Neurotrans

Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)

L'éternité n'est plus une utopie


Cyberpunk Echo des Savanes

En cette société d'abondance pour tous, l'immortalité n'est plus tout à fait une utopie. Trence-cinq ans après la Guerre de Trois minutes, qui a mis fin à la souveraineté des Etats et transféré le pouvoir politique entre les mains de l'UNC (United Nations Confederation), trente ans après la découverte du iog martien, qui a multiplié par 1012 la puissance de calcul des Systèmes Intégrés d'Intelligence Artificielle, Neurotrans, le plus puissant cartel privé au monde, maîtrise la technologie du neuroformatage. Laquelle permet d'enregistrer sur disque dur la personnalité humaine dans sa totalité et de la perpétuer après la mort physique du sujet. Le neuroformatage est un droit garanti à tout citoyen détenteur des droits civiques... Pour les neuros, la vie peut donc continuer, au moins virtuellement: on nomme cet état, la semi-vie... Mais la carotte qui fait courir le monde entier, la transmigration, nommée familièrement la Trans, est un luxe réservé aux plus fortunés. Et quand on est un neuro plein aux as, le grand luxe, c'est de s'offrir une virée chez BODY S.A., de louer un module (corps d'emprunt) et d'aller faire un tour chez les vivants comme au bon vieux temps...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2004
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Neurotrans © Albin Michel 2004
Les notes
Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)
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19/01/2004 | Don Lope
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Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Un récit cyberpunk très influencé mais surtout très immature en terme de mise en scène et de dessins. Graphiquement, l'aspect global rend bien : le trait est sûr et les couleurs un peu criardes mais bien faites. Par contre, tous les persos ont l'air de prendre la pose et surtout les filles sont toutes sur le même moule racoleur, avec les seins siliconés mis en avant. Ca sent trop fortement le dessin fait pour attirer les lecteurs mâles adolescents. Et c'est aussi au niveau de la mise en scène qu'on dirait un récit raconté par un ado. Le rythme est mauvais, avec un sens du découpage souvent abrupt qui contraste avec d'autres moments où la narration prend trop son temps pour raconter des scènes inutiles. Le héros est caricatural dans son rôle de mâle alpha issu du monde de la rue, capable de repérer tous les dangers et d'étaler qui il veut au corps à corps tout en maintenant une discussion semi-séductrice avec la jolie nana. Quant aux stratégies et magouilles des patrons de corporations, elles sont mal foutues, avec en particulier des changements d'avis réguliers et incohérents de celle qui est plus ou moins du côté du héros qui font qu'on ne sait vraiment plus où elle veut en venir. Malgré un dessin correct et un décor cyberpunk à même de me séduire, je n'ai absolument pas réussi à rentrer dans l'histoire ni à m'attacher au moindre personnage.

14/12/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je découvre cette Bd dans l'Echo des Savanes de 2003, et je ne suis pas du tout fan de ce genre de récit, c'est du cyberpunk avec une petite influence de Total Recall, ces histoires de neuroformatage et d'emprunt de corps, ça me défrise... le film de Verhoeven j'avais adoré parce qu'il y avait une histoire qui se tenait et un type embringué dans une machination, qui était en plus incarné par Schwarzenegger, mais là, y'a rien pour me plaire, je n'y comprends pas grand chose, c'est ultra futuriste et moderniste, je n'aime pas cette vision de la SF, je préfère carrément le post-apo. Le ton est racoleur avec pas mal de filles à poil semées ça et là, bref j'ai fait l'effort de lire en entier mais je n'en retire rien parce que ça ne m'intéresse pas. Je le regrette parce que je trouve le dessin assez chouette, Collignon change de style ici, avec un visuel qui en jette, c'est très différent de ce qu'il a fait sur Les Démons d'Armoises, il adopte un style graphique proche de Stan et Vince car ça colle parfaitement au sujet traité, dommage que ça ne serve pas un sujet qui aurait été plus dans mes préférences.

14/06/2020 (modifier)
Par Kael
Note: 1/5

Aïe ! Mais ça fait super mal aux fesses de lire un 1er album aussi mauvais ! C'est pourtant typiquement le genre de BD que Don Lope et moi apprécions généralement de la même manière, mais là carrement pas du tout. Je suis très déçu par le dessin de Collignon, c'est beaucoup moins propre que dans Lex, presque brouillon parfois tant il y a des problèmes de proportions dans ses personnages (et je ne parle pas des paires de seins surdimensionnées qui agrémentent agréablement chaque page). Et cette histoire est complètement poussive, ça rame du début à la fin, allant parfois d'une certaine facilité à un fouillis de folie. Très très déçu sur ce coup là...

24/02/2004 (modifier)
Par kosmokat
Note: 4/5

Très belle bd aux dessins flamboyants! Il y a de la retouche informatique là-dessous, mais pourquoi pas finalement si le resultat est beau. L'histoire est originale, politico-policière, cyberpunk à mort... A ce propos, si toutes les filles sont habillées comme ça dans 50 ans (l'histoire se passe à paris en 2068 ) il va y avoir du sport! 8) La texture même de la bd est excellente, très SF!

08/02/2004 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5

Vilà (écrivain principalement de SF cyberpunk mais il a également écrit "Sang Futur", livre de chevet de la vague punk de 1977) s'attaque ici au scénario de bande dessinée. C'est une vraie réussite. La trame est peut-être un peu oportuniste et n'est pas la plus novatrice de l'année, mais l'ensemble est excellemment mené et cohérent. L'univers est planté comme rarement il l'est dans les BD cyber-punk et entoure une histoire claire et prenante qui utilise parfaitement l'environnement extérieur; on n'a pas cette désagréable impression que le monde créé n'est là que pour le folklore, il fait partie intégrante de l'intrigue et de son intérêt. Le dessin est très manga tendance (à rapprocher de HK, je dirais) et d'une qualité évidente pour qui aime ce genre de graphisme. Je le trouve personnellement très réussi (avec une recherche assez poussée sur tout ce qui est design et architecture), de même que la mise en couleurs où les différents cadrages qui, sans être tape à l'oeil, sont d'une redoutable efficacité. Un mot enfin sur la couverture pour partie en relief, absolument superbe, mais dont la qualité vous échappera malheureusement ici.

19/01/2004 (modifier)