Je viens de finir le tome 6. Longtemps je n'aurais mis que 4/5 à cette série mais la chose n'est plus possible tant ce tome est un bijou scénaristique et un régal pour les yeux. Loin de s'embourber dans une histoire sans fin, Ayroles va toujours plus loin dans l'excellence. J'aime et j'en redemande.
Énorme !
Je n'avais jamais lu de Bilal avant, je trouvais le dessin sublime certes, mais trop figé pour en faire de la BD. OK, je me suis trompé... Ce dessin est extraordinaire, il regorge de subtilités et de détails imperceptibles lorsqu'on ne fait que feuilleter. C'est impressionnant, j'aime !
Je m'attendais exactement à ce genre d'univers, même si lui aussi est d'une originalité sans failles. Là encore, je suis sous le charme.
L'histoire, bien qu'elle met un peu de temps à se mettre en route, ou plutôt à se laisser comprendre, est prennante comme peu de BD. J'ai été réellement DANS cet univers, DANS cette aventure jusqu'à la fin du 2nd tome.
Vraiment une BD qui mérite le détour...
Il y a des BDs qui touchent au coeur, qui bouleversent sans raison, sans qu'on puisse s'expliquer rationnellement pourquoi.
Le journal de mon père est de celles-là. C'est une impression totalement personnelle qui visiblement n'est pas partagée. Mais on ne pourra pas me l'enlever, j'aimerai toujours profondément ce manga, encore plus que "quartier lointain".
Le graphisme ? Bah, comme toujours chez Taniguchi, je ne suis pas fan, ce qui ne m'empêche pas d'adorer son oeuvre. Le découpage est superbe, tout est dans la durée, la langueur, c'est tout bonnement magnifique.
L'histoire ? Mais on se fout qu'elle soit originale ou non, ce qui compte c'est qu'elle sonne juste, qu'elle soit émouvante, qu'elle encourage l'introspection !!! Si le thème a déjà maintes fois été traité au cinéma, en particulier chez le génial Ozu, c'est tout simplement parce que c'est un des plus beaux thèmes qui soit, un des plus universels.
En plus, la réédition est semble-t-il de qualité, par rapport à la première édition, calamiteuse et chère, que je possède. Pour moi c'est une BD incontournable.
Le cycle de "la Mémoire des Arbres" renferment des bijoux de la BD.
La Belle Coquetière en est un : les dessins sont superbes (à condition d'aimer le trait de Servais), l'histoire est cruelle et belle.
Servais est un conteur-né, il sait rendre une histoire attrayante.
Mon préféré du cycle, qui contient également La hache et le fusil, Les seins de café, La lettre froissée, Isabelle et La Tchalette (choix contestable puisqu'ils existaient déjà) et Le Tempérament de Marilou.
Tome 1
Attention les yeux, c'est beau !
Le dessin de Mazan arrache tout : des aquarelles superbes, des personnages admirablement bien caricaturés, des décors fantaisistes...
L'univers du bonhomme est riche en tout. Tout d'abord en satire. La société de consommation est plus qu'égratignée, elle est carrément mise au pilori. Tous les débordements y passent, de la boulimie à l'anoréxie, consommons, tout, tout de suite.
J'adore sa bouchère calé derrière son comptoir, c'est génial.
Mais Mazan sait faire preuve de recul.
Il montre, aussi. L'amour vu par lui est sublimé. C'est forcément le coup de foudre (toujours les extrêmes).
L'art en prend pour son grade au passage. Cadeau, mais pas gratuit. Mazan ne dénonce pas bêtement.
Au final, de quoi ça parle ? Mais d'une histoire d'amour, évidemment, sur fond de société délibérement "débile" (dans le sens faible). Le beau ne vaut que s'il est comparé au laid.
Je ne peux que verser une petite larme quant à la fin qu'il a choisi. Les extrêmes, toujours les extrêmes...
Mon avis rejoint (en partie) ceux de JBT900 et Thorn. Au fur et à mesure de ma lecture des différents cycles du multivers Donjon (merci Thorn :** ), je me rends compte de l'ampleur et de l'ambition du projet. Il ne s'agit là ni plus ni moins que d'une énorme histoire -totalement fictive- d'un univers qui prend peu à peu corps et cohérence. Je dois avouer que j'étais sceptique au début. Mais au regard de la qualité des albums, je reconnais que tout cela est diablement séduisant. :)
Concernant les "Monsters", j'ai été carrément conquis par presque tous les albums. L'idée de centrer chaque album sur un personnage secondaire de la série-mère, et de faire dessiner ça par un auteur différent à chaque album est un concept très fort, très porteur, qui permet à chacun de ces auteurs de s'approprier (enfin, on l'espère) le personnage en question).
Mon préféré est pour l'heure "Mon fils le tueur", très dynamique, au dessin vraiment sympa, au scénario tout sauf poussif ; mais j'ai un peu de mal avec le dessin d'autres albums (Carlos Nine et Yoann, bof...). Du coup, j'ai très envie de lire les autres. :)
J'ai découvert Parker & Badger ce soir même et je ne pensais autant rigoler d'une BD d'humour des éditions Dupuis en principe destinée à la jeunesse puisque pré-publiée dans Spirou Magazine.
Déjà j'aime beaucoup les personnages. Parker est tout simple, le bon gars sympa mais un peu looser auquel il est facile de s'identifier pour les jeunes de nos jours. Et Badger est un chi... Heu non, un blaireau très intelligent, un peu désabusé mais tout aussi sympa à mes yeux que le gentil Parker.
Dès les premières planches du tome 1, j'étais éclaté de rire. Puis j'ai un peu déchanté durant quelques planches que j'ai trouvé assez moyennes. Mais au bout d'une dizaine de pages, l'humour a retrouvé son bon niveau à mon goût et je souriais fortement, voire riait bruyamment à presque chaque planche.
Franchement un humour sympa. Une agréable surprise pour moi.
Je vous en conseille vivement la lecture : ça ne prend pas la tête, ça se lit vite et le rire est facile.
Encore une splendide BD mais ça ne devrait pas vous étonner. Pourquoi ça ? Eh bien parce que le dessinateur c'est... Marini encore lui. Décidément, ce type est un génie. Il nous offre encore un dessin précis, tranchant mais plus dur que d'habitude pour illustrer ce western en 2 volumes. Côté dessins donc rien à dire. C'est parfait.
Occupons nous maintenant du scénario : "L'étoile du désert" est une histoire toute simple de vengeance mais quelle efficacité. En plus, Desberg et Marini ont jugé bon de faire une histoire en seulement 2 volumes ce qui a 2 avantages : aucune répétition dans l'histoire et surtout un récit plus percutant.
Pour moi le seul petit, tout petit défaut, est que "l'étoile du désert" est un peu trop sombre pour mon goût.
Malgré ça, vous devriez tous lire ce chef d'oeuvre. Prenez la diligence en face du saloon et foncez à brides abattues chez votre "general store" le plus proche pour l'acheter.
Bonne lecture.
A présent que Davodeau est plus connu, je me demande pourquoi cet album, l'un de ses plus réussis à mes yeux, reste autant ignoré.
Comme dans ses autres albums, c'est avant tout la rencontre et les dialogues entre des personnages qui n'ont pas grand chose en commun qui fait toute la force de l'histoire, mais il s'agit aussi d'un thriller remarquablement efficace. Résultat : ça se lit très bien, on ne s'ennuit pas, mais on est quand même interpellé et marqué par certaines scènes (comme Kael, j'ai trouvé les "retrouvailles" entre le vieil homme et son fils particulièrement poignantes).
En fait, on retrouve là les qualités de ses albums plus récents (Delcourt, AireLibre) sans en avoir les défauts : une lecture que je recommande donc à tous ceux à qui Davodeau a su plaire.
Garulfo, c'est un grand n'importe quoi, une succession de situations extravagantes et de dialogues cocasses, c'est l'histoire d'une grenouille qui rêvait de devenir un homme. Et c'est génial !
Evidemment, c'est un conte, donc l'histoire n'est pas très complexe (bien que bien fichue) et le manichéisme omniprésent, le tout pour mettre en avant une vive critique de la société, et pas que celle du moyen-âge (où semble se dérouler la BD). L'humour est aussi très important et réside principalement dans les dialogues (délicieux) et les quiproquos.
Côté dessin, c'est aussi très bon (même si sur certaines cases, Garulfo est dessiné très bizarrement, comme pour exagérer ses émotions) et les cases sont très simples à parcourir (c'est un conte donc il faut que ça se lise vite !)
En résumé : de l'humour, un dessin exemplaire et des situations qui font vraiment réfléchir. A ne manquer sous aucun prétexte !
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De Cape et de Crocs
Je viens de finir le tome 6. Longtemps je n'aurais mis que 4/5 à cette série mais la chose n'est plus possible tant ce tome est un bijou scénaristique et un régal pour les yeux. Loin de s'embourber dans une histoire sans fin, Ayroles va toujours plus loin dans l'excellence. J'aime et j'en redemande.
Le Sommeil du Monstre
Énorme ! Je n'avais jamais lu de Bilal avant, je trouvais le dessin sublime certes, mais trop figé pour en faire de la BD. OK, je me suis trompé... Ce dessin est extraordinaire, il regorge de subtilités et de détails imperceptibles lorsqu'on ne fait que feuilleter. C'est impressionnant, j'aime ! Je m'attendais exactement à ce genre d'univers, même si lui aussi est d'une originalité sans failles. Là encore, je suis sous le charme. L'histoire, bien qu'elle met un peu de temps à se mettre en route, ou plutôt à se laisser comprendre, est prennante comme peu de BD. J'ai été réellement DANS cet univers, DANS cette aventure jusqu'à la fin du 2nd tome. Vraiment une BD qui mérite le détour...
Le Journal de mon père
Il y a des BDs qui touchent au coeur, qui bouleversent sans raison, sans qu'on puisse s'expliquer rationnellement pourquoi. Le journal de mon père est de celles-là. C'est une impression totalement personnelle qui visiblement n'est pas partagée. Mais on ne pourra pas me l'enlever, j'aimerai toujours profondément ce manga, encore plus que "quartier lointain". Le graphisme ? Bah, comme toujours chez Taniguchi, je ne suis pas fan, ce qui ne m'empêche pas d'adorer son oeuvre. Le découpage est superbe, tout est dans la durée, la langueur, c'est tout bonnement magnifique. L'histoire ? Mais on se fout qu'elle soit originale ou non, ce qui compte c'est qu'elle sonne juste, qu'elle soit émouvante, qu'elle encourage l'introspection !!! Si le thème a déjà maintes fois été traité au cinéma, en particulier chez le génial Ozu, c'est tout simplement parce que c'est un des plus beaux thèmes qui soit, un des plus universels. En plus, la réédition est semble-t-il de qualité, par rapport à la première édition, calamiteuse et chère, que je possède. Pour moi c'est une BD incontournable.
La Belle Coquetière
Le cycle de "la Mémoire des Arbres" renferment des bijoux de la BD. La Belle Coquetière en est un : les dessins sont superbes (à condition d'aimer le trait de Servais), l'histoire est cruelle et belle. Servais est un conteur-né, il sait rendre une histoire attrayante. Mon préféré du cycle, qui contient également La hache et le fusil, Les seins de café, La lettre froissée, Isabelle et La Tchalette (choix contestable puisqu'ils existaient déjà) et Le Tempérament de Marilou.
Les Aventures de Philibert
Tome 1 Attention les yeux, c'est beau ! Le dessin de Mazan arrache tout : des aquarelles superbes, des personnages admirablement bien caricaturés, des décors fantaisistes... L'univers du bonhomme est riche en tout. Tout d'abord en satire. La société de consommation est plus qu'égratignée, elle est carrément mise au pilori. Tous les débordements y passent, de la boulimie à l'anoréxie, consommons, tout, tout de suite. J'adore sa bouchère calé derrière son comptoir, c'est génial. Mais Mazan sait faire preuve de recul. Il montre, aussi. L'amour vu par lui est sublimé. C'est forcément le coup de foudre (toujours les extrêmes). L'art en prend pour son grade au passage. Cadeau, mais pas gratuit. Mazan ne dénonce pas bêtement. Au final, de quoi ça parle ? Mais d'une histoire d'amour, évidemment, sur fond de société délibérement "débile" (dans le sens faible). Le beau ne vaut que s'il est comparé au laid. Je ne peux que verser une petite larme quant à la fin qu'il a choisi. Les extrêmes, toujours les extrêmes...
Donjon Monsters
Mon avis rejoint (en partie) ceux de JBT900 et Thorn. Au fur et à mesure de ma lecture des différents cycles du multivers Donjon (merci Thorn :** ), je me rends compte de l'ampleur et de l'ambition du projet. Il ne s'agit là ni plus ni moins que d'une énorme histoire -totalement fictive- d'un univers qui prend peu à peu corps et cohérence. Je dois avouer que j'étais sceptique au début. Mais au regard de la qualité des albums, je reconnais que tout cela est diablement séduisant. :) Concernant les "Monsters", j'ai été carrément conquis par presque tous les albums. L'idée de centrer chaque album sur un personnage secondaire de la série-mère, et de faire dessiner ça par un auteur différent à chaque album est un concept très fort, très porteur, qui permet à chacun de ces auteurs de s'approprier (enfin, on l'espère) le personnage en question). Mon préféré est pour l'heure "Mon fils le tueur", très dynamique, au dessin vraiment sympa, au scénario tout sauf poussif ; mais j'ai un peu de mal avec le dessin d'autres albums (Carlos Nine et Yoann, bof...). Du coup, j'ai très envie de lire les autres. :)
Parker et Badger
J'ai découvert Parker & Badger ce soir même et je ne pensais autant rigoler d'une BD d'humour des éditions Dupuis en principe destinée à la jeunesse puisque pré-publiée dans Spirou Magazine. Déjà j'aime beaucoup les personnages. Parker est tout simple, le bon gars sympa mais un peu looser auquel il est facile de s'identifier pour les jeunes de nos jours. Et Badger est un chi... Heu non, un blaireau très intelligent, un peu désabusé mais tout aussi sympa à mes yeux que le gentil Parker. Dès les premières planches du tome 1, j'étais éclaté de rire. Puis j'ai un peu déchanté durant quelques planches que j'ai trouvé assez moyennes. Mais au bout d'une dizaine de pages, l'humour a retrouvé son bon niveau à mon goût et je souriais fortement, voire riait bruyamment à presque chaque planche. Franchement un humour sympa. Une agréable surprise pour moi. Je vous en conseille vivement la lecture : ça ne prend pas la tête, ça se lit vite et le rire est facile.
l'Etoile du Désert
Encore une splendide BD mais ça ne devrait pas vous étonner. Pourquoi ça ? Eh bien parce que le dessinateur c'est... Marini encore lui. Décidément, ce type est un génie. Il nous offre encore un dessin précis, tranchant mais plus dur que d'habitude pour illustrer ce western en 2 volumes. Côté dessins donc rien à dire. C'est parfait. Occupons nous maintenant du scénario : "L'étoile du désert" est une histoire toute simple de vengeance mais quelle efficacité. En plus, Desberg et Marini ont jugé bon de faire une histoire en seulement 2 volumes ce qui a 2 avantages : aucune répétition dans l'histoire et surtout un récit plus percutant. Pour moi le seul petit, tout petit défaut, est que "l'étoile du désert" est un peu trop sombre pour mon goût. Malgré ça, vous devriez tous lire ce chef d'oeuvre. Prenez la diligence en face du saloon et foncez à brides abattues chez votre "general store" le plus proche pour l'acheter. Bonne lecture.
Le Constat
A présent que Davodeau est plus connu, je me demande pourquoi cet album, l'un de ses plus réussis à mes yeux, reste autant ignoré. Comme dans ses autres albums, c'est avant tout la rencontre et les dialogues entre des personnages qui n'ont pas grand chose en commun qui fait toute la force de l'histoire, mais il s'agit aussi d'un thriller remarquablement efficace. Résultat : ça se lit très bien, on ne s'ennuit pas, mais on est quand même interpellé et marqué par certaines scènes (comme Kael, j'ai trouvé les "retrouvailles" entre le vieil homme et son fils particulièrement poignantes). En fait, on retrouve là les qualités de ses albums plus récents (Delcourt, AireLibre) sans en avoir les défauts : une lecture que je recommande donc à tous ceux à qui Davodeau a su plaire.
Garulfo
Garulfo, c'est un grand n'importe quoi, une succession de situations extravagantes et de dialogues cocasses, c'est l'histoire d'une grenouille qui rêvait de devenir un homme. Et c'est génial ! Evidemment, c'est un conte, donc l'histoire n'est pas très complexe (bien que bien fichue) et le manichéisme omniprésent, le tout pour mettre en avant une vive critique de la société, et pas que celle du moyen-âge (où semble se dérouler la BD). L'humour est aussi très important et réside principalement dans les dialogues (délicieux) et les quiproquos. Côté dessin, c'est aussi très bon (même si sur certaines cases, Garulfo est dessiné très bizarrement, comme pour exagérer ses émotions) et les cases sont très simples à parcourir (c'est un conte donc il faut que ça se lise vite !) En résumé : de l'humour, un dessin exemplaire et des situations qui font vraiment réfléchir. A ne manquer sous aucun prétexte !