J'ai découvert "Blueberry" en fouillant dans la collection imposante de bd de mon père. Je crois que je devais avoir quelque chose comme 10 ans lorsque je suis devenu fan. Quand j'étais ado, je prenais le temps de lire tous les épisodes en ordre chronologique. Aujourd'hui, il m'arrive encore de lire "Blueberry"; je crois que je ne pourrai probablement jamais m'en passer. Je ne sais pas combien fois je l'ai lu, sûrement plus qu'il n'en faut.
J'ai toujours lu beaucoup de comics genre super héros, fantasy... en parallèle aux bds "réalistes". J'aime bien ces lectures détente qui ne prennent pas la tête et qui se lisent plaisamment, sans trop réfléchir. De tous ces héros improbables, Conan est sans aucun doute celui que je préfère. Peut-être à cause du film avec Schwarzy, peut-être à cause de mes nombreuses parties de jeu de rôle à jouer des guerriers braillards et bagarreurs, peut-être enfin à cause du personnage lui-même, qui se démarque par son caractère individualiste des super héros toujours occupé à sauver des innocents, des villes ou encore l'univers. Lui se bat pour lui, et ne se permet pas de juger ses contemporains. D'ailleurs son comportement n'est pas celui d'un ange gardien... sauf si la protégée a un physique engageant.
Certes, on tombe souvent dans la caricature du mâle bagarreur devant lequel toutes les femmes se pâment, Conan à un peu tendance à tout régler au fil de l'épée, sa chance est pour le moins invraisemblable. Mais malgré tout, c'est la série comics que je suis le plus.
D'un point de vue dessins, Buscena est le meilleur dessinateur de Conan, à mon avis, même si les scénarii choisis pour l'anthologie ne sont pas les plus réussis. Nous verrons bien la suite de la série, s'il y en a une.
Sans partager l’enthousiasme débordant de Patate, j’avoue qu’Amer Béton fait partie des très rares mangas que j’apprécie. Ici *mode cliché ON* pas question d’étudiant qui collectionne les petites culottes de ses copines, de bastons à n’en plus finir à coups de rayons atomiques sortis des poings, de champions de badminton rivaux en quête de gloire absolue ou de duels entre monstres sortis de cartes à jouer, comme dans 99% de la BD nippone *mode cliché OFF*, mais l’histoire étrange de deux gamins paumés dans une ville en train de perdre son âme.
« Etrange » est vraiment un mot qui convient à cette BD où des dialogues parfois pipi-caca en côtoient d’autres plus poétiques ou philosophiques, où l’ambiance passe du délire à la tristesse et la mélancolie, de l’extrême violence (il y a certaines scènes très sanglantes) à la tendresse… Moi, personnellement, ces mélanges me rappellent assez Kitano… Si on ajoute à ça que ça parle de flics et de yakuzas et qu’il n’y a pas vraiment un scénar super fouillé (il y a une intrigue évidemment, mais on suit moins une histoire que des parcours qui s’entrecroisent), oui, vraiment, moi ça me rappelle le cinéma de Kitano, et bien que je n’en sois pas un fan absolu, j’avoue que ce n’est pas pour me déplaire.
« Etranges » encore, les dessins. On ne peut clairement pas dire que ce soit joli, mais ils ont… comment appeler ça… du caractère, de la personnalité, du charme… C’est clairement pas du Marini, du Guarnido ou du Masbou, mais on est bien loin du trait fade et des personnages aux airs complètement niais que l’on retrouve, là encore excusez-moi du cliché, dans l’immense majorité des mangas (du moins pour ceux publiés en France, mais comme le fait remarquer ThePat très peu de mangas « underground » sont traduits dans la langue de Joey Starr) (ben oui, pourquoi pas Joey Starr, y a pas que Molière quand même !). Bref, de prime abord, on peut trouver ça moche, et pourtant, c’est CE style-là qu’il fallait à cette série pour lui donner tout son charme.
Les dialogues sont bons, le personnage de Blanko est parmi les plus attachants que j’aie pu découvrir dans mes lectures récentes (j’aime un peu moins Noiro ; son côté « grand frère protecteur et ténébreux » sentant un peu trop le déjà-vu), et malgré la relative absence d’intrigue très élaborée dont je parlais tout à l’heure, on ne s’ennuie jamais, c’est très rythmé, on a toujours envie de savoir la suite et on s’enfile les 3 tomes d’une traite.
J’hésite quand même pour la note, parce qu’il y a une sacrée ombre au tableau : la fin, qui ne m’a pas totalement convaincu. Je ne veux pas en dire trop pour ne rien dévoiler, mais le côté « mystique » de certaines des scènes finales m’a un peu gonflé, et surtout, la conclusion fait un peu bâclée, un peu forcée. C’est dommage et j’avoue que ça m’a malheureusement gâché une bonne partie du plaisir que j’avais pris à lire cette BD.
Je mets quatre étoiles quand même, mais disons que c’est plutôt un 3,5/5… Mais ça reste une lecture que je vous recommande !
Vous direz ce que vous voudrez, mais passer à côté de la RAB lorsqu'on est fan de BD, c'est une faute professionnelle.
En ce qui me concerne, la chose est réparée, et puis, j'avais lu des passages dans les vieilles revues de mon père, chez ma grand-mère (même si à l'époque ça ne me faisait pas forcément rire).
C'est en lisant ces pavés d'humour glacé et sophistiqué qu'on comprend le culte voué à Gotlib. Tout y passe : le calembour, le gag de répétition (Aaaah, Newton !), l'autodérision, bref, depuis, on n'a rien inventé. Enfin, pas grand chose.
J'ai relu les 3 tomes de "Planètes" entre hier et aujourd'hui...
Ils m'ont vraiment touché, très profondement, plus encore que lors de ma première lecture.
Bizarrement, je ne trouve pas particulièrement les mots, alors que j'ai une envie très forte de vous faire partager ce que j'y ai ressenti, ce qu'ils m'ont apporté.
Si "Quartier Lointain" dévoile une belle réflexion sur les relations au sein de la famille via l'histoire personnelle, si "Ikkyu" nous offre à lire des trésors de "spiritualité", au sens noble du terme, ("noble" au sens non prétentieux du terme ;) ), et de liberté par une traversée de l'Histoire nippone, "Planètes" nous parle simplement de l'humain, de ses craintes, de ses sentiments, en éclairant cette exposition sous un nouvel angle, un tantinet futuriste, qui n'est pas du tout une fin ici (telle qu'elle devrait toujours être) : la science-fiction.
Mais l'ensemble est aussi bien plus que cela, car nous y retrouvons l'exploration de la personne via l'histoire personnelle et la famille, et "Planètes" dispose aussi clairement ce que j'oserai appeler une dimension "spirituelle".
Etant humain moi-même, je suis concerné, et ces trois volumes, d'une "densité" extrêmement rare, sont venus m'apporter beaucoup de choses à un moment un peu étrange de mon existence... "Planètes" va bien au-delà du simple divertissement... le genre de manga qu'il est agréable "d'oublier", pour le redécouvrir, et selon notre contexte, forcement différent, nous prenne autrement. Il y a tant de choses dedans en plus, que certaines qui nous ont échappé ou moins frappé se feront plus fortes.
Enfin, et j'arrêterai là mon texte plus que décousu, je soulignerai une dernière dimension de l'humain omniprésente dans la série : l'humour. "Planètes" nous extirpe de "profondes" larmes (j'insiste sur le profondes, on n'est pas ému parce que "c'est triste" ou parce que "c'est booo", juste parce que c'est vrai...) et nous fait souvent rire.
A noter que les personnages féminins présents sont d'une consistance qui en ramène beaucoup d'autres à leur statut de potiches... elles sont donc géniales. :)
Vous l'aurez compris, ce manga va pour moi au-delà de la grande majorité, parmis mes gros gros coups de coeur.
Le dessin est sobre mais efficace. Le référencement historique est complet et m'a rappelé mes vieux souvenirs de cours d'histoire sur l'époque Henri IV - Louis XIII.
Le scénario, bien qu'un peu convenu à certains moments, ne traine pas en longueur et donne à cette série un rythme suffisant pour tenir 7 volumes.
La présence du diable qui accompagne plusieurs personnages leur donne du relief et n'aboutit pas systématiquement à des caractères stéréotypés.
Pour conclure, une bonne série historique à un prix intéressant (-9 €).
Il y a là-dedans du tout bon de l'époque des Dingodossiers et du tout bon de celle de la Rubrique-à-Brac, alors évidemment ça donne des albums et des gags excellents.
Faux reportages, rubriques zoologiques ou exposés délirants, gags hilarants sur la bande dessinée, ses auteurs et ses personnages, ou encore moments de poésie empreints de l'ambiance des années 60, le tout servi par l'excellent dessin de Gotlib.
Il est difficile d'en dire plus car il y a deux types de personnes sur Terre : il y a ceux qui connaissent déjà Gotlib et savent à quel point il est bon, et il y a ceux qui ne le connaissent pas et attendent encore de découvrir à quel point il est bon.
J'ai découvert cette BD par hasard, et j'ai été séduit. Je trouve le scénario interessant bien que l'histoire mette du temps à se mettre en place. Les dessins sont soignés. Voilà, c'est du Le Tendre,pas du grand Le Tendre mais c'est sympa à lire et à regarder, j'attends la suite et j'éspère qu'elle continuera sur cette voie.
Génialisme!!! C'est un shonen qui suit certaines règles, je veux bien. Mais "Naruto" a réellement quelque chose en plus. L'univers est fantastique, les persos sont nombreux, attachants et charismatiques, les dessins sublimes et appliqués.
"Hunter X Hunter" est un manga culte dans l'univers du shonen, c'est indéniable. L'univers que Togashi a créé est vraiment fantastique, on est très vite pris dedans, et dans mon cas je peux vous dire que jai vraiment du mal à m'en défaire.
Ensuite j'ai pu lire des critiques des tomes 17 ou 18 au niveau de la qualité du dessin, mais ce qui n'a pas été dit, c'est que la qualité du dessin est mauvaise uniquement lorsque le chapitre est prépublié (dans le magazine Jump, en l'occurence). Ils sont ensuite retouchés par l'auteur.
Une dernière chose, la comparaison avec DBZ est un peu exagérée, les personnages et la progression sont totalement différents.
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Blueberry
J'ai découvert "Blueberry" en fouillant dans la collection imposante de bd de mon père. Je crois que je devais avoir quelque chose comme 10 ans lorsque je suis devenu fan. Quand j'étais ado, je prenais le temps de lire tous les épisodes en ordre chronologique. Aujourd'hui, il m'arrive encore de lire "Blueberry"; je crois que je ne pourrai probablement jamais m'en passer. Je ne sais pas combien fois je l'ai lu, sûrement plus qu'il n'en faut.
Anthologie de Conan le barbare
J'ai toujours lu beaucoup de comics genre super héros, fantasy... en parallèle aux bds "réalistes". J'aime bien ces lectures détente qui ne prennent pas la tête et qui se lisent plaisamment, sans trop réfléchir. De tous ces héros improbables, Conan est sans aucun doute celui que je préfère. Peut-être à cause du film avec Schwarzy, peut-être à cause de mes nombreuses parties de jeu de rôle à jouer des guerriers braillards et bagarreurs, peut-être enfin à cause du personnage lui-même, qui se démarque par son caractère individualiste des super héros toujours occupé à sauver des innocents, des villes ou encore l'univers. Lui se bat pour lui, et ne se permet pas de juger ses contemporains. D'ailleurs son comportement n'est pas celui d'un ange gardien... sauf si la protégée a un physique engageant. Certes, on tombe souvent dans la caricature du mâle bagarreur devant lequel toutes les femmes se pâment, Conan à un peu tendance à tout régler au fil de l'épée, sa chance est pour le moins invraisemblable. Mais malgré tout, c'est la série comics que je suis le plus. D'un point de vue dessins, Buscena est le meilleur dessinateur de Conan, à mon avis, même si les scénarii choisis pour l'anthologie ne sont pas les plus réussis. Nous verrons bien la suite de la série, s'il y en a une.
Amer Béton
Sans partager l’enthousiasme débordant de Patate, j’avoue qu’Amer Béton fait partie des très rares mangas que j’apprécie. Ici *mode cliché ON* pas question d’étudiant qui collectionne les petites culottes de ses copines, de bastons à n’en plus finir à coups de rayons atomiques sortis des poings, de champions de badminton rivaux en quête de gloire absolue ou de duels entre monstres sortis de cartes à jouer, comme dans 99% de la BD nippone *mode cliché OFF*, mais l’histoire étrange de deux gamins paumés dans une ville en train de perdre son âme. « Etrange » est vraiment un mot qui convient à cette BD où des dialogues parfois pipi-caca en côtoient d’autres plus poétiques ou philosophiques, où l’ambiance passe du délire à la tristesse et la mélancolie, de l’extrême violence (il y a certaines scènes très sanglantes) à la tendresse… Moi, personnellement, ces mélanges me rappellent assez Kitano… Si on ajoute à ça que ça parle de flics et de yakuzas et qu’il n’y a pas vraiment un scénar super fouillé (il y a une intrigue évidemment, mais on suit moins une histoire que des parcours qui s’entrecroisent), oui, vraiment, moi ça me rappelle le cinéma de Kitano, et bien que je n’en sois pas un fan absolu, j’avoue que ce n’est pas pour me déplaire. « Etranges » encore, les dessins. On ne peut clairement pas dire que ce soit joli, mais ils ont… comment appeler ça… du caractère, de la personnalité, du charme… C’est clairement pas du Marini, du Guarnido ou du Masbou, mais on est bien loin du trait fade et des personnages aux airs complètement niais que l’on retrouve, là encore excusez-moi du cliché, dans l’immense majorité des mangas (du moins pour ceux publiés en France, mais comme le fait remarquer ThePat très peu de mangas « underground » sont traduits dans la langue de Joey Starr) (ben oui, pourquoi pas Joey Starr, y a pas que Molière quand même !). Bref, de prime abord, on peut trouver ça moche, et pourtant, c’est CE style-là qu’il fallait à cette série pour lui donner tout son charme. Les dialogues sont bons, le personnage de Blanko est parmi les plus attachants que j’aie pu découvrir dans mes lectures récentes (j’aime un peu moins Noiro ; son côté « grand frère protecteur et ténébreux » sentant un peu trop le déjà-vu), et malgré la relative absence d’intrigue très élaborée dont je parlais tout à l’heure, on ne s’ennuie jamais, c’est très rythmé, on a toujours envie de savoir la suite et on s’enfile les 3 tomes d’une traite. J’hésite quand même pour la note, parce qu’il y a une sacrée ombre au tableau : la fin, qui ne m’a pas totalement convaincu. Je ne veux pas en dire trop pour ne rien dévoiler, mais le côté « mystique » de certaines des scènes finales m’a un peu gonflé, et surtout, la conclusion fait un peu bâclée, un peu forcée. C’est dommage et j’avoue que ça m’a malheureusement gâché une bonne partie du plaisir que j’avais pris à lire cette BD. Je mets quatre étoiles quand même, mais disons que c’est plutôt un 3,5/5… Mais ça reste une lecture que je vous recommande !
Rubrique-à-Brac
Vous direz ce que vous voudrez, mais passer à côté de la RAB lorsqu'on est fan de BD, c'est une faute professionnelle. En ce qui me concerne, la chose est réparée, et puis, j'avais lu des passages dans les vieilles revues de mon père, chez ma grand-mère (même si à l'époque ça ne me faisait pas forcément rire). C'est en lisant ces pavés d'humour glacé et sophistiqué qu'on comprend le culte voué à Gotlib. Tout y passe : le calembour, le gag de répétition (Aaaah, Newton !), l'autodérision, bref, depuis, on n'a rien inventé. Enfin, pas grand chose.
Planètes
J'ai relu les 3 tomes de "Planètes" entre hier et aujourd'hui... Ils m'ont vraiment touché, très profondement, plus encore que lors de ma première lecture. Bizarrement, je ne trouve pas particulièrement les mots, alors que j'ai une envie très forte de vous faire partager ce que j'y ai ressenti, ce qu'ils m'ont apporté. Si "Quartier Lointain" dévoile une belle réflexion sur les relations au sein de la famille via l'histoire personnelle, si "Ikkyu" nous offre à lire des trésors de "spiritualité", au sens noble du terme, ("noble" au sens non prétentieux du terme ;) ), et de liberté par une traversée de l'Histoire nippone, "Planètes" nous parle simplement de l'humain, de ses craintes, de ses sentiments, en éclairant cette exposition sous un nouvel angle, un tantinet futuriste, qui n'est pas du tout une fin ici (telle qu'elle devrait toujours être) : la science-fiction. Mais l'ensemble est aussi bien plus que cela, car nous y retrouvons l'exploration de la personne via l'histoire personnelle et la famille, et "Planètes" dispose aussi clairement ce que j'oserai appeler une dimension "spirituelle". Etant humain moi-même, je suis concerné, et ces trois volumes, d'une "densité" extrêmement rare, sont venus m'apporter beaucoup de choses à un moment un peu étrange de mon existence... "Planètes" va bien au-delà du simple divertissement... le genre de manga qu'il est agréable "d'oublier", pour le redécouvrir, et selon notre contexte, forcement différent, nous prenne autrement. Il y a tant de choses dedans en plus, que certaines qui nous ont échappé ou moins frappé se feront plus fortes. Enfin, et j'arrêterai là mon texte plus que décousu, je soulignerai une dernière dimension de l'humain omniprésente dans la série : l'humour. "Planètes" nous extirpe de "profondes" larmes (j'insiste sur le profondes, on n'est pas ému parce que "c'est triste" ou parce que "c'est booo", juste parce que c'est vrai...) et nous fait souvent rire. A noter que les personnages féminins présents sont d'une consistance qui en ramène beaucoup d'autres à leur statut de potiches... elles sont donc géniales. :) Vous l'aurez compris, ce manga va pour moi au-delà de la grande majorité, parmis mes gros gros coups de coeur.
Les 7 vies de l'épervier
Le dessin est sobre mais efficace. Le référencement historique est complet et m'a rappelé mes vieux souvenirs de cours d'histoire sur l'époque Henri IV - Louis XIII. Le scénario, bien qu'un peu convenu à certains moments, ne traine pas en longueur et donne à cette série un rythme suffisant pour tenir 7 volumes. La présence du diable qui accompagne plusieurs personnages leur donne du relief et n'aboutit pas systématiquement à des caractères stéréotypés. Pour conclure, une bonne série historique à un prix intéressant (-9 €).
Trucs-en-Vrac
Il y a là-dedans du tout bon de l'époque des Dingodossiers et du tout bon de celle de la Rubrique-à-Brac, alors évidemment ça donne des albums et des gags excellents. Faux reportages, rubriques zoologiques ou exposés délirants, gags hilarants sur la bande dessinée, ses auteurs et ses personnages, ou encore moments de poésie empreints de l'ambiance des années 60, le tout servi par l'excellent dessin de Gotlib. Il est difficile d'en dire plus car il y a deux types de personnes sur Terre : il y a ceux qui connaissent déjà Gotlib et savent à quel point il est bon, et il y a ceux qui ne le connaissent pas et attendent encore de découvrir à quel point il est bon.
Le Livre des Destins
J'ai découvert cette BD par hasard, et j'ai été séduit. Je trouve le scénario interessant bien que l'histoire mette du temps à se mettre en place. Les dessins sont soignés. Voilà, c'est du Le Tendre,pas du grand Le Tendre mais c'est sympa à lire et à regarder, j'attends la suite et j'éspère qu'elle continuera sur cette voie.
Naruto
Génialisme!!! C'est un shonen qui suit certaines règles, je veux bien. Mais "Naruto" a réellement quelque chose en plus. L'univers est fantastique, les persos sont nombreux, attachants et charismatiques, les dessins sublimes et appliqués.
Hunter X Hunter
"Hunter X Hunter" est un manga culte dans l'univers du shonen, c'est indéniable. L'univers que Togashi a créé est vraiment fantastique, on est très vite pris dedans, et dans mon cas je peux vous dire que jai vraiment du mal à m'en défaire. Ensuite j'ai pu lire des critiques des tomes 17 ou 18 au niveau de la qualité du dessin, mais ce qui n'a pas été dit, c'est que la qualité du dessin est mauvaise uniquement lorsque le chapitre est prépublié (dans le magazine Jump, en l'occurence). Ils sont ensuite retouchés par l'auteur. Une dernière chose, la comparaison avec DBZ est un peu exagérée, les personnages et la progression sont totalement différents.