Attention chef d'oeuvre!
C'est grâce à ce site que j'ai découvert cette série. Je me suis aussitôt engouffré dans la lecture des 12 tomes en français (le reste, le reste!). Urasawa a bâti une histoire d'un suspense haletant. Je n'ose imaginer l'impatience de ceux qui ont dû attendre les tomes les uns après les autres. Je me suis procuré également les tomes sortis aux usa pour connaître la suite(mais pourquoi je parle pas japonais?!). Je ne suis pas habitué à lire des mangas, mais "20th century boys" est réellement un must. Ennemi du manga, osez franchir le seuil! Ca vaut vraiment le coup.
J'ai decouvert cette série grace à mon oncle et personellement j'éprouve toujours un immense plaisir à la relire de temps en temps. Certain avis évoquent une série vieillissante mais pour moi c'est ce côté années 60 qui lui donne un certain charme.
A découvrir d'urgence.
Le dessin est vraiment chouette. J’aime beaucoup. Et les couleurs aussi.:)
Seule la tête de Saturnin m’a parue quelques fois mal faite. Mais en général c’est un style que j’apprécie et qui donne une certaine ambiance à l’histoire.
Le scénario est plutôt bon. Il est peut-être un peu trop rapide sur la fin, mais à part ça…
Les personnages sont attachants, tous dans leur particularité: Saturnin, mais aussi Géraldine, la "grosse bonne femme"; le docteur Makabr, homme honorable; Malfourchu, curieux enquêteur semblant inspiré de Sherlock Holmes; Arthur, petit bonhomme de caractère…
C’est bien construit. Il y a de bonnes idées, originales. On garde le mystère assez longtemps.
Bref, une très bonne BD malgré quelques défauts.
Que peut on trouver à redire de cette bd ? elle est superbe pour les enfants. Les dessins sont Schtroumpfs tout plein, les histoires schtroumpfantes, et Gargamel et son chat sont spécialement biens schtroumpfés.
Bon, pour s'en émouvoir une fois passé l'âge, il faut peut-être un peu abuser de salsepareille, mais ça vaut quand même assurément un 5/5.
Une très très bonne surprise. A la lecture du deuxième tome, je suis totalement envoûtée par cette série qui dénonce avec virulence et sensibilité.
Un personnage paumé, pris entre deux feux dans une société où il ne trouve pas sa place, qu'il ne comprend pas. Une colère sourde, et cette histoire d'amour... Les deux albums donnent une ambiance de "frustation", "d'angoisse".
C'est une totale réussite. L'illustration complète et ajoute au scénario une dimension supérieure ! Une fin totalement ouverte, on se sait absolument pas ce que va devenir cette histoire, ce personnage étrange d'observateur, notre héros paumé, son amie auquelle il croit de moins en moins...
Surprenant, étonnant, je me suis totalement laissée séduire par cette série, jetez-y un coup d'oeil !
Sorti en 1997 alors que le manga en France n'en était qu'à ses balbutiements, "Next stop" est passé inaperçu car il n'existait pas encore de public intéressé par ce shôjo manga étrange, mature, lent, tout en atmosphère. Et pourtant c'est une petite perle...
"Next stop" s'appelle "Sex" au Japon, et, même si on peut comprendre que Glénat n'ait pas tenu à garder ce titre qui pouvait prêter à confusion (il n'y a rien de pornographique), force est de constater qu'il apporte un éclairage passionnant à ce manga : il n'y a quasiment pas d'histoire, très peu de dialogues, et pourtant le dessin, le découpage, en disent plus sur le désir et l'attirance que de longs discours. Il me fait penser un peu à "in the mood for love" : tout est en atmosphère, en regards, en non-dits...
Si vous avez la chance de tomber dessus un jour, laissez vous envoûter par l'histoire de ces jeunes à la dérive sous le soleil triste d'Okinawa.
Voilà la meilleure bande dessinée d'humour de ces dernières années...
Des histoires originales et qui font mouches à chaque fois. Un dessin classique qui soutient bien les situations. A recommander pour une cure de bonne humeur dans ces temps de sinistrose !
Dans le style tranche de vie, "l'immeuble d'en face" a réussi à me captiver mais aussi à m'émouvoir.
Il y a un petit je-ne-sais-quoi dans les dessins qui font que l'on s'approche avec curiosité. Ensuite c'est juste l'histoire, ou plutôt les histoires, qui vous accrochent.
C'est vrai, c'est frais (on dirait un peu une pub de fromage comme ça, mais j'ai un peu du mal à trouver la bonne façon d'exprimer tout ça).
Je vais finir par croire que les auteurs féminins ont un don. Oui, une fois de plus, j'ai été séduit par l'une d'elles. Vous aurez compris que je parlais de leur technique d'écriture. Il s'en dégage une vrai dimension. Avec beaucoup de pudeur, elle savent toucher votre coeur avec des mots de tous les jours. Les images sont, quant à elles, souvent rendues avec une certaine vérité et beaucoup de sincérité.
Vanyda, qui ne faillit pas à la règle, nous propose une histoire simple et humaine où les personnages principaux pourraient être vos voisins ou vos amis.
En résumé, ce récit raconte la vie de trois couples dans un immeuble. J'ai vraiment beaucoup aimé cette bd. Le scénario est très convaincant. La narration est très efficace et le ton est plutôt léger.
Comment ne pas succomber devant ces anti-héros qui vous font partager un court moment de leur existence ? Tout ici vous fait penser à quelqu'un de votre entourage. En lisant cet album, j'ai eu une réelle impression de connaître les protagonistes du récit. Claire et Louis m'ont vraiment fait craquer, ils sont vraiment attachants.
Sans oublier, l'attirance mutuelle de Jacky et Béatrice. Tout en pudeur et par des jeux de regards subtils, l'auteur nous fait comprendre qu'ils s'aiment. Pourtant, ils ne se sont quasiment pas parlés. C'est très beau. Tout ce petit monde qui se croise dans les escaliers donne beaucoup de vie à l'histoire. Les petits soucis, les bonheurs, les sourires, rien ne manque.
Au niveau du dessin, On a parfois l'impression de lire un manga. Ma comparaison est justifiée par deux points : la bd est chapitrée et puis, le trait de l'auteur est très inspiré des techniques des dessinateurs japonais. Ceci dit, le graphisme de Vanyda est très beau. Les visages sont expressifs et il s'en dégage beaucoup de finesse.
Pour conclure, je dirais que l'Immeuble d'en face est une bd généreuse et riche en émotion. C'est très agréable à lire.
Je conseille vivement !
Je viens de me lire l'intégrale de cette série d'une traite, et c'est vrai que c'est bien.
Déjà j'aime le dessin. Il est parfois très réaliste, quand les traits de contours laissent la place à la simple colorisation à l'aquarelle (ou autre), mais je l'aime surtout justement quand les traits de contours sont là : je trouve qu'alors le dessin a une touche proche du style d'Andreas, autant dans les personnages, dans les décors qu'aussi un peu dans la mise en page. Autant dire que, venant de moi, comparer Jacamon à Andreas, c'est lui faire un sacré compliment.
Ne serait-ce que visuellement, c'est donc déjà une BD que j'ai lue avec plaisir. Mais l'histoire aussi est bien. Bien foutue, intelligente, bien rythmée, munie d'une narration en ellipses, en flash-backs, etc. à la manière d'un film noir, l'histoire est prenante pour chacun des 5 tomes. Et même si je me suis senti distant de la façon de penser égoïste, cynique et froide du héros, j'ai ressenti dès les premières pages l'envie de le suivre et de découvrir sa vie atypique et ses aventures.
Disons que ce qui me gêne majoritairement dans cette BD, c'est son amoralité, ou du moins sa morale un peu à part. Je n'aime pas en principe les histoires de violence froide, où le sang et la mort jaillissent comme si c'était normal. Mais devant l'intelligence du scénario, la complexité relative et agréable de l'intrigue, je ne peux que m'incliner et avouer le plaisir que j'ai eu à lire le Tueur.
Bonne BD que peut-être j'ajouterais un jour dans ma bibliothèque, non loin de mes séries préférées.
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20th Century Boys
Attention chef d'oeuvre! C'est grâce à ce site que j'ai découvert cette série. Je me suis aussitôt engouffré dans la lecture des 12 tomes en français (le reste, le reste!). Urasawa a bâti une histoire d'un suspense haletant. Je n'ose imaginer l'impatience de ceux qui ont dû attendre les tomes les uns après les autres. Je me suis procuré également les tomes sortis aux usa pour connaître la suite(mais pourquoi je parle pas japonais?!). Je ne suis pas habitué à lire des mangas, mais "20th century boys" est réellement un must. Ennemi du manga, osez franchir le seuil! Ca vaut vraiment le coup.
Gil Jourdan
J'ai decouvert cette série grace à mon oncle et personellement j'éprouve toujours un immense plaisir à la relire de temps en temps. Certain avis évoquent une série vieillissante mais pour moi c'est ce côté années 60 qui lui donne un certain charme. A découvrir d'urgence.
Abraxas
Le dessin est vraiment chouette. J’aime beaucoup. Et les couleurs aussi.:) Seule la tête de Saturnin m’a parue quelques fois mal faite. Mais en général c’est un style que j’apprécie et qui donne une certaine ambiance à l’histoire. Le scénario est plutôt bon. Il est peut-être un peu trop rapide sur la fin, mais à part ça… Les personnages sont attachants, tous dans leur particularité: Saturnin, mais aussi Géraldine, la "grosse bonne femme"; le docteur Makabr, homme honorable; Malfourchu, curieux enquêteur semblant inspiré de Sherlock Holmes; Arthur, petit bonhomme de caractère… C’est bien construit. Il y a de bonnes idées, originales. On garde le mystère assez longtemps. Bref, une très bonne BD malgré quelques défauts.
Les Schtroumpfs
Que peut on trouver à redire de cette bd ? elle est superbe pour les enfants. Les dessins sont Schtroumpfs tout plein, les histoires schtroumpfantes, et Gargamel et son chat sont spécialement biens schtroumpfés. Bon, pour s'en émouvoir une fois passé l'âge, il faut peut-être un peu abuser de salsepareille, mais ça vaut quand même assurément un 5/5.
Kabbale
Une très très bonne surprise. A la lecture du deuxième tome, je suis totalement envoûtée par cette série qui dénonce avec virulence et sensibilité. Un personnage paumé, pris entre deux feux dans une société où il ne trouve pas sa place, qu'il ne comprend pas. Une colère sourde, et cette histoire d'amour... Les deux albums donnent une ambiance de "frustation", "d'angoisse". C'est une totale réussite. L'illustration complète et ajoute au scénario une dimension supérieure ! Une fin totalement ouverte, on se sait absolument pas ce que va devenir cette histoire, ce personnage étrange d'observateur, notre héros paumé, son amie auquelle il croit de moins en moins... Surprenant, étonnant, je me suis totalement laissée séduire par cette série, jetez-y un coup d'oeil !
Next Stop
Sorti en 1997 alors que le manga en France n'en était qu'à ses balbutiements, "Next stop" est passé inaperçu car il n'existait pas encore de public intéressé par ce shôjo manga étrange, mature, lent, tout en atmosphère. Et pourtant c'est une petite perle... "Next stop" s'appelle "Sex" au Japon, et, même si on peut comprendre que Glénat n'ait pas tenu à garder ce titre qui pouvait prêter à confusion (il n'y a rien de pornographique), force est de constater qu'il apporte un éclairage passionnant à ce manga : il n'y a quasiment pas d'histoire, très peu de dialogues, et pourtant le dessin, le découpage, en disent plus sur le désir et l'attirance que de longs discours. Il me fait penser un peu à "in the mood for love" : tout est en atmosphère, en regards, en non-dits... Si vous avez la chance de tomber dessus un jour, laissez vous envoûter par l'histoire de ces jeunes à la dérive sous le soleil triste d'Okinawa.
Parker et Badger
Voilà la meilleure bande dessinée d'humour de ces dernières années... Des histoires originales et qui font mouches à chaque fois. Un dessin classique qui soutient bien les situations. A recommander pour une cure de bonne humeur dans ces temps de sinistrose !
L'Immeuble d'en face
Dans le style tranche de vie, "l'immeuble d'en face" a réussi à me captiver mais aussi à m'émouvoir. Il y a un petit je-ne-sais-quoi dans les dessins qui font que l'on s'approche avec curiosité. Ensuite c'est juste l'histoire, ou plutôt les histoires, qui vous accrochent. C'est vrai, c'est frais (on dirait un peu une pub de fromage comme ça, mais j'ai un peu du mal à trouver la bonne façon d'exprimer tout ça).
L'Immeuble d'en face
Je vais finir par croire que les auteurs féminins ont un don. Oui, une fois de plus, j'ai été séduit par l'une d'elles. Vous aurez compris que je parlais de leur technique d'écriture. Il s'en dégage une vrai dimension. Avec beaucoup de pudeur, elle savent toucher votre coeur avec des mots de tous les jours. Les images sont, quant à elles, souvent rendues avec une certaine vérité et beaucoup de sincérité. Vanyda, qui ne faillit pas à la règle, nous propose une histoire simple et humaine où les personnages principaux pourraient être vos voisins ou vos amis. En résumé, ce récit raconte la vie de trois couples dans un immeuble. J'ai vraiment beaucoup aimé cette bd. Le scénario est très convaincant. La narration est très efficace et le ton est plutôt léger. Comment ne pas succomber devant ces anti-héros qui vous font partager un court moment de leur existence ? Tout ici vous fait penser à quelqu'un de votre entourage. En lisant cet album, j'ai eu une réelle impression de connaître les protagonistes du récit. Claire et Louis m'ont vraiment fait craquer, ils sont vraiment attachants. Sans oublier, l'attirance mutuelle de Jacky et Béatrice. Tout en pudeur et par des jeux de regards subtils, l'auteur nous fait comprendre qu'ils s'aiment. Pourtant, ils ne se sont quasiment pas parlés. C'est très beau. Tout ce petit monde qui se croise dans les escaliers donne beaucoup de vie à l'histoire. Les petits soucis, les bonheurs, les sourires, rien ne manque. Au niveau du dessin, On a parfois l'impression de lire un manga. Ma comparaison est justifiée par deux points : la bd est chapitrée et puis, le trait de l'auteur est très inspiré des techniques des dessinateurs japonais. Ceci dit, le graphisme de Vanyda est très beau. Les visages sont expressifs et il s'en dégage beaucoup de finesse. Pour conclure, je dirais que l'Immeuble d'en face est une bd généreuse et riche en émotion. C'est très agréable à lire. Je conseille vivement !
Le Tueur
Je viens de me lire l'intégrale de cette série d'une traite, et c'est vrai que c'est bien. Déjà j'aime le dessin. Il est parfois très réaliste, quand les traits de contours laissent la place à la simple colorisation à l'aquarelle (ou autre), mais je l'aime surtout justement quand les traits de contours sont là : je trouve qu'alors le dessin a une touche proche du style d'Andreas, autant dans les personnages, dans les décors qu'aussi un peu dans la mise en page. Autant dire que, venant de moi, comparer Jacamon à Andreas, c'est lui faire un sacré compliment. Ne serait-ce que visuellement, c'est donc déjà une BD que j'ai lue avec plaisir. Mais l'histoire aussi est bien. Bien foutue, intelligente, bien rythmée, munie d'une narration en ellipses, en flash-backs, etc. à la manière d'un film noir, l'histoire est prenante pour chacun des 5 tomes. Et même si je me suis senti distant de la façon de penser égoïste, cynique et froide du héros, j'ai ressenti dès les premières pages l'envie de le suivre et de découvrir sa vie atypique et ses aventures. Disons que ce qui me gêne majoritairement dans cette BD, c'est son amoralité, ou du moins sa morale un peu à part. Je n'aime pas en principe les histoires de violence froide, où le sang et la mort jaillissent comme si c'était normal. Mais devant l'intelligence du scénario, la complexité relative et agréable de l'intrigue, je ne peux que m'incliner et avouer le plaisir que j'ai eu à lire le Tueur. Bonne BD que peut-être j'ajouterais un jour dans ma bibliothèque, non loin de mes séries préférées.