"Candélabres" est vraiment une BD originale et prenante. Algésiras revisite le mythe de Faust avec brio et aborde avec beaucoup d’à propos, de la pudeur parfois, la recherche et la découverte de soi, le pouvoir ou l’homosexualité à travers l’histoire d’un danseur anciennement hémiplégique ayant pu remarcher grâce au feu sacré (au sens littéral du terme) que lui a donné un être mystérieux : Soledango (j’adore ce nom !). Algésiras mêle avec talent ces thèmes assez profonds à une intrigue non moins intéressante tournant autour d’un peintre amnésique, dont la ressemblance avec le fameux Soledango est assez troublante.
Autant je suis fan du scénario, de son déroulement et du mystère dont Algésiras entoure cette série, autant je suis un peu moins convaincu par le dessin que je trouve désespérément froid et sans vie. Je ne retrouve pas la chaleur qui entoure l’histoire ou le sens du mouvement que l’auteur tente d’insuffler à cette histoire de danse et de renaissance physique : les personnages sont figés et l’ensemble est parfois un peu sommaire. Le dessin n’est pas désagréable, loin de là, mais j’aurais aimé voir plus de vie et de mouvement s’en dégager. Au final une excellente série, faite d’ombre et de lumière, d’espoir et de tristesse.
Très bonne série, surtout pour les titres scénarisés par Tillieux. Il faut être indulgent pour les premiers volumes (ils ont près de 60 ans !). Il y a un engouement fort pour les EO (mêmes pour les derniers albums) : voir les prix atteints sur ibazar.
Fan de Larcenet, je me suis jetée sur cette parodie de l'homme en collant, et je n'ai pas été déçue.
Les premières histoires sont à mourir de rire, mélant allègrement "Big Bisou" (moi, c'est ça qui m'a fait hurler de rire...), Thierry La Fronde, le pape au nom de biscuit apéritif, les touristes (je me sens une très grande affinité avec ce Robin qui déteste les touristes :))...
Mais, car il y a un mais, je n'ai pas aimé la fin. Non pas qu'elle soit mauvaise, il s'agit de MON sentiment profond et viscéral.
Ce qui lui vaut un 4/5 seulement, au lieu d'un "culte" mérité.
Oh bah tiens, je suis étonné là. Je m'atendais à un album juste sympa, et finalement, je tombe sur un truc très bon.
Le dessin de Barbay, tout jeune auteur, est plein de surprises. Après une première lecture rapide, je pensais que les couleurs étaient un mix entre ordi et couleur dite traditionnelle, mais en fait non, tout est fait à l'ordi. Belle réussite franchement, il maîtrise plutôt bien ! L'encrage est déjà assez personnel, mais reste quand même dans les sentiers battus de ce qu'on peut voir aujourd'hui.
Le scénario, comme souvent chez Corbeyran, est carré, nickel, bien écrit. L'est pas mancho l'gars, c'est clair... Les diférent aspects de cet histoire sont bien mis en scène, entre le déluge (dont on ne sait rien encore) et l'histoire d'amour du héros pour une nana dont on ne sait finalement pas grand chose (et on se demande même si lui en sait beaucoup plus).
Une série étrangement étrange... pas loin du steam punk.
Et zou, encore une petite perle dans cette collection "Encrages". On ne les compte plus !
Alors oui, globalement d'accord avec l'avis de ThePatrick.
C'est plutôt banal au début, puis tout part en live sans que personne ne contrôle plus rien. Lanzo semble complètement à l'ouest, on le voit très tôt, mais on ne comprend que plus tard qu'il est loin d'être celui qu'il dit être...
L'arrivée de sa femme sur la scène m'a pourtant gêné. Elle semble un peu trop parachutée, c'est dommage...
Mais ne boudons par notre plaisir, cet album est très très bon, il ne faut pas le rater.
Ring Circus, c'est tout simplement une série très réussie, tant graphiquement que scénaristiquement ! Le thème du cirque, qui sert de trame de fond au récit, ne m'attirait pas plus que ça a priori. Mais une fois la lecture entamée, on prend un réel plaisir à suivre les pérégrinations de Jerold et son ami Anthonin, tous deux enrôlés dans la troupe du Ring Circus par amour pour Blanche, une belle cavalière.
Chauvel, dont c'est la première série que je lis, fait preuve d'une grande maîtrise pour faire évoluer ses personnages avec une apparente facilité. On pourrait reprocher à certaines planches d'être parfois un peu trop chargées en dialogues mais le texte est fluide et cela se lit bien. Les prénoms choisis par Chauvel contribuent à renforcer le côté intemporel du récit aux allures de conte.
Le premier album est une bonne introduction au récit qui présente les personnages principaux. Alors qu'on pouvait s'attendre à un deuxième opus plus dynamique en entrant dans le vif du sujet, il n'en est rien. L'histoire avance lentement, Chauvel se contentant de maintenir l'intérêt suscité avec le premier tome. Mais il se reprend dans le troisième opus, rythmé davantage que le précédent avec un humour plus présent. Le fantastique fait également son apparition dans ce tome, rendant les personnages de Blanche et Lunaire de plus en plus emblématiques.
Côté dessin, la force du scénario est fort bien retranscrite par le trait fin de Pedrosa, mélangeant habilement lignes tendues et courbes ! La palette des couleurs est intéressante malgré des tons parfois un peu délavés. Au fil des tomes, le trait de Pedrosa gagne en maîtrise et son coup de pinceau s'affirme davantage.
J'attends donc le quatrième et dernier opus de cette série pour la juger sur son ensemble !
Une très belle lecture.
"La vie est belle malgré tout" est effectivement difficile à conseiller et à commenter.
C'est une Bd que je qualifierais d'intimiste, par le sujet autobiographique, le dessin minimaliste et le ton mélancolique.
L'histoire est toute simple, Seth part à la recherche d'un dessinateur humoristique méconnu et oublié. Cette quête sert de support à l'introspection de l'auteur.
Et c'est la que se trouve toute la qualité et la force de cette BD car Seth porte un regard sans concession sur lui-même. Il ne parle que de lui mais avec talent et humour. Certains passages sont assez proche de l’univers de W. Allen.
Oui une très belle lecture qu’il m’est difficile conseiller au plus grand nombre.
"Tao Bang", c'est un mélange inhabituel - mais très réussi - de pirateries et d'heroïc fantasy. La quête est pour une fois originale puisqu'il n'est plus question de sauver le monde. Non, pour Kesh et Kirin, sauvés par Dame Ellora, il s'agit d'honorer une promesse faite à celle-ci afin de sauver son bordel d'une fermeture "forcée" consécutive à la concurrence acharnée exercée par le Cheik Ad Arphax. Pour ce faire, Kesh, Kirin et Norden partent à la recherche des habitantes de l'île des sirènes, dont l'existence ne serait qu'une légende.
Ce premier opus, d'une série plus que prometteuse, est donc une très belle introduction au récit sans réels temps morts. Cassegrain, auteur inconnu, s'est d'emblée imposé à moi comme figurant parmi les meilleurs. Faut dire que c'est un style qui me plaît beaucoup, dans la même veine que celui de Loche ou Frezzato : un graphisme proche de l'illustration, tout en crayonnés, mis en valeur par des tons pastels. En un mot : c’est grandiose !
Une histoire fluide, un découpage intéressant et un graphisme de toute beauté, voici résumée l'impression que m'a laissé Tao Bang !
Vivement la suite (prévue en 2004 !).
Argh ! CULTE CULTE CULTE !
Des scènes largement aussi comiques qu'Astérix, puisqu'il faut comparer ("Frère Cheval", "il y avait un trou dans le bandeau"...) Son principal défaut est de ne compter que peu d'albums. Des dessins déjà parfaits, et tout l'art de Goscinny.
Vendez tous vos "Albert René" pour n'acheter qu'un "Oumpah Pah" et vous serez gagnant !
L'histoire en bd, déjà ça va me plaire, mais en plus c'est vachement bien fait !! Premièrement l'auteur s'appuie sur les petits et grands historiens romains qui ont l'art des anecdotes qui rendent un récit vivant, qui nous font toucher du doigt ces anciens !! Et puis on sait qu'il y a de la documentation derrière, au moins c'est du solide. Bien sûr du coup le scénario on le connaît déjà (pour certains) mais on le voit illustré et comme c'est joli !! Les teintes sont extraordinaires : pénombre, grand jour... C'est une des choses qui m'a le plus impressionnée dans cette bd. Le dessin est excellent, il y a de très beaux portraits et le tout est très fluide. Les décors sont travaillés et cela rend bien l'atmosphère de l'Urbs. La narration est bien faite et on ne se perd pas et on ne s'ennuie pas non plus. A mes yeux cette bd est un modèle du genre bd historique. Un 5 sans hésiter.
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Candélabres
"Candélabres" est vraiment une BD originale et prenante. Algésiras revisite le mythe de Faust avec brio et aborde avec beaucoup d’à propos, de la pudeur parfois, la recherche et la découverte de soi, le pouvoir ou l’homosexualité à travers l’histoire d’un danseur anciennement hémiplégique ayant pu remarcher grâce au feu sacré (au sens littéral du terme) que lui a donné un être mystérieux : Soledango (j’adore ce nom !). Algésiras mêle avec talent ces thèmes assez profonds à une intrigue non moins intéressante tournant autour d’un peintre amnésique, dont la ressemblance avec le fameux Soledango est assez troublante. Autant je suis fan du scénario, de son déroulement et du mystère dont Algésiras entoure cette série, autant je suis un peu moins convaincu par le dessin que je trouve désespérément froid et sans vie. Je ne retrouve pas la chaleur qui entoure l’histoire ou le sens du mouvement que l’auteur tente d’insuffler à cette histoire de danse et de renaissance physique : les personnages sont figés et l’ensemble est parfois un peu sommaire. Le dessin n’est pas désagréable, loin de là, mais j’aurais aimé voir plus de vie et de mouvement s’en dégager. Au final une excellente série, faite d’ombre et de lumière, d’espoir et de tristesse.
Tif et Tondu
Très bonne série, surtout pour les titres scénarisés par Tillieux. Il faut être indulgent pour les premiers volumes (ils ont près de 60 ans !). Il y a un engouement fort pour les EO (mêmes pour les derniers albums) : voir les prix atteints sur ibazar.
La Légende de Robin des Bois
Fan de Larcenet, je me suis jetée sur cette parodie de l'homme en collant, et je n'ai pas été déçue. Les premières histoires sont à mourir de rire, mélant allègrement "Big Bisou" (moi, c'est ça qui m'a fait hurler de rire...), Thierry La Fronde, le pape au nom de biscuit apéritif, les touristes (je me sens une très grande affinité avec ce Robin qui déteste les touristes :))... Mais, car il y a un mais, je n'ai pas aimé la fin. Non pas qu'elle soit mauvaise, il s'agit de MON sentiment profond et viscéral. Ce qui lui vaut un 4/5 seulement, au lieu d'un "culte" mérité.
Archipel
Oh bah tiens, je suis étonné là. Je m'atendais à un album juste sympa, et finalement, je tombe sur un truc très bon. Le dessin de Barbay, tout jeune auteur, est plein de surprises. Après une première lecture rapide, je pensais que les couleurs étaient un mix entre ordi et couleur dite traditionnelle, mais en fait non, tout est fait à l'ordi. Belle réussite franchement, il maîtrise plutôt bien ! L'encrage est déjà assez personnel, mais reste quand même dans les sentiers battus de ce qu'on peut voir aujourd'hui. Le scénario, comme souvent chez Corbeyran, est carré, nickel, bien écrit. L'est pas mancho l'gars, c'est clair... Les diférent aspects de cet histoire sont bien mis en scène, entre le déluge (dont on ne sait rien encore) et l'histoire d'amour du héros pour une nana dont on ne sait finalement pas grand chose (et on se demande même si lui en sait beaucoup plus). Une série étrangement étrange... pas loin du steam punk.
L'Echangeur
Et zou, encore une petite perle dans cette collection "Encrages". On ne les compte plus ! Alors oui, globalement d'accord avec l'avis de ThePatrick. C'est plutôt banal au début, puis tout part en live sans que personne ne contrôle plus rien. Lanzo semble complètement à l'ouest, on le voit très tôt, mais on ne comprend que plus tard qu'il est loin d'être celui qu'il dit être... L'arrivée de sa femme sur la scène m'a pourtant gêné. Elle semble un peu trop parachutée, c'est dommage... Mais ne boudons par notre plaisir, cet album est très très bon, il ne faut pas le rater.
Ring Circus
Ring Circus, c'est tout simplement une série très réussie, tant graphiquement que scénaristiquement ! Le thème du cirque, qui sert de trame de fond au récit, ne m'attirait pas plus que ça a priori. Mais une fois la lecture entamée, on prend un réel plaisir à suivre les pérégrinations de Jerold et son ami Anthonin, tous deux enrôlés dans la troupe du Ring Circus par amour pour Blanche, une belle cavalière. Chauvel, dont c'est la première série que je lis, fait preuve d'une grande maîtrise pour faire évoluer ses personnages avec une apparente facilité. On pourrait reprocher à certaines planches d'être parfois un peu trop chargées en dialogues mais le texte est fluide et cela se lit bien. Les prénoms choisis par Chauvel contribuent à renforcer le côté intemporel du récit aux allures de conte. Le premier album est une bonne introduction au récit qui présente les personnages principaux. Alors qu'on pouvait s'attendre à un deuxième opus plus dynamique en entrant dans le vif du sujet, il n'en est rien. L'histoire avance lentement, Chauvel se contentant de maintenir l'intérêt suscité avec le premier tome. Mais il se reprend dans le troisième opus, rythmé davantage que le précédent avec un humour plus présent. Le fantastique fait également son apparition dans ce tome, rendant les personnages de Blanche et Lunaire de plus en plus emblématiques. Côté dessin, la force du scénario est fort bien retranscrite par le trait fin de Pedrosa, mélangeant habilement lignes tendues et courbes ! La palette des couleurs est intéressante malgré des tons parfois un peu délavés. Au fil des tomes, le trait de Pedrosa gagne en maîtrise et son coup de pinceau s'affirme davantage. J'attends donc le quatrième et dernier opus de cette série pour la juger sur son ensemble !
La Vie est belle malgré tout
Une très belle lecture. "La vie est belle malgré tout" est effectivement difficile à conseiller et à commenter. C'est une Bd que je qualifierais d'intimiste, par le sujet autobiographique, le dessin minimaliste et le ton mélancolique. L'histoire est toute simple, Seth part à la recherche d'un dessinateur humoristique méconnu et oublié. Cette quête sert de support à l'introspection de l'auteur. Et c'est la que se trouve toute la qualité et la force de cette BD car Seth porte un regard sans concession sur lui-même. Il ne parle que de lui mais avec talent et humour. Certains passages sont assez proche de l’univers de W. Allen. Oui une très belle lecture qu’il m’est difficile conseiller au plus grand nombre.
Tao Bang
"Tao Bang", c'est un mélange inhabituel - mais très réussi - de pirateries et d'heroïc fantasy. La quête est pour une fois originale puisqu'il n'est plus question de sauver le monde. Non, pour Kesh et Kirin, sauvés par Dame Ellora, il s'agit d'honorer une promesse faite à celle-ci afin de sauver son bordel d'une fermeture "forcée" consécutive à la concurrence acharnée exercée par le Cheik Ad Arphax. Pour ce faire, Kesh, Kirin et Norden partent à la recherche des habitantes de l'île des sirènes, dont l'existence ne serait qu'une légende. Ce premier opus, d'une série plus que prometteuse, est donc une très belle introduction au récit sans réels temps morts. Cassegrain, auteur inconnu, s'est d'emblée imposé à moi comme figurant parmi les meilleurs. Faut dire que c'est un style qui me plaît beaucoup, dans la même veine que celui de Loche ou Frezzato : un graphisme proche de l'illustration, tout en crayonnés, mis en valeur par des tons pastels. En un mot : c’est grandiose ! Une histoire fluide, un découpage intéressant et un graphisme de toute beauté, voici résumée l'impression que m'a laissé Tao Bang ! Vivement la suite (prévue en 2004 !).
Oumpah-Pah
Argh ! CULTE CULTE CULTE ! Des scènes largement aussi comiques qu'Astérix, puisqu'il faut comparer ("Frère Cheval", "il y avait un trou dans le bandeau"...) Son principal défaut est de ne compter que peu d'albums. Des dessins déjà parfaits, et tout l'art de Goscinny. Vendez tous vos "Albert René" pour n'acheter qu'un "Oumpah Pah" et vous serez gagnant !
Murena
L'histoire en bd, déjà ça va me plaire, mais en plus c'est vachement bien fait !! Premièrement l'auteur s'appuie sur les petits et grands historiens romains qui ont l'art des anecdotes qui rendent un récit vivant, qui nous font toucher du doigt ces anciens !! Et puis on sait qu'il y a de la documentation derrière, au moins c'est du solide. Bien sûr du coup le scénario on le connaît déjà (pour certains) mais on le voit illustré et comme c'est joli !! Les teintes sont extraordinaires : pénombre, grand jour... C'est une des choses qui m'a le plus impressionnée dans cette bd. Le dessin est excellent, il y a de très beaux portraits et le tout est très fluide. Les décors sont travaillés et cela rend bien l'atmosphère de l'Urbs. La narration est bien faite et on ne se perd pas et on ne s'ennuie pas non plus. A mes yeux cette bd est un modèle du genre bd historique. Un 5 sans hésiter.