par sa magie même si je suis également déçu par la fin qui parait un peu précipitée. Pas suffisant pour ne pas voir dans le capitaine écarlate une superbe bande dessinée comme toujours chez Aire Libre.
Le combat ordinaire
Définitivement l'achat à ne pas manquer dans cette première moitié de l'année 2003. Vrai et émouvant à en pleurer, sans conteste une bd qui rentre au panthéon du 9ème art! Mais pourquoi un tel flot d'éloge? Parce que c'est très bien. Mais encore? Eh bien parce que les personnages sont réels, et ce bien au delà du fait que les dessins soient très simple (mais très beau, j'y reviendrai). Qui connaît (est) Marco, le personnage principal de cet album? Je vois beaucoup de main qui se lèvent dans l'assistance et pour cause, Marco c'est qui? Un gars un peu paumé qui trouve que (air célèbre) "c'était mieux avant". Difficile d'accepter les changements quand tout dans sa vie part en sucette... Pour ne rien arranger, Marco est anxieux de nature... Plus de boulot depuis 6 mois, faute d'envie de photographier des cadavres, des parents qu'il ne comprend pas et qui ne le comprennent pas, toute la connerie du monde... voilà qui n'arrange pas l'angoisse de Marco... il lui reste un espoir mais pour ca il faudra qu'il accepte le changement...tadadadam(suspense) Bon comme vous avez pu le constater, même si je raconte moins bien que Larcenet* le scenar' de cette oeuvre (a mon avis très autobiographique) est vrai et profond mais ça ne serait rien sans tout le talent graphique de Manu Larcenet*. Jamais, je dis bien jamais, on avait vu une telle maîtrise des silences, Larcenet* arrive à imposer son rythme au lecteur. Ca parait tout con mais, même si parfois il en abuse, ces silences donnent une nouvelle dimension à cette oeuvre (car oui, c'est définitivement une oeuvre). Et puis même si le dessin est très simple, il n'en demeure pas à certaines cases magnifique, notamment dans la reproduction de décors champêtres (par ex à la page 20). Et pour finir, si on devait reconnaître un dernier mérite à cette merveille, c'est sûrement de nous offrir une phrase qui deviendra archi culte, au même titre que "ils sont fous ces romains" ou que le "bof" de Talon: "Tout est mieux avec toi que sans toi" Et là tout est dit
Les Malheurs de Janice
Y a pas à dire, je sens que c'est une critique qui va être difficile à faire. Bon pour être clair, 80% de la population va penser que c'est une bande dessinée pour psychopathes: le viol et le fouet sont monnaies courantes tout au long de ces pages et, comble de tout, les esclaves telles Janice finissent par y prendre plaisir. Une fois établi ce postulat de base qui doit donc faire hurler de nombreuses gens (les femmes notamment), ce que je peux comprendre, je tiens à préciser que ça n'est qu'une BD et que j'ai une vie de couple très équilibrée. Von Gotha ne cache pas qu'il s'inspire des oeuvres du marquis de Sade (il le fait même apparaître dans le tome 4) et après tout ce dernier figure dans beaucoup de bibliothèques, caché derrière l'intégrale de la Pléiade (ou autres). Son scénario reprend les thèmes du marquis ("Les 120 journées de Sodome", "Justine ou les malheurs de la vertu", "La philosophie dans le boudoir" notamment): domination de l'homme et soumission de la femme, anti-cléricalisme flagrant, soif de pouvoir et dédain de la vie humaine pour son propre plaisir. Bref, Von Gotha c'est évidemment du cül et même du hard mais tout n'est pas sans réflexion. Ce serait cependant mentir que de dire que c'est son intérêt principal, soyons clair. Le dessin de Von Gotha est plus que correct dans les premiers tomes (quoique le tome 1 soit, volontairement, vraiment trop terne). Il atteint par contre une qualité certaine lors des tomes 3 et surtout 4 qui est un véritable bijou graphique (de même que ses carnets). Rarement un illustrateur aura à ce point marqué un genre par son talent. Après que l'on ne soit pas client de ce genre est quelque chose que je comprends tout à fait. Pour lecteurs avertis donc.
Kookaburra
Très bonne série, les dessins de Crisse sont très jolis, particuliers mais agréables :) Quand au scénario, ca fait quelques temps que je l'ai lu, mais j'accrochais bien (une relecture s'impose ^^). C'est juste dommage que Crisse ait abandonné la série en cours de route pour Atalante ... Enfin, vivement la suite (dessinée par Mitric, il faudra s'en contenter ...) de cette très bonne saga de SF !!
Le Sommeil du Monstre
Alors là, ce sont mes premiers Bilal, et certainement pas les derniers ! Les dessins sont vraiment très beaux, des traits filent partout, ca donne vraiment un style unique. La peinture de Bilal est vraiment très belle aussi, les couleurs s'harmonisent avec les dessins et les pensées de l'auteur ... bref graphiquement j'adore !! Quand au scénar' c'est du tout bon aussi, le sujet prête à réflexion. A lire !!
Rapaces
Wahou ! Quelle BD ! Bon alors là je suis sous le charme ! Les dessins de Marini, d'abord, superbes, rien à redire je kiffe ! Certaines cases sont hallucinantes. Personellement je trouve que c'est la plus belle série de Marini. Niveau scénario, et bien c'est une histoire de vampires modernes, intriguante comme il faut. Vivement le 4ème et dernier tome !! A lire absolument
Carnaval Rouge
Une bande dessinée au petit format, mais très soignée. Ce qui frappe d'entrée dans cette BD, c'est qu'elle est en 3 couleurs : blanc, noir et rouge... L'univers de cette BD est très pesant, l'action se situe en hiver, il fait froid, il neige, beaucoup de mystères, de morts, de personnages étranges ou indésirables constituent l'essentiel de la trame. L'histoire se lit vite, mais elle se découvre doucement et avec une pointe d'angoisse.
Pampa
Il s'agit là du type de BD qui ne peut plaire à tout le monde. Tout d'abord à cause du dessin très particulier de Carlos Nine. Il est sombre, il ressemble presque à des tapisseries du fait de la texture mais il est magnifique ! Je regrette juste que cette BD ne soit pas éditée sur du papier mat (genre l'Association) pour faire ressortir le dessin. Le scénario se situe à la lisière de l'aventure historique et du conte. L'histoire se déroule dans la pampa au siècle dernier avec tout ce que cela comporte comme les Gauchos, les fêtes autour du feu, etc... Mais cette BD n'en reste pas là et Zentner qui est en grande forme en ce moment (Caboto, Le Bruit du givre, "Nicolas Eymerich"...), introduit une part de rêve et de fantastique dans cette BD. Bien sûr, il ne s'agit là que d'un tome 1 qui se finit trop vite selon moi pour se faire une idée précise de la valeur réelle de l'ensemble, mais avec Zentner aux commandes et Carlos Nine au dessin, il ne peut nous arriver que du bonheur !
Reality Show (Mediacop)
Du très bon Morvan, voilà ce que je peux dire. La manière dont il présente ce reality show est très bonne: on voit d'un côté les acteurs faire leur direct, puis, une fois la retransmission arrêtée, on les découvrent (petit à petit) dans leur vie réelle. Et on voit alors qu'il y a bien une différence entre TV et réalité (malgré le terme de TV-réalité). Au niveau dessin, je trouve que les personnages sont un peu trop manga (et comme c'est pas une sorte de dessin que j'apprécie énormément...). Malgré tout, il faut dire qu'ils sont plaisants et que le dessin des persos va sûrement s'améliorer au fur et à mesure de la série. Petit coup de coeur pour la manière dont l'album commence: on a directement droit à de la pub, suivi d'un "making of" avant de réellement plonger dans l'histoire (je trouve que ça change, comme Morvan le dit, du traditionnel cahier de croquis). Tout ceci contribue à plonger le lecteur dans l'ambiance de l'album dès la page de présentation...