Après avoir recherché dans « L’incal » la conscience cosmique, dans « Alef-Thau » la vérité, dans « Le lama blanc » l’illumination, dans « Juan Solo » la rédemption, une ombre épaisse m’est apparue, réclamant une série dont l’antihéros concentrerait toutes les bassesses morales du monde. C’est ainsi qu’est né « Gilles Hamesh, détective privé de tout », un personnage sale, amoral, dépravé qui, immergé dans la pourriture sociale, l’aspire goulûment à pleins poumons.
(Avant-propos de la réédition, par Jodorowsky)
Mon dieu mon dieu mon dieu ! Dans le genre humour noir de chez noir, cet album fait fort de chez très fort, mais alors à un point qui risque de dégoûter beaucoup de lecteurs ! La vision de l’homme qu’il propose est tout à fait cynique dans le pire sens du terme, et véritablement immonde. Gilles Hamesh est le pire déchet qu’on a vu en bande dessinée depuis… euh, pfouh… très longtemps. Pas pourri dans le sens classique du terme, ce serait bêtement banal, non, non : lui il est pourri au tréfonds de son âme, il se fait faire des pipes par des travelos mais refuse de se faire embrasser (« Berk ! Pas sur la bouche ! Je suis pas pédé ! »), se nourrit des crimes, devient adepte de la coprophagie, se nourrit des crimes encore, mais cette-fois-ci au sens propre, mate des films où l’actrice se fait vraiment couper les seins, etc.
Dans le genre répugnant on ne fait à vrai dire guère mieux… Mais bon, comment dire ? Jodorowsky maîtrise si bien son sujet (l’histoire traitant de coprophagie m’a fait mourir de rire tant le truc est bien utilisé !), il va si loin dans l’immonde et avec tellement d’humour noir et de dérision que j’ai presque envie de lui mettre un 5/5… Culte dans son genre, pourrait-on dire, que l’on aime ou que l’on déteste le genre en question.
Et comme si cela ne suffisait pas, le dessin est excellent, avec en particulier une finition variable : dans une même case, les éléments importants seront bien fignolés (et parfois même assez superbes), alors que le reste sera plus ou moins achevé, allant du simple trait rapide jusqu’au presque achevé.
Bon, allez, 5/5, mais assurez-vous qu’il ne vous dégoûtera pas avant de le lire.
Je ne peux que confirmer les avis précédents : cet album est vraiment très bon...
Lors de la lecture, j'ai été envoûté (c'est le cas de le dire) par le scénario, qui est du même niveau que les comptines.
Les couleurs utilisées sont vraiment idéales pour créer l'ambiance glauque que mérite ce scénario.
Et au niveau des dessins, rien à redire, ils collent bien à l'histoire et les expressions des visages sont bien réussies.
A lire sans retenue.
Et vivement la suite!
En dépit du fait que je n'ai rien compris à la première lecture, je trouve cet album extraordinaire. Le scénariste mêle plusieurs époques et plusieurs états de conscience (rêve, réalité, visions), qui déboussolent complètement le lecteur.
Le dessin sert parfaitement cela : les cases sont parfois superposées, les couleurs sont mélangées de manière à former parfois un brouillard (comprenez : c'est un bordel monstre, on ne sait plus ce qu'il se passe).
Les personnages se doivent d'être connus et maîtrisés très tôt dans le récit, sinon on s'embrouille (qui est le mari de qui, qui est la soeur de qui...).
Quand on referme le 2ème tome, on reste perplexe : "Euh... qu'est-ce qui s'est passé ?" Evidemment il faut aimer se faire mener.
Un peu de "youp-la-boum !!" avec une vraie intrigue ne fait pas de mal, au contraire ça se lit bien et même très bien. Le dessin passe bien même si ce n'est pas une oeuvre graphique, il accompagne bien l'action et l'univers cyberpunk. Les aventures sont dynamiques et dans l'ensemble bien ficelées, avec un côté un peu cowboy c'est-à-dire souvent en mouvement. Les scènes d'action sont très bien faites. Bref on a pas le temps de s'ennuyer et c'est bien sympa !!
Hulet n'est pas un dessinateur classique, on aime ou on déteste. Chacune de ces planches à un côté morbide qui colle parfaitement au scénario. Celui-ci est réellement étrange, à la frontière entre le fantastique et le gore. L'ambiance est pesante de la 1ère à la dernière planche. Pas un moment de répit avec cette série ou le mot morbide prend toute sa signification.
Il vaut certainement mieux que vous regardiez un peu celle-ci avant de l'acheter si vous en avez l'occasion.
Comme la majorité des BDs de Breccia et Oesterheld, celle-ci fut publiée dans un journal avant d'être réeditée des années plus tard.
Alberto Breccia était un maitre du noir et blanc, qui situe la majorité (totalité ?) de ces BD dans son pays natal, l'Argentine durant la dictature à laquelle il était totalement opposé.
Mais la particularité de Breccia, notamment dans l'Eternaute est l'influence de Edgar A. Poe et H.P. Lovecraft qui est présente au fil des pages.
L'histoire commence paisiblement, avec des amis réunis autour d'une table jouant au carte. Soudain, plus de lumière et de la neige. Dehors tout le monde est mort, plus aucun signe de vie, le silence.
La BD se transforme alors en un huis-clos étouffant, puis soudain des soldats apparaissent, vêtu de combinaisons et arpentant les rues.
Cette BD est totalement surréaliste, les planches toutes en noirs et blancs reprennent des expressions des visages reflétant la terreur qui semblent incroyables. La luminosité rend les scènes irréelles.
Breccia était un artiste qui a combattu à sa manière et au travers de BD (Che, Mort Cinder, Perramus) la dictature argentine ; il est heureux de le voir réedité de temps à autre.
A noter que l'Eternaute à été écrit en 1969.
Petite découverte au détour d'un festival. Je ne l'avais jamais vu avant, et j'ai immédiatement craqué sur le dessin.
Il a quoi le dessin ? oh presque rien, mais juste ce qu'il faut pour qu'on sente que ce petit livre a une sensibilité rare. Et puis, je reste encore assez impressionné par la juste utilisation des plans, par la mise en page. Duprat est un metteur en scène comme il y en a trop peu dans la bd.
Du début à la fin de la lecture, on passe tour à tour de la joie à la mélancolie, de l'espoir à la rage. On attend toujours que certains personnages se rendent compte de leurs défauts et changent, mais non, tout le monde ne change pas, ce serait trop beau.
J'aime beaucoup les livres où les protagonistes sont des enfants qui regardent le monde des adultes, c'est souvent touchant de naïveté et de réalisme à la fois.
Ici, on a peut être un peu trop poussé le manchéisme, mais cela ne choque pas, tout se déroule sans accrocs notables... dans la narration du moins.
Alors je suis content d'avoir lu ce livre qui réussit parfaitement à faire parler un visage où une scène, sans dialogue. C'est très fort.
J'ai lu récemment la très belle intégrale. Sur une histoire comme cella là, c'est quand même bien de pouvoir se lire tous les tomes d'un coup. Tout d'abord on est vraiment séduit par le dessin très beau, de même que les couleurs.
Ensuite le scénario est bien foutu, on nous emmène dans ce monde parallèle peuplé de furets, ces adorables bestioles tiennent vraiment une place importante dans le récit. L'un d'eux est ensuite tiraillé par un amour impossible. Bien sûr tout ceci est un conte, les plus petits seront peut-être plus attirés par certains aspects de l'histoire. On a un arbre qui parle, et toujours une sorte de combat pour sauver le monde. La fin est, je ne dirais pas banale, mais préssentie.
Etonnant. Un monde dans lequel tout le monde est immortel, et doit se faire découper, passé un certain âge. Seuls 2 gamins peuvent donner la mort. C'est vraiment bien pensé, on se demande où le scénariste va chercher tout ça (à moins que cela ressemble à je ne sais quel bouquin que je n'ai pas lu).
En plus les dessins sont bien faits. Une future grande série, il faudra faire attention aux prochains tomes.
J'ai lu cette courte histoire en 2 tomes sur les bons conseils de précédents avis. Je ne suis pas du tout déçu. J'avais feuilleté "Rapaces" et les dessins ne m'avaient pas attiré plus que ça (faudra que je rejette un oeil), mais là il faut avouer que c'est beau, et même très beau.
Du côté de l'histoire, c'est vraiment du western classique avec ses méchants cow-boys, les voyages en diligence, son saloon et ses p****... Sean Co... euh, notre héros vient dans l'Ouest sauvage chercher le pourquoi de la mort de sa femme et de sa fille. Et là je ne vous le cache pas, il finit par trouver. Incroyable, non ?
C'est vraiment une bonne série, à lire voire à acheter.
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Gilles Hamesh
Après avoir recherché dans « L’incal » la conscience cosmique, dans « Alef-Thau » la vérité, dans « Le lama blanc » l’illumination, dans « Juan Solo » la rédemption, une ombre épaisse m’est apparue, réclamant une série dont l’antihéros concentrerait toutes les bassesses morales du monde. C’est ainsi qu’est né « Gilles Hamesh, détective privé de tout », un personnage sale, amoral, dépravé qui, immergé dans la pourriture sociale, l’aspire goulûment à pleins poumons. (Avant-propos de la réédition, par Jodorowsky) Mon dieu mon dieu mon dieu ! Dans le genre humour noir de chez noir, cet album fait fort de chez très fort, mais alors à un point qui risque de dégoûter beaucoup de lecteurs ! La vision de l’homme qu’il propose est tout à fait cynique dans le pire sens du terme, et véritablement immonde. Gilles Hamesh est le pire déchet qu’on a vu en bande dessinée depuis… euh, pfouh… très longtemps. Pas pourri dans le sens classique du terme, ce serait bêtement banal, non, non : lui il est pourri au tréfonds de son âme, il se fait faire des pipes par des travelos mais refuse de se faire embrasser (« Berk ! Pas sur la bouche ! Je suis pas pédé ! »), se nourrit des crimes, devient adepte de la coprophagie, se nourrit des crimes encore, mais cette-fois-ci au sens propre, mate des films où l’actrice se fait vraiment couper les seins, etc. Dans le genre répugnant on ne fait à vrai dire guère mieux… Mais bon, comment dire ? Jodorowsky maîtrise si bien son sujet (l’histoire traitant de coprophagie m’a fait mourir de rire tant le truc est bien utilisé !), il va si loin dans l’immonde et avec tellement d’humour noir et de dérision que j’ai presque envie de lui mettre un 5/5… Culte dans son genre, pourrait-on dire, que l’on aime ou que l’on déteste le genre en question. Et comme si cela ne suffisait pas, le dessin est excellent, avec en particulier une finition variable : dans une même case, les éléments importants seront bien fignolés (et parfois même assez superbes), alors que le reste sera plus ou moins achevé, allant du simple trait rapide jusqu’au presque achevé. Bon, allez, 5/5, mais assurez-vous qu’il ne vous dégoûtera pas avant de le lire.
Dans la nuit
Je ne peux que confirmer les avis précédents : cet album est vraiment très bon... Lors de la lecture, j'ai été envoûté (c'est le cas de le dire) par le scénario, qui est du même niveau que les comptines. Les couleurs utilisées sont vraiment idéales pour créer l'ambiance glauque que mérite ce scénario. Et au niveau des dessins, rien à redire, ils collent bien à l'histoire et les expressions des visages sont bien réussies. A lire sans retenue. Et vivement la suite!
Amnesia
En dépit du fait que je n'ai rien compris à la première lecture, je trouve cet album extraordinaire. Le scénariste mêle plusieurs époques et plusieurs états de conscience (rêve, réalité, visions), qui déboussolent complètement le lecteur. Le dessin sert parfaitement cela : les cases sont parfois superposées, les couleurs sont mélangées de manière à former parfois un brouillard (comprenez : c'est un bordel monstre, on ne sait plus ce qu'il se passe). Les personnages se doivent d'être connus et maîtrisés très tôt dans le récit, sinon on s'embrouille (qui est le mari de qui, qui est la soeur de qui...). Quand on referme le 2ème tome, on reste perplexe : "Euh... qu'est-ce qui s'est passé ?" Evidemment il faut aimer se faire mener.
Carmen Mc Callum
Un peu de "youp-la-boum !!" avec une vraie intrigue ne fait pas de mal, au contraire ça se lit bien et même très bien. Le dessin passe bien même si ce n'est pas une oeuvre graphique, il accompagne bien l'action et l'univers cyberpunk. Les aventures sont dynamiques et dans l'ensemble bien ficelées, avec un côté un peu cowboy c'est-à-dire souvent en mouvement. Les scènes d'action sont très bien faites. Bref on a pas le temps de s'ennuyer et c'est bien sympa !!
L'Etat morbide
Hulet n'est pas un dessinateur classique, on aime ou on déteste. Chacune de ces planches à un côté morbide qui colle parfaitement au scénario. Celui-ci est réellement étrange, à la frontière entre le fantastique et le gore. L'ambiance est pesante de la 1ère à la dernière planche. Pas un moment de répit avec cette série ou le mot morbide prend toute sa signification. Il vaut certainement mieux que vous regardiez un peu celle-ci avant de l'acheter si vous en avez l'occasion.
L'Eternaute 1969
Comme la majorité des BDs de Breccia et Oesterheld, celle-ci fut publiée dans un journal avant d'être réeditée des années plus tard. Alberto Breccia était un maitre du noir et blanc, qui situe la majorité (totalité ?) de ces BD dans son pays natal, l'Argentine durant la dictature à laquelle il était totalement opposé. Mais la particularité de Breccia, notamment dans l'Eternaute est l'influence de Edgar A. Poe et H.P. Lovecraft qui est présente au fil des pages. L'histoire commence paisiblement, avec des amis réunis autour d'une table jouant au carte. Soudain, plus de lumière et de la neige. Dehors tout le monde est mort, plus aucun signe de vie, le silence. La BD se transforme alors en un huis-clos étouffant, puis soudain des soldats apparaissent, vêtu de combinaisons et arpentant les rues. Cette BD est totalement surréaliste, les planches toutes en noirs et blancs reprennent des expressions des visages reflétant la terreur qui semblent incroyables. La luminosité rend les scènes irréelles. Breccia était un artiste qui a combattu à sa manière et au travers de BD (Che, Mort Cinder, Perramus) la dictature argentine ; il est heureux de le voir réedité de temps à autre. A noter que l'Eternaute à été écrit en 1969.
Mon cousin dans la mort
Petite découverte au détour d'un festival. Je ne l'avais jamais vu avant, et j'ai immédiatement craqué sur le dessin. Il a quoi le dessin ? oh presque rien, mais juste ce qu'il faut pour qu'on sente que ce petit livre a une sensibilité rare. Et puis, je reste encore assez impressionné par la juste utilisation des plans, par la mise en page. Duprat est un metteur en scène comme il y en a trop peu dans la bd. Du début à la fin de la lecture, on passe tour à tour de la joie à la mélancolie, de l'espoir à la rage. On attend toujours que certains personnages se rendent compte de leurs défauts et changent, mais non, tout le monde ne change pas, ce serait trop beau. J'aime beaucoup les livres où les protagonistes sont des enfants qui regardent le monde des adultes, c'est souvent touchant de naïveté et de réalisme à la fois. Ici, on a peut être un peu trop poussé le manchéisme, mais cela ne choque pas, tout se déroule sans accrocs notables... dans la narration du moins. Alors je suis content d'avoir lu ce livre qui réussit parfaitement à faire parler un visage où une scène, sans dialogue. C'est très fort.
Les Lumières de l'Amalou
J'ai lu récemment la très belle intégrale. Sur une histoire comme cella là, c'est quand même bien de pouvoir se lire tous les tomes d'un coup. Tout d'abord on est vraiment séduit par le dessin très beau, de même que les couleurs. Ensuite le scénario est bien foutu, on nous emmène dans ce monde parallèle peuplé de furets, ces adorables bestioles tiennent vraiment une place importante dans le récit. L'un d'eux est ensuite tiraillé par un amour impossible. Bien sûr tout ceci est un conte, les plus petits seront peut-être plus attirés par certains aspects de l'histoire. On a un arbre qui parle, et toujours une sorte de combat pour sauver le monde. La fin est, je ne dirais pas banale, mais préssentie.
Zorn & Dirna
Etonnant. Un monde dans lequel tout le monde est immortel, et doit se faire découper, passé un certain âge. Seuls 2 gamins peuvent donner la mort. C'est vraiment bien pensé, on se demande où le scénariste va chercher tout ça (à moins que cela ressemble à je ne sais quel bouquin que je n'ai pas lu). En plus les dessins sont bien faits. Une future grande série, il faudra faire attention aux prochains tomes.
l'Etoile du Désert
J'ai lu cette courte histoire en 2 tomes sur les bons conseils de précédents avis. Je ne suis pas du tout déçu. J'avais feuilleté "Rapaces" et les dessins ne m'avaient pas attiré plus que ça (faudra que je rejette un oeil), mais là il faut avouer que c'est beau, et même très beau. Du côté de l'histoire, c'est vraiment du western classique avec ses méchants cow-boys, les voyages en diligence, son saloon et ses p****... Sean Co... euh, notre héros vient dans l'Ouest sauvage chercher le pourquoi de la mort de sa femme et de sa fille. Et là je ne vous le cache pas, il finit par trouver. Incroyable, non ? C'est vraiment une bonne série, à lire voire à acheter.