Les derniers avis (38547 avis)

Par fabteam
Note: 4/5
Couverture de la série Les Corruptibles
Les Corruptibles

Un bon album remarquablement illustré par Pendanx qui a un style superbe. Les persos sont attachants, même si on se perd beaucoup dans l'histoire à mon goût. Ce récit est en fait le reflet d'une Afrique pourrie par la corruption et d'un Occident qui en profite... Un récit noir, très bien pour les passionnés d'Afrique, et les autres aussi...

31/12/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Vieilles Canailles
Vieilles Canailles

Cette suite des "Spaghetti Brothers" est vraiment très réussie, et c'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve la famille Centobucchi. Carlos Trillo, le scénariste, a su donner un deuxième souffle à cette saga familliale. Amérigo, Carméla et les autres sont toujours là. Bien sûr, ils ont un peu vieilli, mais ils ont gardé la même verve dans leurs convictions, même si celles-ci a, pour certains, un peu changé. Leurs haines et leurs rancoeurs sont toujours aussi tenaces, et leur cruauté est intacte. Il est clair que l'âge ne les a pas assagis. Le fil conducteur du récit est James, le fils de Carméla. Celui-ci est devenu scénariste de télévision et il s'est mis en tête d'écrire un livre sur sa famille. Ce prétexte donnera lieu à quelques moments savoureux, comme par exemple quand Amerigo veut initier son frère Franck aux joies du sexe... C'est vraiment hilarant ! Cette histoire est donc un récit de souvenirs et d'anecdotes qui franchement ne manquent pas d'intérêt. Vous aurez compris qu'il est préférable de lire "Spaghetti brothers" avant d'entamer cette série. Sans ça, certaines subtilités vous échapperont. Le dessin de Mandrafina est toujours aussi impeccable. Bien sûr, celui-ci est plus aéré, mais c'est un peu normal étant donné que le format des albums est plus grand ("L'Echo des Savanes"). "Vieilles canailles" est donc une série excellente, et je me demande si Vents d'Ouest envisage de les rééditer également. En attendant, ne vous privez pas de ce petit bonheur illustré, c'est à suivre !

31/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série La Foire aux Cochons
La Foire aux Cochons

Un must de la critique dithyrambique de notre histoire faite de tyrans! Bon d'accord P'titluc sait se faire comprendre et a des idées sur l'évolution et pas l'ovulation! (quoique :) ) Au-delà d'un oeil sarcastique, l'auteur fait le point sur l'humanité et il frôle le génie en plaçant la vache comme observateur de nos époques. En bref, "La foire au cochon" vaut son pesant de cacahuètes, ou de jambon comme on veut! J'ai adoré la servitude de Victor Hugo, et surtout ce petit Napoléon en pleine crise de conscience métaphysique sur la réincarnation qui est totalement délirant. Voilà une bien belle histoire à lire si vous êtes dégoûté de l'humanité, ou que vous avez des questions en suspens sur le sens de votre vie. Côté dessin, c'est un trait acéré qui convient parfaitement au scénario, les p'tites têtes de cochons sont très ressemblantes et criantes de vérité, et sous leur groin ne se cache pas un coeur d'or, je vous le dis. Bon ok, il faut quelques références historiques pour comprendre les sous-entendus... A vos cahiers d'histoire, les copains. Et pis Desproges à dit : "la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale" ... Bonne foire!

30/12/2003 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série La Belette
La Belette

Je suis fan de Comès depuis ses parutions dans "A suivre". J'ai été conquise par son graphisme et par son approche de l'humanité, à la fois si simple et si complexe. "La belette" est une histoire réellement prenante. En premier lieu, le spirituel et la sorcellerie sont des sujets qui tiennent à coeur à l'auteur. On les retrouve dans toutes ses oeuvres, et cela me plaît énormément. Il sait mêler habilement, à mon sens, le côté manichéen (l'éternel balance du bien et du mal) des hommes et les traditions de sorcelleries. Le charme s'est trouvé au rendez-vous dans cette lecture, j'y trouve mon compte en termes de spiritualité et de réflexion. Le trait est effectivement particulier, très abstrait mais aussi très efficace. Une excellente maîtrise du noir & blanc, de l'ombre et de la lumière. Bref, un auteur culte pour moi, car il a bercé mon adolescence et m'a permis d'avoir une vision différente de la bande dessinée (à l'époque j'entends, car on évolue, quoiqu'on en dise). "La belette" est une très belle histoire de retour aux sources obscures.

30/12/2003 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Le poisson-clown
Le poisson-clown

« Le poisson-clown » m’a fait renouer avec un genre que je n’affectionnais guère : le polar. Chauvel présente un premier tome où il fait preuve d’une belle maîtrise scénaristique. En effet, Happy ne se contente pas de poser uniquement les bases d’introduction au récit ; il va plus loin. A l’image du scénario, les planches sont denses et fourmillent de précisions. Le trait de Simon est de type ligne claire mais a l’avantage de ne pas figer le mouvement comme on pourrait le craindre avec ce type de graphisme. De plus, je trouve qu’il est bien dans le ton de la série et ne dénature en aucune façon le côté polar noir de l’Amérique des fifties. Le premier tome remplit donc parfaitement son rôle, à savoir susciter l’envie irrésistible de lire la suite sans tarder. Mais voilà, les deux albums suivants, même s’ils sont honorables, ont du mal à rivaliser avec le premier opus. Cette course-poursuite pour mettre la main sur cette fameuse mallette tourne un peu en rond. Heureusement, le dernier tome, tout prévisible qu’il soit, clôture le récit sans donner cette impression désagréable de final gâché ou bâclé comme c’est malheureusement parfois le cas. Quant aux flash-back, ils ne me gênent en rien et permettent de découvrir pas à pas le déroulement précis du braquage de la First Bank jusqu’au dénouement final. Merci pour cette découverte, SAGERA ! ;)

30/12/2003 (modifier)
Par hipopom
Note: 4/5
Couverture de la série L'Autoroute du soleil
L'Autoroute du soleil

C'est vrai que la taille du volume impressionne au début, et puis finalement ça passe sans difficultés. On pénètre bien dans l'histoire et ces allers-retours sur l'autoroute du soleil nous procurent un réel plaisir, à la fois par l'épaisseur que gagnent les personnages et par le comique de certaines situations. Le développement du scénario, qui part d'une idée sans trop d'originalité, est impeccable, la narration est vraiment entraînante et les personnages sont dans l'ensemble bien trouvés et très vivants (ce qui est vital pour un genre où les rencontres sont si importantes). Tout fonctionne à merveille, et ce road movie de plus de 400 pages s'avale sans problème. J'étais presque déçu que ça se termine. Pour le dessin, je ne trouve pas ça "beau", mais simplement adapté au ton de la BD et au côté social de l'histoire. Je n'aime pas beaucoup ce trait et ça m'a un peu rebuté au début, mais on arrive assez rapidement à passer outre. La mise en page, elle, est bonne. Je l'ai lu pendant un trajet en voiture (le format aidant), et ça m'a bien fait passer le temps : une bonne BD solide et maîtrisée.

30/12/2003 (modifier)
Couverture de la série Slam Dunk
Slam Dunk

Slam Dunk... J'ai découvert par hasard ce manga dont je n'attendais pas grand chose, et je dois avouer que ça a été un très grande susprise. Pour être concis, je n'aimais pas particulièrement le basket auparavant, en tant que sport que je trouvais "fashion" et "frime", et les mangas de sport non plus. Plusieurs éléments à la clé du succès : Des personnages très humains, tous très bien définis et d'autant mieux servi par le graphisme de Inoue qui devient sublime passé quelques tomes. Au charisme indéniable, bien entendu. Un humour omniprésent, que je mets au moins au même niveau que celui de GTO, petite culotte et scatologie en moins. Et pour finir, un art de la narration et une ambiance unique dans les mangas de sport. Inoue aime le basket, il y a joué, il a vu un nombre infini de match de pro, et on le sent. On sent le jeux. Le "fashion" et la "frime" s'efface derrière tout autre chose. Le basket est un sport où on peut s'amuser, s'éclater comme un fou.Et l'auteur nous ménage un tel suspense pendant les matchs... Au partir du volume 10, ça en devient génial. J'ai rarement ressenti une telle pression à la lecture d'un mange. Vous ne croyez pas que le basket est un sport vraiment palpitant où on s'amuse à bloc ? Lisez Slam DunK :)

29/12/2003 (modifier)
Couverture de la série Lanfeust de Troy
Lanfeust de Troy

Il est vraiement conseillé de lire cette bd, elle est vraiment bien; les dessins sont magnifiques et l'histoire est géniale, même si elle peut paraître pour certain manquer d'originalité. Elle nous fait découvrir un monde magique où les personnages sont vraiment attachants. Alors si vous recherchez un sénario prise de tête, ne l'achetez pas. Mais si vous voulez passer un bon moment, allez-y, ça vaut le coup.

29/12/2003 (modifier)
Couverture de la série Thorgal
Thorgal

J'ai acheté mon premier Thorgal lorsque j'avais 11 ans, et deux mois après j'avais tous les tomes. Le personnage de Thorgal est vraiment excellent, c'est une bd fantastique, les dessins... bon c'est vrai que dans les trois premiers tomes c'est pas terrible, mais bon après ça devient magnifique et le sénario est vraiment génial. En plus en ce moment il y a une édition qui regroupe le cycle du pays Qa, bon bah j'ai qu'un conseil à vous donner, c'est de l'acheter. Après je suis presque sûr que vous vous lancerez dans la suite de la série. Sur la fin la série devient moins bien qu'au début mais les deux derniers tomes relance un peu la série (le barbar et kriss de valnor). La suite va certainement nous donner plusieurs suprises.

29/12/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 5/5
Couverture de la série Le Dessin
Le Dessin

Alors là, on touche au sublime ! Il est curieux qu'un truc aussi brillant m'ait échappé aussi longtemps... Le dessin raconte une drôle d'histoire, une mise en abyme vertigineuse tant du point de vue narratif que graphique... Il s'agit d'un chef-d'oeuvre absolu, totalement inattendu et incroyablement riche. Je dois dire que Mathieu m'a surpris plusieurs fois au cours de la lecture ; il a dû préparer son coup pendant longtemps pour atteindre une telle maturité. La classe au-dessus !

29/12/2003 (modifier)