Effectivement il vaut mieux lire "long Halloween" en premier (Batman Hors Serie 3 a 6, disponibles chez SEMIC).
Et pas besoin, dès lors, être un incollable sur Batman pour tout comprendre.
Dark Victory s'annonce aussi passionnant que son prédecesseur. Le graphisme de Tim Sale fait encore merveille, et décidement Loeb m'impressionne de plus en plus. Richesse de l'intrigue (qui s'étale quand meme sur 250 pages), densité des personnages.
Si vous ne connaissez pas encore Batman, il est temps de vous y mettre (enfin, passez par le Dark Knight de Miller d'abord!).
C'est une de mes séries préférées. Non seulement le dessin de Liberge est fantastique (ah! ces effets poudrés! qui a dit poudre aux yeux?), mais le contexte de l'histoire est lui-même des plus originaux, pour ne pas parler de l'intrigue béton.
Alors bien sûr, c'est un peu difficile à suivre, tant rien ne ressemble plus a un squelette qu'un autre squelette. Mais je ne crois pas qu'une bonne BD doive forcément être facile à suivre... Moi quand je ne comprends pas, je relis (sauf si en plus le dessin me répugne, ce qui est loin d'être le cas ici), et relire Mardi-Gras est toujours un plaisir, tant l'histoire est touffue et l'auteur inventif (le Septuagésime, le relai des Psycho-Pompes, le coup du café...).
Bref, pour peu qu'on ait pas peur de s'investir au moins un peu dans ses BD (qui en général vous le rendent bien), et qu'on ne soit pas trop effrayé par le noir & blanc (oulala ya moins de couleurs que dans Lanfeust...), Monsieur Mardi-Gras Descendres est à lire de toute urgence.
Seul Point(e) Noir : j'aimerais beaucoup que la série cesse d'être rééditée dès qu'un album sort, ça devient gonflant (le premier tome a déjà été réédité 3 fois en deux ou trois ans - maison d'édition qui coule, lettrage de la couverture pas top et que sais-je encore...). D'avance merci.
Mardi 3 juin 2003, c'est aujourd'hui que sort 32 décembre, la suite du Sommeil du monstre que j'attends impatiemment depuis 5 ans...
En effet, le premier tome est une pure merveille. Des dessins incroyables, oeuvres d'art s'intégrant parfaitement à l'univers qu'a su inventer Bilal; un scenar qui bien que complexe et necessitant plusieurs lectures, est passionnant, véritable reflet des craintes de notre société, voire même visionnaire avec la montée en puisance du terrorisme, arme du pauvre.
Après la toute premiere lecture du tome 2, le plaisir est toujours au rendez-vous : un graphisme à tomber par terre, on sent que Bilal est vraiment un artiste (cf la soirée white colour). D'ailleurs le thème de l'art est très présent dans 32 décembre, avec le personnage de Warhole qui s'enrichit et se définit désormais comme le représentant de l'absolute devil art...
Bemol : le scenar semble ici moins abouti, sans vraiment de surprises. Et à la fin de l'album, on sent vraiment que l'histoire est en suspens , qu'il s'agit d'une trilogie, bref je suis un petit peu resté sur ma faim.
Mais il faut voir après une seconde lecture, et puis surtout après le troisieme tome. Donc rendez- vous, disons, dans 5 ans ?
Métamorphose c'est une plongée dans un univers éclaté, non linéaire, délirant, absurde, où toutes les lois, toutes les normes, tous les codes que nous connaissons sont transgressés, sublimés pour donner quelque chose d'entièrement nouveau, qui laisse une saveur totalement inédite et inoubliable dans la bouche. Kabuki personnifie le lecteur qui au biais des différentes rencontres avec les pensionnaires de l'asile, voit sa conception du monde et des principes qui le dirigent totalement bouleversés. Cette remise en question se fait d'abord par le biais d'Amiko. Jeune femme étonnante qui revigore une Communication devenue vaine et sclérosée, par de nouvelles méthodes d'écriture, de gestuel, de langue, de psyché qui nous forcent à redevenir attentif au moindre geste, au moindre signe. Emcé 2 remet en cause notre conception du temps et de l'espace, Bouddha notre spiritualité... Bref c'est un véritable voyage au-delà du miroir que nous offre David Mack, qui soit dit en passant n'a jamais caché son admiration pour Lewis Carroll...L'auteur nous livre donc un extraordinaire hymne à la folie créatrice (seuls les fous changent le monde semble-t-il est son credo), par le biais d'un dessin caméléon utilisant des techniques (collages, pinceau, crayonnées) et des styles (réaliste, impressionisme, art abstrait, cartoony) multiples, le tout saupoudré d'une mise en page éclatée et d'un lettrage particulier (nous forçant par-exemple à bouger la tête et pas seulement les yeux) et d'une musicalité permettant de repousser les frontières narratives de la bande dessinée et surtout de nous montrer comment la réalité est tout sauf une est indivisible...Et puis il y a Kabuki évidemment petite chrysalide jamais sûre d'arriver à sa complète maturation, toujours entre deux mondes, fantôme bien réel dansant entre la vie et la mort, personnage au côté tragique qui n'est pas sans rappeler celui d'une certaine Elektra, sans cesse perdue et sans cesse retrouvée en quête d'une liberté inaccessible tellement les chaînes qu'elle s'est forgée semblent lourdes... Peut-être d'ailleurs la bad girl la plus emblématique de l'univers comic mainstream depuis la ninja grecque...
Quelle découverte !
Certains des piliers du présent site m'avaient aiguillé vers cette nouvelle histoire de Taniguchi ; après avoir longuement hésité, je me suis lâché, et je ne le regrette pas !
Tendresse, mélancolie, joie de vivre ou tristesse infinie, on trouve tout dans cet album, avec un dessin au diapason.
Taniguchi est un très grand.
En attendant de voir la suite, je trouve que la série est bien amorçée, ce qui n'est pas toujours le cas ! J'en attends beaucoup ! Sinon les dessins sont agréables, le découpage bien choisi. Pour le scénario je me prononcerai après avoir lu le tome 2.
CULTE !!!
Le dessin est tout simplement sublime, il n'y a qu'à voir la queue qu'il faut faire pour avoir une dédicace... Et le scénario est excellent ! C'est tout simplement le meilleur polar pour moi et bien d'autres j'en suis sûr !
Premier essai, et je peux dire essai réussi, je dis ça parce que c'est la première fois que je lis une bd romantique et tragique en même temps, ce mélange ne m'a pas du tout gêné.
Tout d'abord, je trouve le scénario très bien fait avec une histoire à nous faire frémir. Le changement du scénariste ne m'a pas choqué, je n'ai pas vu de différence entre les deux scénariste (Balac pour le 1 et Yslaire pour les suivants).
Ensuite les dessins sont d’une grande qualité. Ce qui m'a surpris c'est que le dessin ne fait pas du tout vieux (le tome 1 date de 1986 quand même, et pas une ride)
Quant aux couleurs (je parle des nouvelles), je les trouve bien mais ce qui m'a surpris, c'est la couleur rouge, elle est très accentué et ça crée une ambiance bizarre avec les couleurs sombres.
J'ai beaucoup apprécié le papier glacé et pour 12 €, cette bd vaut largement le coup d’œil et le coup de folie.
Apres Fog (tres bonne série) Seiter nous sort un très bon premier album !!!
Les persos sont tous bien foutus, de caractères différents, ils sont très "humains", très attachants. L'intrigue est bien faite, bien menée, on suit l'histoire du héros (Théo) avec un réel plaisir, c'est très agréable à lire très bien fait, un très bon premier tome qui présage une suite du meme gabarit : excellent !!!
Pour les dessins et les couleurs, rien d'original mais cela reste adapté et en accord avec l'histoire, agréable à suivre, plutôt joli!!! Et Max est très sympa. :)
Cette série est une merveille selon moi sur le plan graphique si on se donne le temps de l'admirer; quant au scénario, il faut persévérer, car si c'est un peu lent au début, la fin qui me semble t-il est originale en vaut la chandelle. Personnellement j'ai craqué en achetant le coffret!
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Batman - Amère victoire (Dark Victory)
Effectivement il vaut mieux lire "long Halloween" en premier (Batman Hors Serie 3 a 6, disponibles chez SEMIC). Et pas besoin, dès lors, être un incollable sur Batman pour tout comprendre. Dark Victory s'annonce aussi passionnant que son prédecesseur. Le graphisme de Tim Sale fait encore merveille, et décidement Loeb m'impressionne de plus en plus. Richesse de l'intrigue (qui s'étale quand meme sur 250 pages), densité des personnages. Si vous ne connaissez pas encore Batman, il est temps de vous y mettre (enfin, passez par le Dark Knight de Miller d'abord!).
Monsieur Mardi-Gras Descendres
C'est une de mes séries préférées. Non seulement le dessin de Liberge est fantastique (ah! ces effets poudrés! qui a dit poudre aux yeux?), mais le contexte de l'histoire est lui-même des plus originaux, pour ne pas parler de l'intrigue béton. Alors bien sûr, c'est un peu difficile à suivre, tant rien ne ressemble plus a un squelette qu'un autre squelette. Mais je ne crois pas qu'une bonne BD doive forcément être facile à suivre... Moi quand je ne comprends pas, je relis (sauf si en plus le dessin me répugne, ce qui est loin d'être le cas ici), et relire Mardi-Gras est toujours un plaisir, tant l'histoire est touffue et l'auteur inventif (le Septuagésime, le relai des Psycho-Pompes, le coup du café...). Bref, pour peu qu'on ait pas peur de s'investir au moins un peu dans ses BD (qui en général vous le rendent bien), et qu'on ne soit pas trop effrayé par le noir & blanc (oulala ya moins de couleurs que dans Lanfeust...), Monsieur Mardi-Gras Descendres est à lire de toute urgence. Seul Point(e) Noir : j'aimerais beaucoup que la série cesse d'être rééditée dès qu'un album sort, ça devient gonflant (le premier tome a déjà été réédité 3 fois en deux ou trois ans - maison d'édition qui coule, lettrage de la couverture pas top et que sais-je encore...). D'avance merci.
Le Sommeil du Monstre
Mardi 3 juin 2003, c'est aujourd'hui que sort 32 décembre, la suite du Sommeil du monstre que j'attends impatiemment depuis 5 ans... En effet, le premier tome est une pure merveille. Des dessins incroyables, oeuvres d'art s'intégrant parfaitement à l'univers qu'a su inventer Bilal; un scenar qui bien que complexe et necessitant plusieurs lectures, est passionnant, véritable reflet des craintes de notre société, voire même visionnaire avec la montée en puisance du terrorisme, arme du pauvre. Après la toute premiere lecture du tome 2, le plaisir est toujours au rendez-vous : un graphisme à tomber par terre, on sent que Bilal est vraiment un artiste (cf la soirée white colour). D'ailleurs le thème de l'art est très présent dans 32 décembre, avec le personnage de Warhole qui s'enrichit et se définit désormais comme le représentant de l'absolute devil art... Bemol : le scenar semble ici moins abouti, sans vraiment de surprises. Et à la fin de l'album, on sent vraiment que l'histoire est en suspens , qu'il s'agit d'une trilogie, bref je suis un petit peu resté sur ma faim. Mais il faut voir après une seconde lecture, et puis surtout après le troisieme tome. Donc rendez- vous, disons, dans 5 ans ?
Kabuki
Métamorphose c'est une plongée dans un univers éclaté, non linéaire, délirant, absurde, où toutes les lois, toutes les normes, tous les codes que nous connaissons sont transgressés, sublimés pour donner quelque chose d'entièrement nouveau, qui laisse une saveur totalement inédite et inoubliable dans la bouche. Kabuki personnifie le lecteur qui au biais des différentes rencontres avec les pensionnaires de l'asile, voit sa conception du monde et des principes qui le dirigent totalement bouleversés. Cette remise en question se fait d'abord par le biais d'Amiko. Jeune femme étonnante qui revigore une Communication devenue vaine et sclérosée, par de nouvelles méthodes d'écriture, de gestuel, de langue, de psyché qui nous forcent à redevenir attentif au moindre geste, au moindre signe. Emcé 2 remet en cause notre conception du temps et de l'espace, Bouddha notre spiritualité... Bref c'est un véritable voyage au-delà du miroir que nous offre David Mack, qui soit dit en passant n'a jamais caché son admiration pour Lewis Carroll...L'auteur nous livre donc un extraordinaire hymne à la folie créatrice (seuls les fous changent le monde semble-t-il est son credo), par le biais d'un dessin caméléon utilisant des techniques (collages, pinceau, crayonnées) et des styles (réaliste, impressionisme, art abstrait, cartoony) multiples, le tout saupoudré d'une mise en page éclatée et d'un lettrage particulier (nous forçant par-exemple à bouger la tête et pas seulement les yeux) et d'une musicalité permettant de repousser les frontières narratives de la bande dessinée et surtout de nous montrer comment la réalité est tout sauf une est indivisible...Et puis il y a Kabuki évidemment petite chrysalide jamais sûre d'arriver à sa complète maturation, toujours entre deux mondes, fantôme bien réel dansant entre la vie et la mort, personnage au côté tragique qui n'est pas sans rappeler celui d'une certaine Elektra, sans cesse perdue et sans cesse retrouvée en quête d'une liberté inaccessible tellement les chaînes qu'elle s'est forgée semblent lourdes... Peut-être d'ailleurs la bad girl la plus emblématique de l'univers comic mainstream depuis la ninja grecque...
Quartier lointain
Quelle découverte ! Certains des piliers du présent site m'avaient aiguillé vers cette nouvelle histoire de Taniguchi ; après avoir longuement hésité, je me suis lâché, et je ne le regrette pas ! Tendresse, mélancolie, joie de vivre ou tristesse infinie, on trouve tout dans cet album, avec un dessin au diapason. Taniguchi est un très grand.
Sam Lawry
En attendant de voir la suite, je trouve que la série est bien amorçée, ce qui n'est pas toujours le cas ! J'en attends beaucoup ! Sinon les dessins sont agréables, le découpage bien choisi. Pour le scénario je me prononcerai après avoir lu le tome 2.
Blacksad
CULTE !!! Le dessin est tout simplement sublime, il n'y a qu'à voir la queue qu'il faut faire pour avoir une dédicace... Et le scénario est excellent ! C'est tout simplement le meilleur polar pour moi et bien d'autres j'en suis sûr !
Sambre
Premier essai, et je peux dire essai réussi, je dis ça parce que c'est la première fois que je lis une bd romantique et tragique en même temps, ce mélange ne m'a pas du tout gêné. Tout d'abord, je trouve le scénario très bien fait avec une histoire à nous faire frémir. Le changement du scénariste ne m'a pas choqué, je n'ai pas vu de différence entre les deux scénariste (Balac pour le 1 et Yslaire pour les suivants). Ensuite les dessins sont d’une grande qualité. Ce qui m'a surpris c'est que le dessin ne fait pas du tout vieux (le tome 1 date de 1986 quand même, et pas une ride) Quant aux couleurs (je parle des nouvelles), je les trouve bien mais ce qui m'a surpris, c'est la couleur rouge, elle est très accentué et ça crée une ambiance bizarre avec les couleurs sombres. J'ai beaucoup apprécié le papier glacé et pour 12 €, cette bd vaut largement le coup d’œil et le coup de folie.
Dies Irae
Apres Fog (tres bonne série) Seiter nous sort un très bon premier album !!! Les persos sont tous bien foutus, de caractères différents, ils sont très "humains", très attachants. L'intrigue est bien faite, bien menée, on suit l'histoire du héros (Théo) avec un réel plaisir, c'est très agréable à lire très bien fait, un très bon premier tome qui présage une suite du meme gabarit : excellent !!! Pour les dessins et les couleurs, rien d'original mais cela reste adapté et en accord avec l'histoire, agréable à suivre, plutôt joli!!! Et Max est très sympa. :)
la Graine de Folie
Cette série est une merveille selon moi sur le plan graphique si on se donne le temps de l'admirer; quant au scénario, il faut persévérer, car si c'est un peu lent au début, la fin qui me semble t-il est originale en vaut la chandelle. Personnellement j'ai craqué en achetant le coffret!