Alix Senator

Note: 2.94/5
(2.94/5 pour 16 avis)

- 12 avant Jésus-Christ. L'empereur Auguste est tout puissant. Alix a plus de 50 ans, il est sénateur de Rome...


Au temps de Rome et de l'Empire Romain La BD au féminin Reboots / Reprises Rome Spin-off

– 12 avant Jésus-Christ. Marcus Aemilius Lepidus, grand pontife de Rome, et Agrippa, successeur désigné du puissant empereur Auguste, sont mystérieusement assassinés par des aigles qui leur déchirent les entrailles. Alarmé par ces événements, Auguste charge son vieil ami le sénateur Alix Gracchus d’enquêter discrètement. Une enquête qui conduira Alix, assisté de ses fils Titus et Khephren (le propre rejeton d’Enak, qu’Alix a adopté après la disparition de celui-ci) sur la piste de l’énigmatique maître des oiseaux. Pourtant, le danger persiste à se rapprocher encore de l’empereur en personne, de plus en plus près. Et Alix va finalement découvrir que le plus dangereux des rapaces se niche au cœur même de Rome, là où nul ne pouvait le soupçonner…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Septembre 2012
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (2 cycles terminés) 14 tomes parus

Couverture de la série Alix Senator © Casterman 2012
Les notes
Note: 2.94/5
(2.94/5 pour 16 avis)
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17/09/2012 | iannick
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L'avatar du posteur Wilmington

Alix a grandi depuis la série culte du même nom. Ce n'est plus un jeune homme, mais un homme mûr et un père. Ceux qui ont aimé la série originale vont probablement apprécier cette nouvelle série. Contrairement à Alix, les albums d'Alix Senator se suivent en une longue histoire continue et sont toujours écrits et dessinés par les mêmes personnes. J'ai bien aimé mais il y a parfois un peu trop de surnaturel à mon goût.

09/07/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je n'ai jamais aimé Alix (ni Jacques Martin en général) et il n'y avait qu'une série de Valérie Mangin que j'avais vraiment appréciée. Je n'aurais sûrement jamais lu ce spin-off si je n'avais pas lu des avis élogieux sur le site. On voit vite la différence entre Jacques Martin et les nouveaux auteurs dès les premières pages du premier album. La narration est beaucoup plus moderne. Malheureusement, le dessinateur fait partie des dessinateurs réalistes modernes qui ont un trait que je trouve froid et franchement moche. En voyant ça, je me dis que si Martin mettait trop de textes dans ses cases, au moins son style était un peu joli à regarder. Quant au scénario, il se laisse lire, mais vu que le dessin ne dégage aucune émotion et que je ne suis pas attaché à Alix, j'ai vite lu l'histoire dans une certaine indifférence et j'ai abandonné ma lecture au cours du troisième tome. C'est dommage parce que le récit de Mangin avait quelques bonnes idées, même si certains rebondissements étaient un peu clichés (il y a quelqu'un qui a été surpris par les révélations du deuxième tome ?).

28/11/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Valérie Mangin aime bien placer des sujets historiques (souvent de l’Antiquité) dans des univers différents, voire de Science-Fiction. Ici, elle laisse bien l’Antiquité à sa place, car reprenant un personnage emblématique de la Bd des années 1950-1960 et du Journal de Tintin, Alix. Mais un Alix vieilli, mature, père d’un adolescent – et sans Enak (quoi que…). Cela donne d’ailleurs de l’épaisseur au personnage (qui a donc eu des relations avec des femmes !). Mais qui se retrouve toujours au cœur d’intrigues de cour. Non plus autour de César, désormais mort, mais d’Auguste, dont il est là aussi le confident et l’homme de confiance. J’ai lu pour le moment le premier cycle de trois tomes. Si l’intrigue est plus aérée (plus de flot verbal à la Martin), j’ai trouvé plus qu’improbables, et parfois ridicules les attaques des aigles dressés, ainsi que la surprise et la réaction de leurs victimes : une ficelle scénaristique qui passe mal. Heureusement, dans le troisième tome, cette mauvaise idée n’est plus exploitée, et l’on revient à un complot plus classique (il aurait sans doute fallu s’y tenir, sans ajouter cet artifice maladroit), autour de Césarion, prétendant prendre l’héritage de son père. J’ai toutefois trouvé les retournements de situations finaux un peu trop faciles. Comme pour le scénario de Valérie Mangin, le dessin de Thierry Demarez est radicalement différent de celui de Jacques Martin. Beaucoup plus réaliste, il est bon. Mais je n’aime pas trop la colorisation, le tout semblant retravaillé à l’ordinateur et donnant parfois un aspect trop lisse aux visages (le traitement des contours des personnages me gênait).

12/09/2017 (modifier)
Par montane
Note: 4/5
L'avatar du posteur montane

Lorsqu'on a aimé le Alix de Jacques Martin, comme ce fut mon cas, on ne pouvait qu'être circonspect devant cette idée de donner une nouvelle vie à un personnage emblématique de la Bande Dessinées Franco-Belge, qui plus est en le vieillissant. N'était-ce pas une nouvelle tentative de ressusciter un personnage bien connu pour des raisons purement commerciales? Les adorateurs de la série de Jacques Martin allaient-ils y trouver leur compte? En réalité, si ce n'est le titre, et les personnages, il n'y a plus grand chose en commun entre les deux séries. Ceux qui trouvaient le trait de Jacques Martin quelque peu figé, constateront avec satisfaction qu'il n'en est rien ici. Le dessin est toujours en mouvement, d'un réalisme étonnant digne de Delaby, même si à mon sens il se rapproche plus d'un Manara. Ceux qui détestaient des dialogues trop verbeux dans des récits de 62 pages constateront qu'il n'en est rien ici, et que les bulles cèdent le pas sur le dessin lorsque celui ci parle de lui même. En ce qui concerne l'histoire, on en apprend un peu plus sur l'histoire personnelle et sentimentale d'Alix et d'Enak, alors qu'il n'en était presque rien dans la série originelle. Et c'est là qu'est sans doute l'apport majeur de cette nouvelle série. J'ai vu que certains critiquaient cette histoire de revanche du fils supposé de César souhaitant récupérer le pouvoir usurpé par Auguste. J'ai trouvé que celle ci était plutôt bien structurée, avec un nombre non négligeable de rebondissements. Alors que les aventures d'Alix se déclinaient sur un seul et même album, ses nouvelles aventures s'étalent sur plusieurs comme dans Murena, ce qui constitue la encore une innovation avec la série initiale. C'est peut être là que la filiation avec Jacques Martin est la plus évidente. Lui aussi avait déjà utilisé cette thématique d'une secte souhaitant lutter contre le pouvoir en place et un tyran qualifié d'usurpateur ("le tombeau étrusque" si ma mémoire est bonne). Ce dernier aussi utilisait des personnages historiques pour romancer leur histoire. Il n'était donc pas le tenant d'une véracité historique pleine et entière contrairement à ce que certains ont pu penser. Au final cette série me parait être une vraie réussite, même si le scénario pourrait gagner en consistance.

11/07/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Quand je vois le nom de Valérie Mangin sur une couverture d'album, je suis toujours méfiant car quand je sais ce qu'elle a commis comme détournements de mythes historiques avec Le Fléau des Dieux et Le dernier Troyen, il n'y a rien de mieux pour me faire fuir. Mais là, il y avait en plus le nom d'Alix, c'est plutôt surprenant et je me méfiais d'autant plus. Après lecture, il faut avouer que le résultat est beaucoup moins décevant, pourquoi ? Parce qu'elle se réapproprie une série qui fut prestigieuse en son temps et qu'en fait, elle rend plus une sorte d'hommage avec cette récup de concept, au contraire de ses autres séries qui consistaient à mélanger des mythes célèbres à de la SF. Ici, heureusement, pas de SF. Au début, ça fait bizarre de retrouver un personnage familier qu'on a connu d'abord sous le crayon de Martin puis sous celui de tous ses continuateurs qui imitaient son style graphique ; ici, Démarez adopte un style en phase avec les graphismes modernes qu'on voit depuis une quinzaine d'années, à l'opposée du style Martin, donc ça plaît ou ça plaît pas, mais ça surprend un peu comme je l'ai dit. Sinon, la série est belle dans son visuel, hélas affaiblie par un scénario à la limite de l'indigence : des aigles dressés qui attaquent des humains pour supprimer Auguste, non vraiment, c'est du n'importe quoi, il n'y avait pas mieux à trouver ? Auguste est un empereur réformateur qui a été assez aimé du peuple, grand bâtisseur qui a embelli Rome, comme le prouve son mot célèbre rapporté par Suétone : "J'ai trouvé Rome de pierre, je l'ai laissée de marbre". Jouer avec l'Histoire comme le fait Murena aurait été plus plausible. Mis à part ce scénario des plus stupides pour lancer la série, je trouve l'idée de reprise intéressante, en vieillissant le personnage, même si le caractère d'Alix a peu changé, il a toujours son âme noble et son caractère boy-scout. Dans le tome 2, ça évolue en mieux : on en apprend un peu plus sur Enak, et sa réapparition est inattendue, tandis que les auteurs modifient l'attitude d'Alix qui se révèle peu glorieuse, son image bien lisse encore dans le tome précédent s'effrite un peu ici, son caractère s'est endurci, il peut faire exécuter quelqu'un sans regret. L'intrigue s'éclaircit, progresse et abandonne l'aspect stupide du tome 1, et aussi la référence au Tombeau Etrusque s'intercale bien dans l'intrigue. D'autre part, il n'y a pas de véritable héros, pas de vrai premier rôle, Alix est finalement assez effacé, il a autant d'importance qu'Auguste ou ses fils Titus et Khephren, et c'est pas plus mal. Dans le tome 3, que Césarion veuille récupérer le trône semble assez logique ; en tant que fils de César, il aurait pu lui succéder, donc cette histoire de complot contre Auguste, même si elle est imaginaire historiquement, parait plus plausible que le coup des aigles, les auteurs utilisant l'Histoire et ses petites zones d'ombre d'habile façon. Il y a pas mal d'événements dans ce tome, et l'intrigue a évolué en bien, mais au bout d'un moment elle semble faire du sur place.. et pour combien de temps ? et combien de tomes faudra-t-il pour y mettre un terme ? Est-ce l'épilogue d'un triptyque ? ou est-ce que ça va redémarrer vers un autre cycle ? m'étonnerait pas encore que Mangin brode et rebrode sans savoir s'arrêter... On verra bien.. Enfin, si la série gagne en qualité, c'est bien grâce au graphisme de Démarez, supérieur ici à celui de Le dernier Troyen ; il offre de belles images avec des décors détaillés, et surtout beaucoup de vues aériennes de Rome ou d'Alexandrie permettant de montrer l'aisance du dessinateur dans ses reproductions de décors en plan général et dans ses perspectives. Dans le tome 3, son dessin gagne même en maturité et en efficacité. Au final, la série qui devait s'améliorer côté scénario en demandant impérativement confirmation sur ce plan, a su négocier un bon virage, attention seulement à ne pas déraper ou verser encore dans le n'importe quoi..

15/10/2013 (MAJ le 27/06/2015) (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

J'étais intrigué. Intrigué par rapport à l'idée de départ de la série, qui nous montre un Alix vieilli, un peu fatigué, et membre du sénat romain, et séparé de son cher Enak. Le résultat n'est pas déplaisant. Nous avons une intrigue policière qui se tient à peu près, digne des complots de l'époque, avec trahisons et faux-semblants à la clé. En filigrane, l'histoire personnelle d'Alix, la quête de la disparition d'Enak (qui me semble un peu tirée par les cheveux), dans une ambiance de voyage, puisque nous allons aussi en Egypte. Le dessin de Thierry Démarez est très agréable, très respectueux de l'ambiance graphique initiée par Jacques Martin, avec toutefois un trait plus hésitant sur les architectures. Curieux de lire la conclusion du cycle...

14/09/2014 (modifier)

Avis après la lecture du second tome. N'ayant jamais été fan de l'oeuvre de Martin, trop contemplative, bavarde et scolaire pour être attrayante, je n'ai pas vu une quelconque tentation dans cette suite. Cependant, devant la couverture séduisante du second tome, je me suis laissé à sa lecture. Rien n'y fait, je trouve Alix Senator rebutant comme son ainé, mais pour des raisons différentes. Avec les créateurs du dernier troyen, on pouvait penser que les idées suffiraient à créer l'envie. Prenant des atours murenasques mais façon canada dry sans sucre, l'histoire se lance dans des rebondissements éventés et envoie des surprises inoffensives ou téléphonées pour une lecture soporifique. De plus, le dessin, si bon dans le dernier troyen, semble approximatif ici. Bien que les efforts de mise en scène soient indéniables dans leurs majestés, les traits tremblotent et plusieurs personnages majeurs se retrouvent sous les traits d'Alix qui ressemble sincèrement à un vieillard sénile affublé de deux têtes à claques clones d'Alix et Enak pour justifier un reboot. Bref, pas grand chose à sauver dans cette lecture pénible et sans plaisirs.

23/01/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Note : 3.5/5 Je ne suis pas un expert ni un grand fan de la série Alix. J'apprécie grandement sa justesse historique et la façon dont Jacques Martin a donné vie à l'époque Romaine avec des décors parfois très travaillés, mais la raideur de son trait et le conservatisme désuet de ses récits me lasse très vite. Autant dire que je partais assez circonspect vers la lecture d'une série comme Alix Senator, spin-off que j'imaginais commercial d'une série qui ne m'avait jamais passionné. Mais j'ai eu droit à une agréable surprise. Valérie Mangin et Thierry Demarez a mis en scène l'Empire Romain de la fin du premier siècle avant Jésus Christ, de l'Italie à l'Egypte pour ce qui est des deux tomes parus à ce jour. On y retrouve un Alix sénateur grisonnant, sans Enak mais avec son propre fils ainsi que le fils de son ancien ami disparu. Ceux-ci, adolescents découvrant la vie, jouent un peu le rôle que leurs pères jouaient dans les premiers albums de la série Alix, se partageant du coup la vedette avec Alix lui-même. Le ton est plus sérieux, plus complexe et plus moderne que pour la série originelle. Des complots politiques à la Murena se mêlent à des assassinats à la limite du fantastique. La Rome présenté là est aussi plus adulte, moins censurée, les jeunes adolescents à la charge d'Alix participant notamment en douce à ce qui ressemble presque à une orgie. J'ai beaucoup aimé le premier tome de cette série. Il reste dans un cadre presque strictement historique et offre une enquête réaliste et bien menée, tout en donnant vie de belle manière à la Rome Antique. Le second tome s'entame dans la même lignée réjouissante mais son final déborde un peu vers des thématiques un peu plus fantastiques et grandiloquentes comme les apprécient Valérie Mangin. J'ai un tout petit peu moins accroché sur ces passages là, préférant qu'on reste dans l'historiquement plausible. Là, j'ai senti un peu de facilité et de recherche de sensationnel. Je reste quand même intéressé et lirai sans hésiter le troisième tome qui clora le premier cycle de la série, en espérant qu'il ne s'éloigne pas davantage du cadre réaliste.

21/12/2013 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Quand on parle d’Alix, il faut faire attention à ce que l’on dit surtout sur ce présent site. Je vais par conséquent faire preuve de modération dans mes propos. Il faut dire que la série « Alix » avait été l’une des premières où je n’avais mis qu’une seule étoile. Elle symbolisait presque à elle seule ce que je n’aimais pas dans la bande dessinée : l’alliance entre un académisme du trait et un scénario pompeux à l’ancienne. Je sais que 25 millions de titres ont été vendus dans les supermarchés où le titre était souvent en tête de gondoles. C’est devenu une référence en matière historique à laquelle je n’ai pas adhéré tout simplement. Néanmoins, j’avais trouvé mon bonheur dans une série historique telle que « Murena » ou encore « Les Aigles de Rome » où je me reconnaissais pleinement. Rien n’y a fait, même en essayant de la relire avec toute la bienveillance qui me caractérise. Quand cela ne veut pas, cela ne veut pas ! Dès lors, lorsque j’ai vu que l’une de mes scénaristes préférées à savoir Valérie Mangin prenait la suite de Jacques Martin, j’ai eu très peur. Ce n’était absolument pas le même univers : c’est même à l’opposé. Curieux choix tout de même mais qui peut s’expliquer en terme promotionnel. Cependant, on ne peut juger qu’après avoir pris connaissance de l’œuvre. Et je dois dire que mon auteure a balayé tous les défauts en insufflant une vraie dose de modernité. Maintenant à crier que cela équivaut à du Murena, il ne faut quand même pas pousser ! Cela reste un travail honnête qui s’attache à l’univers d’Alix. C’est surtout son fils ainsi que celui du défunt Enak qui vont voler la vedette à notre sénator préféré. Les aventures commencent d’une manière assez soft. C’est clair que Mangin nous a habitué à mieux. Elle est prise dans le carcan d’un cahier des charges à respecter pour ne pas écorner l’œuvre du maître.

19/02/2013 (modifier)

Semi-déception. Je n'ai jamais été un fan d'Alix. Le dessin était trop figé, statique et toutes les histoires étaient plombées par une tonne de textes pesants. J'aimais le background historique pas trop la réalisation. Cependant, cette bd a un coefficient sympathie assez élevé chez moi car elle fait partie des bds m'ayant fait basculer dans l'univers bd. C'était l'alibi parfait pour lire des bds. "Tu me l'achètes Maman, regarde c'est de l'Histoire? " Je n'ai plus lu d'Alix depuis le collège. Je feuilletais juste les nouveaux à leur sortie et les reposais aussitôt. C'est pourquoi j'étais enthousiaste par cette idée de dépoussiérer un mythe. De plus, l'auteur a le bon goût de s'inspirer de l'univers comics en propulsant notre héros 30 ans plus tard. Le charme vient surtout d'essayer de deviner ce qui s'est passé durant ces 30 ans. Les infos sont lâchées au compte-goutte et c'est tant mieux. Le background historique a l'air solide et l'ensemble ne fait pas cours d'histoire. Contrairement à Mme Mangin je ne suis pas assez calé en histoire pour savoir si l'ensemble est véridique. Il parait plausible. C'est déjà ça. Le dessin est dans l'air du temps. Un certain classicisme inspiré lointainement de Delaby avec des couleurs pas trop flash. Plutôt sépia. Cependant, on a du mal à faire la différence entre Auguste et Alix. La couverture reste ce qu'il y a de plus beau dans l'album. Le problème vient de la trame générale de l'intrigue. L'ensemble est bien mené mais rien de transcendant. Rien qui ne fait sortir du lot des autres nombreuses bds traitant de l'univers romain. Pire, on peut dire que tout est téléphoné. Dès le début, on a compris vers quoi on se dirige. Mode spoiler : L'oracle dirige les aigles. Son frère n'est pas un allié d'Auguste. Je vous parie que Césarion n'est pas mort. Et il y a de grandes chances qu'Enak ne le soit pas non plus. Cette série souffre aussi d'un énorme défaut : elle vient après la génialissime série télé Rome qui avait méchamment modernisé tout cela. J'apprécie aussi l’hommage évident à la nuit des rapaces d'Hermann. J'ai pris la version brochée car elle présente quelques pages en supplément qui délivrent des informations historiques complémentaires Je lirai la suite certainement mais sans attente. 3/5.

18/11/2012 (modifier)