Les derniers avis (38760 avis)

Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Le Fond du Monde
Le Fond du Monde

Alors là, je suis épaté par le monde mis en place par Corbeyran. C'est vraiment très très bien pensé. En plus on a une certaine absurdité, surtout dans le tome 2 avec la fameuse cité, qui n'est pas sans rappeler M.A Matthieu je trouve. Je n'ai lu pour l'instant que les 2 premiers tomes mais je ne vais pas tarder à me plonger dans la suite. Le lecteur est tenu en haleine, on ne sait toujours pas qui est le jeune Basile (ça traine un peu là). En plus les dessins sont bien réalisés, c'est vraiment une bonne découverte.

13/05/2003 (modifier)
Par Zeitgeist
Note: 4/5
Couverture de la série Kane
Kane

Kane est un polar atypique, le cousin pas éloigné de la série Homicide, mêlant humour jubilatoire et corrosif à des scènes plus dramatiques (dans cette jungle, on chasse aussi bien des lapins roses se vexant si on les compare à Bugs Bunny, que des criminels menaçant de faire sauter la ville). C'est marrant cette manière qu’a Grist de réussir à donner un ton à la fois décalé et sérieux... Et sa facilité à mener de main de maître des intrigues multiples qui fatalement et inéluctablement se recoupent pour former des finals originaux et grandioses (contrairement à un Bendis)... Le tout évidemment soutenu par un dessin en noir et blanc exceptionnel simple mais pourtant caractéristique, tout en géométrie, utilisant au mieux les aplats, plans et contre plans, et surprenant souvent par des cadrages un peu insolites... Et puis je ne vais pas résister à vous citer quelques dialogues : "Ca vous intéresserait de nous accorder une interview là-dessus ? Pas de sensationnalisme. "J'ai vécu l'enfer". Par le détective Kane.. Un truc vachement humain quoi !" "J'ai vécu l'enfer ? Non je commence à y vivre..." Et on est à New Eden, je le rappelle. Ou "Antonio mon héros... Est-ce que ? Oh mon dieu, tes cheveux ! Ils ont tué tes cheveux !", dit-elle en constatant qu'il en avait perdu sa moumoute... Donc voilà, vraiment un excellent moment de divertissement pas prise de tête mais qui évite l'humour à deux balles (genre s'pèce d'enculé gna gna) ou les sempiternels clichés...

13/05/2003 (modifier)
Par Kikid
Note: 4/5
Couverture de la série Golden City
Golden City

Je trouve cette série vraiment excellente ! Tout d'abord les dessins sont très agréables. Au premier abord, ils peuvent sembler froids, trop "carrés" ... Mais j'ai vite changé d'avis à la lecture ! De plus les couleurs collent parfaitement :) Ensuite le scénar', qui sans être des plus originaux, est vraiment passionnant, j'attend impatiemment la suite ! Une série que je conseille !!

13/05/2003 (modifier)
Par Kikid
Note: 4/5
Couverture de la série Le Fléau des Dieux
Le Fléau des Dieux

Rhaaa ! Qu'elle est bien cette série ! C'est une sacrée idée de transposer la Rome antique dans un univers de SF ! Et le résultat est excellent ! Les dessins sont vraiment beaux, ca me fait un peu penser à la Caste des Méta-Barons ... Et il faut signaler que c'est assez sanglant parfois, à ne pas mettre entre toutes les mains :)

13/05/2003 (modifier)
Par Kikid
Note: 4/5
Couverture de la série Peter Pan
Peter Pan

J'adore le T1 et le T5, ils sont vraiment géniaux ! Les autres, je les trouve un peu moins bien, pourquoi ? Il ne s'y passe pas grand chose ... Mais l'ensemble reste d'un très bon niveau, ça change du Peter Pan de Disney :D Pour les dessins, c'est du Loisel, est-il nécessaire d'en dire plus ?

13/05/2003 (modifier)
Couverture de la série Thorgal
Thorgal

Aaah, Thorgal ! Dire que je n'avais pas encore lu ce grand classique, à part un ou deux passages dans de vieux "Journal de Tintin". Eh bien voilà, j'ai lu les 27 albums parus à ce jour, jusqu'au dernier, "Le barbare"... Alors que dire de cette série très grand public ? Tout d'abord il faut bien dire que les premiers épisodes ne sont pas vraiment très beaux : couleurs flashantes et désuètes, trait hésitant, visages pas encore aboutis, bref pas une réussite. Mais cela s'améliore rapidement, et dès le tome 5, on atteint un niveau assez proche de celui du reste de la série. Toujours concernant les premiers tomes, et particulièrement le premier, j'ai eu l'impression que Van Hamme ne savait pas trop où il voulait aller. Mais qu'importe, à dire vrai je les ai bien aimés. Il faut bien dire que "Thorgal" souffre de quelques défauts. Le plus important d'entre eux étant certainement l'efficacité du scénario... par opposition à la subtilité... Van Hamme ne fait en effet vraiment, mais alors vraiment pas, dans la subtilité : les ficelles qu'il utilise sont grosses, très grosses, et dans l'ensemble largement déjà vues (pour dire, ça m'a parfois fait penser à "Dragon Ball"...). L'intérêt de la série réside donc ailleurs. Tout d'abord dans le mystère qui entoure la naissance de Thorgal, et que l'on met du temps à découvrir. Ensuite dans les différents cycles qui composent la série, que je trouve plutôt intéressants : on n'a en effet ni une suite d'aventures indépendantes d'un album, ni une seule aventure monolithique, mais un ensemble d'épisodes plus ou moins développés, en quelques pages, ou en quelques albums; en plus, certains sont consacrés à d'autres personnages que Thorgal, comme Aaricia, ou encore Jolan. Ensuite encore, dans ces personnages au caractère très marqué, très typé. Ce n'est certes pas un gage de grande profondeur, mais à la lecture le résultat est là : efficace. Pensez donc à Kriss de Valnor, tout de même, un personnage comme ça, c'est quelque chose ! Enfin dans le fait qu'il s'agisse là d'aventure (et de pas grand-chose d'autre...), mais que celles-ci mélangent en gros deux thèmes différents : les dieux d'un côté, avec tout ce qui est destin, fatalité, magie, créatures mythiques, et science-fiction de l'autre, avec la couronne d'Ogotaï par exemple, les vaisseaux spatiaux, etc. Maintenant, ce côté aventure, s'il est intéressant, est tout de même un peu gros. Thorgal ne peut jamais rester en paix, c'en est impressionnant : parfois c'est comme s'il allait au supermarché faire des courses, et sur le chemin, hop, il lui arrive deux trois aventures; ou encore il doit accomplir une tâche, et pour cela, pouf, il doit surmonter deux trois épreuves... C'est un peu lourd, quand même, et à ce titre les trois derniers albums sont particulièrement mauvais, voire même nuls. J'ai eu l'impression que Van Hamme enlevait tout l'enrobage de la série pour ne plus garder que l'aventure. De fait, ces trois albums commencent très abruptement, sans aucune justification, aucun but, rien, et finissent de même. "Le mal bleu" illustre cette fin assez bien, puisque à la fin le méchant prince partage son pouvoir avec son frère jumeau caché... Vraiment n'importe quoi, ça... Et le pire est probablement la dernière case du suivant : "Le royaume sous le sable", où Thorgal dit "C'est fini mon aimée, nous rentrons chez nous". Hum. Ah. Ca c'est une fin... Bon, dans l'ensemble "Thorgal" est une bonne série, qui se lit vraiment très bien, même si elle n'est ni très originale ni très subtile. Le problème, c'est que ça dure beaucoup, et que les derniers albums deviennent de plus en plus mauvais. On sait que Van Hamme peut faire des choses complexes ("Le maître des montagnes" est à cet égard assez exemplaire), mais pour l'instant on ne peut que se demander pourquoi il fait durer les choses ainsi, sans que ça fasse progresser l'histoire d'un iota. L'aventure, oui, mais sans aucun but, moi je trouve ça un peu nul.

12/05/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série L'artiste de la famille
L'artiste de la famille

Dur... C'est vraiment dur, comme recueil. Je dis recueil, car difficile ici de parler de bande dessinée... une chose est certaine, Larcenet change radicalement de ton ici pour extérioriser ses angoisses d'auteur BD, sa vision des choses et de son travail. Le tout est présenté sous la forme d'extraits de journal intime, auquels viennent se calquer des dessins, parfois dont le rapport avec le texte n'est pas évident au premier coup d'oeil, mais qui sonnent toujours justes. Attention, c'est tout de même assez noir. Ne cherchez pas ici l'humour désopilant de Larcenet, mais un simple constat de sa situation d'auteur, et de son incapacité à interesser les "bien-pensants" de la bande dessinée, au point de douter lui même de la crédibilité de l'album. Faire de la BD d'auteur pour faire de la BD d'auteur ? L'album est d'autant plus dur que l'artiste arrive au constat humble que ce tome est un massacre... ...massacre qui m'a touché, vraiment.

12/05/2003 (modifier)
Par Pitoch
Note: 4/5
Couverture de la série Garfield
Garfield

Bien sur, c'est assez répétitif. On retrouve souvent les mêmes idées dessinées différemment. Mais quel plaisir ! Le format Comic Strip, en 3 cases, cher aux Américains, a trouvé en Garfield son meilleur ambassadeur (plus, à mon sens, que Mafalda ou Snoopy). L'humour y est tordant, et ce fameux format permet une lecture instatanée. On ouvre un des albums au hasard, on lit deux strips et on referme. Génial, donc. Je les ai tous, et j'adore.

12/05/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 4/5
Couverture de la série Lapinot et les Carottes de Patagonie
Lapinot et les Carottes de Patagonie

Quel pavé! 500 pages, blam ! prend ça dans les dents! A 35€ le morceau, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on en a pour ses billets! Avant tout, il faut que je précise que je ne connais pas vraiment Trondheim, je n'ai quasiment rien lu de lui (2 BD c'est rien eut égard à sa bibliographie aussi vaste que la flotte britannique aux temps Victoriens…). Ce qui m'a attiré dans cette BD c'est le pari : 500 pages au fil de l'eau, sans plan, sans scénario, juste en se laissant porter par les personnages. Et là franchement Trondheim s'en sort carrément bien ! Parce que l'air de rien c'est chaud bouillant de créer une histoire aussi longue sans scénario préétabli. Le plus fort c'est que la fin n'aurait pas pu être différente de ce qu'elle est, c'est exactement la seule fin qui pouvait raisonnablement ponctuer cette folie que constitue cet album. Le dessin évolue : de franchement vilain (l'auteur le dit lui même : il ne savait pas dessiner à l'époque), au fil des pages, il s'affine, prend de l'assurance pour arriver au dernier quart à quelque chose de très contemporain à l'auteur. Plus que le dessin (et encore, y'a des trucs très sympas), c'est l'histoire qui est délirante. Car tout se tient, dans une certaine logique certes mais tout est naturel. Certes, quelques planches sont un peu inutiles, et leur seul rôle est de parvenir aux fatidiques 500 pages visées. Mais elles sont minoritaires, et constituent le déchet inévitable de ce genre d'exercice. Je ne crois pas être un fan de Trondheim mais j'ai vraiment aimé, ma note serait 3,6 / 5 donc en fait ça fait 4/5 !

12/05/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 4/5
Couverture de la série Les Incidents de la nuit
Les Incidents de la nuit

TOME 1 : 4/5 David B. nous entraîne une nouvelle fois dans ses combats contre la nuit, dans ses curieux cauchemars qui présentent toujours une dimension poétique envoûtante. Voici donc ce premier tome des Incidents de la nuit dont la première case présente un air de déjà vu dans Le cheval blême, premier ouvrage édité par l’auteur à l’Association en 1992. Etrange enchevêtrement de réalités que voici renfermés dans ces 30 planches pendant lesquelles on n’a jamais le temps de s’ennuyer. Comme à son habitude, David B. sait drôlement y faire lorsqu’il s’agit de captiver l’attention de son lecteur. Livre à l’intérieur du livre, ce premier tome jette d’excellentes bases. La bichromie chère à l’auteur est une nouvelle fois parfaite pour porter cette drôle d’histoire. Le ton adopté navigue entre l’intimiste et le fantastique, en trouvant un écho toujours aussi puissant avec ce dessin à nulle autre pareil. L’influence de Tardi apparaît ici clairement, peut-être plus encore que dans les autres ouvrages de David B. La passion de l’auteur pour la littérature transparaît à chaque page, et je suis entré avec un réel bonheur dans la danse des lettres à laquelle il nous convie, impatient de dévorer la suite. TOME 2 : 5/5 C’est plus fort que lui ! David B. ne peut pas s’empêcher de faire apprendre une foule de choses à ses lecteurs. A chacun de ses albums, sa passion pour la mythologie et l’histoire notamment sont si puissantes qu’elles transpirent sur toutes les planches. Et comme David B. est un formidable conteur, il parvient à divertir son public en même temps qu’il le cultive ! Et là franchement j’applaudis à deux mains ce grand monsieur qui signe ici avec ce tome 2 un authentique bijou de BD ! Avec Mr Lhom, qui est un véritable hommage à Tardi, le libraire que le narrateur a rencontré dans le tome 1, le lecteur va naviguer de mythes en légendes, en faisant quelques détours par les voies de l’alphabet, de la signification des lettres et de l’anthropologie. Dans un dessin toujours aussi bien maîtrisé, David B. prouve une fois de plus qu’il demeure un créateur d’univers hors norme. Ce qui m’a touché c’est aussi cette vision poétique du monde des livres, des bouquinistes, des libraires dont les étagères renferment des trésors qui sont ici explorés sans aucune retenue. La lecture c’est la vie ! TOME 3 : 3/5 Après l’excellent tome 2 des Incidents de la nuit, il allait être difficile de faire aussi bien. Ce tome 3 est bien un ton en dessous des tomes 1 et 2. On quitte le ton un brin professoral (mais si bien rendu !) pour reprendre le fil de l’histoire et faire avancer l’intrigue. En revenant sur le plancher des vaches, David B. fait progresser sa série en réussissant à faire cohabiter le monde fantastique des deux premiers tomes et sa quête de l’étrange personnage Emile Travers avec le monde quotidien. Alors bien sûr, le côté onirique en prend un coup mais David B. est quand même plutôt doué dans le genre et il en garde sous la main. Le graphisme semble moins travaillé que dans les tomes précédents. A ce propos la planche 74 est étonnante, très différente de ce qu’on trouve d’habitude dans les albums de l’auteur. Le commissaire Hunborgne fait son apparition, mais comme tous les personnages de David B., il est complexe et ambigu. La bichromie à l’appui, les forces opposés et les inspirations contraires des êtres se révèlent au fur et à mesure de la découverte des personnages principaux. A mi chemin entre le rêvé et le vécu, même lorsqu’il s’en tient aux codes plus conventionnels du genre, David B. ne peut pas s’empêcher d’adopter un style attrayant.

12/05/2003 (modifier)