Les derniers avis (38548 avis)

Par Horohoro
Note: 5/5
Couverture de la série Gunnm
Gunnm

Ce qu'il y a de bizarre avec "Gunnm", c'est que quand j'ai ouvert le bouquin pour la première fois (il y a déjà facilement 8 ans), je n'y ai vu que de la violence, des gros monstres baveux, des cerveaux à l'air et une espèce de furie passant son temps à taper sur plus gros qu'elle. Après avoir vaguement feuilleté le bouquin, mon opinion était faite : "Gunnm", c'est pas pour moi! Autant dire que je m'étais lamentablement planté.... J'ai grandi, j'ai lu "Gunnm", et j'ai découvert une des oeuvres les plus belle qu'il m'ait été donnée de lire ! Le scénario, les dessins, la mise en scène, les personnages... tout est d'une justesse, d'une sensibilité, d'une philosophie rare... Les scènes de combats sont des vraies tueries (dans tout les sens du termre) : j'ai rarement vu autant de dynamisme dans des cases... "Gunnm", c'est le parfait mélange d'une violence crue et d'une poésie pure (comme ça c'est super pompeux... mais c'est pas exagéré...). En plus, c'est de la très bonne SF, ce qui ne gâche rien ! Définitivement, il faut lire "Gunnm", personne n'en sortira indifférent.

23/12/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Le Journal de mon père
Le Journal de mon père

C'est avec certitude que j'affirme que Jiro Tanighushi est un grand auteur de manga. Toutes ces oeuvres sont teintées d'émotions et de pudeur. Chacun de ces albums est une vraie leçon d'humanité. Pour "Le journal de mon père", l'auteur s'est inspiré de son passé. A l'arrivée, il nous offre un récit réaliste et surtout très émouvant. En résumé, lors du décès de son père, un fils revient dans sa ville natale pour les obsèques. A travers des souvenirs agréables ou douloureux, c'est l'occasion pour lui et sa famille de se replonger dans le passé. Présentée en triptyque, cette histoire est très touchante. Derrière chaque page se cache toute la sensibilité de l'auteur. Les flash-backs sont assez nombreux mais ceux-ci sont amenés avec subtilité. De ce fait, les transitions entre le passé et le présent ne sont pas du tout choquantes. Qui était mon père, cet homme taciturne mais toujours présent ? C'est un peu la question qui est posée tout au long du récit. Les réponses sont données au fur à mesure et ainsi nous découvrons le vrai visage du coiffeur de Tottori. Le dessin de Tanighushi a quelques chose d'apaisant. Son univers graphique est très sein, et on s'y sent bien. "Le Journal de mon Père" est une série intime et personnelle. j'ai envie de vous dire de lire cette bd avec discrétion et respect. Une chose est sûre, c'est très beau. Enfin bref, à conseiller !

23/12/2003 (modifier)
Par garath
Note: 4/5
Couverture de la série Isaac le pirate
Isaac le pirate

Je viens de terminer l'intégrale en noir et blanc et ma critique ve certainement aller à l'encontre de beaucoup d'autres. Je m'explique. Lors de la sortie d'Isaac, je n'ai vraiment pas accrocher avec le dessin et les couleurs ==> j'ai fait l'impasse (malgré le foin que cette BD a fait). Et puis... l'intégrale noir et blanc est parue. Et là, je dois dire que j'ai flashé: elle est de très belle facture et le noir et blanc rend le dessin de Blain bien plus attractif que les versions couleurs que je trouve trop "ordinateur" et trop fades à mon goût (même si, parfois, certains persos ne sont pas facilement identifiables en noir et blanc). Il est vrai que les 12 pages de croquis à la fin ne sont pas intéressantes, mais comme je n'avais pas encore la série, je ne regrette pas mon achat (la seule chose que je regrette, c'est d'attendre 3 ans au moins avant d'avoir la deuxième intégrale - en noir et blanc j'espère). Passons à l'histoire proprement dite. Ici encore, je ne suis pas totalement d'accord avec les autres avis, comme quoi, le troisième opus est moins bien que les autres. Au contraire, je dirais qu'il est vraiment très bien et que l'histoire progresse même très bien: le premier album était une bonne introduction de l'histoire et des personnages; le deuxième ajoutait le côté aventure à l'histoire, avec la réalisation du but défini dans le premier album; le troisième, finalement, montre Isaac dans la déchéance et développe une personnalité qu'il n'avait pas jusque là. Donc, au contraire de beaucoup d'autres séries, on suit ici un héros qui évolue beaucoup et auquel il n'arrive pas qu'une seule longue histoire en plusieurs tomes (même si, bien sûr, il y a une trame continuelle). Très bien fait quoi! Et pour terminer, un petit mot concernant l'épurage de l'équipage au début du tome 3: je trouve cela très très bien, car ainsi, la routine ne s'installe pas et permet des rebondissements. Et même si cette épuration n'était pas prévue au départ (rallonge de l'histoire vu le succès de la série), elle n'est pas dérangeante et s'intègre bien dans la logique des choses.

23/12/2003 (modifier)
Par EXJulien
Note: 5/5
Couverture de la série Maus
Maus

Remarquable. Je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce qu'a dit Don Lope, si ce n'est que je trouve le dessin diablement efficace et non dénué d'une certaine élégance. J'ai été touché (entre autre) par les quelques pages ou Spiegelman parle du suicide de sa mère. Avec ses dessins hésitants, noirs,"immatures",... un passage atroce. Incontournable, magistral, d'une parfaite honnêteté. Le neuvième art a, à son tour, un excellent témoignage de cette atrocité.

23/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série Balade au bout du monde
Balade au bout du monde

Ce roman illustré vous prend aux tripes quand on commence sa lecture ! Je me suis arrêtée à la première série (les 8 premiers tomes), et ne désespère pas de continuer les suivantes. "Ballade au bout du monde" vous transporte effectivement au bout du monde. Bien que le dessin soit relativement grossier dans les premiers tomes, c'est au troisième opus que le trait s'affirme et s'épanouit pour donner à l'ensemble de la série une très belle profondeur. Makyo à construit l'histoire sur un terrible fait : l'oubli et l'emprisonnement. Que celui-ci soit physique ou psychique, il est un terrible mal, et mot aussi. Quand on arrive à la fin, on n'a qu'une hâte, entamer immédiatement les tomes suivants. Il faut avouer que les auteurs ont fait un scénario assez palpitant. J'ai vraiment beaucoup aimé cette série, qui peut paraître inégale mais qui évolue d'une manière assez original quand on y plonge. Je la conseile vivement, un vrai régal.

22/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série La Caste des Méta-barons
La Caste des Méta-barons

Un réel chef d'oeuvre ! Un trait pur et et des couleurs profondes, Gimenez maîtrise excellement son dessin. Voilà un résumé succint de cette caste et de ces barons guerriers bien malgré eux. J'ai découvert il y a peu de temps cette série, je suis sous le charme de la beauté des personnages et de l'histoire. La violence omniprésente donne une atmosphère apocalyptique envoûtante. Le dessin de Gimenez s'approprie l'imaginaire sans limite de Jodorowsky. Un duo exceptionnel qui vaut la peine qu'on s'y attarde sans efforts. Excellent, à lire d'urgence.

22/12/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Horologiom
Horologiom

C'est vrai qu'il y a un côté "Brazil" évident dans cette série. Le monde imaginé est d'une originalité rarement vue et rien que pour ça cette série vaut le détour. Le dessin est précis sans être fabuleusement beau et j'aime personnellement beaucoup la mise en couleur. Le principal reproche que je ferais à l'auteur c'est d'avoir précipité la fin en une quinzaine de pages alors qu'elle aurait mérité un développement plus conséquent. Les tomes sont également de niveau inégal : autant le tome 2 est absolument génial (la course poursuite à cause des lunettes est un moment d'anthologie), autant le tome 3 par exemple est nettement en dessous. Malgré ces différences qualitatives, cette série est vraiment à conseiller.

22/12/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Spaghetti Brothers
Spaghetti Brothers

Cette série est jouissive! Je n'ai pour l'instant lu que les trois premiers tomes en noir et blanc et le seul reproche que je puisse faire, c'est que c'est un tantinet répétitif pour une lecture continue. Sinon, y a rien à jeter. Les histoires sont drôles et en même temps terribles et cruelles. Les personnages sont cadrés, fouillés et très élaborés et, sous un manichéisme apparent, la famille Centobucchi cache beaucoup de secrets qu'on ne soupçonnerait même pas. Le frère ainé, Amérigo, est une véritable ordure qui parvient pourtant à nous attendrir au gré de l'histoire. C'est la vrai force des scénarii de Trillo : il ne se fige pas dans un carcan et fait évoluer les différents membres de la famille de manière inattendue. Vu le thème, la filiation avec Torpedo est évidente, mais je trouve "Spaghetti Brothers" bien plus réussi. J'ai eu l'occasion de feuilleter les versions couleur; certes, elles n'apportent pas grand chose à l'original, mais je ne trouve pas qu'elles dénaturent outre mesure le dessin de Mandrafina. Et si Vent d'ouest réédite les tomes originaux sous cette forme, c'est que les premières versions n'ont pas très bien marché et qu'ils croient au potentiel de cette série. C'est pas un mauvais argument, même si payer une fois et demi plus cher ne me paraît pas très attractif d'un point de vue marketing. En même temps les tomes en noir et blancs sont difficilement trouvables, j'ai l'impression.

22/12/2003 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Horologiom
Horologiom

Un monde SF-Fantastique original, déjanté et à la fois totalitaire, des dessins simples et beaux, un design délirant et drôle (les véhicules surtout), une histoire mystérieuse qu'on a envie de suivre de bout en bout pour découvrir la Vérité au final... Bref, tous les ingrédients pour une bonne série dont en plus la fin ne m'a pas déçu. Une bonne série.

22/12/2003 (modifier)
Couverture de la série Travis
Travis

Très bonne BD, bon scénario digne de certaines bonnes productions hollywoodiennes. Mais comme toute les grosses productions cinématographiques, on cherche à faire une suite alors que cela n'est pas nécessaire. Bref on exploite le filon. L'histoire se passe dans un futur proche où toute les technologies ont fait des progrès immense (biologie, physique...). Les compagnies tiennent le monde entre leurs mains, et disposent de leur propre armée, les pays ont un rôle insignifiant. Travis est une sorte de Mc Lane (Bruce willis) qui arrive un peu à l'improviste dans une situation qu'il n'a pas cherchée. Et le lecteur sentira très bien tout au long de ces 5 albums, que M. Duval - le scénariste - avait ça en tête dès le départ. Mais à partir de la page 47 du 5ème album, nous apprenons une vérité sur Travis, qui à mon sens gâche toute l'histoire. Et Je reste persuadé que cette dernière double page n'est uniquement là pour presser encore un peu plus le citron avec cette série. Elle aurait très bien pu se terminer en beauté sur ce 5ème album... En résumé cette BD est excellente quasiment jusqu'à la fin, mais à vous de juger.

22/12/2003 (modifier)